Les Foulées de l'Aéroport à Drancy (93)

Dimanche 25 novembre 2012


Pour la 5ème fois, je viens courir à Drancy. Les deux premières n'étaient pas tout à fait sous le même format car il s'agissait des Foulées Martone qui étaient organisées une année sur deux par Drancy et Bobigny. Depuis deux ans et donc trois éditions avec celle de cette année, les Foulées Martone ont fait place aux Foulées de l'Aéroport organisées par Drancy mais empruntant les communes de Drancy et du Bourget. C'est une course relativement plate avec deux difficultés, si on peut appeler ça des difficultés, les deux passages de pont qui enjambent les voies ferrées.

Ce matin, je suis arrivé dans la cour du Lycée Eugène Delacroix à 8 heures. Nous sommes peu nombreux pour le moment mais c'est normal vu que la course est prévue à 10 heures. Franck me rejoint rapidement puis Nico aussi. Aujourd'hui nous sommes trois sociétaires du club de "Marne et Gondoire Athlétisme" à nous présenter sur cette course. Lors du trajet pour venir ici nous avons essuyé de grosses précipitations mais une fois arrivés, nous trouvons un ciel qui se dégage mais avec énormément de vent.


Nous allons dans le gymnase de ce lycée pour retirer nos dossards. On me donne le numéro 211, Franck, le 304 et Nico le 382. Après une longue conversation avec le très sympathique Pascal Pioppi, journaliste sportif au journal LA MARNE et qui aujourd'hui va officier en tant que speaker de la course en remplacement de Hiane Lahcène, on ressort de ce gymnase.




On retourne aux véhicules nous préparer puis c'est parti pour un bon échauffement. Le temps est parfait. Température pas trop fraîche. Mais par contre le vent va être un véritable obstacle. Il tourbillonne pas mal et sur les 4 kilomètres d'échauffement, on a eu l'impression de l'avoir sans arrêt plein nez. Nous avons reconnu les deux premiers kilomètres de la course puis fait le chemin inverse pour retourner aux voitures histoire de ne pas oublier de mettre pour certain son dossard à la dernière seconde ! N'est-ce pas Franck ???



A 10 heures, nous sommes environ 400 coureurs inscrits prêts à en découdre sur la ligne de départ Avenue Castelnau. Le départ des marcheurs est d'abord donné puis c'est à notre tour. Pour ma part je suis complètement excentré sur le trottoir de droite, alors dès le coup de pistolet, je sprinte pour me replacer correctement sur la chaussée sans gêner personne. Mais le rythme n'est vraiment pas élevé dans ces premières centaines de mètres car je suis dans la tête de course en n'allant pas très vite et sans piocher. Tout le monde se regarde plus ou moins et ça dure sur les 500 premiers mètres. Ensuite les meilleurs embrayent alors moi raisonnablement je continue à la même vitesse, ce qui correspond à mon niveau actuel.



Franck et Nico passent. Franck est déjà bien placé tandis que Nico est bien au chaud dans un petit groupe de coureurs, quelques mètres derrière Franck. Au bout de cette très longue avenue on tourne sur la gauche et là je suis scotché avec le fort vent de face qui se conjugue avec le début de la montée du pont au dessus des voies ferrées. En plus la route est bien défoncée et même au début ce sont des pavés qui sont au sol. Au milieu du pont ça redescend en passant au km 1. Puis en bas, virage serré sur la gauche puis sur la droite et on longe le chemin de fer avec le vent plein nez. Nous sommes sur le Chemin Latéral. J'essaye de m'abriter comme je le peux du vent. Au bout, on tourne à droite, puis à gauche, puis à droite et enfin encore à gauche. Tous ces virages sont autant de relances.


Je suis ensuite sur la plus longue ligne droite de la course, Avenue de la Division Leclerc qui devient ensuite la Rue du Commandant Rolland lorsqu'on entre dans le Bourget. Pendant les presque 1,5 km de cette rue avec le vent de face, j'arrive à m'accrocher derrière un coureur de l'ASCF Francophone qui m'aide à remonter quelques places. Mais au bout de cette rue, quand on tourne à droite je lâche prise. Après quelques changements de direction, on entre sur notre gauche dans un square. Il s'agit du square Charles de Gaulle. C'est très court mais ce square nous donne un bel échantillon de sols différents : pavés, terre, bitume normal, bitume défoncé, trottoirs.


On en ressort par l'Avenue de la Division Leclerc, toujours sur la commune du Bourget. Peu après avoir laissé sur notre droite un groupe de musiciens présent pour nous coureurs, je me trouve dans la seconde montée de pont. D'ailleurs c'est à cet endroit qu'on quitte Le Bourget. On descend sur la droite pour passer au ravitaillement qui m'est inutile. Ça continue tout droit puis on tourne au bout sur la gauche. Ce fichu vent ne veut pas nous lâcher ! On a l'impression de l'avoir sans arrêt dans le nez malgré nos changements de direction.

Après c'est souvent droit. Il y a moins de relances. Je me sens assez bien, les jambes répondent parfaitement. Km 6, Km 7, Km 8, je suis sur la longue Rue Alsace Lorraine le long des voies ferrées. Je m'accroche à une dizaine de mètres de coureurs se trouvant devant moi. Le km 9 passé, on tourne sur la droite en direction du Stade Paul Sage de Drancy où l'arrivée est donnée. Je n'ai pas l'impression de perdre du temps et je n'ai pas non plus l'impression de puiser dans mes réserves. En fait je me sens relativement bien. Dernière ligne droite de route, puis j'entre dans l'enceinte du Stade Paul Sage par la porte latérale ouverte pour l'occasion. Il faut faire un demi tour de piste. Je me retourne, ça se rapproche alors je donne un petit coup d'accélération. Je termine 51ème/335 en 40'34''.


Malgré ce mauvais vent qui nous a tous fait perdre du temps, je continue à améliorer mes chronos. Surtout qu'aujourd'hui je n'ai jamais été dans le rouge et que j'ai l'impression d'en avoir gardé sous la semelle. Je retrouve Franck qui a terminé 5ème en 34'04'' mais déçu de son finish car il s'est fait bêtement sauter dans les derniers mètres pour la 4ème place. Il se consolera avec sa 3ème place en V1. Nico a terminé 10ème au général en 35'32'' et premier espoir.


Après un retour aux voitures pour mettre des vêtements secs, on part courir 6 kilomètres pour notre récup. On refait le parcours du début de course jusqu'au km 3 au Bourget, puis on fait demi tour pour retourner sur nos pas. Ensuite direction le gymnase pour aller aux résultats. Pour ma part, j'ai un gros soucis car sur l'affichage, mon dossard 211 est bien 51ème avec mon bon chrono mais avec un autre nom de coureur. Étrange ! Je vais voir l'organisation qui doit faire le nécessaire pour corriger l'erreur. Ensuite c'est la cérémonie des récompenses.

Nico se retrouve sur la plus haute marche dans la catégorie Espoirs.



Franck, lui, monte sur la troisième marche dans la catégorie Vétérans 1.




Latamène, un ami qui avait gagné cette course l'an passé, a cette année terminé second. On discute un peu et ça fait plaisir de se revoir car nous ne nous sommes pas alignés sur une même course depuis bien longtemps. Cette sympathique matinée se termine et on quitte Drancy pour retourner chez nous en attendant de nouvelles aventures dans le cadre de la course à pied.

Course des Lions de l'Espoir à Meudon (92)

Dimanche 18 novembre 2012


Après plusieurs sorties sur route assez encourageantes lors de mes dernières courses avec un retour progressif vers un meilleur niveau, ce dimanche je vais participer à une course mélange route et nature et pas plate du tout. En effet, je prends la direction de l'Observatoire de Meudon dans les Hauts-de-Seine pour découvrir une course que je n'ai jamais faite par le passé. Depuis que je suis parti de chez moi ce matin, il pleuviotait un tout petit peu au début mais plus je m'approchais de Meudon, plus la pluie tombait et une fois sur place c'est un vrai déluge.


Je me stationne très près du Parc de l'Observatoire de Meudon qui se situe tout en haut de l'Avenue du château. Normalement, ce Parc de l'Observatoire offre à ses promeneurs une vue imprenable sur la capitale. Mais avec la pluie et la brume qui s'est formée à cause des précipitations, on ne peut que deviner la Tour Eiffel, le Sacré-Cœur, la Tour Montparnasse, ... Je récupère mon dossard, le numéro 324 et je retourne à la voiture me préparer. Je suis déjà plein de boue, même sans courir. Je rencontre quelques amis coureurs que je salue au passage.


Je pars ensuite m'échauffer sur le début du parcours qui sera uniquement sur route. Mais au bout de quelques centaines de mètres après le départ, un virage très sec sur la gauche m'amène sur une partie du parcours que je connais bien et que les participants du Paris-Versailles connaissent bien aussi. C'est la dernière partie de la célèbre montée de la Côte de la Garde qui est la principale et énorme difficulté de cette épreuve qui s'est déroulée cette année le dernier jour du mois de septembre. Cette fin de montée est raide mais ne dure que 200 mètres. Puis je retourne à la voiture et une fois définitivement prêt (même si j'ai l'impression de n'être jamais prêt), direction le Parc de l'Observatoire pour le départ.

A 10 heures 45 le départ est donné. On parcourt 750 mètres dans ce parc. C'est un vrai champ de boue. Enfin non pas vraiment un champ de boue car avec le monde au départ, il est assez dur de choisir sa trajectoire et je fais la majeure partie dans une piscine avec les flaques d'eau et de boue. Une fois sorti du Parc, je suis déjà tout dégoûtant. Il y a un petit faux plat descendant sur les pavés glissants puis un peu de plat jusqu'au pied de cette fameuse fin de Côte de la Garde. Bah en fait, l'ascension se passe très bien même si ça fait irrémédiablement perdre de la vitesse. En haut il faut serrer les dents pour relancer et une fois fait ça va tout seul. Dès qu'on a terminé de monter on entre en forêt qu'on ne va plus quitter. Le parcours est le même que celui du Paris-Versailles jusqu'au km 3,5 où au lieu de prendre un chemin forestier après une côte sur la gauche, on en prend un autre sur la droite.



Il y a d'énormes flaques à certains endroits où l'eau est prête à entrer dans les chaussures au niveau des chevilles. Vers le km 4, j'ai rattrapé toutes les joëlettes qui étaient parties 10 minutes avant nous. Ce sont les joëlettes de Dune d'Espoir qui ont pour but de faire partager la course à pied à des enfants totalement handicapés qui ne peuvent pas se déplacer sans l'aide d'autres personnes. Voilà pour la parenthèse ! Après le km 4,5, la boue et les chemins bien glissants dont les pièges sont cachés par les feuilles au sol, multiplient leur présence. Au km 5 je ne prends aucun ravitaillement. Je suis passé à mi course en 20'49''.

Je me porte ensuite en tête d'un groupe que je ne quitte plus jusqu'au km 8 où je commence à sentir un petit peu de fatigue. Je m'écarte mais je n'arrive pas à rester dans leurs foulées. On a retrouvé le parcours du début qu'on prend en sens inverse. La pluie ne nous aura pas quitté pendant toute la course même si à certains moments on avait l'impression que ça allait stopper. On descend la Côte de la Garde et en bas le virage serré sur la droite est assez dangereux car il y a le passage piéton et la plaque d'égout qui sont très glissants à cause de la pluie. 250 mètres de plat puis un faux plat montant pavé glissant où j'essaye d'accélérer pour gagner une place, mais j'en suis incapable sur les pavés, je dois attendre d'être dans le Parc de l'Observatoire sur le chemin boueux pour enfin accélérer et doubler le coureur devant moi juste avant d'en terminer 50ème/431 en 41'54''.



Franchement avec ce parcours difficile et mon manque flagrant d'entraînement de cette semaine, je ne pensais pas faire aussi bien. Je continue tout doucement ma progression pour revenir à mon niveau d'avant. Je vais au ravitaillement final : coca, eau, barre céréale, pomme. Je suis dans un sacré état de saleté. La boue est montée jusqu'en haut de mon débardeur de club et les pieds complètement inondés. Je retrouve la voiture pour mettre un haut chaud et surtout sec. Il pleut encore et les résultats se font attendre. Des problèmes électriques ont été rencontrés par les organisateurs à cause de ces intempéries. Il fait froid, les coureurs s'impatientent pour connaître leur résultat.


Juste avant de partir je vais voir le juge arbitre qui me montre la liste des 80 premiers et je figure bien 50ème. Je suis satisfait. La semaine prochaine je vais abandonner la boue même s'il pleut. Je vais retrouver la route avec quelques camarades de mon club de Marne-et-Gondoire Athlétisme. Vite, je retourne à la voiture au chaud et je rentre en Seine-et-Marne.

23ème Corrida Pédestre d'Aulnay (93)

Dimanche 11 novembre 2012


11 novembre synonyme de commémoration historique mais aussi de Corrida d'Aulnay-sous-Bois. Comme tous les ans à cette date, que ce soit en jour de semaine ou en week-end, cette course donne rendez-vous le 11/11 à tous les amoureux du bitume. Pour ma part j'ai participé aux éditions 2009, 2010 et 2011. Donc cette année, c'est ma quatrième participation consécutive sur cette course assez exigeante, car la partie Parc Paysager Robert Ballanger est une succession de petites côtes. Il n'y en a aucune qui soit longue, mais c'est une course de relances. Par contre quand on sort de ce parc il n'y a qu'une très longue ligne droite, la Rue Michel-Ange, dont on y fait des allers-retours.


Ce matin j'ai travaillé alors je viens directement sur les lieux de ma course dès mon boulot terminé. Ce n'est pas une très bonne préparation de travailler avant, mais pas le choix ! Je pensais me stationner comme l'année passée, mais mon endroit secret est condamné certainement pour de futurs travaux. C'est ballot ! Je me gare finalement le long de la ligne droite où on va passer à plusieurs reprises et je me rends au complexe sportif Marcel Cerdan pour m'inscrire. Sur le chemin je dis bonjour à quelques connaissances de course à pied. Je récupère le dossard 400 et après m'être préparé, je vais m'échauffer sur environ 3,6 km.

A 15h15, avec 5 petites minutes de retard, le départ est donné. Il est donné Rue Alain Mimoun qui est le prolongement de la Rue Michel-Ange. Il y a énormément de gens sur les trottoirs pour nous encourager. Quelques centaines de mètres après être passés devant le complexe sportif, nous tournons sur la droite pour entrer dans le Parc Ballanger. Le virage est très serré et nous sommes directement dans la première côte. Elle passe très bien et on bascule aussitôt dans la descente. Ce qui est étrange c'est que juste avant cette première côte j'ai ressenti une douleur dans le mollet comme celle de l'arrivée d'une crampe. Ça ne m'est jamais arrivé sur un  km et surtout pas dans le premier kilomètre.


Cette douleur n'a fait que passer. On se dirige vers le centre du Parc puis au milieu, on tourne vers la gauche dans la seconde courte côte et ça redescend aussitôt mais c'est juste pour souffler un peu car après un virage sur la droite ça remonte mais cette fois un peu plus longtemps. Mais je me sens plutôt bien. Le temps est frais, le vent faible. C'est idéal pour pratiquer notre sport. On descend et on sort du Parc pour nous retrouver sur la Rue Michel-Ange et une très longue ligne droite de 900 mètres. Quand on arrive à proximité du complexe sportif, on a droit à une salve d'encouragements. Rue Alain Mimoun. Tout au bout, il y a un petit rond-point dont on fait le tour complet pour revenir sur nos pas non plus sur la route, mais sur la piste cyclable.



On va tout droit jusqu'à ma nouvelle entrée dans ce Parc et la première côte qui passe toujours très bien. Je me relance parfaitement dans le long faux plat descendant qui suit. Il en est de même pour les deux côtes suivantes. Mais une fois la dernière côte descendue, au lieu de sortir du parc, on va tout droit pour faire une nouvelle côte qui d'ailleurs est la plus longue (350 mètres). Je parle de côte mais aucune n'est super raide. Elles nous obligent surtout à faire des efforts pour conserver notre rythme. Et en haut, je passe au km 5 et  il suffit encore de descendre pour sortir du Parc et se retrouver sur la Rue Michel-Ange. A chacun de mes passages sur cette longue ligne droite, je me sens très bien et la vitesse accélère vraiment pour essayer de récupérer le retard perdu dans le Parc. Je vais jusqu'au bout et au rond-point demi-tour, ce qui me procure la possibilité de voir les écarts avec les autres coureurs que je croise.


J'entre pour la dernière fois dans le Parc. J'ai un peu plus de mal sur la première côte mais j'arrive bien à relancer la machine dans le faux plat descendant suivant. Je sens un peu de fatigue dans les autres côtes mais ça va très bien. Le troisième passage dans le Parc est identique au second et on ressort. Je me suis fait doubler mais j'arrive à rester au coude à coude à l'entrée de la Rue Michel-Ange. Je tente de rester à côté du coureur puis j'arrive à repasser devant. Devant le complexe sportif je relance un peu plus et je creuse tout doucement l'écart. Au demi-tour au bout je vois que le coureur est très proche alors je pars définitivement au train et on entre dans la cour du complexe sportif puis je franchis la ligne d'arrivée 37ème/184 en 41'37''.



Je continue de progresser depuis ma longue absence suite à ma blessure. Encore 34 secondes de gagnées. C'est pas encore top mais ça fait du bien au moral surtout sur un parcours exigeant comme celui-là où j'ai pu compter 11 petites montées. Je vais me changer à la voiture. Je papote un peu puis je me dirige vers le complexe sportif Marcel Cerdan pour aller voir les résultats. Un vin d'honneur organisé par la Mairie d'Aulnay est offert à tout le monde. Puis je regagne la voiture et le froid commence à bien se faire ressentir. Un peu de chauffage et direction mon domicile.

La Maisonnaise (94)

Dimanche 4 novembre 2012


Retour sur un 10 km route après le Marseille-Cassis de dimanche dernier. Comme l'an passé, la course d'après Marseille se situe à Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne. Les jambes sont encore très lourdes de la semaine précédente mais content de retourner sur cette course bien sympathique et roulante même si je me souviens qu'il y a de très longues lignes droites et que ce n'est pas forcément ma tasse de thé. Mais le plaisir de ce sport n'a vraiment aucune équivalence tellement c'est génial de le pratiquer.


Ce matin j'arrive tôt sur Maisons-Alfort et je me stationne Avenue Busteau à environ 100 mètres du Palais des Sports. Bernard vient à ma rencontre à la voiture puis nous allons tous les deux retirer nos dossards. Je récupère le mien, le numéro 470. Nous flânons un peu dans ce Palais des Sports puis pendant que Bernard retourne à sa voiture pour se préparer, moi j'attends les membres de mon club de MEGA qui viennent également participer à cette course. Il y a Franck avec qui je cours tous les mercredis, Germain et les 3 Nico (Nico G., Nico P. et Nico J.).


Nous partons tous les 6 nous échauffer sur le début du parcours en partant dans les talons de la course du 5 km. Après le panneau du km 2, nous faisons demi-tour pour retourner à notre point de départ. Nous sommes au Palais des Sports et le temps de déposer les sacs à la consigne, nous n'avons plus que quelques minutes pour nous présenter sur la ligne de départ. Vite, vite ! On arrive à se glisser parmi les autres coureurs et trouver une bonne place.



A 10 heures 30, le départ est donné Avenue Busteau. On traverse la RN 19 puis on continue tout droit sur la Rue du 8 Mai 1945. Je me suis senti un peu trop pousser des ailes ! Je dois vite ralentir pour ne pas exploser. Surtout qu'à cet endroit le vent est de dos et la fin de cette rue est en léger faux plat descendant.  Donc c'est traître ! Au bout, nous tournons sur la droite pour emprunter la très longue Avenue Foch qui deviendra plus tard l'Avenue Joffre. Le vent ne se fait pas ressentir mais suite au passage sous le pont de l'A86, c'est un peu plus venteux. Après près de 2 km de ligne droite le long de la Marne, on tourne sur la droite Rue Michelet et un peu avant le km 3, Jean-Noël, un ami coureur, se trouve sur le trottoir avec ses enfants et m'encourage. Merciiiiiiiii Jean-Noël !






Quelques changements de direction plus tard, je me retrouve sur la seconde grande ligne droite qui est un peu moins longue que la première mais là le vent est de face. Cette longue Avenue de la République m'oblige à me protéger du vent en restant comme je peux dans la foulée des coureurs qui sont devant moi. Tout au bout, après un kilomètre de tout droit, on prend encore quelques virage et je me retrouve Rue Herriot, où se trouve le Palais des Sports. Je passe devant le stade où la course va s'achever puis au bout je suis sur l'Avenue Busteau où le départ a été donné et c'est parti pour la seconde boucle identique à la première.


Je suis passé au km 5 en 20'27''. Un peu vite pour moi en ce moment. Je profite de la première partie de parcours pour récupérer un peu puis j'essaye de garder un rythme correct tout le long des deux kilomètres de ligne droite le long de la Marne. A nouveau Jean-Noël m'encourage. J'ai un peu plus de mal sur la seconde longue ligne droite car je me suis fait décrocher d'un petit groupe et je suis isolé avec impossibilité de me protéger du vent. Je hausse ensuite mon rythme et je commence à remonter des coureurs. Dans la Rue Herriot je double un autre coureur puis je tourne sur la gauche pour entrer dans le Stade Delaune. Il y a 300 mètres de piste à couvrir. J'accélère. Dans la première ligne droite je double un coureur et dans le virage opposé j'en double deux autres en sentant un autre coureur revenir dans mon dos. Je dois donc en remettre une petite couche mais il ne lâche rien alors je dois poursuivre mon effort jusqu'à la ligne d'arrivée avec une jolie envie de vomir. Je termine 150ème/570 en 42'11''.

Le temps est modeste mais je bats mon meilleur temps de 6 secondes depuis mon retour de blessure. Je retrouve Raphaël, un ami du club de Choisy, qui m'avait doublé après le km 1 puis je retrouve mon club. Germain reconnaît Cheikh Boye, demi-finaliste 800 mètres aux Jeux Olympiques de Séoul 88. Nous faisons sa connaissance et accepte de se faire photographier avec nous.


Puis nous allons aux résultats. Franck termine 5ème en 33'54'', Nicolas G. 15ème en 34'45'', Germain 24ème en 35'37'', Nicolas P. 37ème en 36'16'' et Nicolas J. 39ème en 36'25''. Les deux derniers Nicolas se sont doublés lors du finish dans le stade. Bernard termine 287ème en 47'46''. Ensuite c'est la cérémonie des récompenses avec une première place en V1 pour Franck.


Une première place en espoir pour Nico G.


 

Et pour couronner le tout une première place pour MEGA en équipe, un petit point devant le club local de Maisons-Alfort.


  
Après avoir passé une très bonne matinée je quitte Maisons-Alfort direction mon chez moi !