Bilan du mois de juin 2013


Nombre de kilomètres : 274,3

Nombre de jours : 19

Nombre de courses : 11

Nombre de podiums : 3

6ème étape ''6 Jours du Toulois'' - Foug (54)

Samedi 29 juin 2013


Et bien nous y voilà sur la dernière étape des ''6 Jours du Toulois 2013''. Que ça fait du bien d'y être ! Je prends la direction de Foug, là même où les ''6 Jours'' s'étaient achevés en 2010 et avaient débuté en 2011. La difficulté de ce parcours se situe en plein milieu de l'étape avec un début sur route pendant 3 kilomètres puis ascension bien pentue et descente avec un retour sur route sur 3 kilomètres et demi. Pour un total de 14 kilomètres. Voilà ce qui attend les rescapés des ''6 Jours'' ainsi que des ''Ptits 6 Jours'' où même ceux inscrits uniquement à l'étape du jour.


J'arrive sur Foug vers 17h15. Je suis stationné juste en face du stade municipal de Foug où le village de la course est installé. Je papote par ci par là avec les coureurs avec qui j'ai fait connaissance pendant cette épreuve. Je pars faire un échauffement léger. Oulala que je suis raide ! Raide dans les deux sens. Aussi bien au niveau fatigue qu'au niveau des jambes. Je n'oublie pas d'émarger ma feuille de présence de la journée.


Je croise David qui filme au cœur de la course et qui met ses vidéos en ligne sur son blog ''Graine de Champions'' http://grainedechampions.blogspot.fr/2013/06/6-jours-2013.html (les vidéos des étapes de Toul, Bulligny et prochainement de Foug sont disponibles et visibles sur ce lien). Je retrouve ensuite Céline et Jérôme avec qui j'attends le départ. Moi mon objectif est simplement de rallier l'arrivée en un morceau et éventuellement de ne pas perdre de place au classement général.


A 16 heures nous sommes tous sur la pelouse du stade municipal de Foug, derrière la ligne de départ. Mais auparavant, Bertrand Léger, le Président de l'US Toul et speaker de la course nous demande de respecter une minute de silence en mémoire d'Alain Mimoun, décédé avant hier à l'âge de 92 ans et vainqueur entre autres du marathon de Melbourne 1958 lors des Jeux Olympiques. 



Le pistolet nous libère ensuite pour les derniers efforts de cette très belle épreuve. On commence par faire le tour de la pelouse puis on sort du stade municipal par la gauche et ça commence déjà à monter. Décidément, ça monte sans arrêt dans cette région ! On monte vers le haut de Foug, puis je traverse la petite rue commerçante. On passe devant une jolie assemblée réunie pour un mariage. Les mariés sont également sur le bord de la rue et tout le monde nous encourage à vive voix. C'est très sympa ! Puis on tourne sur la gauche pour descendre un peu. Nous continuons de traverser Foug. C'est plat puis ça tourne un peu sur la droite et ça remonte encore. On descend à nouveau et Céline me double. Elle me dit de m'accrocher mais non merci, pas pour aujourd'hui ! En fait mes jambes ne veulent pas aller plus vite.




Juste après le km 3, on passe sous un pont où le premier ravitaillement est installé. Vite un peu d'eau ! Puis on quitte la route pour prendre un chemin blanc sur la gauche. Dans un premier temps c'est plat mais on voit de loin le parcours qui s'élève, s'élève, s'élève. Et dès que ça monte je ne regarde plus que mes pieds pour ne pas me démonter le moral. 



A un moment c'est vraiment raide. Pour preuve, certains coureurs deviennent marcheurs le temps que ça monte moins raide. Moi je me fais un point d'honneur de ne pas marcher. J'y vais progressivement mais ça passe. Ça monte raide pendant près d'un kilomètre. Après c'est du faux plat montant donc je gère sans me dépasser.




Le chemin n'est pas trop accidenté. Il faut simplement se concentrer sur ses appuis. Puis on voit au loin que le chemin remonte très sévèrement. Mais quand on arrive au pied, on tourne sur la droite pour changer de chemin. Ouf ! Ça reste du faux plat et on croise les premiers marcheurs qui eux sont partis à 15h30 et font le chemin inverse au notre. On est toujours en faux plat montant jusqu'à la prochaine intersection où on prend à gauche. Ça descend légèrement, puis après avoir tourné à droite c'est une longue et rapide descente. Je me lance rapidement dans cette descente mais au bout de quelques centaines de mètres alors que je doublais du monde, je ressens une douleur derrière la cuisse droite. Je dois aussitôt ralentir car ça serait très bête d'abandonner sur blessure à 4 kilomètres de l'arrivée de la totalité de cette épreuve.





Je perds pas mal de place. Mais tant pis, je n'ai pas trop le choix. Je profite d'avoir ralenti pour récupérer un peu et une fois au km 10, on retrouve le plat et la route. Dès que c'est plat, je n'ai plus cette douleur derrière la cuisse. Je peux à nouveau accélérer et je me sens beaucoup mieux sur le bitume. Je retrouve de la vitesse et je me fais même plaisir. Je souffre un peu sur un faux plat montant qui me ramène au lieu du premier ravitaillement. Un petit peu d'eau et on descend sur un chemin de pierres et de terre. J'en profite pour ne pas me faire rattraper par les coureurs se trouvant derrière moi. On arrive dans Foug. Virage à gauche où on monte par la route un pont qui enjambe la Moselle et on y redescend aussitôt de l'autre côté en longeant le stade municipal. On le longe jusqu'à l'entrée et j'y pénètre. Un tour complet de la pelouse et je franchis la ligne d'arrivée 130ème/264 en 1h04'21''.






Je suis épuisé. On nous offre un sac à chaussures. Je passe au ravitaillement pour bien me réhydrater. Puis je m'allonge quelques minutes sur la pelouse afin d'essayer de récupérer mon souffle. Mais c'est bien dur de se relever. Je vais me laver et me changer puis retour sur la pelouse du stade.



Au classement général définitif des ''6 Jours du Toulois'', je suis classé 71ème en 6h15'15''. Je gagne 4 places aujourd'hui. Mais cette 71ème place, je la gagne vraiment de justesse car je compte une seconde d'avance sur le 72ème et 7 secondes sur le 73ème. Je vais à la cérémonie des récompenses avec Jérôme qui a terminé 36ème et Céline 68ème et deuxième féminine.



Récompense des vainqueurs de chaque catégorie.


Podium femmes au scratch avec Florence Gouverneur (1ère), Céline Cordelier (2ème) et Christelle Braillard (3ème).


Podium hommes au scratch avec Hervé Rodier (3ème), Mbarek Ait Bammou (1er) et Martin Protte (2ème).



Une fois la cérémonie des récompenses achevée, un pot de l'amitié est offert par la municipalité de Foug et une soirée paëlla est organisée par l'US Toul. Voilà mon troisième ''6 Jours de Toul'' achevé. J'ai vraiment souffert sur deux jours mais vivement l'année prochaine pour viser plus haut. C'est l'heure des au-revoir !
Le 29 juin 2013, le cap des 30 000 visites a été dépassé sur mon blog. Merci beaucoup !!!

5ème étape ''6 Jours du Toulois'' - Charmes-la-Côte (54)

Vendredi 28 juin 2013


Ça devient bon car nous en sommes aujourd'hui à la cinquième étape de ces ''6 Jours du Toulois''. C'est une étape très spéciale à cause de son format. En effet, aujourd'hui, nous allons nous attaquer à un contre-la-montre individuel sur les hauteurs de Charmes-la-Côte. Enfin pour accéder à ces hauteurs, il va falloir franchir un véritable mur et pour corser le tout, le départ est juste au pied de ce mur sans un centimètre de plat. Ça promet ! Je me souviens qu'en 2010 et en 2011 lorsque j'avais participé à cette épreuve, j'étais parti en attaquant dès le début et que j'ai eu beaucoup de mal à relancer par la suite.


Voilà le décor de planté. J'arrive à Charmes-la-Côte vers 18 heures. Le temps est gris et quelques petites gouttes arrivent de temps en temps. Mais il fait bon, même si c'est loin d'être un temps de juin. Je me stationne dans la descente finale du parcours au même endroit qu'il y a deux ans. Comme si ma place m'attendait depuis 2011 ! Je vais aux tentes où l'organisation est installée sur le petit terrain de sport afin de trouver l'affichage donnant les heures de départ des différents coureurs, sachant qu'on part toutes les 30 secondes dans l'ordre inverse du classement général. Je vais partir à 19h48. J'émarge également ma feuille de participation.



J'ai donc le temps. Je discute un peu avec Jérôme et David. Céline nous rejoint un peu plus tard. Je pars ensuite m'échauffer en reconnaissant ce mur du départ. Je ne vais pas jusqu'en haut mais au moins je le jauge. Bah j'aime pas !!! Je continue mon échauffement. Une dernière gorgée d'eau et ensuite je me rends dans le sas des partants à l'appel de mon numéro de dossard. Je pars 30 secondes derrière Christelle qui est juste derrière moi au classement général, et 30 secondes avant David qui lui est juste devant moi au classement général. David, qui fait parti de l'US Toul et qui a effectué un véritable travail de mémoire sur cette magnifique épreuve des ''6 Jours du Toulois'' en rassemblant tous les résultats étape par étape et les coupures de presse couvrant 30 ans de cette course.


Christelle part dans ce mur. 30 secondes passent. 5. 4. 3. 2. 1. partez. C'est parti dans cette montée. On commence tout droit par de forts dénivelés. C'est du bitume les 80 premiers mètres puis en s'engouffre dans la forêt. Le sol est recouvert de hautes herbes, de trous et de cailloux, mais ça n'empêche pas de monter toujours autant. Ça tourne légèrement sur la gauche. De nombreuses racines jonchent le sol mais elles sont très bien balisées par de la peinture. Heureusement car on est totalement sous les arbres et la luminosité est plus réduite. Au loin je vois Christelle devant moi. A une intersection en haut de la côte elle tourne à droite. J'y arrive également avec une vingtaine de secondes de retard. Je tourne donc sur ma droite et c'est un agréable chemin qui nous attend. C'est plus au moins plat mais ça permet de véritablement se relancer.


Nous sommes totalement isolés. On ne voit personne sauf celle qui me précède. Pas un bruit dans cette forêt. Toujours quelques légers faux plats surtout descendants, puis juste avant le km 2, on traverse une route pour aussitôt retrouver un chemin de terre. Plus étroit celui-là. Et ça recommence par une bonne côte qui serpente entre les arbres. C'est dans cette montée que je reviens sur Christelle et la double. En haut on prend à droite pour un chemin plus lumineux mais toujours accidenté. Mais c'est quasiment plat. Au bout, virage à gauche et je suis sur un large chemin complètement découvert. Nous ne sommes plus du tout avec la même végétation. C'est un peu plus désertique mais tout aussi beau. Nous sommes sur le plateau de Charmes-la-Côte.


Je me rapproche mètre après mètre des coureurs partis une minute et une minute trente avant moi. Au km 4, je prends un ravitaillement en eau sans perdre de temps et on continue sur le plat mais en faisant très attention aux pierres puis on descend pour s'engouffrer dans la forêt. On retrouve les flaques d'eau mais aussi la boue qui rend certaines parties du parcours glissantes. Le chemin est souple est beaucoup plus large. Je ne reviens pas vite sur les deux coureurs mais je reviens quand même. Les kilomètres défilent assez vite. Je vais mieux que les deux étapes précédentes. Au km 7, on tourne sur la gauche pour prendre une nouvelle montée étroite et glissante. C'est ici que je double un des deux coureurs et ensuite on descend longtemps sur ce même chemin. Le coureur devant moi me laisse une place pour le doubler. Je descends sans prendre de risque mais en déroulant.


En bas, virage à 90 degrés sur la droite. On est pendant quelques centaines de mètres sur une large allée de pierres et au détour d'un bosquet, on prend sèchement sur la gauche. Le chemin est tout aussi large mais rendu très souple par la terre tassée et humide. Quelques zigzags pour éviter les grosses flaques d'eau ou les parties trop glissantes. Après le km 9, un coureur parti derrière moi me double mais ce n'est pas David. C'est à ce moment là que ma cheville se plie bien dans un trou. Aussitôt je ralentis énormément le temps de jauger d'une éventuelle blessure mais ça repart aussitôt. Plus de peur que de mal. On tourne ensuite sur la droite en direction de la route. Je profite de ce changement de direction pour voir que j'ai de l'avance sur mes poursuivants et pas de David à l'horizon. Les kilomètres passent toujours très bien. Depuis quelques minutes une légère pluie nous tombe dessus. Ce n'est pas désagréable, c'est comme un brumisateur.


Je retrouve le bitume pour le dernier kilomètre tout en descente. On avale à vitesse vertigineuse cette partie du parcours. On est encouragé par les coureurs ayant terminé et se changeant à leur véhicule. Je passe à côté du mien et j'entre dans les ruelles de Charmes-la-Côte. Virage à gauche juste en bas de cette descente ultra-rapide (le dernier kilomètre je l'ai fait en 2'51'' donc plus de 20 km/h). On remonte très légèrement sur les derniers cent mètres et je franchis la ligne d'arrivée 70ème/187 en 50'22''.




Enfin une étape où je suis satisfait après ces deux jours sans. Plus qu'une et j'en serais venu à bout. Je prends quelques gobelets en eau sucrée sur le ravitaillement final. On discute un peu de nos courses respectives puis je vais faire une légère récupération avant de me changer. C'est plus agréable les vêtements secs.




Retour sur le petit terrain de sport du village en attente des résultats. Au classement général des ''6 Jours du Toulois'', je reste 75ème mais j'ai creusé l'écart sur les coureurs derrière moi. Je suis content de cette journée. Au menu de la pasta party, c'est une pasta sans pâtes, puisque c'est poulet-riz. Je quitte ensuite Charmes-la-Côte pour me reposer avant la dernière étape qui aura lieu demain à 16 heures à Foug pour une nouvelle partie d'ascension. Ça monte sans arrêt ici. Pas besoin d'aller dans les Alpes !!!

4ème étape ''6 Jours du Toulois'' - Ecrouves (54)

Jeudi 27 juin 2013


Après une journée de repos qui était censée me remettre d'aplomb suite à ma défaillance de mardi, on reprend aujourd'hui la compétition pour la 4ème étape des ''6 Jours du Toulois'', sur la commune d'Ecrouves, qui se situe juste à la sortie de la ville de Toul. Ça promet d'être très délicat ce soir car je n'ai absolument plus aucune énergie et je ne peux plus poser le pied droit à plat, ma blessure s'étant réveillée. Que faire aujourd'hui ? Essayer de m'accrocher ? Finir l'étape ? On verra. Je pense qu'il n'y aura qu'en course que je pourrais savoir où j'en suis vraiment.


Je me rends au Stade Roger Challier, où le village de la course est planté pour cette quatrième étape. Comme à mon habitude j'arrive assez tôt. Je discute un peu puis je vais émarger la feuille d'engagements de cette étape. Allez, c'est la quatrième. Après il n'en restera plus que deux. La grosse difficulté du jour se situera peu après le départ, juste après le km 1 pour une ascension dans les bois jusqu'au ravitaillement du km 4.




Je pars m'échauffer tout doucement. Je devais faire une récupération hier pendant la journée de repos, mais j'étais tellement mal que je ne l'ai pas faite. J'ai l'impression d'être verrouillé au niveau de toutes mes articulations. Je cours un peu plus de 4,5 km mais franchement ça promet d'être coton. J'ai reconnu le premier kilomètre et demi de course qui mène à cette longue montée. Je retourne une dernière fois à la voiture pour finir de me préparer, ensuite je retourne juste à côté du stade, où le départ sera donné sur le chemin qui le jouxte.



A 19 heures, nous sommes encore près de 250 coureurs à affronter cette épreuve. Le départ est donné. Pour les premiers ça part vite. Pour moi ça part tranquille. On va tout droit à travers champs sur l'herbe en direction du village de Pagney-derrière-Barine. Le km 1 passé, on quitte ce chemin, pour prendre un morceau de route qui traverse Pagney et on tourne à gauche pour entrer dans le Bois. Le chemin de terre est accidenté. De nombreux trous nous font zigzaguer. On va tout droit, puis un virage en épingle à cheveux nous fait monter un peu plus vers le plateau d'Ecrouves.




David, qui m'avait bien aidé mardi, échange quelques mots avec moi et il part faire une jolie remontée. Moi je suis sur un faux rythme. J'ai l'impression de faire une séance de récupération en côte. Je ne ralentis pas mais je suis incapable de changer ce rythme. Le chemin est étroit. Par moment c'est glissant et à d'autres c'est extrêmement glissant. De bonnes flaques avec de la bonne boue nous font déraper. Je passe le km 3 et je continue à monter. On quitte ce chemin en sous-bois, pour tourner sur la gauche sur un très large chemin de pierres. Mais ça continue à monter.


On arrive sur le plateau d'Ecrouves juste devant l'Ancien Fort où le ravitaillement du km 4 est dressé. Je prends un gobelet d'eau et ensuite tant qu'on reste sur ce plateau, c'est une succession de légers faux plats montants ou descendants. Ça permet de récupérer. Je me sens mieux. Puis dans le Bois de Mortemoselle, on commence à descendre (attention aux glissades!). Puis on tourne sur la gauche pour une descente vertigineuse et surtout très dangereuse. C'est raide, ça glisse et le sol est jonché de pierres. Une fois en bas, on tourne à nouveau sur la gauche et on longe ce Bois de Mortemoselle par le bas, sur un chemin de terre.



C'est assez plat, mais au détour d'un virage, il y a une jolie bosse qu'on redescend aussitôt. Puis on suit les contours des prés et ça monte raide pour passer le long de la clôture. On descend encore et au km 8 on remonte pour quitter définitivement les chemins et trouver le bitume en entrant dans le village de Grandménil. Le deuxième ravitaillement y est implanté. Je prends un nouveau gobelet d'eau. Ensuite on descend la côte du village sur la droite avant de tourner sur la gauche pour remonter encore. Dorénavant c'est une succession de montées et de descentes entrecoupées de portions plates sur cette route qui traverse les vignes, les champs, les prés et les quelques habitations. Je suis calé à mon modeste rythme, j'ai tellement mal sous ce pied.



Puis on entre dans Ecrouves et au lieu de continuer tout droit, les organisateurs nous font faire une petite boucle de 400 mètres avant de revenir sur cette même route. Mais pas n'importe quelle boucle. Une côte très courte (200 mètres d'ascension), mais surtout très très raide. Je suis énormément penché en avant pour essayer de ne pas m'arrêter. Je lutte mais je vois que tous les coureurs sont au ralenti. Tout en haut il y a pas mal de personnes présentes pour nous pousser à ne pas nous arrêter. Une fois enfin au niveau de l'église on redescend de l'autre côté par une voie en herbe avant de retrouver la route en bas sur la gauche. On nous encourage.




Je suis donc revenu sur cette route de campagne agréable. Je continue à gérer tranquillement mon allure. Mon seul but maintenant est d'arriver au bout de ces ''6 Jours''. On longe la prison, puis à l'intersection d'après, on tourne sur la droite, toujours en longeant cette prison et en descendant vers le Stade Roger Challier. Une fois en bas de la descente, on tourne sur chemin sur la gauche. On prend une petite bosse qui nous fait remonter sur le premier terrain de football. On y fait le tour complet avant d'entrer sur la piste qui contourne le terrain principal. On doit y faire également le tour complet. A 200 mètres de l'arrivée, j'accélère un peu et je franchis la ligne d'arrivée 104ème/230 en 56'32''.



Je prends un ravitaillement en eau sucrée et un peu de quatre-quarts. Je pars ensuite faire quelques tours de stade pour effectuer ma récupération car j'ai vu ce que ça faisait de ne pas l'avoir faite mardi. C'est quand même important même si on n'a pas vraiment envie de la faire. Ensuite direction la douche. Mince j'ai oublié mon gel douche à la voiture. Heureusement, on m'en donne donc pas besoin de retourner le chercher. Merci ! Au classement général des ''6 Jours du Toulois'', je perds une place et je suis dorénavant en 75ème position.



Une fois propre, on discute un peu avec Jérôme et Céline, qui est actuellement en deuxième position chez les filles, et c'est l'heure de la pasta party. Aujourd'hui c'est spaghettis bolognaises au menu. Ça fait du bien de manger après les efforts fournis tous les jours. C'est vrai que j'en ch** depuis mardi mais c'est quand même un plaisir d'être sur cette magnifique épreuve. Demain place à une étape atypique avec un contre-la-montre individuel très difficile. Je quitte Ecrouves et demain ça se passera à Charmes-la-Côte, qui porte très bien son nom.