Bilan du mois d'avril 2019


Nombre de kilomètres : 181,4

Nombre de jours : 13

Nombre de courses : 3

Nombre de podiums : 1

Les Virées de FunRun - Run and Bike (77)

Dimanche 21 avril 2019


Les Virées de FunRun tome 2 !
Après le samedi réservé aux trails nocturnes où j'ai eu la chance de monter sur le podium en catégorie et surtout une cinquième place au scratch (voir article https://jeff-courseapied.blogspot.com/2019/04/les-virees-de-funrun-77.html, pour découvrir le programme complet du week-end et le compte-rendu détaillé des courses du samedi), je vais participer avec Julie au run and bike, toujours au stade municipal de Saint-Thibault-des-Vignes. C'est notre première course de la sorte. Hier matin nous avons tenté de travailler les transitions entre VTT et course à pied sans perdre de temps. On va dire que c'était moyennement concluant. La chose qu'on a retenue c'est qu'elle va monter et descendre du vélo côté gauche et moi côté droit. Donc on verra bien ce que ça va donner aujourd'hui. Il fallait donner un nom à notre équipe. Nous avons opté pour ''Chouchou et Loulou'' !






Nous nous stationnons au même endroit que la veille, c'est très pratique car très proche. Petit bonjour aux charmants organisateurs puis nous allons directement récupérer nos dossards. Nous allons porter le numéro 2002. Retour à la voiture pour les épingler sur nos maillots. Je vais porter celui du Pontault AAC comme d'habitude. Julie en a choisi un plus chaud. Son VTC fera parfaitement l'affaire. Il est un peu lourd, mais il reste très agréable à ''piloter''. On a décidé de laisser la selle à sa taille, ce qui va me faire plier un peu les jambes en pédalant. Mais ça devrait vraiment le faire.




Une fois prêts, on se rapproche du terrain de football où divers ateliers sont proposés sous des petits stands : photobooth, parcours VTT, tir à l'arc, maquillage, disc golf, … La chaleur continue de grimper. On ne va pas avoir froid durant la course, c'est une certitude. Je retrouve Eric Leblacher, ancien coureur cycliste professionnel qui a notamment participé à deux reprises au Tour d'Espagne et qui est devenu un copain. Il participe à la même course que nous en mixte avec sa femme. On va se retrouver à des années lumières d'eux ! Toujours un régal de se retrouver.






Comme la veille, Marylin et ses ''Funrunners'' encadrent l'échauffement collectif dans la bonne humeur. Nicolas fait maintenant le briefing d'avant course en rappelant que le casque est obligatoire. Il demande aux Vttétistes de quitter l'enceinte du stade municipal pour se rendre au parc à vélo situé sur la promenade du Château. Ils doivent se ranger en épi de chaque côté de cette allée en ciment. Les coureurs restant eux derrière l'arche de départ. Il rappelle également que le vélo doit toujours être en contact avec au moins un des deux coureurs. Il nous met en garde sur la présence d'un gros trou en bas d'une descente qui pourrait être piégeuse. Nous sommes sous ses ordres pour le départ. Après une musique d'ambiance bien entraînante, nous nous élançons pour faire le tour du terrain de football dans l'herbe tout en suivant la main courante. Le départ est beaucoup plus rapide qu'hier lorsque j'avais pris la tête de course. Je pars plus prudemment cette fois-ci. Une fois le tour effectué, nous quittons l'enceinte du stade en tournant à gauche sur la promenade du Château. Je vois aussitôt les cyclistes de part et d'autre de ce chemin. Je finis par trouver Julie du regard qui part dès que je passe à ses côtés. Le chemin est en faux plat montant. Je suis parti à plus de 15 km/h.



Après 700 mètres de course, nous faisons notre premier changement. Ça se passe bien et rapidement. C'est donc maintenant Julie qui est en course. Je profite de mon passage sur le VTT pour récupérer un peu. Marylin nous encourage en remontant les coureurs à bord de son vélo. Nous coupons la rue du Clos de l'Erable juste au km 1. C'est à cet endroit qu'on refait un changement. Je termine donc la montée en courant. Vers la fin, Julie prend un peu d'avance afin de conserver son élan jusqu'en haut. 


Nous coupons ensuite la route de Guermantes afin d'entrer dans le joli parc de Rentilly. Une fois à l'intérieur, nous tournons à droite. Au km 1,5 Julie repasse à la course sur un léger faux-plat montant. Ça s'accentue un peu lorsque nous tournons sur la gauche sous les arbres. Elle avance bien malgré que ça ne soit pas plat. Nouveau relais au km 1,9. Un peu plus loin, nous tournons à gauche. Je me retrouve dans un faux plat descendant mais je n'arrive pas à faire l'écart avec les duos qui nous suivent. J'ai même l'impression d'être un peu dans le rouge. Un peu de plat avant une petite montée. Au km 2,3 nous changeons encore.


Les transitions se passent plutôt pas mal pour le moment. Je suis maintenant sur le VTT. Julie court jusqu'au point culminant du parcours avec sur notre gauche le très atypique Château de Rentilly recouvert de son armure de métal. Le chemin tourne sur la gauche, ce qui nous offre ce château pile face à nous. Ça descend un peu. J'ai profité de mon passage sur le VTT pour me refaire la cerise et au km 2,7, je reprends le flambeau de la course avec pour but d'essayer de creuser l'écart avec les deux équipes se trouvant non loin de nous. Virage à gauche puis à droite jusqu'à ce qu'on arrive à la hauteur du château.


Dès qu'il est franchi, nous tournons à droite pour continuer de le longer, puis à gauche afin de poursuivre la descente. L'écart se fait légèrement. Au km 3,2, Julie me laisse le vélo. Elle profite de cette descente pour maintenir le mince écart que nous avons en notre faveur. En bas, il faut négocier un virage très serré sur la gauche pour retrouver un faux-plat montant. Je glisse un peu lors de ce changement de direction. Les transitions se poursuivent au km 3,7. Je cours en direction de la grande grille qui va nous permettre de sortir de ce parc de Rentilly. C'est par cet endroit que nous sommes entrés tout à l'heure.


Double virage à droite pour donc en sortir et traverser la route de Guermantes en prenant la direction de Bussy-Saint-Martin tout en restant sur le trottoir. Km 4,1, Julie court à nouveau. Nous nous trouvons sur une portion en faux plat descendant et je propose de faire des relais courts à cet endroit. Au km 4,3 puis 4,5 nous changeons à deux reprises. Nous arrivons à la longue difficulté du parcours. Pas très raide mais ça monte longtemps. Je laisse le VTT à Julie au km 4,9 puis je m'engouffre en sous-bois sur ma gauche, tout en prenant le chemin le plus à droite possible. C'est d'abord plat, puis ça commence à monter de plus en plus. A un moment Julie me double à bord du VTT tout en me disant de ne pas essayer de la suivre, car elle poursuit sur son élan. Mais quelques dizaines de mètres plus loin, je reviens sur elle. Nous arrivons en haut avant de tourner à gauche sur un chemin bien défoncé et qui descend bien. J'accélère pour essayer de creuser l'écart. Ce chemin tourne de lui-même sur la droite. Julie me demande si je veux qu'elle prenne le relais, mais je lui dis qu'on va pousser jusqu'à la prochaine intersection. Je continue à accélérer et ça marche un peu car nous ne nous faisons toujours pas rattraper. Nous arrivons à la rue du Haut Villiers en tournant à gauche. C'est le km 5,9. Après un long relais d'un kilomètre, je reprends le VTT. Nous sommes sur un large chemin de terre. 


100 mètres plus loin, Julie tourne à gauche afin de faire le tour de l'étang de la Loy. Je la suis sur le vélo. 400 mètres après le début de son relais, je lui redonne le VTT mais ça se passe moins bien que prévu. En effet lorsque j'en descends, je tourne involontairement la molette de changement de vitesses. Tout en courant et en lâchant le VTT j'essaye de remettre cette molette dans sa position d'origine, mais j'ai failli faire tomber le vélo sur ma chérie qui s'est retrouvée dans les haies sauvages. Plus de peur que de mal. Au km 6,3 je suis donc en train de courir. Nous passons sur le long ponton entouré d'une épaisse végétation. Le chemin est en courbe sur la droite puis nous retrouvons un chemin serpentant. Km 6,6, Julie me tend le vélo. J'en profite pour souffler. Je lui dis que je lui redonne le VTT dès qu'on sera sur la rue du Haut Villiers. Deux petits ponts en bois plus loin, nous tournons à droite sur cette rue en terre.









Km 7, il ne reste qu'un kilomètre. La transition s'est très bien passée. Les deux équipes suivantes ne sont pas loin de nous. Pour preuve, lorsque je repars en courant, une ces deux équipes double Julie alors qu'elle se relance sur le vélo. Moi je tourne à gauche pour replonger dans les sous-bois sous les yeux de Bernard Da Costa qui a troqué sa tenue de coureur de trail de la veille contre celle d'excellent photographe de course. Petite descente avec le fameux trou signalé par Nicolas avant la course. Je crie vers Julie afin qu'elle se méfie. Elle repasse devant nos poursuivants et se retrouve rapidement juste derrière moi. J'accélère mon tempo. Je suis à plus de 15 km/h. Julie trouve des mots d'encouragement. Je ne donne pas vraiment tout ce qu'il me reste sur cette partie du parcours mais ce rythme bien plus élevé me convient parfaitement. Nous débouchons sur la rue René Cassin qu'on traverse pour pénétrer à l'intérieur du stade municipal de Saint-Thibault-des-Vignes. Nous passons à côté de la voiture, et contrairement à hier soir où une erreur de parcours m'a privé d'un podium scratch, je tourne bien à gauche afin de faire un tour complet du terrain de football. Je profite des virages et surtout des indications de Julie pour comprendre qu'on ne nous rattrapera pas. Nous sommes maintenant derrière une cage de but. Je lève légèrement le pied. Dans le dernier virage à droite avec pour point de mire l'arche d'arrivée, Julie me dit qu'on va terminer tous les deux en courant. Elle me donne donc le VTT que je guide avec ma main droite, pendant que nous terminons tous les deux main dans la main jusqu'à ce qu'on franchisse cette ligne d'arrivée 8ème en 33'23''.




Finalement on se rend compte que les équipes derrière nous poursuivent leur chemin sur le 16 km. Après leur course, Julie ira les féliciter. Ils croyaient qu'on faisait la même distance qu'eux et nous pareil, ce qui nous a mutuellement boosté. Une fois la première boucle achevée et ayant vu qu'on s'arrêtait, ils ont levé le pied car ça allait bien vite. Quant à nous, je pense qu'on peut être fiers de ce qu'on a fait, car même si nous finissons à la place du ''con'' avec la quatrième place en mixte, on s'est bien débrouillés pour une première. Je suis bien motivé pour refaire équipe avec ma chérie sur un futur run and bike !


Un beau et bon ravitaillement nous tend les bras. De très bons biscuits de la marque Céréalpes nous sont offerts. Vraiment très bons. Par contre je n'oublie pas de boire, j'ai bien sué surtout sur la fin de course. Nous retournons ensuite à la voiture. Julie se change, quant à moi je file en direction du gymnase pour prendre une bonne douche. C'est Eric Leblacher et son épouse qui remportent la course. Pas vraiment une surprise et bien content pour eux !





Nous attendons la remise des récompenses et le tirage au sort de deux lots. Nous repartirons les mains vides mais bien contents d'avoir partagé ce week-end sportif et festif sous ce beau soleil. Un grand bravo à l'équipe organisatrice de cet événement qui a su nous mettre dans les meilleurs dispositions. A refaire !!!

Les Virées de FunRun - Trails nocturnes (77)

Samedi 20 avril 2019


Depuis notre marathon du 7 avril, nous avons levé légèrement le pied, mais pas tant que ça car le dimanche suivant, Julie a enchaîné avec l’Ekiden de notre club. L’équipe féminine du PAAC a brillamment pris la troisième place dans leur catégorie et surtout décroché la qualification pour le championnat de France qui aura lieu à Auxerre en juin. Quant à moi, j’ai enchaîné les bons entraînements, sans douleur ni fatigue. Ce week-end, je vais participer à deux courses. Un trail nocturne de 10 km le samedi soir et un run and bike de 8 km le lendemain matin avec ma chérie comme coéquipière. C’est mon premier run and bike, donc les transmissions de VTT risquent d’être folkloriques !


Je vais participer à ces deux courses organisées par l’association «FunRun 77» dirigée de main de maître par Nicolas et Marylin, deux amis qui étaient dans le même club que moi lorsque je courais sous les couleurs de Marne-et-Gondoire Athlétisme. Les départs et arrivées vont s’effectuer au stade municipal, rue René Cassin sur la commune de Saint-Thibault-des-Vignes et les différents parcours trouveront leur essor dans la vallée de la Brosse et autour de l’Etang de la Loy. Un domaine que je connais particulièrement bien et que j’affectionne car étant un ancien habitant de cette commune, c’était mon terrain d’entraînement.


Un bon moment nous attend sur le run and bike avec le plaisir de faire cette épreuve avec Julie. Mais il faudra rester vigilant pour ne pas se blesser car nous avons de belles échéances à venir. Au programme de ce week-end :
Samedi 20 avril :
- 20h30 : départs des trails 10 et 18 km
- 20h30 : départ de la marche de 10 km
Dimanche 21 avril :
- 10h00 : départs des run and bike 8 et 16 km
- 11h45 : départ de la course des familles (2 km)
Ne pas oublier la pasta party offerte à l’arrivée des trails nocturnes !





Le week-end sportif et très ensoleillé commence aujourd'hui par les trails … nocturnes. Comme le départ de ces courses est prévu à 20h30, le soleil est encore bien présent et chaud à notre arrivée sur le site. Nous nous stationnons dans l'enceinte même du stade municipal. Le cadre est vraiment joli, voire champêtre avec une longue et large promenade qui conduit jusqu'au château de Rentilly. Un peu de marche et nous arrivons au gymnase où le ''village de la course'' est implanté. Il faut trouver la bonne file pour se voir remettre son dossard. On me donne le numéro 174 et on nous offre un disque de stationnement. Idée de cadeau qui sort de l'ordinaire et qui peut être fort pratique. Nous allons dire bonjour à Nico et Mary, deux des organisateurs des courses du week-end.






Je pars marcher sur la promenade du Château ainsi que dans la zone très résidentielle et calme de Saint-Thibault-des-Vignes avec Julie avant de retourner à la voiture pour me mettre en tenue. Je vais conserver mes lunettes de soleil … et j'enfile ma lampe pectorale qui est obligatoire pour la course. La chaleur est encore bien présente, ce qui est très agréable pour les corps. Je ne vais pas être le seul du club de Pontault AAC à défendre nos couleurs sur cette course, car nous retrouvons Jocelyne et Yonnel. Jocelyne ne va pas courir à son niveau car elle accompagne sa belle-soeur. Petites photos souvenirs avant de retrouver les copains du club de Val d'Europe, Cédric et Bernard qui sont les deux grands favoris du trail de 18 kilomètres.




Je pars ensuite m'échauffer en compagnie de Yonnel. Après quelques centaines de mètres j'ai soif, mais je vais devoir attendre le ravitaillement pendant la course. Julie commence déjà à dégainer son téléphone pour couvrir photographiquement notre course. C'est cool et très motivant d'avoir sa chérie sur le bord du parcours pour encourager, même si j'adore courir à ses côtés comme lors du marathon de Cheverny. C'est tellement bien la course à pied !





Nico invite tous les coureurs à se rapprocher de l'arche de départ située en contrebas des tribunes du stade. J'y retrouve Cédric, Bernard, Claude et d'autres copains du coin que je n'avais pas forcément vus depuis longtemps. Nous sommes une centaine de coureurs derrière cette arche mais il n'est pas encore l'heure de partir.




En effet, Marylin et quelques membles de l'association ''FunRun 77'' entraînent les participants présents dans un échauffement bien sportif, dynamique et rythmé. Quasiment tous se plient à cette mise en température collective sauf quelques coureurs dont moi. Pas bien ! Mais je pense que mon échauffement perso était suffisant. Une excellente ambiance flotte sur le stade municipal de Saint-Thibault.




Nous ne sommes plus qu'à quelques instants du départ alors Nico fait un briefing en notant les points importants comme le fait que la frontale ou la pectorale est obligatoire ou encore que même s'il n'y a pas forcément de bénévoles partout, de la rubalise jalonne le parcours pour éviter les erreurs de direction, ainsi que de grands fléchages à la bombe orange...




Nous sommes sous les ordres du starter. Je me suis placé en seconde ligne. Yonnel est légèrement derrière moi. Jocelyne s'est positionnée avec sa belle-soeur en fond de peloton. La sono envoie de la musique, puis un compte à rebours en partant de trois est lancé. Le palpitant augmente puis tous les coureurs sont lâchés.





Nous devons faire un tour complet du terrain de football sur la partie herbeuse qui se trouve de l'autre côté de la main courante. Après la première ligne droite, je me retrouve juste derrière le coureur qui a pris la tête de course. Nous poursuivons derrière la première cage de but avant de tourner à gauche pour débuter la ligne droite opposée. C'est à ce moment là que je trouve qu'on ne va pas forcément vite et je prends donc la tête de la course. Il faut quand même faire attention aux hautes herbes qui pourraient dissimuler des trous. Je tourne encore à gauche mais on ne va pas juste derrière le second but car nous prenons en oblique en direction de la sortie du stade municipal. Je suis légèrement détaché devant un groupe comprenant notamment Cédric et Bernard.





Yonnel est un peu plus loin mais se trouve bien placé pour le moment. Puis c'est au tour de Jocelyne et de sa belle-soeur de passer. Notre amie de club ne semble pas du tout dans l'effort avec un large sourire et une ''certaine'' facilité. Il reste quelques coureurs derrière elles ainsi que les marcheurs qui se sont élancés après le peloton de coureurs.


Une fois sorti de l'enceinte sportive, je tourne à gauche sur la promenade du Château avec Cédric Gonthier qui est revenu à mes côtés. On a le temps de se parler. Je pensais qu'il allait prendre la tête et partir, mais il me laisse devant. Ce passage est un bon faux plat montant sur ciment. Ça va assez vite mais pas suffisamment pour que ça me mette dans le rouge. Le reste du groupe dont Bernard fait partie, est également revenu dans ma foulée. Nous tournons à gauche en direction de l'étang du Loy en empruntant maintenant la rue du Haut Villiers qui est un chemin de terre. Le kilomètre 1 sonne à mon GPS juste avant de tourner à droite où on franchit un pont de bois. Le chemin serpente entre les arbres tout en longeant la berge ouest de cet étang. Un grand virage sur la gauche nous fait passer sur une portion style ''ponton''. Les premiers accélèrent. Je ne peux pas suivre. Enfin si, mais de loin.



Nous n'arrêtons pas de serpenter lorsque je vois Cédric mettre un vrai coup de frein pour se laisser distancer volontairement du groupe de tête afin de m'attendre. Lorsque je reviens à son niveau, il me motive pour relancer la machine et ça marche. Surtout que pour le moment je suis en 7ème position, 10 et 18 kilomètres mélangés et 3ème de ma course, alors ça serait bête de lâcher au bout de deux kilomètres. Je profite de quelques virages serrés pour regarder en arrière. Je peux voir que deux coureurs de ma course, un en jaune fluo et un autre en orange flashy, se trouvent non loin de moi.





Nous traversons la route de Guermantes et une fois n'est pas coutume, je m'arrête au ravitaillement qui se trouve de l'autre côté au pied de la longue montée du chemin des Pages. Je ne m'attarde pas car mes deux poursuivants sont maintenant revenus sur mes talons. Ce chemin des Pages est surtout destiné aux engins agricoles. Il est long de 700 mètres et marque le début de la Vallée de la Brosse qui s'étend de Rentilly jusqu'à Bussy-Saint-Georges. Plus tard, Yonnel passe à son tour. Encore plus loin Jocelyne n'a pas perdu son sourire. Elle déroule sans la moindre difficulté !!! Elle devance sa belle-soeur. A noter que son chéri et son frère les accompagnent à VTT. Une fois que j'arrive au sommet de cette côte, je tourne à gauche pour prendre le chemin des Bordes. Il est beaucoup plus roulant, ce qui permet de bien se relancer. L'écart avec les coureurs devant s'accentue. J'ai dit à Cédric d'aller jouer la gagne et non de perdre son temps à jouer au lièvre avec moi car je ne vais réussir qu'à le ralentir grandement. Il a déjà rejoint la seconde partie du groupe de tête qui s'est scindé en deux. Ce chemin n'est pas tout plat car ça descend légèrement avant de remonter. Je finis par traverser une sorte de rond-point en plein milieu de la végétation et une fois de l'autre côté, nous quittons ce chemin pour longer la voie du RER A en direction de l'étang de la Broce sur un single descendant. Je fais l'effort pour tenter de creuser un peu l'écart sur mes deux poursuivants mais pour le moment c'est en vain.


Nous arrivons face à l'étang de la Broce, puis nous tournons à gauche jusqu'au champ et à droite pour descendre. Une fois en bas, Marylin qui est arrivée ici en VTT et un signaleur, nous font tourner à droite pour grimper la bonne cinquantaine de marches qui vont nous faire revenir à la hauteur de l'étang. Je suis surpris de ma facilité à arriver facilement en haut, mais la relance qui suit est bien plus difficile. D'autant que ça continue de grimper encore. Mais en me retournant, je peux me rendre compte que c'est pareil pour les autres coureurs. Cela fait du bien quand on descend jusqu'au pied de la commune de Bussy-Saint-Georges. Nous sommes censés traverser un petit parking pour emprunter un single mais je ne le vois pas et je commence à tourner sur ma gauche. Heureusement qu'un bénévole ne se trouvait pas loin et a pu me ''rappeler à l'ordre''. Mais le peu d'avance que j'avais s'est réduit à néant. Je débute tout de même la descente de ce single en première place. Nous en sortons un peu plus loin avant de tourner à droite sur un chemin plus large mais bien caillouteux et défoncé. Nous nous retrouvons au pied du grand escalier de tout à l'heure. Je peux voir les coureurs qui vont débuter leur ascension. Quant à moi, je tourne à droite sur le chemin du ru de la Brosse pour très peu de temps, car nous devons encore tourner à droite afin de gravir la rue de Faubry. C'est un chemin de terre et de pierres qui grimpe fort. J'essaye de prendre un peu d'avance en forçant un peu la grimpette et surtout la partie plus facile qui suit lorsque je prends sur ma gauche. La luminosité devenant bien plus faible, j'allume ma lampe pectorale. Plus loin, je débouche face à un champ que je descends en tournant à gauche puis à droite. Nous finissons par déboucher sur le bas de la rue du Lavoir qui nous mène devant le Moulin Russon. Virage à droite rue du Moulin, toujours sur terre avant de descendre sur un pont de bois à gauche et de prendre un chemin qui ne cesse de tournicoter en direction du ravitaillement qu'on a pris après le km 2.




Ça va vite malgré le parcours et je finis par déboucher au niveau de ce ravitaillement qui ne m'intéresse pas. Par contre Julie s'est positionnée ici et même si je ne la vois que furtivement, ça me fait beaucoup de bien. Je traverse la route de Guermantes et au lieu de reprendre le même chemin qu'en début de course mais en sens inverse, nous devons tourner à droite sur un autre chemin de terre en sous-bois qui grimpe assez longtemps. Je me rapproche tout doucement du coureur qui me précède et qui est en seconde position du 10 km. Virage à angle droit à gauche pour entamer une descente piégeuse car le sol est complètement défoncé et étroit. Ce chemin passe entre les champs. Petite butte puis virage à gauche pour prendre la rue du Haut Villiers. Je profite de ce virage pour constater que j'ai pris un peu mes distances. Lorsque j'arrive au niveau de l'étang du Loy, je tourne à droite pour à nouveau m'engouffrer sur un chemin étroit en sous-bois. Je veux me mettre à l'abri d'un éventuel retour alors j'arrive à hausser mon rythme et ça fonctionne. Je débouche sur la rue René Cassin, virage à droite puis à gauche pour entrer dans l'enceinte sportive de Saint-Thibault par laquelle nous sommes arrivés en voiture. Attention à l'immense dos d'âne qui empêche les gens du voyage d'y pénétrer avec leur caravane et … l'ERREUR ! Je vois le coureur qui me précède aller tout droit et j'en fais de même car les barrières sont grandes ouvertes. J'aperçois ce même coureur revenir vers moi avec Erwan, un des organisateurs de la course. Quand je comprends que nous étions dans l'erreur c'est trop tard. J'ai fait 100 mètres de plus et les deux coureurs que j'avais lâchés sont déjà passés... Je n'ai plus le moindre espoir de récupérer ma place. Le coureur qui me devançait tente de récupérer sa seconde position en vain. Le tour de la main courante du terrain de football ne lui permet pas de recoller. Moi je termine au ralenti assez dépité. Mais c'est le jeu. Je regarde quand même derrière moi au cas où un autre coureur se rapproche de moi. Pas de problème. Je franchis la ligne d'arrivée 5ème en 45'06''.


Je prends un peu d'eau au ravitaillement final et je retrouve Julie qui est revenue sur le site. Marylin vient voir si le parcours et l'organisation m'ont plu. Ce qui est vraiment le cas. Je lui parle quand même de l'arrivée et à ce moment là on aperçoit un autre coureur prendre le même mauvais chemin que moi. Julie récupère de la rubalise et je l'accompagne pour sécuriser ce virage afin d'éviter que d'autres coureurs se trompent. Il y avait certes un fléchage au sol mais avec la nuit et malgré les frontales, on ne le voyait pas vraiment. Pas grave, j'ai beaucoup aimé cette course. Je vais prendre ma douche au gymnase, puis on retrouve Yonnel qui est bien content de sa prestation.





Une petite faim nous gagne alors nous nous laissons tenter par la pasta party offerte par l'organisation. Au choix, pâtes bolognaises, au pesto, ou nature. Julie et moi prenons celles au pesto. Nous allons nous installer aux tables dressées dans le gymnase même avec la présence d'un excellent groupe se nommant ''Rock Out'' qui nous offre les plus beaux standards du rock français et international. Au top ce groupe !



Pour le ''fun'', les assiettes ont été remplacées par des frisbees. Vraiment sympa cette idée et en plus on peut les conserver ! Les organisateurs et bénévoles ont été au top durant cette première journée de courses. A ne pas douter de la même qualité de prestations pour la matinée de demain. Nico et sa bande de ''FunRun 77'' ont largement été à la hauteur de leur événement.


Nous allions ensuite rentrer à l'appartement, mais en allant voir les résultats je me suis rendu compte que j'avais terminé troisième master 1 de la course et comme les deux premiers de cette catégorie ont terminé dans les trois premières places au scratch et qu'il n'y a pas de cumul de récompenses, je vais donc grimper sur le podium master 1.
Résultats du Trail nocturne de 10 km
5ème en 45'06'' Jeff BACQUET (PAAC) –3ème master 1
15ème en 59'05'' Yonnel WARIN (PAAC) –2ème master 3
44ème en 1h13'00'' Jocelyne ROCHA (PAAC)
Résultats du Trail nocturne de 18 km
1er en 1h15'24'' Cédric GONTHIER (Val d'Europe) –1er senior
2ème en 1h15'25'' Bernard DA COSTA (Val d'Europe) –1er master 1







Nous attendons donc au gymnase accompagnés des tubes de rock qui s'enchaînent. Puis c'est le moment des récompenses. Je grimpe donc sur le podium pour me voir remettre un très joli trophée des Virées de FunRun, ainsi qu'une serviette en microfibres.


Avant de partir, nous attendons le podium scratch du 18 kilomètres pour féliciter Cédric qui gagne devant Bernard, son copain du club de Val d'Europe. Un grand bravo à tous les deux et énorme merci à Cédric pour avoir sacrifié une partie de sa course afin de m'épauler ! Maintenant, il faut quitter Saint-Thibault-des-Vignes car demain matin dès 10 heures, nous serons au départ de notre run and bike ici même !