Corrida de Bétheny (51)

Mercredi 28 décembre 2022


Pour ma dernière course de l'année 2022 (ma 35ème), je prends la direction du nord-est de Reims dans le département de la Marne pour courir la Corrida de Bétheny. Malgré mon absence sur cette compétition festive depuis 2016, c'est cette année la 7ème fois que je me rends chez les Bethenyats. En effet, je n'avais loupé aucune édition de 2011 à 2016. Six ans plus tard, me voilà de retour. Il s'agit d'une course très populaire attirant une masse importante de courageux prête à lutter contre le froid de décembre et l'obscurité de la nuit où les ruelles sont surtout éclairées par les décorations de Noël de cette zone pavillonnaire. Qui dit corrida, dit plusieurs boucles sinueuses. Cette année le parcours a évolué. Auparavant il fallait parcourir 4 fois le circuit mais cette année il a été allongé pour ne le faire que 3 fois avec une distance à peu près égale.


Bétheny se trouve donc dans la banlieue rémoise. Riche de 7000 habitants, elle est surtout connue pour avoir accueilli en 1909, la ''Grande Semaine de l'Aviation'', premier meeting international de l'histoire de l'aviation dans le monde où un million de spectateurs s'étaient réunis. C'est à l'endroit de ce meeting que la base aérienne 112 a été construite.


Organisée par l'ESF Reims Athlétisme, la Corrida de Bétheny en est à sa 20ème édition. Pour chaque inscrit, un euro est reversé à une œuvre caritative. Deux courses sont au programme : une pour les enfants et une pour les adultes. Celle pour les enfants est prévue à 19h et celle pour les adultes à 19h30. Et s'il ne fait pas un temps ''estival'', il y a de quoi se réchauffer dans le gymnase Claudius Caillot. Un petit retour sur mes classements ici (il faut savoir que la longueur des boucles a évolué au fil des années donc les chronos ne sont pas vraiment comparables) :
--- 2011 - 155ème/792 en 32'39'' ---
--- 2012 - 87ème/814 en 33'34'' ---
--- 2013 - 117ème/801 en 35'06'' ---
--- 2014 - 84ème/835 en 33'55'' ---
--- 2015 - 113ème/1092 en 29'13'' ---
--- 2016 - 200ème/1061 en 32'09'' ---
Je suis bien content de faire à nouveau partie du peloton qui va arpenter les rues de Bétheny !
 

C'est sous la pluie que nous faisons la route jusqu'en Champagne. Avant d'arriver à Bétheny, nous faisons une halte à Reims afin de profiter de son joli marché de Noël et de sa cathédrale ''by night''. Malheureusement, une fine pluie ne nous quitte pas durant cette balade.








Nous reprenons la voiture pour couvrir les derniers kilomètres qui nous conduisent au complexe sportif Claudius Caillot à Bétheny. Un parking de forme circulaire se trouve dans cette enceinte, ce qui est extrêmement pratique pour ne pas attraper froid juste après la course car il y a au moins... 5 mètres entre la ligne d'arrivée et l'entrée de ce parking ! Nous nous rendons dans le gymnase pour retirer mon dossard. Je vais porter le numéro 20. Je le récupère très rapidement puis les bénévoles me dirigent vers un autre stand pour y retirer le cadeau de la course : une bouteille de 75 cl ''La Bermush'', une bière de Noël provenant de la ''Brasserie artisanale Masclaux'' située à 12 km de Bétheny. Au moment où nous allions retourner à la voiture, nous tombons sur Eric Leblacher, un copain seine-et-marnais, coureur à pied, organisateur de courses, ancien cycliste pro... enfin tout ça quoi !







A l'extérieur, la pluie ne cesse pas et surtout le vent se fait de plus en plus ressentir. Les bourrasques sont assez violentes. Se préparer tranquillement dans la voiture au chaud est assez facile, par contre en sortir pour faire son échauffement est une autre paire de manches. Je ne vais pas bien loin pour essayer de monter en température le corps. Je reste sur le parking en empruntant la route circulaire longue de 150 mètres. 2 kilomètres plus loin et 14 tours plus tard, je remets les gants à la voiture avant de me rendre sur la ligne de départ située allée des Pâquerettes, à quelques dizaines de mètres du gymnase. Nous sommes un peu moins de 800 coureurs derrière cette ligne. Vu la largeur des rues pavillonnaires de Bétheny, il va falloir jouer les équilibristes lors des premières centaines de mètres de la course. J'ai l'impression d'être quasiment le seul coureur à porter le bonnet du Père Noël. Au moins, même dans la pénombre, je serai reconnaissable. Julie est partie se positionner sur le circuit pour m'encourager et prendre quelques photos.



Le coup de pistolet retentit. Je m'étais bien placé, ce qui me permet d'éviter les chutes. Par contre, c'est parti extrêmement vite et comme nous sommes très nombreux, je suis emporté par la vitesse de tous les coureurs. 500 mètres plus loin, nous tournons à droite allée des Tulipes. Ce virage est rendu glissant par la pluie. Cette allée en courbe se poursuit ''naturellement'' sur la rue Farman qui recoupe l'allée des Pâquerettes en continuant tout droit. Je croise Julie que j'entends m'encourager, ''allez Père Noël''.





Je commence déjà à coincer un peu. Habituellement en partant vite, j'arrive à rapidement digérer cet effort, mais étant malade depuis quelques jours, je n'ai pas beaucoup de jus, du coup j'ai l'impression d'avoir déjà tout donné ! Au bout, je suis au km 1. Nous tournons à gauche route de la Neuvillette avec les maisons sur ma gauche et les champs sur ma droite. Nous repiquons rapidement dans la zone pavillonnaire en tournant à gauche allée des Lys. On n'arrête pas de tourner. A gauche allée des Roses puis un virage ultra serré à droite chemin de Saint-Etienne. A chaque changement de direction, il faut se montrer super vigilant afin de ne pas glisser et chuter. Nous tournons maintenant à droite allée de Coulmy. J'entends un coureur m'encourager. Il s'agit d'Eric, parti moins rapidement que moi mais qui, vu son niveau, aurait dû être pas bien loin de la tête de course. Nous échangeons quelques mots puis il continue à sa vitesse et moi à la mienne. Nous débouchons rue de la Pierre Madame, où Julie se trouve maintenant.



Nous y restons à peine car on doit emprunter l'allée de la Palière qui nous ramène au chemin de Saint-Etienne. Nous n'arrêtons pas de tourner, ce qui est fatigant, car à chaque virage, il faut se relancer. Encore un gauche, droite, gauche et gauche pour atteindre la voie des Loups, l'allée de la Pierre Madame, l'allée du Château de Ruffy puis l'allée des Pâquerettes et de boucler la première boucle après... 13 virages glissants, donc autant de relances, le tout en 2,8 km ! J'enchaîne donc avec le second des trois tours de circuit. Je vais moins vite qu'au début mais je ne peux pas faire mieux. Je recommence mes changements de direction. Je retrouve Julie un peu plus loin qu'au premier tour sur la rue Farman.




Le fait de porter le bonnet de Père Noël ne permet pas seulement à Julie de me repérer de loin. Je reçois de nombreux encouragements ''allez Père Noël'' sur la quasi totalité du circuit. Aussi bien des enfants que des parents. C'est très sympa ! Je poursuis mon petit bonhomme de chemin même si j'ai l'impression d'être scotché au sol. Pourtant, vu l'eau sur la chaussée, je ne risque pas vraiment de rester collé ! De nouveaux encouragements arrivent de Julie, allée de la Pierre Madame.



J'ai commencé à prendre un tour aux retardataires. Lorsque je termine ma seconde boucle, j'ai en doublé cinq. Mais ce n'est absolument rien avec ce qui m'attend sur l'ultime partie de la course. C'est assez rapidement que je croise Julie sur l'allée des Pâquerettes. Elle m'encourage mais je lui dis que depuis le début j'ai de mauvaises sensations. Donc j'essaye de faire de mon mieux même si je n'en suis pas satisfait.



Je slalome entre les coureurs moins rapides à qui je mets un tour. Je m'amuse à les compter et ça monte sacrément vite 50-60... ça continue de grimper, mais les virages sont encore plus compliqués à négocier soit en allongeant complètement la trajectoire soit en se faufilant entre deux coureurs. Mais la partie de funambulisme se passe quand même bien. Au loin derrière moi j'entends la sirène d'une ambulance qui tente de se frayer un chemin. Au son, je me rends compte qu'elle se rapproche petit à petit de moi. On continue de courir en se mettant sur le côté mais elle préfère nous suivre, du coup je poursuis en empruntant les trajectoires normales. Virage à gauche pour atteindre l'allée du Château de Ruffy et immédiatement après, au lieu de tourner à gauche et enchaîner pour un tour supplémentaire, je tourne à droite en direction du parking où on est stationnés pour franchir immédiatement la ligne d'arrivée 97ème/720 en 32'38''.


Le cheminement d'après ligne d'arrivée nous conduit à la porte arrière du gymnase. Nous y entrons pour accéder au ravitaillement final qui est assez complet. Julie me rejoint dans le gymnase où il fait bien meilleur qu'à l'extérieur ! Les résultats sont rapidement accessibles sur le site internet ultratiming.be. Je peux voir qu'Eric a finalement terminé 48ème en 29'41''.




Nous retournons à la voiture, moi en trottinant histoire de faire une micro récup. On verra pour la vraie demain ! On ne va pas s'attarder plus que ça à Bétheny. Je n'y étais plus revenu depuis 2016 et je sais que ma 7ème édition ici-même ne sera pas la dernière. A l'année prochaine (Julie également avec les baskets aux pieds et le dossard épinglé) ! Ha oui suis-je bête, la Corrida de Bétheny est une course, donc... une course, un Mc'Do (ne pas oublier de faire perdurer les traditions) !


C'était ma 35ème course de l'année et la 692ème de ma petite carrière de coureur passionné. On se donne rendez-vous pour notre première course de l'année à Nice début janvier sur la prestigieuse et relevée Prom'Classique !

23ème Corrida de Thiais (94)

Dimanche 11 décembre 2022


Le retour à la réalité est brutal. Hier après-midi nous étions encore à Lanzarote avec 27 degrés affichés au thermomètre. Notre avion nous a ramenés en France durant la nuit et ce matin, je pars de la maison avec -5 degrés. Le grand écart !!! C'est la troisième fois que je suis inscrit à cette Corrida de Thiais mais ce n'est que ma seconde participation. En effet, en 2008 j'avais couru ce 10 km en 45'05'' et en 2010, après avoir galéré sur la route, la compétition avait été annulée à cause d'une neige beaucoup trop importante (aussi bien dans le ciel que sur le bitume). Du coup, cette année je suis de retour en terre thiaisienne 14 ans après ma première et seule participation.


Il est très difficile de trouver une place de stationnement (je me souviens qu'à l'époque c'était la même chose), mais à force de tourner j'en trouve une dans un petit parking à côté du cimetière, rue de la Saussaie. Un peu de marche me permet d'arriver au Palais Omnisports de Thiais. Mais qu'est-ce que ça caille ! Je vais dans une pièce annexe jeter un coup d'œil sur le long listing des inscrits avant de récupérer mon dossard numéro 228. Puis je rejoins les autres coureurs de mon club du Pontault AAC dans les tribunes de ce Palais Omnisports. Nous serons 10 pour défendre nos couleurs. Il ne faut pas non plus oublier Frédérique qui a quitté le PAAC en début de saison et qui est également présente.






Une fois changés et après maintes tergiversations, nous prenons notre courage à deux mains pour débuter notre échauffement sur la première partie du circuit. Nous sommes transis de froid. Le vent n'est pas très important mais par moment on le sent et il nous transperce. Il m'aura fallu 4 kilomètres pour commencer à me sentir bien. Je finis par retrouver mon pote Bernard de l'ASPTT Nice qui a eu le courage de quitter son sud plein de douceur pour trouver le froid glacial de la région parisienne.


C'est maintenant le moment de nous glisser dans les différents sas de départ. Il y a beaucoup de monde alors on essaye de se faufiler pour trouver une meilleure place, histoire de ne pas être trop gênés au début de la course. Des meneurs d'allure sont prévus. Mon objectif est de ne pas me faire dépasser par celui de 40'. Nous sommes 1500 coureurs prêts à affronter le froid et les 10 km de cette Corrida de Thiais.



Le starter nous prévient que le coup de pistolet ne va pas tarder à retentir. Le compte à rebours débute puis les fauves sont lâchés. Je reste très vigilant tout du long de la rue Auguste Renoir car vu le nombre important de coureurs, la chute peut arriver très vite... et faire très mal. Mais ça se passe bien. Nous traversons un rond-point avant de poursuivre tout droit.






Nous tournons à droite pour emprunter la très longue ligne droite de la D160. Elle débute par un faux-plat montant assez long mais rien de bien méchant. José, un copain du club des Furets d'Eiffage, me double et m'encourage. On échange vite fait quelques mots. Je suis pour le moment bien parti, pas trop vite, mais tout de même devant le meneur d'allure des 40 minutes. Nous montons jusqu'à ce qu'on soit passés au-dessus de l'A86. Le premier kilomètre est bouclé en 3'58''. Vite mais pas trop. D'ailleurs, j'arrive à trouver mon tempo facilement qui est efficace sans avoir l'impression de me mettre dans le rouge. Nous négocions un virage serré sur la droite, rue Henri Dunant. En poursuivant tout droit nous entrons dans la commune de Vitry-sur-Seine. Changement de direction en tournant à droite rue Eugène Derrien, puis nous tournons à gauche sente des Douves. Les immeubles et les maisons laissent place à des jardins communaux et des parcs. Notre parcours traverse le Parc des Lilas (qui n'a rien à voir avec la ville mais avec la plante). Au km 3,5, nous négocions un nouveau virage très serré sur notre droite.






Nous sommes toujours à Vitry-sur-Seine dans l'avenue Lemerle Vetter et toujours entourés de jardins. C'est agréable ici mais le vent (même pas fort) se fait ressentir de face. Dès qu'on rentre dans Thiais, nous tournons à droite rue Emile Goeury où ça monte un peu. Nous entrons à l'arrière du stade Jack Baudequin. Nous empruntons l'herbe puis deux virages nous amènent sur la belle piste d'athlétisme bleue. 200 mètres plus loin nous passons sous l'arche d'arrivée, mais ce n'est pas encore la fin pour nous ni même la mi-course. Nous terminons la ligne droite de la piste avant de quitter le stade par la droite et devant le Palais Omnisports de Thiais je passe la ligne du km 5 en 20'07''.


Une centaine de mètres plus loin, je repasse sous l'arche de départ pour débuter la seconde boucle identique à la première. Franchement ça se passe très bien pour moi. Je poursuis à cette vitesse sans vraiment forcer. La remontée de la D160 n'est pas si difficile que ça malgré qu'on m'ait dit de faire attention pour ce second passage car avec la fatigue ça peut faire perdre beaucoup de temps. Je gère en laissant toujours le meneur d'allure des 40 minutes derrière moi. Je reviens sur des coureurs qui m'avaient doublé lors du premier tour. Et comme à mon habitude, je préfère mener un groupe plutôt que de rester au chaud derrière afin d'imprimer mon propre tempo et non subir celui d'un autre.


Je confirme bien aimer cette partie entourée de jardins et de parcs. C'est quand même mieux que le béton ! Mais je confirme aussi que lors du virage à droite pour atteindre l'avenue Lermerle Vetter, le petit vent bien glacial de face n'est pas ce que je préfère. Me revoilà dans Thiais, puis je tourne à droite pour débuter la petite montée. Elle m'amène à l'accès arrière du stade Jack Baudequin. Passage sur l'herbe puis j'accède à la jolie piste bleue. Toujours pas de meneur d'allure mais j'entends le speakeur annoncer que la barre des 40 minutes s'approche. Il me reste 200 mètres à faire alors qu'il annonce 39'45''. C'est mort ! Un petit coup derrière la tête avant de me relancer pour ne pas tout gâcher. Je termine bien (comme je l'ai été pendant toute ma couse que j'ai bien maîtrisée). Passage sous l'arche d'arrivée 246ème/1448 en 40'17''.


Treize secondes plus tard, Cédric de mon club arrive à son tour, quelques secondes devant le meneur d'allure des 40 minutes qui a bouclé sa course en 40'38'' (40'28'' temps réel). J'aurais dû consulter ma Garmin au lieu d'estimer mon avance sur ce meneur. C'est de ma faute, mais je retiens la leçon. Mickäel en termine à son tour avec son sac poubelle qu'il n'a pas quitté de la course ! Tous les coureurs du PAAC se retrouvent derrière l'arche d'arrivée, puis lorsqu'on quitte la piste d'athlétisme, on nous remet une jolie médaille commémorative de la course.


On ne s'attarde pas trop à l'extérieur, le froid est toujours bel et bien là. Une fois dans le Palais Omnisports de Thiais, je vais consulter le classement. 


Classement du 10 km de la Corrida de Thiais (1448 arrivants)
49ème en 34'54'' (34'54'') Julien MERIGOT (Racing Multi Athlon)
108ème en 37'10'' (37'10'') Maxime PELOUX (PAAC)
112ème en 37'15'' (37'11'') José DE FREITAS (Les Furets d'Eiffage, 1er M4)
141ème en 37'46'' (37'39'') Stéphane CAPE (PAAC)
246ème en 40'17'' (40'17'') Jeff BACQUET (PAAC, 28ème M2)
265ème en 40'30'' (40'22'') Cédric GRUNDHEBER (PAAC)
360ème en 42'30'' (42'21'') Mickael GUILLOT (PAAC)
370ème en 42'38'' (42'25'') Jérémi ANDRE (PAAC)
470ème en 44'32'' (44'11'') Arnaud BAUWENS (PAAC)
515ème en 45'11'' (44'54'') Frédérique BILLARD (Corbeil Triathlon)
551ème en 45'58'' (45'31'') Myriam JACOBS (Bussy Running, 3ème M4)
588ème en 46'32'' (46'13'') Isabelle BERTHOLET (PAAC)
598ème en 46'40'' (46'40'') Cyril COUPE (PAAC)
904ème en 53'09'' (52'47'') Bernard LEFEVRE (ASPTT Nice)
1438ème en 1h14'35'' (1h13'42'') Françoise ALENGHI (PAAC, 1ère M8)

Puis passage à la consigne pour récupérer mon sac avant de tous nous retrouver dans les tribunes pour nous changer. Il fait bien meilleur ici. Par contre, je n'arrive pas à retrouver Bernard. Mais bien content d'avoir revu quelques copains et copines.



Du vin chaud est offert aux coureurs et bénévoles, mais la queue est tellement importante que je laisse tomber. Comme lors de chaque édition, une voiture est à gagner par tirage au sort (c'est le seul lot de ce tirage, mais quel lot !). Vu la chance infime de gagner, je quitte Thiais pour rentrer à la maison.



Cette course est vraiment très bien organisée, les bénévoles sont nombreux et efficaces, le parcours (même glacial) est bien dessiné... Une chose est certaine, je ne vais pas attendre 14 ans pour revenir une troisième fois. Je pense que l'année prochaine, il y a de fortes chances qu'on m'y revoit !