Bilan du mois de mars 2012


Nombre de kilomètres : 226,3

Nombre de jours : 20

Nombre de courses : 7

Nombre de podiums : 2

Les Foulées Décathlon (77)

Samedi 31 mars 2012


Il y a quelques jours en travaillant, je suis passé sur le parking du magasin Décathlon à Croissy-Beaubourg et des affiches annonçaient une course organisée par ce magasin ''Les Foulées Décathlon''. Je décide donc d'y participer comme base d'entraînement. De plus il s'agit de courses gratuites organisées dans la bonne humeur et dans le seul but de se faire plaisir même s'il s'agit tout de même d'une course. Je pars ce matin à 8 heures de chez moi direction Croissy-Beaubourg. Ce qui est pratique c'est que ça se trouve où je travaille donc je pourrai aller rapidement au boulot à la fin de ma course. Et je sais où prendre ma douche. J'aurai aussi l'avantage de connaître un peu le coin, même si ce côté de la forêt je ne l'ai pas encore pratiqué.


J'arrive vers 8h45 sur le parking du magasin Décathlon. Une tente a été érigée où se trouvent les inscriptions et le ravitaillement. Je vais m'inscrire et on a le choix entre un 5 km et un 12 km. J'opte pour le 12. On me donne le dossard numéro 104. Je rencontre Dominique qui est une collègue de travail. Elle va s'aligner sur le 5 km. Le parcours va s'effectuer sur environ 5 km de bitume et 7 de chemins forestiers. Après m'être préparé à la voiture, je vais m'échauffer très peu. J'ai beaucoup de mal aux deux tendons d'Achille. Un échauffement collectif est organisé. Ensuite direction la ligne de départ où les deux courses partiront simultanément..


A 9 heures 30 le départ est donné. On quitte le parking du magasin Décathlon par l'arrière et on remonte la longue et très large allée du 1er mai. Je suis sur les talons du premier. Un peu avant la fin de cette première rue, je passe devant puis au bout on bifurque vers la gauche sur le trottoir du boulevard Courcerin. Avant d'arriver avenue de la Soubriarde, le chemin tourne légèrement sur la gauche puis descend. A ce moment là un coureur me double à pleine vitesse. On passe dans un tunnel sous l'avenue de la Soubriarde et on remonte de l'autre côté pour nous retrouver rue d'Emerainville. Avant d'arriver au rond-point de Roccasecca, on tourne sur la droite rue du chenil. On prolonge sur l'avenue de l'étang où il y a une petite côte puis ça descend légèrement et virage à gauche puis à droite. Je me fais reprendre par deux coureurs dont un qui me passe et s'échappe. C'est à ce moment là qu'on quitte la route pour entrer dans la Forêt de Croissy. Dès les premières centaines de mètres de chemin forestier, je ne prends pas de risque car il y a de nombreuses ornières. Le coureur qui était juste derrière moi me double et je le laisse partir. Il me prend tout de suite une cinquantaine de mètres d'avance.


On emprunte de très longs chemins tout droit dans cette forêt. Je reste au contact de ce coureur, toujours à une cinquantaine de mètres derrière lui. Je passe au km 5 en 20'31''. Au bout de cette très longue ligne droite je vais sur la gauche et en fait on fait une très grande boucle jusqu'au retour sur cette dernière ligne droite qu'on reprend en sens inverse. Un moment donné le chemin de terre forestier se transforme en chemin de sable. Le mieux est de courir sur le côté du chemin où le sable est plus dur. Le temps frais est agréable pour la course à pied. Je me retourne et je vois que j'ai au minimum 400 mètres d'avance sur les poursuivants et que je continue à creuser l'écart mais je ne reviens pas sur le coureur devant moi sans perdre de distance sur lui non plus.


On ressort de la forêt et je suis à nouveau dans les rues de Croissy-Beaubourg. Le reste du parcours est identique au départ en sens inverse. Je suis passé au km 10 en 42'06''. Ça monte un peu dans les rues de Croissy. Après la rue d'Emerainville on redescend sous l'avenue de la Soubriarde pour remonter de l'autre côté. Je monte jusqu'au boulevard du Courcerin puis c'est plat. Je tourne sur ma droite et je suis dans la longue et large allée du 1er mai. Je suis toujours très proche du coureur qui me précède. Je suis derrière lui depuis 9 kilomètres et surtout toujours à la même distance. Au bout je vais à gauche, j'entre sur le parking du magasin Décathlon, puis à droite jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis 4ème/33 en 51'33'' pour une distance de 12,2 km.


Un méga ravitaillement final nous attend sous la tente. Chocolatines, croissants, chaussons, viennoises au chocolat, et plein d'autres choses et des choix de boissons également bien fournis. Je retrouve Dominique qui est bien contente de son 5 km. Je vais trottiner un petit peu pour ma récup. Puis je prends la direction du travail. C'était une petite course bien sympathique avec un parcours vraiment très agréable qui mélange course nature à course sur route.

Courses des 4 Saisons (printemps) d'Amiens (80)

Dimanche 25 mars 2012


La nuit fut très courte. Avec la course de cette nuit puis le trajet et en plus l'heure en moins de sommeil dû au passage à l'heure d'été, c'était vraiment très court. Je vais donc participer ce jour à la deuxième épreuve du challenge des 4 saisons d'Amiens. Le mois dernier j'ai fait la première épreuve dite d'hiver que j'ai couvert en 20'06'' pour les 5,1 kilomètres. Le parcours de l'épreuve sera identique à celle du mois de février au parc du Grand Marais à Longpré-les-Amiens. J'ai du mal à me lever ce matin et j'arrive au parc à 8h30. Le départ sera donné à 9h20.



Je me stationne à proximité du hall ouvert mais couvert où se trouve l'arrivée et également le retrait des dossards. On m'attribue le dossard numéro 17. Je vais me changer. Ça me tire de partout au niveau de mes blessures qui commencent à cicatriser. Je pars m'échauffer et les bobos se remettent à saigner un peu. Je ressens également les efforts de la veille. Je retrouve quelques coureurs qui ont eux aussi participé à cette première épreuve du mois de février. Au classement provisoire du challenge je suis en 19ème position. Je participerai à la troisième épreuve celle d'été en début septembre mais normalement je ne devrais pas participer au final qui aura lieu le même jour que ma course fétiche : MARSEILLE-CASSIS fin octobre.




A 9 heures 20 nous sommes environ 140 coureurs derrière la ligne de départ. Le coup de pistolet retentit et c'est parti. On commence par une descente qui tourne un peu. On prend la direction du hall d'accueil et on y fait le tour. De l'autre côté ça monte le long du terrain de jeux pour enfants. Le sol est souple et très agréable. Une fois en haut on prend à gauche. C'est plat, puis à nouveau à gauche et je suis à nouveau sur la ligne de départ. On redescend et au lieu de prendre la direction du hall d'accueil, on continue tout droit jusqu'au parking et on tourne à droite sur le bitume. Au bout de 150-200 mètres on prend à droite et on remonte jusqu'au terrain de football américain des Spartiates d'Amiens.



En haut on tourne à gauche puis au bout c'est un virage très serré sur la droite qui m'amène sur la plus longue ligne droite du parcours. Franchement je suis fatigué de ma course d'hier. Je pense rester à un rythme assez régulier mais je suis incapable d'aller plus vite. Alors j'essaye de rester à ce niveau. Au bout on tourne à droite sur le bitume qui sort du parc et qui borde la route jusqu'à l'entrée à nouveau dans ce parc. On passe à côté du hall pour entamer le second tour. Je suis doublé par un coureur et j'essaye de rester au contact même s'il me prend quelques mètres.



Je suis dans la montée et j'ai du mal. En haut on tourne à gauche deux fois puis je passe sur la ligne de départ. Je profite de la descente pour récupérer et en bas à droite c'est le bitume. Je remonte vers le terrain de football américain des Spartiates. Je reste a 5-6 mètres du coureur qui m'a doublé tout à l'heure. Il y a un trou entre nous et les coureurs plus loin derrière. Nous sommes sur la longue ligne droite. J'essaye de revenir sur le coureur qui me précède. Mais j'ai du mal à changer de rythme alors je gère pour le moment. Au bout je tourne à droite sur le bitume et j'attends d'entrer dans le parc pour faire mon effort pour le rattraper et le doubler. Je termine 46ème/139 en 20'09'' pour les 5,1 kilomètres.


J'ai fait quasiment le même chrono que lors de l'épreuve du mois de février. 20'06'' en février et 20'09'' aujourd'hui. A trois petites secondes près !!! Je suis quand même fatigué de ce week-end sportif mais heureux de courir. Je vais courir un peu pour faire ma récupération avant de regagner la Seine-et-Marne car je travaille cet après-midi.

Trail semi-nocturne Entre Chien & Loup (28)

Samedi 24 mars 2012



Pour ma 200ème course depuis que je me suis mis à la course à pied, je fais dans la nouveauté. Je pars dans l'Eure et Loir à Droué-sur-Drouette pour faire mon premier trail semi-nocturne. La frontale est obligatoire mais surtout nécessaire. J'arrive sur place à 18 heures pour un départ prévu à 19 heures. Je suis à la salle polyvalente ''Les Roches'' et je peux me stationner dans la cour de cette salle. Parfait. Le départ, l'arrivée et le ravitaillement final avec les résultats seront donc proches. Je vais récupérer mon dossard, le numéro 31. Retour à la voiture pour me mettre en tenue et je pars m'échauffer.


Je repère l'arrivée de la course et franchement ça promet. Des petits panneaux sont présents pour indiquer des montées et des descentes de plus de 20% sur des chemins de terre et de gros cailloux. Je m'échauffe peu puis je me rends sur le stade de football qui se trouve juste derrière la salle polyvalente. En attendant l'horaire de départ, je poursuis mon échauffement sur le terrain de foot en trottinant tranquillement puis je me place derrière la ligne de départ. Les organisateurs nous donnent les dernières consignes de course puis on respecte une minute de silence en mémoire des 7 victimes des tueries de Toulouse et Montauban.




Le départ est donné à 19h10. Il est conjoint avec la course du 30 km (et donc du relais). On quitte le stade puis on descend le village par la route. Ça commence par une forte descente. Je suis dans le groupe de tête. On est trois dans ce groupe. Je reste calé derrière le premier. Ça descend très vite, le sol est toujours bitumé. On tourne sur la droite toujours en pleine descente puis en bas on a une petite hésitation. A gauche ? A droite ? On voit une flèche au sol et on décide de prendre à gauche. Ça monte bien, puis on fait une boucle et on se retrouve en haut où on était passé avant. Tous les coureurs qui sont censés être derrière nous se trouvent maintenant devant. Alors on redescend et on prend a droite au lieu de prendre à gauche. On a fait 300 mètres de rab !


La majeure partie des coureurs nous a suivi et a fait la même erreur que nous. Le coureur qui menait la course devant moi depuis le début est dégoûté de s'être trompé et préfère jeter l'éponge. Je suis donc avec le troisième coureur et on remonte tous les autres coureurs qui normalement se trouvaient derrière moi et on arrive à reprendre les premières places après un effort supplémentaire. On quitte la route et on entre dans les chemins escarpés le long de la Drouette. J'avais l'impression d'être en seconde place mais de loin je vois un coureur en tee-shirt orange qui était en tête car il n'avait pas fait notre erreur initiale. Le coureur qui était avec moi s'envole et je ne peux pas le suivre. Il rattrape le coureur en orange et moi je perds pas mal de distance. Je me tords un peu la cheville droite mais plus de peur que de mal. Je continue.


On se retrouve face à une ferme et c'est à ce moment là que je double le coureur en orange. On quitte le chemin qui borde la Drouette et on en prend un autre qui monte vraiment bien. C'est beaucoup plus dur pour lever les jambes. Quelques coureurs sont juste derrière moi. Je fais attention où je mets les pieds, la luminosité devient beaucoup plus faible. Ça descend un peu puis on se retrouve pendant quelques centaines de mètres sur le bitume. On remonte la côte qu'on avait descendu au départ. On quitte la route en prenant un chemin de terre, de pierres, qui descend abruptement. Des coureurs de la course du 30 km sont devant moi et il est difficile de les doubler car le sol est très instable. Nous voyant arriver, ces coureurs nous laissent passer.


Après avoir fais une jolie chute en tombant lourdement suite à un beau soleil, j'arrive à conserver mon rythme. Je me suis arraché le dos, le coude, la cuisse et le genou et même la fesse. Tout le côté gauche en sang. La frontale est bien nécessaire. Ça remonte plus ou moins toujours sur les chemins. Puis on reprend un autre chemin qui descend sèchement. En bas il y a pas mal d'eau et de boue. Je suis à nouveau juste à côté de la Drouette dans le sens inverse de tout à l'heure. Ensuite une sacrée montée nous attend. Je commence en courant mais je termine comme tous les autres c'est à dire en escaladant en marchant, les mains sur les genoux. En haut virage à droite pour se retrouver sur du plat dans le village de Droué-sur-Drouette. Je suis en 6ème position juste derrière le 5ème. On se retrouve à côté du stade où le départ avait été donné. On continue tout droit dans un chemin de champs.


Au bout de ce chemin on se fait rattraper par un coureur qui nous double aussitôt et on s'enfonce dans la forêt. La piste est très escarpée. De loin on voit une sorte de guirlande lumineuse dans la nuit noire qui monte assez haut et qui balise le chemin qu'on doit prendre. De loin on entend la musique de l'arrivée. On doit passer sous des arbres couchés. Puis dans la montée raide, je me prends des ronces que j'ai énormément de mal à enlever. C'est vraiment très dur de monter puis en haut la piste est très sinueuse et il y a énormément d'arbres qu'on doit éviter. Il fait vraiment nuit noire. Puis j'arrive vers la fin du parcours. Je vois le panneau indiquant la descente à 20%. Les organisateurs ont mis une corde tout le long de cette descente très scabreuse. C'est vraiment ''casse-gueule''. Quelques mètres de plat puis on remonte sur l'autre versant aussi raide que la descente précédente. C'est duuuuuuur ! En haut j'ai énormément de mal à relancer mais il reste une centaine de mètres et je franchis la ligne d'arrivée 7ème/80 en 36'38''.


Je m'allonge dans l'herbe, le sang coule encore. Je suis rincé. C'est une belle expérience et malgré l'erreur de parcours au début de l'épreuve j'ai trouvé l'organisation vraiment sympa. Le travail des organisateurs très au niveau. Je rentre dans la salle polyvalente où un repas chaud nous est offert. Au menu, pates à la tomate-fromage râpé, morceau de fromage avec du pain et gâteaux, clémentines,... Le tout accompagné d'eau ou de coca. Je termine 2ème de ma catégorie. Malgré mes multiples plaies saignantes je suis ravi de ma 200ème course. Après m'être changé, je reprends la route direction Amiens pour une autre course demain matin.

29ème Ronde Lissoise (91)

Dimanche 18 mars 2012


La nuit fut courte mais la cheville a bien tenu le choc hier. Par contre le tendon d'Achille est bien inflammé. Donc ce matin un peu d'anti inflammatoire et c'est parti pour Lisses dans l'Essonne avec son 10 km à label régional qui tous les ans est super relevé. La course de ce jour est roulante et n'a rien à voir avec celle d'hier où c'était très vallonné. Par contre je risque d'avoir l'accumulation de la fatigue d'hier qui va me peser dans les jambes. Il en sera de même pour Bernard que je vais à nouveau retrouver sur cette course comme hier. On va au gymnase du complexe sportif Stéphane Diagana pour retirer nos dossards. J'ai le numéro 227 et Bernard le numéro 112.



Nous retournons à la voiture pour nous mettre en tenue. Il fait beaucoup moins froid qu'hier. Un bout de ciel bleu pointe même son nez et il n'y a quasiment aucun vent. Ce qui change par rapport à la veille. On fait une partie du parcours pour notre échauffement jusqu'au km 3 puis on coupe pour revenir vers les voitures. Je fais de longs étirements pour assouplir mes tendons. Je ne me sens pas trop fatigué pour le moment mais ça risque de se faire ressentir pendant la course. Nous sommes près de 500 inscrits sur la course du 10 km. Avant notre départ il y a le 7 km course nature qui a lieu. Elle doit être agréable à courir et peut-être que l'année prochaine je ferai le 7 puis le 10 km dans la foulée. Mais seulement si je suis revenu à mon meilleur niveau.



A 10 heures 15 nous sommes rue de Paris à côté de la pharmacie juste derrière le gymnase pour le départ. Le coup de pistolet libère tous les coureurs. On part pour une immense ligne droite toute plate en continuant sur l'avenue du 8 mai 1945 qui va jusqu'au rond point des anciens combattants. On vient déjà de faire 1,5 km de ligne absolument droite. C'est parti très vite et moi je suis raisonnable car je n'essaye pas de m'accrocher aux coureurs allant beaucoup trop vite pour moi. On tourne sur la droite et c'est un léger faux plat montant qui fait passer au dessus d'un chemin pour piéton et on tourne encore sur la droite pour entrer dans la zone industrielle de Lisses. On va jusqu'au bout et on tourne une fois de plus sur la droite. On passe au km 2 et à ce moment là j'ai une vive douleur dans le tendon d'Achille. Je ralentis un petit peu pour essayer de trouver une autre façon de poser le pied au sol et ma course reprend une meilleure allure.




Cette nouvelle longue ligne droite qui se trouve dans la zone industrielle démarre rue des Cévennes et est prolongée par la rue du Bois Chaland. Après 1,5 km de ligne droite on tourne à droite, on se retrouve dans un rond point puis on tourne à droite sur une piste piétonne et cycliste qui longe la D 153. Je suis surpris par mon état de fraîcheur. Au bout on tourne deux fois à gâche puis à droite et on se retrouve derrière le gymnase là où s'est déroulé le départ de l'épreuve. On se retrouve dans la fameuse ligne droite du départ mais au lieu de prendre la route, on se trouve sur la large piste pour vélo et piéton sur la droite de la chaussée. Il y a une petite descente puis une toute aussi petite remontée pour passer sous la route. Je passe au km 5 en 20'09''.



On a beau ne plus être sur la route, cette ligne droite est tout de même longue. Au bout, au lieu de monter un peu pour passer au dessus du chemin piéton après avoir tourné à droite, on continue sur la piste et on descend un peu avant de remonter également un peu puis on entre à nouveau dans la zone industrielle. Mon rythme est très stable dorénavant. On est sur la longue ligne droite dans la z.i. puis je tourne sur la droite. Juste avant le rond point qui me ramène sur la piste cyclable qui longe la D 153, je passe au km 8. Plus que deux petits kilomètres. Je commence à ressentir la fatigue. Mais je m'accroche pour ne pas perdre de temps.




Un peu avant d'arriver derrière le gymnase je passe au km 9. J'ai quelques mètres d'avance sur quelques coureurs et quelques mètres de retard sur d'autres. On fait le tour du complexe sportif pour y pénétrer par l'avant. Virage serré sur la droite et j'entre sur la piste d'athlétisme. Il faut y faire les trois quart de tour. Je relance la machine pour ne pas me faire doubler mais dans mon élan j'arrive même à doubler le coureur se trouvant devant moi dans les 100 derniers mètres de la course. Je franchis la ligne d'arrivée 167ème/459 en 41'24''.



Je suis content de ce chrono qui est le meilleur de l'année. Je continue à gagner du temps un petit peu par un petit peu. C'est très encourageant même si ce temps reste moyen pour moi. Mais ne faisons pas la fine bouche. D'ici quelques mois je devrais retrouver la forme et être beaucoup plus compétitif. Je récupère un polo de la course pour cadeau puis je vais au ravitaillement final. Eau, madeleines, quatre-quarts,... Il y a également un stand Red Bull comme hier.



Je suis sur une butte qui surplombe les ravitaillements et la piste d'athlétisme. Je vois Bernard y faire son entrée et il s'accroche jusqu'au bout. Un coureur revient derrière lui à toute allure et le double mais il ne se désunit pas et double un autre coureur à un ou deux mètres de la ligne d'arrivée. Il termine 290ème en 46'55''. Il a fait mieux qu'hier. On retourne aux véhicules puis on va courir 1,6 km pour faire notre récupération. Direction les douches et les résultats officiels puis nous quittons Lisses.

Le 10 km des 3 Villages de Saint-Witz (95)

Samedi 17 mars 2012


Mon début de semaine a très mal débuté. En effet, lundi je suis allé faire ma récup de la course de la veille en forêt et dès le début je me suis donné une petite entorse à la cheville. J'ai marché puis ça avait l'air d'aller mieux alors j'ai trottiné puis vraiment recouru et 5-6 kilomètres plus loin crac. Je me suis retrouvé au sol avec un œuf à la cheville droite. Je suis rentré comme j'ai pu à la voiture. Hier je suis allé courir doucement sur une courte distance pour tester la cheville bien serrée et j'ai décidé de respecter mon programme de course.



Je pars donc rejoindre Bernard pour un 10 km difficile à Saint-Witz car très vallonné. Je le retrouve à 11h30. On mange ensemble et on va s'échauffer après avoir récupéré les dossards. J'ai le numéro 1399. On va courir très doucement et nous avons la confirmation visuelle. C'est bien vallonné ! La course du 10 kilomètres va se dérouler sur deux départements et même sur deux régions. On part de Saint-Witz dans le Val d'Oise (Ile-de-France), on va jusqu'à Plailly dans l'Oise (Picardie), puis on va à Vémars dans le Val d'Oise (Ile-de-France) avant de revenir à Saint-Witz. De sacrés bolides sont en exposition et une énorme Porsche Panamera S Hybride fera l'ouverture de la course en se plaçant devant les premiers avec l'affichage du chrono sur le toit.


Le départ est décalé de l'arrivée. Ce qui est bien c'est que la course s'effectue sur une seule boucle. J'aime beaucoup. A 14h30 on est en haut de la rue de Paris à Saint-Witz et nous sommes un peu moins de 400 coureurs à nous élancer. Le départ est très traître car les premières centaines de mètres sont plates puis on descend longtemps pendant environ un kilomètre sur une route en sous bois toute sinueuse. Les deux premières féminines sont parties comme des flèches. Elles sont aux avants postes. Je suis à quelques encablures de la seconde qui à un moment donné se retrouve à ma hauteur puis derrière moi et quand elle passe derrière moi, se prend les pieds dans les miens. Je me rattrape je ne sais pas comment. Surtout que c'était dans la descente. C'était chaud pour moi. Pas de chute ni pour moi ni pour elle. Mais ce n'était pas volontaire de sa part, uniquement un incident de course. Je la lâche alors que la première féminine a pris la poudre d'escampette et est déjà bien loin devant.


En bas de cette descente j'entre dans Plailly. Depuis 500 mètres je suis dans la foulée d'un coureur. Je ne le lâche pas en restant bien calé derrière lui. On tourne à droite puis à gauche et on passe sur la place du village. Il y a pas mal de monde et les gens sur les bas côtés crient pour nous encourager. C'est sympa. Un ravitaillement est déjà présent mais ne m'intéresse pas. Puis virage à droite. Et quelques centaines de mètres plus tard je suis un peu avant le km 3 et ça commence à monter. J'essaye de m'accrocher toujours au même coureur. On a remonté d'autres personnes mais je commence à coincer. On monte vers les sous bois et en haut je vois un virage sur la droite où il y a pas mal de spectateurs. J'essaye de limiter les dégâts mais c'est dur, raide, long et j'arrive enfin à ce virage mais malheureusement ça continue à monter sur la droite. C'est agréable de monter dans les sous-bois. Mais c'est long.


J'aperçois une tente qui passe au-dessus de la route et ça signale la fin de la montée juste après le km 4 avec un ravitaillement. Mais je ne prends rien non plus. J'essaye de récupérer un peu puis je me lance dans la descente. La route est en moins bon état avec des trous. J'ai très peur pour ma cheville mais ça va. Ça remonte à nouveau. Et comme je ne suis plus dans les sous-bois je ne suis donc plus protégé du vent de face. Ça monte, ça monte, ça monte puis passage au km 5 en 20'31''. Je bascule dans la descente et je reviens puis double la première féminine qui a l'air en déperdition. La route devient ensuite plus plate, plus roulante. Mais toujours aussi trouée. J'entre dans Vémars où il y a beaucoup de monde sur les trottoirs. Au passage du panneau km 7 on doit aller tout droit et au bout de 300 mètres revenir sur nos pas sur l'autre partie de la route, la chaussée étant coupée en deux par du barrièrage de manifestation. On revient jusqu'à ce panneau du km 7 et on vire à gauche dans un faux plat montant.


Mais quand je suis arrivé au bout de la rue qui était coupée en deux, il fallait donc effectuer un virage à 180 degrés. Et j'ai eu très mal au tendon d'Achille droit. Et depuis ce moment là je n'arrive plus à retrouver mon rythme qui n'était pas si mal. Je mets plus d'un kilomètre à retrouver un rythme plus ou moins correct. A partir du km 9, on quitte la route pour se retrouver sur un petit chemin piéton bitumé qui nous fait entrer dans Saint-Witz. Trois coureurs reviennent sur moi. A 200 mètres de l'arrivée ils sont à mes côtés mais je profite de leur jonction pour aussitôt mettre une accélération. Ils ne peuvent pas me suivre et j'en profite même pour remonter un autre coureur avant de franchir la ligne d'arrivée de ce difficile 10 km. Je suis 31ème/366 en 42'03''.


Je passe au ravitaillement final. Je prends une demi banane et je passe au stand Redbull. C'est trop bon ! Je regrette mes 2,5 derniers kilomètres de course car depuis le demi-tour à 180 degrés dans Vémars, j'ai vraiment ressenti une vive douleur. Le tendon d'Achille n'a pas aimé ce changement de direction soudain et violent. J'ai perdu une minute dans ce dernier quart de course. J'attends Bernard qui termine 95ème en 47'19''. On va prendre la douche et on flâne un peu au gymnase. Je m'étire le plus possible car demain matin une autre course nous attend à Lisses pour un 10 km plus roulant mais qui sera délicat avec la fatigue accumulée suite à la course d'aujourd'hui. On quitte Saint-Witz et prochain épisode demain matin !!!