Corrida de Thiais (94)

Dimanche 19 décembre 2010


Dernière course de cette année 2010 riche en nombre de courses et surtout en performances personnelles. Ce matin quand je me lève il y a un beau manteau neigeux sur la route et sur la voiture. La température n'est pas trop basse mais le temps de déneiger la voiture, les doigts sont devenus tout gelés. Je prends ensuite la direction de Thiais mais la sortie de ma ville est assez périlleuse puis une fois sur l'autoroute, ça roule mieux mais sur une ou deux voie seulement. En sortant de l'autoroute, je me rends compte que la neige est en grande quantité sur la route et que la route est très glissante. J'arrive à Thiais à 7h50 et la course est prévue à 10h00.


Comme j'ai beaucoup d'avance, je patiente une bonne demi heure dans la voiture bien au chaud, puis je vais dans le Palais Omnisport de Thiais pour aller récupérer le tee-shirt souvenir de la course avant d'aller commencer mon échauffement. La neige tombe toujours bien. Je flâne devant le présentoir des flyers pour les courses à venir puis j'entre dans le gymnase pour récupérer le tee-shirt. C'est à ce moment là que j'apprends que
la course est annulée pour cause de neige beaucoup trop importante, ce qui rend le parcours dangereux, notamment dans la longue descente avec ses virages et également qui empêche un grand nombre de bénévoles prévus à la sécurité de la course de se déplacer.


C'est avec une petite pointe de déception que je reprends le chemin du retour et finalement une fois chez moi, je remplace la course par une séance d'entraînement de 18 kilomètres intégralement sur la neige bien fraîche. Il n'y a plus qu'à attendre courant janvier pour me retrouver sur le départ d'une course.

La Course de Noël de Saint-Pathus (77)

Samedi 18 décembre 2010


Avant dernière course de l'année cet après-midi dans le nord de la Seine-et-Marne. Je pars à Saint-Pathus et pendant le trajet la neige commence à voler très légèrement. J'arrive au Domaine des Brumiers à Saint-Pathus où se trouvent le départ, l'arrivée et le retrait des dossards. Je récupère le mien, c'est le numéro 182. Je vais attendre un peu dans la voiture car la neige tombe à gros flocons et la température est à zéro degré. Je vais ensuite m'échauffer sur 4 kilomètres et je retrouve la ligne de départ du semi marathon de la Goële que j'ai fait en juillet de cette année avec de supers souvenirs et un temps bien chaud. Pas vraiment comme aujourd'hui. Le format de la course est inhabituel pour moi car je n'ai jamais couru de 7 kilomètres avant.


La neige redouble et je me dirige vers le Domaine des Brumiers où le départ va être donné. En attendant l'heure, je trottine devant la ligne de départ histoire de ne pas me refroidir. A 15 heures pile le départ est donné. Me trouvant en première ligne, je prends la tête de la course pendant les 300 premiers mètres, puis ça accélère bien derrière moi et je dois très rapidement laisser partir le groupe de tête. Juste avant la sortie de Saint-Pathus en direction d'Oissery, on tourne sur la gauche pour nous retrouver dans les champs. Enfin je devrais dire sur une épaisse couche de neige. Ça descend bien mais sur une petite distance. Je passe au km 1 en 3'21''. C'est très glissant et je manque de peu de me retrouver au sol dans cette descente puis on tourne sur la gauche à nouveau où ce n'est pas tout plat. C'est un enchaînement de légers faux plats montants et descendants toujours sur les chemins de champs recouverts complètement de neige. Je recherche la poudreuse pour courir dessus car c'est moins glissant que la neige dure qui est complètement gelée.


On quitte ce chemin pour retrouver la route, mais en tournant à angle droit sur la gauche un fort vent de face nous attend. Je remonte progressivement sur un coureur qui se bat comme moi contre le vent. Je le double puis il se cale derrière moi. On fait quelques virages dans Saint-Pathus puis on repart sur un autre chemin de terre. A cet endroit c'est un mélange de neige fraîche et de boue. C'est bien glissant et ... bien sale. Je rentre dans le Domaine des Brumiers par l'arrière. Je traverse la cours de la ferme et passe sous l'arche d'arrivée synonyme de fin du premier tour que je termine en 13'27'' pour les 3,5 premiers kilomètres.



C'est parti pour la seconde boucle qui est identique à la première. La neige ne tombe plus aussi fort. Les flocons sont devenus beaucoup plus petits. Après avoir fait les premières centaines de mètres sur le bitume, je tourne sur ma gauche et je prends le chemin en descente recouvert de neige. Contrairement au premier tour, je glisse moins car je prends systématiquement la poudreuse. Mine de rien c'est fatigant de courir dans la neige. Je perds deux nouvelles places et trois autres coureurs se trouvent juste derrière moi. Je me retrouve sur la route toujours aussi venteuse plein nez et au bout de cette route les trois coureurs me passent et je n'arrive pas à rester dans leur sillage. Mais je n'explose pas, je gère ma course. D'ailleurs me trouvant sur le dernier chemin, j'arrive à me rapprocher un peu d'eux sans toutefois les rejoindre.


J'entre dans le Domaine des Brumiers, passe la cours de la ferme et je termine la course
14ème en 27'12''. J'ai mis 13'45'' pour la seconde boucle, 18 secondes de plus que le premier tour. Je suis assez satisfait de ma course, surtout que je n'ai pas piocher dans mes forces en pensant à ma course à Thiais de demain matin. Un chocolat chaud et des tranches de quatre quarts nous sont offerts. Une petite course bien sympathique.

Corrida de Noël d'Issy-les-Moulineaux (92)

Dimanche 12 décembre 2010


Après une semaine de froid et de neige, ce matin la température est positive. 6 degrés. Je pars tôt de chez moi. Il est 8h30, car le trajet n'est pas long mais les places de stationnements sont très difficiles à trouver. J'arrive sur place à 9h15 et je retrouve Jean-Luc qui avait fait le Marseille-Cassis avec moi fin octobre. Je vais retirer mon tee-shirt souvenir de la course au stand dans le Palais des Sports. J'avais reçu en fin de semaine dernière mon dossard directement à la maison. J'ai le numéro 3445. Je vais ensuite m'échauffer en compagnie de Jean-Luc sur plus de 7 kilomètres à allure réduite, histoire de faire passer la douleur aux tendons d'achille des deux jambes. Un petit coucou à Sophie, puis nous allons nous positionner sur la ligne de départ.


L'attente n'est pas longue et le phénomène de masse dans le sas de départ permet de ne pas avoir froid. J'ai osé me mettre en débardeur aujourd'hui. Je pense que sans les manches pendant la course, ça devrait le faire. A 11h40 le départ est donné. Ça se bouscule un peu mais l'ambiance et le fair play sont présents. J'essaye de ne pas partir trop vite car aujourd'hui je ne me sens pas bien. Je n'ai eu aucune bonne sensation pendant l'échauffement. Cette sensation ne m'arrive jamais. Je reste donc dans les foulées des coureurs qui sont devant moi. Le niveau est bien relevé. Cette course a obtenu comme les années précédentes le label international délivré par la FFA. Sur cette longue première ligne droite du départ nous avons le vent de face. Il n'est pas très fort mais il se fait tout de même ressentir. Après avoir tourné sur la droite, je passe au km 1 en 3'27''.

Nous tournons ensuite à nouveau sur la droite et je remonte plein de coureurs de la course précédente qui n'en n'ont toujours pas terminé. Ensuite je me trouve sur la rue du Général Leclerc. C'est toujours très droit avec peu de repaire. Par contre, les trottoirs sont noirs de monde pour nous encourager. Ça nous aide vraiment bien, même si je n'arrive pas à me mettre dans mon rythme. J'ai l'impression d'être en surrégime alors que je n'avance pas plus vite que mes courses précédentes. A un moment donné sur ma gauche je jette un coup d'oeil sur la côte de la rue Gervais qu'on devra faire à 2 reprises lors des deux prochaines boucles. Elle est bien pentue et bien longue. Nouveau virage à droite, je continue à remonter les coureurs retardés de la course précédente. Les applaudissements fusent puis je me retrouve sur le boulevard des Frères Voisins où le départ a été donné pour boucler la première boucle après un peu plus de 3 kilomètres de course.


Lors du début de la seconde boucle j'ai un peu plus de mal que sur la première. Le vent de face est toujours présent, mais il est plus dur de se cacher derrière les autres coureurs car nous sommes plus dispersés. Au bout de cette rue je passe au km 4 puis je tourne à nouveau sur la droite une première fois et encore sur la droite au bout de cette nouvelle rue. Je suis sur la rue du général Leclerc qui est parallèle au boulevard des Frères Voisin. Je passe au km 5 en 18'45''. Je n'ai toujours pas de bonne sensation avant le début de l'ascension de la côte de le rue Gervais. Le début est assez léger, mais on arrive rapidement sur des pourcentages plus importants. Il y a une sorte de "S" qui ne permet pas de voir le sommet. Quand je suis dans ce fameux "S", je me rends compte que c'est encore plus pentu et que je ne suis pas encore en haut. Par contre dès que je passe en haut, je bascule aussitôt dans la descente qui va me conduire vers le Boulevard des Frères Voisins et surtout pour entamer le dernier tour.


C'est quand même vraiment agréable d'entendre non stop des applaudissements et des cris d'encouragements. J'ai vraiment l'impression d'être dans un jour sans, mes jambes me paraissent lourdes et l'envie de me faire mal pour aller plus vite a du mal à émerger. Un coureur me parle et je lui réponds sans problème, sans le moindre essoufflement. Je pense que physiquement je suis bien mais aujourd'hui c'est dans la tête que ça ne suis pas. Les kilomètres continuent à défiler. Me trouvant rue du Général Leclerc je passe au km 8 en 30'57''. Mon temps est tout à fait correct. Mais la grosse difficulté se profile sur la gauche. L'ascension se passe pas mal même si évidemment je vais beaucoup moins vite que sur le plat. En haut je bascule dans la descente. Les premiers mètres me permettent de récupérer de la montée puis je me lance à toute vitesse dans la descente. Je double un gros paquet de coureurs qui font la même épreuve que moi mais qui ne sont que dans leur deuxième tour.


Au lieu de passer boulevard des Frères Voisin, je tourne sur la gauche, puis sur la droite afin de longer le Palais des Sports et je franchis la ligne d'arrivée en
175ème/2519 en 39'00'' Sophie termine 449ème en 43'15'' et Jean-Luc 1405ème en 52'02''.


Je récupère ma médaille souvenir puis je vais me changer. Mon chrono est bon mais je ne suis pas satisfait de ma course. Les bonnes sensations n'ont jamais été présentes. La semaine prochaine je vais faire les deux dernières courses de l'année. Samedi après-midi je vais faire la corrida de Saint-Pathus (77) et le lendemain matin la corrida de Thiais (94).

Corrida Pédestre de Colombes (92)

Dimanche 5 décembre 2010


C'est parti pour une deuxième course en deux jours. Je laisse les Yvelines et la neige pour les Hauts-de-Seine et la pluie froide. Je ne sais pas ce qui est mieux. Je vais donc à Colombes pour participer à cette course à label régional. Les organisateurs avaient prévenu qu'aucune aire de stationnement était réservée aux coureurs et effectivement ce n'est pas très pratique pour se garer. Mais en tournant un peu j'ai eu la chance de trouver une place pas trop loin de l'hôtel de ville où la course va prendre son départ. Je vais récupérer mon dossard, le numéro 881 puis je commence à me préparer. Je retrouve ensuite Bernard qui a couru avec moi hier, puis qui a également fait un cross à Meudon ce matin et va enchaîner sa troisième course en deux jours. Je ne sais pas si j'aurais le courage de faire ça. On va s'échauffer sur une partie du parcours qui est composé de trois boucles identiques dans les rues de Colombes. En regardant le plan de la course, il devrait y avoir pas mal de relance car les virages sont nombreux.


A 15h30, nous sommes tous sous l'arche de départ. Je suis en deuxième rideau prêt à partir. Puis le starter nous libère. Nous passons devant l'hôtel de ville qui est noir de monde. D'entrée les encouragements fusent. A la sortie du premier virage je passe en quatrième position et déjà un petit écart se fait avec les suivants. A l'intersection d'un grand axe, le leader tourne sur la droite et on en fait autant mais les signaleurs nous crient et nous font de grands signes en nous disant qu'il ne faut pas tourner mais aller tout droit. On redresse rapidement la situation, puis on descend la rue du centre ville qui est une rue fort agréable, très étroite et bien animée. De plus ça descend légèrement. Alors ça va vite. Au bout de cette rue, on fait un crochet sur la droite puis la gauche et on passe à la gare de Colombes avant d'entamer sur la droite une petite montée.


Mais à ce moment là j'ai un soucis avec mes manchons de compression Booster. Ils sont descendus aux chevilles. C'est la première fois que ça m'arrive. Je dois m'arrêter une dizaine de secondes pour remédier à ce problème et repartir de plus belle juste avant le km 1 que je passe en 3'19''. Dans l'histoire j'ai perdu une quinzaine de places. En haut de cette côte qui tire plus du faux plat montant que de la vraie côte, virage à droite et là j'ai plus de mal. Ça monte plus pour passer au-dessus des voies de chemin de fer. Ma vitesse baisse mais je me relance bien ensuite. La suite du parcours est plus plate mais je me fais doubler par les deux premières féminines qui ont un gros niveau. Elles font parties de l'équipe de France. Je passe le km 3 en 10'59'', puis quelques centaines de mètres plus loin, je finis ma première boucle en passant devant l'hôtel de ville qui est toujours aussi peuplé de spectateurs. C'est vraiment très agréable.


La seconde boucle est donc identique à la première. Cette fois je ne me trompe pas d'itinéraire et je vais bien tout droit pour me retrouver dans la rue commerçante de Colombes. Même dans cette rue, les gens qui passent nous regardent, certains par curiosité, d'autres pour nous encourager. Je suis bien dans mon rythme. Après le nouveau passage à la gare, la petite côte est bien passée, je ne perds que quelques places. Quand on passe au-dessus des voies de chemin de fer c'est un peu plus dur pour moi, mais je m'accroche à deux coureurs qui m'ont passés pour me relancer. Je suis passé au km 5 en 18'46''. C'est très bien pour moi. On continue à serpenter les rues de Colombes pour finir ma deuxième boucle et démarrer la dernière.


J'ai peur de payer les efforts répétés des deux courses que j'enchaîne mais ça a l'air d'aller physiquement. Dans ce troisième tour je commence à doubler les derniers qui ont un tour de retard sur moi. Au début ce n'est pas gênant, mais plus je remonte les retardataires, plus ils sont nombreux et prennent plus de place sur la route. Globalement je ne perds pas de temps, mais je dois rester sur mes gardes pour qu'il n'y ait pas un coureur qui fasse un écart devant moi. J'ai eu l'impression de mieux passer le faux plat et la côte. Je continue à remonter plein de retardataires jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis 42ème/397 en 38'45''.


Je suis content de ma course. Je ne pensais pas réussir à passer sous les 40' avec l'enchaînement des deux courses, surtout après celle de 15 km d'hier qui est en plus bien grimpante. J'attends Bernard qui finit 229ème en 50'48''. Bien joué. Trois courses en deux jours ! Nous allons nous changer puis nous attendons le tirage au sort qui ne nous dote d'aucun lot. Tant pis, pas de chance. Ma prochaine course c'est dimanche prochain à Issy-les-Moulineaux.

Les Berges de Conflans (78)

Samedi 4 décembre 2010




Je vais faire deux courses en deux jours. La première des deux courses a lieu dans les Yvelines à Conflans-Saint-Honorine pour un 15 kilomètres. J'ai déjà participé à cette course en 2008 avec un temps de 1h08'45''. Je me souviens parfaitement de ses côtes qui sont tout sauf anodines. Ce parcours de 15 km ne ressemble en rien à celui du 10 km du mois de septembre qui a lieu dans la même ville mais sur un profil tout plat. Le départ de la course aura lieu à 14 heures. Dès que je pars de chez moi, la neige commence à tomber. Plus je roule, plus la neige s'intensifie. La température extérieure affichée à la voiture est de -2 degrés. Mais je sens dans le volant le vent qui va encore faire ressentir plus le froid.


J'arrive au stade Fichot de Conflans à 12h15 et je rejoins Bernard qui est arrivé avant moi. Je vais retirer mon dossard, le numéro 902. Il fait un froid sibérien avec ce vent glacial. La course va se finir à l'issue d'un tour complet de piste d'athlétisme. Elle est complètement cachée sous une bonne épaisseur de neige. Nous nous préparons et ensuite nous allons nous échauffer dans un premier temps chacun de notre côté. Bernard préférant ne pas trop en faire avant la course tandis que moi j'aime bien faire quelques kilomètres avant. Surtout par ce temps glacial. Ensuite nous finissons notre échauffement ensemble.


A 14 heures nous sommes sur la ligne de départ. J'ai réussi à me positionner parfaitement et le coup de pistolet du starter retentit. Ça déboule de tous les côtés. La route est glissante. Je dois passer sur le trottoir pour pouvoir doubler des coureurs qui bouchonnent un peu. Mais le trottoir est très enneigé et j'ai du mal à les déborder pour les passer. Mais en forçant un peu mon rythme je me place devant eux puis je suis dans le peloton de tête. On tourne sur la droite et les signaleurs nous invitent à prendre le centre de la route pour tenter d'éviter les glissades et surtout les chutes. Mes jambes sont lourdes. Je pense que c'est dû au froid. Je lâche prise mais je ne m'affole pas et j'entre dans le centre ville de Conflans. Il y a pas mal de spectateurs qui nous encouragent. Ça fait chaud au cœur. Je passe le km 1 en 3'21''.


Ensuite c'est le passage sous la voie de chemin de fer, puis une petite montée qui me casse un peu le rythme. Nous quittons la voie goudronnée pour prendre un chemin de terre. Enfin un chemin de neige ! Puis nous tournons sur notre droite. Je suis sur le Sente des Laveuses. Une descente assez longue mais surtout très raide. Et le pire, c'est qu'en fin de course il va falloir la remonter. Je descends rapidement puis une fois en bas, on tourne sur la droite le long de la Seine. J'arrive à m'accrocher à un coureur jusqu'au moment où on quitte les quais. Le virage est très glissant à cause de la neige. Je suis sur une rue parallèle à la Seine sur quelques centaines de mètres avant de retrouver les quais puis de tourner à droite pour une petite montée jusqu'à la rue de la Procession qui est simplement un mur. C'est dur dur. Je perds quelques places. Ils appellent ça une rue, mais c'est trop étroit pour le passage d'un véhicule. Ça monte puis on haut ça redescend jusqu'au km 5 que je passe en 19'32''.


Mais ça remonte aussitôt tout aussi sèchement mais moins longtemps. Par contre les montées commencent à m'user. La descente qui suit est assez dangereuse car elle est quelque peu pentue mais surtout il y a la présence de marches. Mais ça passe sans encombre. Au bout on pique sur la droite pour remonter la rue avant d'entrée dans le Parc du château et y faire une boucle sur un terrain 100% neige. Ça va pas de chute mais en sortant de ce parc j'ai tout de même failli rater mon virage en glissant. Puis on resdencend rapidement. Un petit chemin de neige a été dégagé pour essayer de nous sécuriser la descente. En bas, on tourne sur la gauche pour à nouveau monter. Ça n'arrête pas de s'enchaîner ces côtes et descentes plus ou moins raides.


Je me retrouve sur les quais de Seine qu'on va longer jusqu'à la limite de la ville de Conflans. Il n'y a pas de neige au sol mais c'est très long. Il y a deux kilomètres de ligne droite pour arriver au bout qui est synonyme du km 8. Puis on revient dans le sens inverse non sur la route mais carrément sur les quais. Je croise tous les coureurs qui ont du retard sur moi. Ça en fait un sacré paquet. J'essaye de trouver Bernard mais je ne le vois pas. Au lieu de remonter vers le parc, on continue tout le temps sur les bords de Seine ce qui fera une ligne droite d'environ 5 kilomètres. On quitte la route pour prendre un chemin tout enneigé sur 3 kilomètres, le long des péniches. Puis au ravitaillement au km 10 que je passe en 40'25'', je retrouve la route ... jusqu'au virage à angle droit pour me retrouver sur le Sente des Laveuses.


D'entrée j'ai l'impression de faire du sur place. Le coureur qui était derrière moi depuis quelques temps me lâchent rapidement. Je préfère regarder mes pieds que le sommet. D'ailleurs on ne voit pas le sommet. Puis à mi montée, je double le coureur qui m'avait lâché car il a préféré continuer la montée en marchant à cause du gros pourcentage de pente. Je le double et il redémarre, faisant la fin de l'ascension derrière moi. Une fois en haut, je suis incapable de me relancer et il me lâche à nouveau. Je mets beaucoup de temps à retrouver mon rythme. Puis après je perds deux nouvelles places. Mais à ce moment là, je retrouve un peu d'énergie et je cale ma vitesse. La suite n'est pas très plate. Un peu de faux plats montants puis de faux plats descendants.


J'aperçois de loin l'entrée du stade Fichot. Nous sommes quand même bien encouragés malgré ce froid persistant. Je tourne sur ma droite pour entrée dans l'enceinte du stade. Un nouveau virage sur la droite me permet d'entrer sur la piste d'athlétisme. Enfin je devrais dire sur la neige, car la piste est en dessous. Mais les organisateurs nous ont partiellement dégagé un couloir. Je me retourne et vois que mes poursuivants sont à distance raisonnable. Deux coureurs sont quelques dizaines de mètres devant moi mais je n'ai pas le jus nécessaire pour aller les chercher. Je termine ma course
38ème/542 en 1h01'41''.


Nous recevons un trophée souvenir de la course. Je ne suis pas déçu de ma course même si je rate mon objectif qui était de faire moins d'une heure. Mais avec le vent, la température négative et les côtes du parcours, ce n'est quand même pas trop mal. C'est une belle course. Bernard finit 257ème en 1h16'20''. La neige qui nous a accompagné une partie de la course s'est transformée pendant cinq minutes en pluie juste avant de s'arrêter. Une bonne douche nous réchauffe bien puis nous quittons Conflans en attendant les 10 km de Colombes de demain après-midi sur un circuit à effectuer à trois reprises. Départ 15h30.

13,5 km du 20 Bornes d'Andrésy (78)

Dimanche 28 novembre 2010


C'est avec les côtes douloureuses, que je me rends dans les Yvelines à Andresy pour participer à la course de 13,5 km des 20 Bornes d'Andrésy. J'ai déjà participé à cette course il y a deux ans mais sur le format du semi-marathon. J'ai un vrai souvenir de la côte de Verdun qui ne fait que 250 mètres, mais avec un fort pourcentage moyen de 16%. Ce matin je pars de chez moi avec 0 degré à la voiture et j'arrive une heure plus tard sur le lieu de la course avec une température de - 1,5 degré. Je ne suis pas capable de me mettre simplement en débardeur alors je mets des manches au dessous. Je récupère mon dossard, le numéro 1563, puis je vais m'échauffer. Mais qu'est-ce qu'il fait froid ! Je m'échauffe sur 5,6 km puis je me place sur la ligne de départ.


Nous sommes un peu moins de 600 coureurs sur la ligne et le départ est donné à 10h30. Je m'étais parfaitement placé sur cette ligne et je peux prendre un très bon départ. Je me retrouve rapidement dans le peloton de tête, un peloton d'une vingtaine de coureurs. Ma douleur aux côtes a l'air de me laisser tranquille. Enfin pour le moment. C'est parti vite, mais je ne m'en rends compte qu'au km 1 que je passe en 3'21'', car c'est à ce moment là que je me fais lâcher par le groupe alors que j'avais l'impression de pouvoir suivre quelque temps le rythme. Mais à priori, le temps est de mettre le clignotant et de laisser partir.


Virage sur la gauche où j'ai l'impression qu'il y a un très léger faux plat, mais en y réfléchissant bien, ça devait être plat finalement. Je perds encore quelques places mais je m'accroche. Au bout nouveau virage à gauche puis quelques centaines de mètres plus loin, virage à droite avec une petite côte qui m'amène au km 2. A cet endroit, on tourne sur notre gauche et on va traverser Andrésy. Je me fais rattraper et doubler par deux coureurs. Un en maillot jaune et rouge et un avec l'inscription "marathon de La Rochelle". Ils ont un très bon rythme et je me cale derrière "La Rochelle". A un moment donné, le coureur en jaune s'écarte pour que celui se trouvant juste devant moi prenne le relais, mais il est incapable de le prendre. Je fais l'effort pour me placer en tête de ce trio et mener l'allure.


Pour me mettre en tête, je hausse vraiment mon rythme. Mais à priori ça convient bien à mes deux compagnons de course, car ils restent calés dans mon sillage. Par contre je ne suis pas habitué à gérer ma course comme ça, car habituellement je cours seul. Donc je reste en tête de ce groupe pendant toute la traversée d'Andrésy ainsi que sur la descente le long des quais de Seine jusqu'au km 5 qu'on passe en 18'52''. Presque 3 kilomètres en tête de groupe. A ce moment là le coureur en jaune, qui est très affûté repasse devant moi et je me mets dans sa foulée. Le troisième coureur nous fait comprendre qu'il n'est pas en mesure de prendre un relais. Quelques centaines de mètres plus loin, le coureur en jaune s'écarte pour que le troisième nous aide dans notre progression, mais vu qu'il n'arrivait pas à passer, c'est à nouveau moi qui ai pris ce relais. Mais malheureusement, quelques centaines de mètres plus loin, je paye mes erreurs car j'ai beaucoup trop donné pendant ces 3-4 kilomètres où je donnais beaucoup trop en tête de ce trio.


Je dois m'écarter et laisser partir les deux coureurs. Je vois que ''La Rochelle'' arrive à suivre le coureur en jaune et qu'ils m'ont mis une centaine de mètres d'avance. Je passe à côté de la ligne d'arrivée le long de la Seine puis je me retrouve sur le même début de boucle qu'au départ en longeant l'Oise. J'ai vu que le coureur qui ne pouvait pas prendre de relais avait été lâché par mon ancien compagnon de fortune. J'arrive progressivement à reprendre des mètres sur ''la Rochelle'' et juste avant le km 7, je fais la jonction et passe devant. Il s'accroche à moi. Nous tournons sur notre gauche où dans le premier tour, j'avais l'impression que c'était un faux plat par erreur et 500 mètres après être passé devant lui, je paye une seconde fois mes efforts. Je ne peux plus rester devant lui et encore moins rester dans son rythme.


Je me fais doubler, mais les spectateurs et coureurs m'encouragent. J'entends des "Allez l'OM", "Allez Marseille". Ça m'aide et je m'accroche. Au bout, virage à gauche, puis virage à droite. Je me retrouve sur la côte que j'ai emprunté au premier tour avant la traversée dans Andrésy, mais en haut, au lieu de tourner sur la gauche et faire cette traversée, on continue tout droit, je passe sous un pont au km 8, puis virage à droite et virage à gauche. Je suis au pied de l'énorme difficulté. D'un coup je passe de 15-15,5 km/h à 12 km/h. Une côte de 250 mètres. La côte de Verdun. Mais un pourcentage moyen annoncé à 16 %. Je confirme qu'elle les vaut. Je n'ose pas regarder en haut. Elle parait interminable. Mais avec de la fierté on ne la monte pas en marchant même si on se fait mal pour la gravir. Une fois en haut, ouf, ça redevient quasiment plat. Mais je mets plusieurs centaines de mètres pour me relancer pleinement et retrouver ma vitesse de croisière. Mine de rien, la côte était courte mais très usante.


Je suis sur les hauteurs d'Andrésy et je vois bien en bas les quais de Seine qu'on devra rejoindre pour la fin de la course. Maintenant le parcours est beaucoup plus facile avec des enchaînements de plats, de descentes et de légères remontées. Mais c'est très roulant. Je ne perds pas de place. Je double beaucoup de coureurs qui font la course des 5,8 km. Je passe le km 10 en 40'08''. C'est pas trop mal, sachant la difficulté que j'ai du franchir et qui m'a fait perdre beaucoup de temps. Ensuite ça descend plus franchement jusqu'aux bords de Seine et le km 12 que je passe 47'56''. Plus qu'un kilomètre et demi et je me fais passer par deux coureurs. Je n'arrive pas à réagir et changer de rythme. Je dois me résoudre à les laisser filer. J'aperçois de loin l'arche d'arrivée et j'entends surtout le speaker qui félicite les arrivants. J'arrive à accélérer un peu. 200 mètres, 100 mètres, je donne ce qu'il me reste de force et je franchis la ligne d'arrivée
29ème/562 en 53'16''.


Mon objectif était de boucler cette course en 55'. Objectif atteint. 15,2 km/h de moyenne. Mes côtes douloureuses m'ont à peu près laissé tranquille sauf sur la fin mais j'ai pu faire abstraction de cette douleur. De plus c'était très agréable de courir dans un groupe comme entre le km 2 et le km 5,5. Je récupère un tee-shirt souvenir ainsi qu'un gobelet de chocolat chaud. Ça fait du bien, car la température n'a pas du monter. Et de s'arrêter trempé de sueur, c'est encore pire. Je me dépêche de retourner à la voiture pour mettre des vêtements propres et secs. La semaine prochaine j'ai deux courses sur mon agenda. D'abord samedi après-midi je vais faire les 15 kms de Conflans-Sainte-Honorine (78) et le lendemain après-midi le 10 km de Colombes (92). Si tout va bien je devrais être accompagné de Bernard sur ces deux courses.

Les Foulées de l'Aéroport à Drancy (93)

Dimanche 21 novembre 2010


En me levant ce matin, je me rends compte qu'il pleut. Ça va faire la cinquième course consécutive sous la pluie. Je commence à m'y habituer mais le truc c'est que la température est vraiment fraîche. 6 degrés. Je pars de chez moi et direction Drancy en Seine-Saint-Denis à moins qu'une demi heure de route. Sur place au Lycée Eugène Delacroix à Drancy, je retrouve Bernard. Nous allons récupérer nos dossards dans le gymnase du lycée. J'ai le numéro 348 et Bernard le 167. Ensuite nous allons au stade Charles Sage qui se trouve dans la même rue, juste en face du lycée, où sera donnée l'arrivée. Nous allons nous échauffer sur environ 3,5 km. Il fait très froid et il pleut.


Je retrouve quelques connaissances de course à pied. Un brin de causette avec eux et je me dirige vers la ligne de départ qui sera donnée à deux rues du stade Charles Sage. Je fais quelques lignes droites devant cette ligne de départ histoire de ne pas trop me refroidir, puis je me place derrière cette ligne. Nous attendons encore quelques minutes sous la pluie puis il est 10 heures et le départ est donné.


Je pars avec les meilleurs sur cette longue ligne droite avenue Castelnau. La pluie qui frappe l'avant des cuisses les rend dures. Je suis bien le rythme puis tout au bout on pique sur la gauche et il y a une petite montée avec d'abord un sol en pavés puis la suite de la montée est sur une route goudronnée. Dans cette côte je perds mon rythme et me fais lâcher. Je passe au km 1 en 3'26''. Nous passons au-dessus des lignes de chemin de fer, puis nous redescendons aussitôt pour longer les voies de chemin de fer, chemin latéral. Je perds quelques places mais j'arrive à tenir un rythme sympathique. Tout au bout de ce chemin, nous tournons sur notre droite puis c'est un enchaînement de changements de direction dans Drancy. Je passe au km 2 en 7'03''.


Les coureurs s'étirent et la tête de course devient une longue file avec des coureurs souvent seuls. Je quitte Drancy et je rentre au Bourget. Nous quittons la route et traversons le square Charles de Gaulle. Malgré la pluie, à chaque coin de rue ou dans les étages, nous entendons des encouragements. Je perds encore quelques places puis après le km 3 nous avons une deuxième petite côte qui permet de passer un pont. Je m'accroche dans cette côte puis une fois en haut on bascule en tournant sur la droite. Je me retrouve seul. Le coureur qui se trouve devant moi est à plus de 100 mètres devant et en me retournant je me rends compte qu'il y a un peloton à plus de 100 mètres aussi. Je suis isolé.


L'avantage d'être seul est que je risque moins de me mettre dans le rouge en essayant de suivre quelqu'un de plus fort que moi, mais les inconvénients sont également présents. Je ne peux pas me protéger du vent qui n'est pas très fort mais qui se fait tout de même sentir et quand on a tendance à baisser de rythme, il est plus difficile de s'en rendre compte. Je suis toujours seul et je passe le km 5 en 18'43''. C'est bien. Je suis classé 23ème depuis le kilomètre 3. Le coureur devant moi m'a pris encore un peu de temps mais je n'ose pas me retourner pour voir où en est le groupe de chasse.


Nous avons quitté Le Bourget et je rentre à nouveau dans Drancy. Le parcours est très roulant mais pas tout à fait plat. Il y a pas mal de petit faux plats qui nécessitent des relances. Ça commence à être dur et je vois que deux coureurs ont quitté le peloton de chasse et reviennent sur moi. J'essaye de penser à autre chose et j'augmente mon rythme. Je tiens toujours ma place puis je quitte le centre ville et me retrouve à nouveau le long des voies ferrées. Après le km 8 que je passe en 30'50'', je jette un petit coup d'oeil derrière moi et ça continue à se rapprocher beaucoup de moi.


Les quelques encouragements m'aident à rester bien dans ma course puis à 700 mètres de l'arrivée, je me fais reprendre par un des deux coureurs qui avaient quitté le groupe de chasse. Il me double et je perds tout de suite son contact. Je me retourne, je vois que le second coureur revient lui aussi sur moi. Je décide à ce moment là de vraiment hausser mon niveau et je reviens sur le coureur qui m'a doublé puis je le double. J'entre sur la piste d'athlétisme du stade Charles Sage de Drancy et je donne tout ce qu'il me reste pour faire le demi-tour de la piste. Je termine
23ème/357 en 37'22''.


Mon record sur le 10 km est battu de 28 secondes. J'attends Bernard qui finit 159ème en 46'23''. Une bonne douche un peu trop chaude au début mais parfaite pas la suite nous permet de nous réchauffer. Prochaine course, dimanche prochain à Andrésy (78) pour un 13,5 km.