13,5 km du 20 Bornes d'Andrésy (78)

Dimanche 28 novembre 2010


C'est avec les côtes douloureuses, que je me rends dans les Yvelines à Andresy pour participer à la course de 13,5 km des 20 Bornes d'Andrésy. J'ai déjà participé à cette course il y a deux ans mais sur le format du semi-marathon. J'ai un vrai souvenir de la côte de Verdun qui ne fait que 250 mètres, mais avec un fort pourcentage moyen de 16%. Ce matin je pars de chez moi avec 0 degré à la voiture et j'arrive une heure plus tard sur le lieu de la course avec une température de - 1,5 degré. Je ne suis pas capable de me mettre simplement en débardeur alors je mets des manches au dessous. Je récupère mon dossard, le numéro 1563, puis je vais m'échauffer. Mais qu'est-ce qu'il fait froid ! Je m'échauffe sur 5,6 km puis je me place sur la ligne de départ.


Nous sommes un peu moins de 600 coureurs sur la ligne et le départ est donné à 10h30. Je m'étais parfaitement placé sur cette ligne et je peux prendre un très bon départ. Je me retrouve rapidement dans le peloton de tête, un peloton d'une vingtaine de coureurs. Ma douleur aux côtes a l'air de me laisser tranquille. Enfin pour le moment. C'est parti vite, mais je ne m'en rends compte qu'au km 1 que je passe en 3'21'', car c'est à ce moment là que je me fais lâcher par le groupe alors que j'avais l'impression de pouvoir suivre quelque temps le rythme. Mais à priori, le temps est de mettre le clignotant et de laisser partir.


Virage sur la gauche où j'ai l'impression qu'il y a un très léger faux plat, mais en y réfléchissant bien, ça devait être plat finalement. Je perds encore quelques places mais je m'accroche. Au bout nouveau virage à gauche puis quelques centaines de mètres plus loin, virage à droite avec une petite côte qui m'amène au km 2. A cet endroit, on tourne sur notre gauche et on va traverser Andrésy. Je me fais rattraper et doubler par deux coureurs. Un en maillot jaune et rouge et un avec l'inscription "marathon de La Rochelle". Ils ont un très bon rythme et je me cale derrière "La Rochelle". A un moment donné, le coureur en jaune s'écarte pour que celui se trouvant juste devant moi prenne le relais, mais il est incapable de le prendre. Je fais l'effort pour me placer en tête de ce trio et mener l'allure.


Pour me mettre en tête, je hausse vraiment mon rythme. Mais à priori ça convient bien à mes deux compagnons de course, car ils restent calés dans mon sillage. Par contre je ne suis pas habitué à gérer ma course comme ça, car habituellement je cours seul. Donc je reste en tête de ce groupe pendant toute la traversée d'Andrésy ainsi que sur la descente le long des quais de Seine jusqu'au km 5 qu'on passe en 18'52''. Presque 3 kilomètres en tête de groupe. A ce moment là le coureur en jaune, qui est très affûté repasse devant moi et je me mets dans sa foulée. Le troisième coureur nous fait comprendre qu'il n'est pas en mesure de prendre un relais. Quelques centaines de mètres plus loin, le coureur en jaune s'écarte pour que le troisième nous aide dans notre progression, mais vu qu'il n'arrivait pas à passer, c'est à nouveau moi qui ai pris ce relais. Mais malheureusement, quelques centaines de mètres plus loin, je paye mes erreurs car j'ai beaucoup trop donné pendant ces 3-4 kilomètres où je donnais beaucoup trop en tête de ce trio.


Je dois m'écarter et laisser partir les deux coureurs. Je vois que ''La Rochelle'' arrive à suivre le coureur en jaune et qu'ils m'ont mis une centaine de mètres d'avance. Je passe à côté de la ligne d'arrivée le long de la Seine puis je me retrouve sur le même début de boucle qu'au départ en longeant l'Oise. J'ai vu que le coureur qui ne pouvait pas prendre de relais avait été lâché par mon ancien compagnon de fortune. J'arrive progressivement à reprendre des mètres sur ''la Rochelle'' et juste avant le km 7, je fais la jonction et passe devant. Il s'accroche à moi. Nous tournons sur notre gauche où dans le premier tour, j'avais l'impression que c'était un faux plat par erreur et 500 mètres après être passé devant lui, je paye une seconde fois mes efforts. Je ne peux plus rester devant lui et encore moins rester dans son rythme.


Je me fais doubler, mais les spectateurs et coureurs m'encouragent. J'entends des "Allez l'OM", "Allez Marseille". Ça m'aide et je m'accroche. Au bout, virage à gauche, puis virage à droite. Je me retrouve sur la côte que j'ai emprunté au premier tour avant la traversée dans Andrésy, mais en haut, au lieu de tourner sur la gauche et faire cette traversée, on continue tout droit, je passe sous un pont au km 8, puis virage à droite et virage à gauche. Je suis au pied de l'énorme difficulté. D'un coup je passe de 15-15,5 km/h à 12 km/h. Une côte de 250 mètres. La côte de Verdun. Mais un pourcentage moyen annoncé à 16 %. Je confirme qu'elle les vaut. Je n'ose pas regarder en haut. Elle parait interminable. Mais avec de la fierté on ne la monte pas en marchant même si on se fait mal pour la gravir. Une fois en haut, ouf, ça redevient quasiment plat. Mais je mets plusieurs centaines de mètres pour me relancer pleinement et retrouver ma vitesse de croisière. Mine de rien, la côte était courte mais très usante.


Je suis sur les hauteurs d'Andrésy et je vois bien en bas les quais de Seine qu'on devra rejoindre pour la fin de la course. Maintenant le parcours est beaucoup plus facile avec des enchaînements de plats, de descentes et de légères remontées. Mais c'est très roulant. Je ne perds pas de place. Je double beaucoup de coureurs qui font la course des 5,8 km. Je passe le km 10 en 40'08''. C'est pas trop mal, sachant la difficulté que j'ai du franchir et qui m'a fait perdre beaucoup de temps. Ensuite ça descend plus franchement jusqu'aux bords de Seine et le km 12 que je passe 47'56''. Plus qu'un kilomètre et demi et je me fais passer par deux coureurs. Je n'arrive pas à réagir et changer de rythme. Je dois me résoudre à les laisser filer. J'aperçois de loin l'arche d'arrivée et j'entends surtout le speaker qui félicite les arrivants. J'arrive à accélérer un peu. 200 mètres, 100 mètres, je donne ce qu'il me reste de force et je franchis la ligne d'arrivée
29ème/562 en 53'16''.


Mon objectif était de boucler cette course en 55'. Objectif atteint. 15,2 km/h de moyenne. Mes côtes douloureuses m'ont à peu près laissé tranquille sauf sur la fin mais j'ai pu faire abstraction de cette douleur. De plus c'était très agréable de courir dans un groupe comme entre le km 2 et le km 5,5. Je récupère un tee-shirt souvenir ainsi qu'un gobelet de chocolat chaud. Ça fait du bien, car la température n'a pas du monter. Et de s'arrêter trempé de sueur, c'est encore pire. Je me dépêche de retourner à la voiture pour mettre des vêtements propres et secs. La semaine prochaine j'ai deux courses sur mon agenda. D'abord samedi après-midi je vais faire les 15 kms de Conflans-Sainte-Honorine (78) et le lendemain après-midi le 10 km de Colombes (92). Si tout va bien je devrais être accompagné de Bernard sur ces deux courses.

Les Foulées de l'Aéroport à Drancy (93)

Dimanche 21 novembre 2010


En me levant ce matin, je me rends compte qu'il pleut. Ça va faire la cinquième course consécutive sous la pluie. Je commence à m'y habituer mais le truc c'est que la température est vraiment fraîche. 6 degrés. Je pars de chez moi et direction Drancy en Seine-Saint-Denis à moins qu'une demi heure de route. Sur place au Lycée Eugène Delacroix à Drancy, je retrouve Bernard. Nous allons récupérer nos dossards dans le gymnase du lycée. J'ai le numéro 348 et Bernard le 167. Ensuite nous allons au stade Charles Sage qui se trouve dans la même rue, juste en face du lycée, où sera donnée l'arrivée. Nous allons nous échauffer sur environ 3,5 km. Il fait très froid et il pleut.


Je retrouve quelques connaissances de course à pied. Un brin de causette avec eux et je me dirige vers la ligne de départ qui sera donnée à deux rues du stade Charles Sage. Je fais quelques lignes droites devant cette ligne de départ histoire de ne pas trop me refroidir, puis je me place derrière cette ligne. Nous attendons encore quelques minutes sous la pluie puis il est 10 heures et le départ est donné.


Je pars avec les meilleurs sur cette longue ligne droite avenue Castelnau. La pluie qui frappe l'avant des cuisses les rend dures. Je suis bien le rythme puis tout au bout on pique sur la gauche et il y a une petite montée avec d'abord un sol en pavés puis la suite de la montée est sur une route goudronnée. Dans cette côte je perds mon rythme et me fais lâcher. Je passe au km 1 en 3'26''. Nous passons au-dessus des lignes de chemin de fer, puis nous redescendons aussitôt pour longer les voies de chemin de fer, chemin latéral. Je perds quelques places mais j'arrive à tenir un rythme sympathique. Tout au bout de ce chemin, nous tournons sur notre droite puis c'est un enchaînement de changements de direction dans Drancy. Je passe au km 2 en 7'03''.


Les coureurs s'étirent et la tête de course devient une longue file avec des coureurs souvent seuls. Je quitte Drancy et je rentre au Bourget. Nous quittons la route et traversons le square Charles de Gaulle. Malgré la pluie, à chaque coin de rue ou dans les étages, nous entendons des encouragements. Je perds encore quelques places puis après le km 3 nous avons une deuxième petite côte qui permet de passer un pont. Je m'accroche dans cette côte puis une fois en haut on bascule en tournant sur la droite. Je me retrouve seul. Le coureur qui se trouve devant moi est à plus de 100 mètres devant et en me retournant je me rends compte qu'il y a un peloton à plus de 100 mètres aussi. Je suis isolé.


L'avantage d'être seul est que je risque moins de me mettre dans le rouge en essayant de suivre quelqu'un de plus fort que moi, mais les inconvénients sont également présents. Je ne peux pas me protéger du vent qui n'est pas très fort mais qui se fait tout de même sentir et quand on a tendance à baisser de rythme, il est plus difficile de s'en rendre compte. Je suis toujours seul et je passe le km 5 en 18'43''. C'est bien. Je suis classé 23ème depuis le kilomètre 3. Le coureur devant moi m'a pris encore un peu de temps mais je n'ose pas me retourner pour voir où en est le groupe de chasse.


Nous avons quitté Le Bourget et je rentre à nouveau dans Drancy. Le parcours est très roulant mais pas tout à fait plat. Il y a pas mal de petit faux plats qui nécessitent des relances. Ça commence à être dur et je vois que deux coureurs ont quitté le peloton de chasse et reviennent sur moi. J'essaye de penser à autre chose et j'augmente mon rythme. Je tiens toujours ma place puis je quitte le centre ville et me retrouve à nouveau le long des voies ferrées. Après le km 8 que je passe en 30'50'', je jette un petit coup d'oeil derrière moi et ça continue à se rapprocher beaucoup de moi.


Les quelques encouragements m'aident à rester bien dans ma course puis à 700 mètres de l'arrivée, je me fais reprendre par un des deux coureurs qui avaient quitté le groupe de chasse. Il me double et je perds tout de suite son contact. Je me retourne, je vois que le second coureur revient lui aussi sur moi. Je décide à ce moment là de vraiment hausser mon niveau et je reviens sur le coureur qui m'a doublé puis je le double. J'entre sur la piste d'athlétisme du stade Charles Sage de Drancy et je donne tout ce qu'il me reste pour faire le demi-tour de la piste. Je termine
23ème/357 en 37'22''.


Mon record sur le 10 km est battu de 28 secondes. J'attends Bernard qui finit 159ème en 46'23''. Une bonne douche un peu trop chaude au début mais parfaite pas la suite nous permet de nous réchauffer. Prochaine course, dimanche prochain à Andrésy (78) pour un 13,5 km.

Semi-marathon Christian Granger de Boulogne-Billancourt (92)

Dimanche 14 novembre 2010


Trois jours après mes 10 km d'Aulnay-sous-Bois et ma bonne 12ème place, direction le 92 à Boulogne-Billancourt pour parcourir le semi-marathon. Mon record personnel sur la distance est de 1h35'27'' et mon record sur cette course est de 1h37'54''. L'objectif annoncé est de passer la barre des 1h30', et pourquoi pas me rapprocher de celle des 1h25'. Mais ça ferait faire un sacré bond à mon record.

Ce matin j'ai rendez-vous avec Bernard à 8h45 au gymnase Paul Bert. Je récupère mon dossard, le numéro 3397. Bernard a le 2086. Après nous être préparés, nous allons nous échauffer sous une fine pluie, puis quand je veux retourner à ma voiture pour y déposer ma veste de course, moment de panique. Impossible de retrouver mes clés. On commence à retourner vers le gymnase pour regarder si je ne les ai pas laissées au vestiaire mais je pense finalement à regarder dans la petite poche où je mets habituellement les clés et d'ailleurs je ne sais pas pourquoi je n'y ai pas regardé avant et miracle : mes clés. Ouf !!!


Une demi-heure avant le départ, Bernard me parle du tee-shirt technique qui nous a été remis au retrait des dossards. Et là je lui demande de quel tee-shirt il parle. Je n'avais pas vu qu'il fallait aller au stand à côté pour le retirer. Je regagne à nouveau rapidement le gymnase pour le retirer et on va enfin sur la ligne de départ. Mais à cause de mes étourderies, nous sommes super mal placés. Il y a environ 4000 coureurs au départ et nous sommes pratiquement à la moitié du sas de départ. Et en plus avec tout ça, je n'ai pas bu du tout avant le départ. C'est pas terrible comme avant course.


Des chansons de David Guetta nous aident à patienter le temps du départ puis à 10 heures pile tous les coureurs sont libérés par le starter. On met pas mal de temps à se mettre en mouvement et je franchis la ligne de départ après 45''. Une fois la ligne de départ franchie, ça ne s'arrange pas beaucoup mieux. Le slalom est difficile sur les premières centaines de mètres, mais après je ''m'isole'' sur le trottoir de droite pour enfin lancer ma course. Je rattrape les drapeaux des 1h45' puis des 1h30'. Je passe au km 1 en 4'19''. Ça va avec le temps que j'ai perdu au départ.


Puis au bout de cette avenue, on tourne sur la gauche et on se retrouve sur les quais de Seine. Le problème de ce semi-marathon, ce sont les très longues lignes droites. Elles sont certes coupées de passages de tunnel mais ça parait tout de même interminable.

La pluie a bien redoublé d'intensité et le vent est également de la partie. Nous sommes encore assez nombreux donc il est assez aisé de partiellement se protéger des bourrasques. J'ai en point de mire deux coureurs de MEGA, le club de mon fils, que j'arrive à rattraper et je me cale derrière eux juste après le deuxième kilomètre. Notre vitesse est très régulière et me convient bien même si je dois me battre pour rester dans leurs foulées. Notre vitesse au kilomètre est comprise entre 3'40'' et 3'50''.


Un premier ravitaillement a lieu au km 5 que je passe en 19'37'' (18'52'' en temps réel). J'en profite pour boire une petite bouteille d'eau mais je perds une dizaine de mètres sur les deux coureurs de MEGA. Je bataille quelques centaines de mètres et j'arrive enfin à me caler à nouveau dans leurs foulées. Nous avons enfin quitté les bords de Seine pour faire une boucle autour d'un îlot d'habitation puis nous revenons après le km 6 sur ces mêmes bords de Seine mais à contre sens. On croise tous les coureurs qui sont loin derrière nous. Je croise Bernard qui m'encourage au passage. Il est placé juste derrière le drapeau des 1h45'.


On quitte encore un peu les bords de Seine pour y revenir rapidement et surtout arriver à la seule difficulté de la course qui est à faire deux fois. Il s'agit de passer sous le pont de Sèvres. La remontée est quand même pentue, mais je reste accroché aux deux coureurs. On continue toujours sur ce même axe et je passe au km 10 en 39'20'' (38'35'' temps réel). Je ne sais pas si c'est psychologiquement que je lâche, mais dès que cette marque du 10 km est franchie, je me fais lâcher par les deux coureurs de MEGA. Je n'arrive pas à rester dans leur sillage et je perds irrémédiablement le contact.


Virage à 180 degrés pour revenir sur nos pas sur l'autre partie de la chaussée. Je croise le drapeau des 1h25' qui est juste derrière moi et celui des 1h30'' qui se trouve encore à bonne distance de moi. Le vent est plutôt de face dans cette direction et le soucis par rapport aux 10 premiers kilomètres, c'est que je suis seul, donc hors de question de m'abriter. Les quelques passages sous pont sont bien gérés. Mais c'est à la sortie d'un de ces passages que je me fais passer par le drapeau des 1h25' et je ne réussi pas à m'y accrocher. Les spectateurs sont bien nombreux malgré cette pluie persistante. A partir du km 13, je perds une vingtaine de secondes au kilomètre par rapport à ma première partie de course.


Je passe au km 15 en 1h00'06'' (59'21'' temps réel). C'est la première fois que je cours aussi vite un 15 km. Ça redonne le moral, mais les jambes sont tout de même fatiguées. Au bout, on tourne comme au premier tour sur la gauche pour faire un tour des immeubles où se trouvent des groupes de musiciens qui accompagnent nos foulées. Puis retour à nouveau en sens inverse sur les bords de Seine. Km 17, km 18. Ça commence à devenir bon. Mon objectif initial devrait être facilement atteint. Je repasse à la difficulté du parcours, au pont de Sèvres. Je gère la montée car je sens qu'une crampe pourrait avoir la mauvaise idée de s'inviter.


Je me fais rattraper par un coureur de Mormant que je connais de vue et qui a toujours fini largement devant moi sur toutes les courses communes. Je me mets dans son sillage et on passe le km 20 en 1h21'44'' (1h20'58'' temps réel). Temps de passage au km 20 battu et explosé. Je fais tout pour rester derrière ce coureur de Mormant qui m'a pris une petite dizaine de mètres. On tourne sur la droite rue Galliéni. Je me bats pour ne pas perdre de la vitesse. Mais la rue est très longue et parait interminable. Puis, une fois arrivé avenue Morizet, je tourne sur ma droite pour les cent derniers mètres. Je donne ce qu'il me reste, c'est à dire pas grand chose et je franchis la ligne d'arrivée
286ème/3830 en 1h26'17''.


Mon temps réel est de 1h25'32''. Mon meilleur temps est amélioré de 9'55''. Mais je rate de 32 secondes le minima pour avoir un dossard préférentiel au semi-marathon de Paris. Je suis un peu déçu mais quand même content de ma course. De plus je finis devant plein de dossards bleus qui sont des dossards préférentiels alors que moi j'en ai eu un classique. Une jolie médaille nous est remise. Une fois la ligne d'arrivée franchie, comme par hasard, la pluie cesse. Je retourne au gymnase pour récupérer mon vestiaire et me doucher. Puis j'attends Bernard qui a fini 2315ème en 1h51'42''. Prochaine course la semaine prochaine sur un 10 km au Bourget et à Drancy en Seine-Saint-Denis.

21ème Corrida d'Aulnay-sous-Bois (93)

Jeudi 11 novembre 2010


C'est particulier comme jour pour une course. En effet nous sommes en plein milieu de semaine pour cette corrida d'Aulnay-sous-Bois, qui a toujours lieu le 11 novembre. C'est un temps proche de celui que j'ai eu sur le Marseille-Cassis avec un vent très fort et une pluie abondante qui tombe. La différence c'est la température. Il n'y a que 7 degrés et la pluie paraît extrêmement froide et même glacée. Le vent est tellement fort qu'en venant sur Aulnay, les véhicules ont fait de gros déports. Ça promet pour cette course.

J'arrive à 14 heures et le départ de la course sera donné à 15h. Je me gare sur le parking qui est réservé aux coureurs mais qui se trouve à 300 mètres du gymnase Marcel Cerdan. Rien que de faire ces 300 mètres sous le vent et la pluie, me glace. Je récupère mon dossard. J'ai le 592. J'essaye de m'échauffer dans le parc paysager Robert Ballanger où la course va se dérouler. Ce parc n'est pas plat du tout. Nous allons effectuer trois boucles. Une moyenne avec trois côtes et deux grandes avec quatre côtes chacune.


Le départ devait être donné à 15 heures mais nous attendons que les coureurs du 5 km aient fini leur course. Nous sautons tous sur place sur la ligne de départ pour essayer de ne pas trop nous refroidir sous cette pluie froide incessante. A 15 heures 10 le départ est donné sur la rue Alain Mimoun. Nous avons une longue ligne droite plate qui nous amène à l'entrée du parc Robert Ballanger. Je pars très bien dans le peloton de tête, si on peut appeler ça un peloton car nous ne sommes que cinq dans ce groupe de tête. Dès qu'on entre dans le parc, on grimpe la plus pentue des côtes du parcours. J'ai un peu de mal à suivre le rythme rapide des meilleurs et je lâche prise progressivement. Une fois en haut j'ai une vingtaine de mètres de retard sur eux mais ça redescend aussitôt, ce qui me permet de ne plus perdre de distance mais je ne parviens pas à revenir sur eux.


Une fois en bas, je suis au milieu du parc puis je tourne sur la gauche pour aussitôt enchaîner une deuxième montée mais moins dure. Je perds à nouveau de la distance et je vois dans ce virage que d'autres coureurs reviennent sur moi. Il n'y a pas beaucoup de spectateurs dans ce parc, mais il faut les comprendre il fait tellement froid. La montée finie, on redescend aussitôt puis on remonte à nouveau. Les relances sont assez éprouvantes avec ces changements de rythme. Ensuite je sors du parc pour me retrouver sur la rue Alain Mimoun et sa très longue ligne droite. On va jusqu'au bout de cette rue puis au bout, un virage en épingle à cheveux nous ramène dans le sens inverse sur la piste cyclable pour finir le premier tour. Je suis en 8ème position.


J'entre à nouveau dans le parc et sa jolie côte d'entrée où je perds à nouveau rapidement une place. Mais je gère pas trop mal l'enchaînement de petites difficultés. La pluie ne veut pas cesser. Dans la seconde montée je perds une autre place et dans la troisième, deux autres. Après la descente de la troisième côte, contrairement au premier tour où on quittait le parc, là on poursuit avec une autre petite montée. Mon rythme est assez régulier et ça se passe bien. Je passe au km 5 en 19'20'', 7 secondes de retard par rapport à la semaine passée à Villeneuve-la-Garenne. Je conserve à distance raisonnable les coureurs devant moi, puis je quitte le parc pour retrouver la rue Alain Mimoun. Moi qui n'aime pas les longues lignes droites, ce coup ci je trouve qu'elle passe bien. Au bout, suite au virage en épingle à cheveux, je peux juger de l'avance que j'ai sur mon premier poursuivant. Je termine cette deuxième boucle en 12ème position.


La dernière boucle est identique à la seconde. Je monte mieux la première côte du parc et après avoir basculé au sommet, je relance bien en direction de le deuxième montée. Dans sa descente je double six coureurs attardés. Ces derniers m'encouragent, ce qui m'aide à accélérer pour la troisième montée. Je vois mes poursuivants qui ne reviennent pas sur moi. Je passe au km 8 en 34'34'', toujours les mêmes 7 secondes de retard par rapport à la semaine passée. La dernière ''difficulté'' se passe très bien. Je double plein d'autres retardataires puis je sors du parc Robert Ballanger.


J'accélère progressivement sur la rue Alain Mimoun. Je double encore d'autres retardataires mais ceux qui se trouvent dans le même tour que moi me sont inaccessibles. Dernier virage en épingle à cheveux. J'accélère encore un peu plus. Je me rapproche du complexe Marcel Cerdan. Au lieu de continuer vers l'entrée du parc, je tourne sur ma droite pour entrer dans la cour du complexe sportif. Petite dernière accélération et je franchis la ligne d'arrivée
12ème/129 en 39'17''.


Je prends mon ravitaillement. Pendant la course je n'en n'ai pas pris un seul avec ce mauvais temps. La course terminée, la pluie se calme un peu. 39'17''. C'est la troisième fois que je fais ce chrono en compétition et c'est surtout la deuxième fois consécutivement, car la semaine passée à Villeneuve-la-Garenne, j'ai fait exactement ce même chronomètre. La première fois c'était en 2007 à Vincennes. Je vais me changer à la voiture pour ne pas attraper froid et direction le gymnase histoire de me réchauffer un peu. Prochaine course dans 3 jours pour le semi-marathon de Boulogne-Billancourt.

6èmes Foulées Villenogarennoises (92)


Dimanche 7 novembre 2010


Après la bonne douche reçue sur la parcours du Marseille-Cassis de la semaine précédente, aujourd'hui, c'est encore une pluie moins forte mais plus fraîche qui m'attend pour ce 10 km à Villeneuve-la-Garenne. Ce matin, je pars à 8h45 pour me rendre au Parc des Chantereines. Je vais y retirer mon dossard dans les petits chalets à l'entrée dudit parc. J'ai le numéro 150. La pluie est fine mais il ne fait pas très chaud. Après m'être préparé, je vais m'échauffer dans le Parc des Chantereines sur une partie du parcours. Vu qu'il ne fait pas très chaud, je m'échauffe sur plus de 6 kilomètres.


A 10h30, nous sommes un peu moins de 200 coureurs sur la ligne de départ. Le parcours va intégralement se dérouler dans le Parc sur ses allées. Le départ est donné. Ça part assez vite. J'arrive à accrocher le groupe de tête. On commence par une petite boucle sur les allées goudronnées et étroites. Je suis en dernière position du groupe mais je lutte pour ne pas me faire décrocher. Ça galope bien devant. A la fin de cette toute petite boucle, on prend la côte qui nous mène vers la grande boucle qu'on doit faire à deux reprises.


Dans cette côte, je lâche définitivement prise et je laisse partir le groupe de tête. En levant la tête je me rends compte que l'écart se fait très rapidement. Une fois en haut de la côte, on bascule aussitôt dans la descente qui est assez rapide. En bas, il y a un virage serré sur la gauche et je quitte les chemins goudronnés pour des chemins de terre recouverts de nombreuses feuilles mortes. Dans ce virage serré, à cause de la vitesse et du tapis de feuilles, je rate ma trajectoire et je prends très large. Le coureur qui se trouve juste derrière moi fait la même erreur. Après il faut faire un nouvel effort pour se relancer. Je passe au km 1 en 3'34''.


La pluie est vraiment très froide. Le chemin est très sinueux et finalement il n'y a que très peu de plat. En effet, le parcours est un enchaînement de faux plats avec de très nombreuses relances assez usantes. Il faut également faire attention aux rails du train touristique du parc qui sont très glissantes et que l'on croise à certaines reprises. Je perds quelques places. Je me sens assez fatigué, certainement suite au Marseille-Cassis de dimanche dernier. Mais quand je me rends compte que je perds trop de vitesse, j'arrive à me concentrer et à me relancer, limitant les dégâts. Je me retrouve ensuite à nouveau sur un très long chemin en dur tout droit suivi d'une montée avec des virages. J'en termine avec cette première grande boucle et j'entame la seconde identique.


Je passe à nouveau où j'ai raté mon virage la première fois, mais vu qu'on passe à cet endroit en arrivant en face et non en tournant, ce coup ci ça passe sans aucun problème. Les faux plats sont toujours aussi présents ainsi que les très nombreux virages. Je passe au km 5 en 19'13''. C'est assez loin de mes meilleurs temps de passage. Je me retrouve seul avec un groupe qui est encore assez loin derrière moi mais que je vois faire une partie de son retard. Je me retrouve sur un chemin de terre dans une côte et j'entends les pas de mes poursuivants se rapprocher. Je bascule en haut juste devant eux et je peux faire la descente devant, mais une fois en bas je me fais presque aussitôt doubler.


Une fois passé par mes concurrents, j'arrive à me positionner juste derrière eux et ainsi à hausser ma vitesse. Je m'accroche le plus longtemps possible mais au bout d'un moment, sur la longue partie droite sur le chemin en dur et sous une pluie qui a redoublé de puissance, je les laisse partir. Dans la dernière côte de cette boucle je me fais rattraper par deux autres coureurs mais là j'arrive plus facilement à m'accrocher à eux. A la fin de cette boucle, on prend une nouvelle côte qui m'amène au km 9 où je passe en 35'21''. Je passe une première fois sur la ligne d'arrivée et il ne reste plus qu'une toute petite boucle. Je me suis fait lâcher par les deux coureurs mais en me retournant je me rends compte que j'ai beaucoup d'avance sur celui qui se trouve derrière moi.


Je fais cette boucle en terminant assez vite. Un dernier coup d'oeil derrière moi pour me rassurer puis je franchis la ligne d'arrivée sous les applaudissements des spectateurs, qui malgré la pluie bien fraîche, sont restés assez nombreux pour nous encourager. Je termine 23ème/186 en 39'17''. Ça va je suis assez content de mon chrono. Prochaine course, jeudi 11 novembre pour les 10km d'Aulnay-sous-Bois. Je passe au ravitaillement final avec barre énergétique, abricots secs en sachet, bouteille d'eau, bananes, ..., et tee-shirt technique souvenir. C'est très sympa une course entièrement dans un parc. Mais ça doit l'être encore plus sous le beau temps.