Run to Prez (08)

Samedi 28 juillet 2018


Une semaine étouffante vient de se dérouler. Une petite accalmie est promis par Météo France pour ce week-end. J'espère que c'est la vérité car les derniers entraînements étaient terribles et pas dans le bon sens du terme. Aucune énergie, des jambes qui n'avaient qu'une envie de s'arrêter pour que je m'assois, des températures supérieures à 35 degrés lors de mes sorties en entraînement, ... J'ai donc du calmer mes ardeurs et limiter la durée de footing et surtout la vitesse. Pour ce samedi, j'ai trouvé une petite course qui a l'air bien sympathique, la Run To Prez. Une course semi-nature avec du dénivelé qui a lieu en campagne et dans la commune de Prez dans le département des Ardennes. Un petit mot sur ce village composé de moins de 150 habitants nommés les Prézois et Prézoises. Prez est situé à 27 kilomètres de Hirson, 34 de Charleville-Mézières et 20 de la Belgique.


Comme je l'ai dit, il s'agit d'une course semi-nature, 60% de routes de la Thiérache et 40% de chemins de campagne. Il y en a pour tout le monde, le programme est bien complet :
- 17h00 : course minimes : 2 kilomètres.
- 17h02 : course benjamins : 2 kilomètres.
- 17h04 : course poussins : 1 kilomètre.
- 17h10 : course éveil athlétique : 1 kilomètre.
- 17h30 : course adulte : 7,2 kilomètres.
- 17h30 : course adulte : 14,2 kilomètres.
En ce qui concerne les courses adultes, les distances annoncées sont de 6,5 et 13 kilomètres mais avec un changement de parcours et de sens vis-à-vis des années précédentes, les distances réelles sont donc de 7,2 et 14,2 kilomètres. J'ai opté pour la moins longue des deux. Ça me suffira aisément. Une course de plus que je vais donc découvrir !






Lorsque j'arrive à Prez, je trouve qu'il fait quand même fort chaud. Même si la température est légèrement moins élevée que les jours précédents, les 30 degrés sont quand même affichés. Je me suis stationné en sortie de commune face à de jolies maisons de pierres, qui servent très probablement de maisons d'hôtes ou de vacances car des immatriculations néerlandaises y sont également stationnées. Quelques tentes sont plantées dans un pâturage. Il est partagé entre campeurs et chèvres ou même moutons.




Je ne suis qu'à 200 mètres de la zone principale de la course qui verra le retrait des dossards, le départ, l'arrivée et les récompenses se faire. Donc, pour le moment je vais jeter un coup au listing des inscrits. Je vais porter le dossard numéro 23. Comme j'étais préinscrit, je n'ai plus qu'à régler le montant tout à fait raisonnable, voire faible, de cinq euros.



Je retourne ensuite à la voiture pour me mettre en tenue. Et surtout boire ! Le village est construit en côte. Il n'y a pas grand chose de plat par ici. Une fois prêt, je vais m'échauffer et repérer les deux derniers kilomètres de la course mais en sens inverse, sauf la petite boucle dans Prez. Je me rends compte que ça grimpe bien, donc la fin de course devrait être plus aisée sauf les 400 mètres de single qui traverse un petit bois. Je repasse une dernière fois à la voiture pour encore boire, puis je me rapproche de l'arche de départ, dressée Rue de La Cerleau pour voir les courses des jeunes car le programme a pris une dizaine de minutes de retard.





Une fois que les enfants sont tous arrivés, c'est au tour des adultes de se placer derrière cet arche Red Bull. Ceux du 7 et du 14 kilomètres. Nous sommes environ 150 derrière cette ligne de départ. L'organisateur nous délivre les dernières consignes. Puis, le décompte se fait entendre et le départ est donné. Je suis parti en troisième rideau. La route descend légèrement avant de se courber sur la gauche puis la droite où ça remonte déjà un peu. Pour le moment, nous sommes plus sur du bon faux-plat qu'une véritable montée. Je me sens très bien, même si j'ai le fond de la bouche déjà complètement asséché. Dans cette petite montée, je me décale de la foulée des coureurs que je suivais pour continuer à ma vitesse et donc passer devant. Mais, une fois que ça descend, je suis beaucoup moins à l'aise et je repasse derrière. Je ne suis vraiment pas bon quand le dénivelé est négatif ! Je me retrouve donc seul. Peu après le kilomètre 1, nous entrons dans la commune de La Cerleau où quelques spectateurs nous applaudissent, puis il faut prendre la seconde route bitumée sur la droite.




Ça monte pour le moment progressivement. Rien de bien méchant. Je monte à ma main sans me mettre dans le rouge et surtout je pense à la soif qui m'habite. Plus on avance, plus la pente s'accentue. A la sortie d'un virage sur la gauche, je vois que les premiers ont tourné à droite pour continuer à monter dans les champs. A mon tour d'arrivée à ce virage à droite pour quitter la route. Je suis maintenant sur un chemin qui sert habituellement aux engins agricoles. Ça monte, c'est défoncé et plus on se rapproche du sommet, plus le vent violent se fait ressentir. Un petit replat avant de poursuivre la grimpette en tournant à droite où le vent est encore plus violent. Je fais ce que je peux mais je ne pense pas allez super vite. Mais ça reste quand même relativement efficace. Une fois que je suis sur du plat, mais toujours sur ce même type de chemin, j'aperçois une zone de ravitaillement. Elle est la bienvenue. Ce n'est pas une grande soif que j'ai mais c'est surtout que j'ai besoin d'hydrater ma gorge complètement asséchée. Je finis par y arriver. J'attrape un gobelet d'eau, juste avant le virage serré sur la gauche afin de quitter le champ pour récupérer le bitume de la Route de Liart.




Les trois premiers kilomètres sont couverts. Maintenant une très raide descende s'offre à nous. Mais ce fichu vent est toujours de face. Je me suis rapproché de deux coureurs mais je ne peux pas faire la jonction. Enfin, pas maintenant. Une fois en bas, nous coupons la Départementale 34 pour continuer tout droit avec une montée du même acabit que la descente précédente. C'est assez long. Je double un des deux coureurs, puis en quittant la Route de Liart en tournant à droite et en retrouvant les champs, je double le second. Petite descente où il faut vraiment faire attention pour y poser les pieds, avant que ça regrimpe encore pas mal. Je me retrouve dans une zone ombragée, ce qui n'est pas si mal. Mais ça grimpe quand même bien et ce n'est pas si évident avec un sol aussi inégal. Je saute d'une ornière à l'autre pour essayer de prendre la meilleure possible. Puis, le tracé bifurque légèrement sur la gauche. La suite est plus en faux-plat montant, c'est donc plus facile. Traversée d'un chemin pour poursuivre tout droit. Les hautes herbes cachent les empreintes de roues des tracteurs incrustées dans le sol complètement sec. Ce n'est pas l'endroit le plus agréable mais il est de courte durée. Petit pont de fortune à franchir. Je suis un peu seul depuis que j'ai doublé les deux coureurs.



Ensuite, je retrouve le soleil sur un chemin herbeux relativement plat. Je laisse sur ma gauche une cabane avant de tourner à droite. Le sol est maintenant caillouteux. C'est plus performant même s'il faut rester vigilant. Les 5 premiers kilomètres sont couverts. Je connais la suite de la course sauf la petite boucle finale, car je suis à l'endroit que j'ai reconnu lors de mon échauffement. Je suis maintenant dans une descente qui fait du bien. Les vaches, sur ma droite, donnent l'impression de vouloir participer à la course, lorsqu'à mon passage elles se mettent à courir. Puis, je rejoins une portion de vraie route bitumée sur environ 200 mètres et où la descente est un peu plus marquée.



Mais, je dois la quitter lorsqu'un signaleur nous fait entrer dans un petit bois sur ma gauche. Une montagne de pneumatiques usagés nous y attend. Je la laisse sur ma gauche, puis le parcours s'élève à nouveau sur ce single. Impossible de doubler ou de se faire doubler. Mais, ça ne me gêne pas car je suis seul. Ça tourne à gauche, puis à droite avant de remonter en haut le long de la clôture de fils barbelés. Grâce à ces virages serrés, j'ai pu apercevoir les coureurs devant moi et derrière moi. Un petit groupe de cinq coureurs est à mes trousses. On repique dans le bois, toujours sur ce single. On y ressort pour retrouver encore la clôture de barbelés, quelques mètres avant de replonger une dernière fois dans les bois. Je m'extirpe de ce single par une petite bosse, avant de traverser un terrain de football.


Je débouche sur la Rue des Evaux. Il s'agit d'une jolie descente sur la rue qui nous fait entrer dans la commune de Prez. J'aperçois en bas une foule assez compacte de personnes qui encouragent tous les coureurs. Une personne nous arrose avec un jet d'eau bien fraîche. Nous tournons à gauche Rue du Culot en direction de l'endroit où j'ai stationné ma voiture, mais on retourne aussitôt à droite Rue de l’Église pour longer cette très jolie construction et avant de tourner à gauche pour prendre la Rue de la Fontaine où ça ne descend plus. C'est maintenant relativement plat. Je fais jeu égal avec un coureur vêtu de bleu devant moi. Virage à droite Rue Salivette. Vers la fin, un raidillon me fait bien mal. Je suis au ralenti. Heureusement qu'il n'est pas bien long, mais suffisant pour que le dernier coureur que j'avais doublé me repasse et me lâche. Une fois en haut, la relance est difficile pour moi. Je dois attendre le prochain virage à droite et la Rue du Moulin qui descend au début, pour me refaire la cerise. Je me retourne, mais j'ai encore de la marge sur les autres coureurs. Je suis à la jonction avec la Rue de Cerleau que je prends à droite. Il me reste deux cent mètres de course. Les mêmes que les 200 premiers mais en sens inverse. J'aperçois donc l'arche Red Bull. Il ne me reste plus que la courbe à droite. Légère montée et cinquante mètres avant de terminer, mes lunettes de soleil, que j'avais relevées, se font la mal. Je perds un peu de temps en les ramassant mais je conserve sans soucis ma place. Je termine 16ème/81 en 32'20''.





Une très jolie course bien sportive, où se sont enchaînées les montées et les descentes avec quasiment pas de plat et beaucoup de vent violent, surtout sur les sommets non protégés par les arbres. Ça fait quand même du bien quand ça s'arrête ! Passage obligatoire au ravitaillement final où de bons morceaux de pastèque bien rafraîchissants nous attendent. Un régal !


Je retourne à la voiture pour y déposer mon dossard, avant de partir faire une micro récupération. J'avais oublié mes semelles pour les tendons d’Achille lors de la course et je sens qu'ils sont bien raides maintenant. Alors c'est footing de récup à hyper faible allure pendant même pas dix minutes. Ça me suffira pour aujourd'hui.



Une fois sec et changé, je retourne vers la zone d'arrivée en attendant la remise des récompenses et l'affichage des résultats. Pour le moment, ce sont les enfants à être appelés sur le car-podium pour les récompenses. Puis, pour faire patienter tout ce beau petit monde, des jeux gonflables sont à disposition des jeunes et un food-truck, là pour subvenir aux appétits creusés par la course.









L'affichage des résultats est ensuite effectué. Je me rends compte que je termine second master 1, terminant à une minute vingt derrière le premier. C'est donc le moment des remises de récompenses. Je suis appelé. Je vais repartir avec une petite coupe sympa et surtout une bouteille de 75 centilitres de Ardwen, une bière artisanale des Ardennes. Une course vraiment sympa à faire et à refaire !

Trail Estival du Val de Marne (94)

Dimanche 22 juillet 2018


Peu de courses sont prévues dans le coin pendant cette période de vacances d'été. Mais, non loin de mon club du Pontault AAC, j'ai trouvé une course qui a l'air bien sympathique entièrement dans la Forêt Notre-Dame avec un départ à proximité du Château des Marmousets, sur la commune de La Queue-en-Brie dans le Val-de-Marne. Cette forêt s'étend également en Seine-et-Marne et je la connais pas mal, m'y entraînant parfois. Il s'agit plus d'une course nature que d'un trail, avec un dénivelé quasiment inexistant, mais des chemins de terre non-stop et des arbres pour essayer de nous protéger du soleil.


Trois formats sont proposés aux participants. Soit le trail long de 21 kilomètres, soit le trail court de 10,5 kilomètres, soit la marche nordique sur le même parcours que le trail court. Les trois épreuves partent en même temps à 10 heures. Aucun objectif, sauf celui de faire une jolie sortie dans un cadre magnifique et essayer quand même de faire du mieux possible ! En 2006, j'ai participé à la course ''La Sagittaire'', qui se déroulait au même endroit sur le même principe avec un trail court et un long (9,1 et 18,2 km), mais en fin d'année, ce qui rendait la course plus difficile. Ce trail estival qui est certainement le petit frère de la Sagittaire, sera, je pense, plus agréable à courir car moins de boue et de froid !




Ce matin, il fait encore bien beau mais la température n'est pas encore trop élevée. Un grand parking se trouve à l'entrée du Domaine des Marmousets. Pratique pour se stationner. Il y aura de la place pour tout le monde au moins. J'ai encore le temps, la course partant dans une heure et demi. 400 mètres de marche le long du très joli parc des Marmousets et son château pour rejoindre le ''village'' de la course. J'ai croisé David avec qui c'est toujours un plaisir de courir. Il va faire le trail court comme moi. Il m'a expliqué que l'an dernier il avait participé à cette course mais qu'à la fin, certains coureurs avaient eu la désagréable surprise de retrouver leur véhicule fracturé et leurs effets personnels dérobés. Croisons les doigts pour que ça ne se reproduise pas cette année, surtout que la semaine passée, lors de ma course à Dammartin-sur-Tigeaux, il y avait eu les mêmes faits !



Je vais récupérer mon dossard. Je vais porter le numéro 2. C'est rare que j'ai un petit numéro. Puis retour à la voiture pour me préparer tranquillement avant d'aller faire mon échauffement dans les allées de la Forêt Domaniale de Notre-Dame. Il fait chaud, mais les sous-bois sont agréables. Je fais pratiquement 3 kilomètres puis, juste avant de me rendre derrière la ligne de départ, je retourne vite fait à la voiture pour boire un peu d'eau.




La ligne de départ est située sur la partie bitumée juste à côté de l'enceinte du château. Je pensais être le seul coureur du PAAC à courir ici aujourd'hui, mais en fait non. J'entends Gilles m'appeler. Finalement, nous serons trois sur le trail court et deux sur le long. Je ne vais dire à personne que GILLES EST LE SEUL à ne pas avoir revêtu le beau débardeur rouge de notre club, histoire qu'il ne se fasse pas remonter les bretelles ! Donc chuuuut.



L'organisateur nous fait le briefing d'avant course. Il nous met en garde sur un passage bien étroit où on ne verra pas où mettre les pieds. Un véritable single. Deux tours identiques seront nécessaires pour les coureurs du long et donc bien évidemment, un seul pour nous. Nous sommes sous les ordres du starter. Le coup de pistolet retentit. Nous partons tout droit sur une cinquantaine de mètres et dès qu'on tourne sur la gauche, nous quittons définitivement ce sol en dur. Nous pénétrons en sous-bois dès qu'on tourne sur la droite pour longer le grillage du Château des Marmousets. Une sorte de courbe nous amène à une première longue ligne droite. Les deux coureurs du PAAC sont devant moi, je me suis calé derrière un coureur du club de Bussy Running. Mais il va bien vite. Un peu trop pour moi car je finis par lâcher quelques mètres. Plusieurs dizaines de mètres après le km 1, virage à droite et plus loin encore à droite sur une très large allée ensoleillée. Un cavalier ainsi que quelques joggers et vététistes s'y trouvent également. Je me rapproche petit à petit du cheval, mais il va pratiquement aussi vite que nous. J'échangerais bien mes runnings contre la selle du cheval, ça a l'air moins fatiguant.


David est à mes côtés. On reste ensemble jusqu'au km 2,5, où on tourne à gauche pour retrouver un chemin large mais où on ne peut courir que sur une partie étroite car la végétation est présente. Je dois laisser de la distance avec David pour voir où je mets les pieds mais je perds rapidement son contact. Il est plus fort que moi. Je reviens petit à petit sur un coureur que je double, puis sur un autre que je finis également par doubler à la sortie d'une intersection de chemins. Au km 4, gros virage sur la droite. Il y a énormément de place pour tourner mais le soucis est que la grande majorité du sol est gorgée d'eau et de boue, alors il faut prendre le plus large possible et relancer. Au bout de cette ligne droite, un signaleur nous indique un virage à droite pour pénétrer dans un véritable single, celui expliqué par l'organisateur avant le départ. Juste avant d'y entrer, un coureur vêtu de noir me double et un autre revient juste sur mes talons. C'est parti pour ce long single de 800 mètres. Au début ça va, mais plus on avance et moins je peux voir où je mets les pieds. A plusieurs reprises, je manque de chuter car entre l'épaisse végétation qui dissimule les pièges du sol et les buissons et arbres bas qui lèchent nos visages, c'est un peu compliqué. Devant, je finis par ne plus les voir. Par contre, je fais jeu égal avec celui derrière moi. Ce single, qui est très sympa à faire, me fatigue quand même bien.


Je suis content d'arriver sur un chemin blanc bien large en tournant à gauche. Mais c'est de courte durée, car une bonne centaine de mètres plus loin, nous bifurquons légèrement à gauche pour retrouver un chemin plus verdoyant et qui ressemble à un qu'on a fait tout à l'heure, à savoir large mais où on ne peut prendre qu'une simple trace à cause de la végétation et des ornières. Je garde à distance le coureur derrière moi. Puis, un peu plus loin, nous sommes à nouveau dans un véritable single que j'apprécie beaucoup plus car même s'il zigzague, je peux quand même voir où je pose les pieds. Un bon virage sur la droite où je peux jauger de l'avance sur mon poursuivant que j'estime à une quinzaine de mètres. Je ne suis plus sur un single, mais ça ne nous empêche pas de slalomer pour éviter les troncs d'arbres couchés au sol. Aucun dénivelé sur ce trail, mais il n'est pas de tout repos.


Virage à droite pour retrouver un large chemin blanc. Plus loin, face à moi, je vois les coureurs qui ont du retard sur moi, venir dans ma direction avant de tourner à droite pour aller en direction du single que je viens de quitter. Quand j'arrive juste face à eux, je tourne à gauche sur une longue ligne droite totalement en sous-bois et bien large. Je gère ma fin de course. Je me sens bien. Une fois que j'arrive au bout, j'atterris sur une sorte de carrefour où de nombreux chemins se croisent. Il faut maintenant prendre celui en face qui prend légèrement sur la droite. Lorsqu'il reste un kilomètre, je pensais que c'était le coureur qui était derrière moi depuis quelques kilomètres, qui était en train de revenir à ma hauteur, mais c'est Gillou qui se place à mes côtés. On a le temps de papoter un peu et il n'essaye pas de me lâcher, bien au contraire. J'ai un peu hausser mon rythme pour terminer avec lui, même s'il lui restera une boucle à faire. Tout au bout, j'aperçois plusieurs personnes regardant les coureurs. Quand on y arrive, on tourne à droite et je me rends compte que je suis arrivé. Je quitte les chemins de terre pour retrouver le bitume du départ et quelques secondes plus tard, je souhaite une bonne suite de course à Gilles, juste avant de franchir la ligne d'arrivée 12ème/60 en 41'46''.




Une bien jolie petite course vraiment fort sympathique. On nous offre un polo, ainsi qu'une jolie petite coupe en guise de souvenirs et un sac plastique contenant du ravitaillement. Je retrouve également David qui a du bien figurer au classement. Je crois que les moustiques ont bien aimé ma peau pendant la course !
Principaux résultats :
Sur le trail court :
5ème/60 en 37'59'' Damien JOURNET (PAAC).
9ème/60 en 40'40'' Arnaud BARBOS (PAAC).
10ème/60 en 40'47'' David GUEUDET (non licencié).
12ème/60 en 41'49'' Jeff BACQUET (PAAC) --2ème M1.
Sur le trail long :
7ème/88 en 1h25'30'' Gilles TROPLENT (PAAC) --1er M2.
30ème/88 en 1h36'26'' José ANTUNES (PAAC).



Retour vers la voiture pour retirer mon dossard et aussi pour mettre les flyers du 5 et 10 kilomètres de Chauny qui aura lieu le dimanche 26 août, sur les parebrises des véhicules des coureurs. Une course organisée par mon ancien club de l'UA Chauny. Une fois cette mission accomplie, je pars faire ma récupération dans le Parc des Marmousets. Je ne vais pas m'attarder plus longtemps car je bosse cet après-midi !