Bilan du mois de mars 2009


Nombre de kilomètres : 208,8

Nombre de jours : 15

Nombre de courses : 5

Nombre de podiums : 0

La Course des Jonquilles à Le Mée-sur-Seine (77)

Dimanche 29 mars 2009


3 degrés et un petit vent mais surtout un beau ciel tout bleu. Agréable comme temps pour la course à pied. Aujourd'hui direction Le Mée-sur-Seine dans la banlieue de Melun pour la Course des Jonquilles dans la Forêt de Bréviande. C'est la troisième fois que je viens ici faire cette course sur 10 km. Lucas, lui, va s'attaquer à un 1,3 km. Le tout, entièrement sur chemin forestier. J'ai le dossard 116 et Lucas a le 377. Je vais courir 3 gros kilomètres pour essayer de m'échauffer correctement. Surtout que mon mal de dos m'a empêché de m'entraîner toute cette semaine.


A 10 heures, nous sommes environ 300 coureurs à partir sous le starter. Quelques zigzags pour passer les gens qui se mettent devant mais qui courent lentement. Puis, ma principale préoccupation est de regarder attentivement au sol pour éviter l'entorse. Pour l'instant ça part bien, je passe au km 1 en 4'09''. Jusqu'à présent nous longions la forêt sur chemin, mais maintenant on pénètre vraiment dans la forêt. C'est beaucoup plus glissant par endroit. De grosses flaques se sont formées. J'essaye de ne pas trop perdre de temps sur les coureurs qui commencent à me doubler. Je sens que le souffle est un peu court mais pour l'instant ça se passe assez bien. Au km 4 je passe devant ma petite famille qui m'encourage.


Puis on prend une longue ligne droite qui va nous faire sortir de la forêt et on va ensuite reprendre le chemin qui la borde et qui amène vers le passage de la ligne de départ. Quelques mètres après cette ligne de départ, on passe le panneau indiquant le km 5 et donc la mi-course. A ma satisfaction, mon chronomètre affiche 21'08''. Ça fait bien longtemps que je n'ai pas fait ce temps à la mi-course.
Mais après ça devient bien plus compliqué. La deuxième boucle est exactement la même que la première. Mais là mon manque d'entraînement commence à me gêner beaucoup. Mes temps au kilomètre chutent pas mal et ça devient bien dur. C'est bien, dans la forêt il y a quand même pas mal de personnes qui nous encouragent. Le parcours est vraiment très agréable.


Un peu avant le km 8, il y a une petite butte à passer. Ça m'a fait encore ralentir un peu mais après j'arrive à relancer. Il ne reste plus que trois très grandes lignes droites. La première est en très léger faux plat montant. Puis au bout, la seconde ligne droite descend un tout petit peu, mais ça aide beaucoup à accélérer et c'est cette ligne droite qui m'amène sur le chemin qui borde la forêt.


Je vois que je ne peux pas rattraper le coureur qui se trouve devant moi, mais en me retournant, je vois également qu'un autre concurrent se trouve à une dizaine de mètres de moi. Je tiens le coup, passe à nouveau sous l'arche de la ligne de départ, puis le parcours fait quelques virages et je passe sous la ligne d'arrivée. Je suis 94ème/286 en 44'22''. Une fois la ligne passée, il y a un panneau avec les numéros de dossards gagnants de la tombola. Les dossards 112 à 119 sont tous gagnants sauf le 116, ..., le mien !!!

A 11 heures 15, il y a pas mal d'enfants sur la ligne de départ pour leur course sur 1,3 kilomètre. Lucas est comme à l'habitude, un des plus jeunes. Et là, ça va jusqu'à 10 ans. Donc certains sont vraiment plus grand. Après quelques minutes de retard, le temps que les derniers du 10 kilomètres franchissent la ligne d'arrivée, tous les enfants sont partis et Lucas a commencé à la queue du peloton pour ne pas se faire "marcher dessus".


Lucas a entamé sa course sur les chapeaux de roue. Moi je m'étais placé à l'arrière de la course pour le suivre et j'ai mis pas mal de temps à le rattraper avec tous les enfants à doubler sans les gêner. Ensuite il tourne sur sa droite et entre dans la forêt. Il continue à bien courir. Ensuite on se retrouve sur une ligne droite et là il commence à accuser le coup. Il me dit avoir mal aux côtes et son souffle commence à être bien court.


Après on prend la fin du parcours du 10 km. Ça descend un petit peu sur la longue allée qui mène vers la sortie de la forêt. Le bras droit de Lucas a du mal à rester en cadence. Il est quasiment collé à son corps. Un peu de motivation l'aide à continuer. Il arrive à suivre les enfants qu'on a rattrapé. Mais une fois sortie de la forêt, des grands et grandes le doublent. C'est dur dur.


Il passe sous la ligne de départ et ensuite il ne reste que les quelques virages serrés et il franchit la ligne d'arrivée 50ème/68 en 8'22''. Très beau temps. Une médaille au cou, quelques cadeaux et surtout un bon ravitaillement final l'aident à bien récupérer.

Les Foulées Dammartinoises (77)

Dimanche 22 mars 2009


Hier soir je ne savais pas trop si j'allais courir aujourd'hui car un mal de dos est venu à nouveau m'enquiquiner. Mais comme mon fils était motivé pour faire sa course, finalement nous y sommes allés. Le soleil qui nous a accompagné toute la semaine a oublié de se lever aujourd'hui. Donc direction le nord de la Seine-et-Marne et plus précisément Dammartin-en-Goële, dont je ne connais pas du tout la course. En arrivant, on est accueilli par un vent glacial. Déjà en quittant la maison, il n'y avait que 2 degrés dans la voiture.


On va récupérer nos dossards. J'ai eu le 39 pour ma course de 10 kilomètres et Lucas a eu le 172 pour sa course sur 930 mètres. Il fait tellement froid à l'extérieur, qu'on profite du gymnase pour jouer au ballon. Ça nous sert d'échauffement. Après avoir repéré vite fait une partie du parcours, je me suis rendu compte que le parcours n'était pas tout plat du tout.


A 10 heures le départ de ma course est donné. Je pars bien et je suis même très surpris car après le deuxième virage, je passe en cinquième position. Mais je me retrouve dans un premier faux plat montant et je comprends mieux la différence actuelle qu'il y a entre les meilleurs et moi. Je suis littéralement déposé et une flopée de coureurs passe à côté de moi ... sans m'attendre. Ça m'a coupé les jambes et j'essaie de retrouver un rythme. Je passe au km 2 en 8'07''. Entre le deuxième et le troisième kilomètre, une petite côte avec un spectateur un peu trop curieux, en la personne d'un chien qui veut se mêler aux coureurs, casse les pattes. Ça redescend un peu mais en tournant sur notre droite on se retrouve au pied d'une jolie côte. Je continue à me faire doubler pendant l'ascension. La fin de la côte après un nouveau virage sur la droite est encore plus raide puis ça descend un peu.

Je profite de cette descente pour rattraper quelques coureurs. Je récupère un peu et je décide de prendre la tête d'un petit groupe. Je passe à mi-parcours en 21'40''. Je ne prends pas de ravitaillement et je continue en tête de ce groupe pour la deuxième boucle identique à la première. Je gère beaucoup mieux cette deuxième boucle. La petite côte entre le 6ème et le 7ème kilomètre est bien absorbée. Je conserve ma place devant. Les autres coureurs restant dans ma foulée. Puis j'arrive au pied de la grosse côte. Mais là, tous les coureurs qui me suivaient me doublent et me lâchent. Je préfère les laisser partir plutôt que d'essayer de les accrocher puis de payer les efforts plus tard.


Une fois en haut, j'accuse une cinquantaine de mètres de retard sur les premiers de mon ancien groupe. Je profite de la descente pour reprendre des forces et une fois sur le plat, j'accélère mon rythme et j'arrive à reprendre ceux qui m'ont lâché dans la côte, un par un. Je repasse devant tout ce beau monde et j'imprime à nouveau mon rythme. Finalement, on n'est plus que trois lorsque mes deux derniers compagnons de course décident de démarrer. J'accuse le coup et je n'arrive pas à réagir. Il reste moins de 500 mètres. Je ne m'affole pas et j'arrive à accélérer. A une centaine de mètres de l'arrivée je reprends un des deux coureurs et j'échoue sur les talons de l'autre au moment de franchir la ligne d'arrivée. Je suis 45ème/118 en 44'08''. C'est bien vu l'état de mon dos et la difficulté du parcours.


Après m'être changé, je vais accompagner Lucas pour sa course. Sur la brochure de présentation il est indiqué qu'elle mesure 840 mètres mais finalement elle fait 930 mètres. Une petite trentaine d'enfants sont sur la ligne de départ. A 11 heures 30 le départ est donné. Lucas part le dernier. Après le premier virage il est avant dernier puis ça tourne encore sur la droite et la route est en faux-plat montant. Son morale est au plus bas. Il dit qu'il a mal au coeur, puis mal au ventre, qu'il veux arrêter.


Après l'avoir remotiver en lui parlant de la médaille finale, puis des coureurs se trouvant devant lui, il accélère par intermittence et rattrape un enfant puis un deuxième. Ensuite ça descend vers l'entrée du stade. Il est au coude à coude avec l'enfant qu'il a doublé un peu plus tôt. Un sprint est lancé entre les deux enfants et Lucas arrive à franchir la ligne d'arrivée avant lui. Il est 25ème/28 en 4'58''. Il est 2ème/3 de sa catégorie d'âge. Médaille, bonbons, jouet lui ont remonté le moral et il est content d'avoir gagné son sprint.

Les Foulées de Villenoy (77)

Dimanche 15 mars 2009


Une semaine après le semi-marathon de Paris, je me retrouve à Villenoy pour faire les Foulées de Villenoy. Après une année sabbatique, ces Foulées sont à nouveau au programme. Le format n'est plus le même car la course phare ne se fait plus sur 15 km mais sur 10. Cette semaine je me suis bien entraîné, peu gêné par les douleurs.

Ce matin il fait très beau. La température est douce et le ciel est tout bleu. C'est la troisième fois que je viens courir à Villenoy et j'ai toujours eu un ciel tout bleu. Tant mieux car mes temps ont toujours été corrects ici donc j'espère que c'est bon signe. Je vais récupérer mon dossard. On m'a attribué le numéro 12. Ensuite je me prépare et je m'échauffe en courant un peu plus de 2 kilomètres sur une partie du parcours de la course. A priori il ressemble beaucoup à celui des courses passées sur 15 km en prenant le canal de l'Ourcq.


10 heures 15. Nous sommes en gros 150 participants sur la ligne de départ et c'est parti. Je me cale dans les foulées des coureurs qui sont devant moi. J'aperçois à une quinzaine de mètres devant moi une concurrente qui fini régulièrement sous les 45 minutes. Alors vu mes précédentes performances sur 10 km, j'essaie de la reprendre pour hausser le rythme le plus longtemps possible. J'arrive à me mettre derrière elle vers le km 1 où je passe en 3'59''.


Ensuite c'est le très agréable passage sur la canal de l'Ourcq. J'arrive à suivre le rythme jusqu'au km 3, après c'est un peu plus dur. En plus un passage de pont fait que ça monte un peu et que ça casse le rythme. Je baisse un peu de vitesse, mais je crois que c'est pas plus mal, car les jambes commencent à durcir et pour l'instant ma condition physique ne m'autorise pas à courir aussi vite. On quitte le canal de l'Ourcq après l'avoir emprunté sur plus de 2,2 kilomètres et on se retrouve dans les rues de Villenoy où c'est un léger faux plat descendant qui m'attend et m'aide à relancer un peu la machine. Ma femme et mon fils sont là pour m'encourager quelques centaines de mètres avant le passage du km 5 où mon temps est de 21'12''. Je n'en reviens pas en apercevant mon chronomètre.


Ensuite c'est une deuxième boucle identique qui m'attend. De loin je vois toujours la concurrente que j'avais réussi à rattraper au km 1 et qui m'avait lâchée après le km 3. Au bout de la longue ligne droite, on fait comme au premier tour, quasiment demi-tour pour prendre le canal de l'Ourcq. Je me fais doubler par trois coureurs et j'entends quelques mètres derrière moi les pas d'un autre coureur. J'arrive à me concentrer et à légèrement hausser mon rythme sur tout le passage du canal de l'Ourcq. Le coureur ne m'a pas doublé.


A la sortie du canal, je profite du faux plat descendant pour accélérer. Je n'entends plus le coureur derrière moi. Moins de deux kilomètres et je me retourne pour constater que j'avais fait un petit écart sur le groupe se trouvant derrière moi. A 300 mètres de l'arrivée, je vois deux coureurs se trouvant à plus de 50 mètres de moi. J'essaie de rallonger mes foulées et leurs fréquences. Au lieu de passer à nouveau sur la ligne de départ, on pique à angle droit sur la droite où la ligne d'arrivée est située. Je double ce coureur et franchis la ligne d'arrivée 63ème/146 en 43'33''.


Je suis en progrès par rapport à tout ce que j'ai fait ces derniers mois. C'est bien mais il faut que ça continue. Lorsque tous les coureurs ont franchi la ligne d'arrivée, une tombola était au programme. Mon fils et une autre petite fille ont été conviés pour effectuer le tirage au sort, mais malheureusement ça ne m'a pas été profitable. J'ai rien gagné. Tant pis.

Semi-marathon International de Paris (75)

Dimanche 8 mars 2009


Vendredi matin, je suis allé chercher les dossards au Parc Floral de Paris. J'ai récupéré les dossards 9962 pour Jeff, 9971 pour moi et 10989 pour Yannick. J'ai profité de ma présence sur place pour me balader dans le village des coureurs où de nombreux stands font la publicité de leurs événements futurs. Je suis revenu chez moi avec pas mal de dépliants pour des courses qui m'intéressent.

Ce matin, à 7h30, Yannick vient me récupérer chez moi en voiture et on prend la direction de la gare RER de Nogent-sur-Marne où nous récupérons le train pour Vincennes. On retrouve Jeff à l'entrée du Parc Floral de Paris et on va se préparer au vestiaire. On va s'échauffer en courant 1,3 km à allure tranquille. Si on pouvait garder ce rythme sur 21 km, je pense que ça ne me fatiguerait pas trop. Hihi. Plus sérieusement, on entre dans nos sas de départ. Cette année, on a choisi le sas bleu qui est celui des 1h40. Mais comme on entre dans les derniers dans ce sas, on se retrouve assez loin. Avant que le départ ne soit donné, on arrive à se faufiler et à se rapprocher un peu de la ligne de départ.


A 10 heure le départ est donné. Alors qu'on se trouve encore arrêté, on voit de loin, même de très loin, les premiers qui partent au sprint. Je ne sais pas s'ils savent qu'il y a 21,095 km à faire. On commence ensuite à marcher et à quelques mètres de la ligne de départ on arrive à courir à faible allure. On passe la ligne de départ après 3'03'' de course.


Il y a énormément de monde, 25000 coureurs étaient annoncés au départ. Il est dur de se faufiler et de courir à un rythme régulier. Alors avec Jeff on prend le trottoir de gauche. Yannick a du mal à nous suivre. Il accuse déjà une vingtaine de mètres de retard après environ 500 mètres de course. Un petit contretemps vient m'enquiquiner. Ma casquette s'envole et je dois faire demi-tour pour la ramasser. Jeff est parti et j'ai un mal de fou à le rattraper. Une fois avec lui, je passe devant pour mener le rythme. On passe au km 1 en 7'34''. C'est pas mal en sachant qu'on a perdu 3'03'' au départ de la course.

Ensuite je garde mon rythme et je distance un peu Jeff qui reste à quelques encablures derrière moi. On prend le Boulevard Soult qui en léger faux plat montant, mais ça reste tout de même très roulant. Il faut alterner entre la route et le trottoir pour pouvoir courir à sa main. Puis on tourne sur la gauche et je suis sur le Cours de Vincennes en direction de Nation en ligne droite.


Le premier ravitaillement se fait Place de la Nation puis on passe la panneau indiquant le 5ème km. Je passe en 25'51''. Puis on descend Boulevard du Faubourg Saint-Antoine jusqu'à la place de la Bastille où on croise de l'autre côté du monument les premiers qui eux passent déjà au km 10. Un autre monde. Mais à chacun son niveau. Je poursuis ma visite parisienne en passant à côté de la Mairie de Paris rue de Rivoli. Et après avoir tourné Boulevard de Sébastopol, on repique en face de la Mairie de Paris et direction à nouveau vers la Place de la Bastille où je passe le 10ème kilomètre en 49'07''. C'est le moment pour moi de prendre mon deuxième ravitaillement en eau et en orange comme au premier ravitaillement.

Ensuite on emprunte l'Avenue Daumesnil qui est très longue et qui fini par un joli faux plat montant qui dans le degré de difficulté se situe entre faux plat montant et véritable côte, car la difficulté est accentuée par un vent plein nez, qui à présent ne s'était pas encore manifesté. Je monte sans me mettre dans le rouge et en haut on tourne sur la droite pour redescendre et j'en profite pour récupérer car juste en bas, on tourne sur la gauche où la seule montée de la course nous attend. Ça va pas trop mal pour l'instant. En haut de la côte je retrouve une partie du parcours des 15 km de Charenton-le-Pont. D'ailleurs on passe au 15ème km entre Charenton et Saint-Maurice. J'y suis en 1h13'54''. Après c'est le retour dans le Bois de Vincennes. Et là ça commence à devenir dur pour mes jambes. Mon rythme flanche assez nettement. Ce n'est pas étonnant car avec tous mes pépins physiques que j'ai dernièrement collectionné, je n'ai pas pu m'entraîner plus de 15km et après c'était l'inconnu. L'avantage c'est que ce n'est désormais plus l'inconnu pour moi. Je sais que ça va être très dur pour faire les 6 derniers kilomètres.


Il y a moins de spectateurs dans le Bois de Vincennes. Lorsque le parcours a emprunter les rues de la Capitale, il y avait un monde phénoménal pour nous encourager. C'était assez grisant. Et c'est vrai que c'est dans les moments de difficultés comme actuellement qu'on a le plus besoin de la foule pour nous porter. Mais bon je continue mon petit bonhomme de chemin et me disant quand Jeff et Yannick allaient me doubler. Vers le km 17, le groupe qui suit les meneurs d'allure des 1h40' me double. Je suis totalement incapable d'accélérer pour me mettre dans leur sillage. Trop dur pour mon niveau actuel. Je scrute ce gros groupe mais je n'aperçois pas encore Jeff et Yannick. Un peu avant le 19ème km, les photographes officiels de la course nous mitraillent. On essaie de faire le plus beau sourire. Hihi.

Dernier virage sur la gauche et c'est la Route des Pyramides qui va nous conduire jusqu'à la ligne d'arrivée. Un peu avant de franchir le panneau du 20ème km, Jeff me rejoint et me dit d'accélérer. J'essaie sur quelques mètres mais je crois qu'il est préférable que je continue à ma vitesse pour ne pas exploser. Je passe devant l'entrée latérale du Parc Floral de Paris où ma femme et mon fils sont venus nous encourager.

Il ne reste plus que quelques centaines de mètres en faux plat montant et je commence à apercevoir le château de Vincennes. Il y a un gros groupe devant moi. J'accélère un peu pour gagner quelques places et franchir la ligne d'arrivée 4826ème/21552 en 1h44'20''. Ce qui me fait un temps réel de 1h41'17''. Je suis assez satisfait de ma prestation qui est la meilleure de cette année.


Ensuite c'est un long cortège qui nous emmène de la ligne d'arrivée au Parc floral en passant d'abord pas la récupération des puces de chronométrage, puis l'attribution des médailles et finalement le ravitaillement. Je mets pas mal de temps à retrouver ma femme et mon fils puis direction les vestiaires où je retrouve Jeff qui a fini 4743ème en 1h44'06'', 16 secondes devant moi, puis bien après, Yannick qui lui fini 10762ème en 2h01'37''. Yannick a beaucoup souffert mais a su résister aux appels de l'abandon. Je suis globalement content de cette course même si la pluie ne nous a pas quittée du début à la fin de la course. Et surtout soulagé de mes possibilités.

15 km d'Esbly (77)

Dimanche 1er mars 2009


Hier, j'ai reçu un texto de la part de Bernard me disant qu'il allait se rendre à Esbly afin de faire le 15 km. Pour ma part je pensais plutôt aller à Savigny-sur-Orge, mais finalement je lui ai confirmé que j'irais également à Esbly qui se trouve assez proche de mon domicile. De réputation, je connais cette course. Deux grosses difficultés, des côtes de plus d'un kilomètre chacune avec fort pourcentage. Que de promesses !!!

La course débute à 10h15, mais je décide de partir de chez moi vers 8h15 et j'arrive au stade d'Esbly vers 8h35. Le temps de me stationner et d'aller m'inscrire, je retrouve Bernard. J'ai le dossard numéro 175 et Bernard le 154. On a tout notre temps pour nous échauffer. Je sais très bien que je n'arriverais pas à le suivre. Lors de notre dernier 15km, il m'a lâché à peine avant les 3 km de course. Je vais donc essayer de faire un peu mieux. Le temps est parfait pour la pratique de la course à pied. Lorsque je suis arrivé à Esbly, il faisait environ 5 degrés, peu ou pas de vent, un peu de soleil. Très bien.


A 10 heures 15 on est sur la ligne de départ. On fait un demi-tour de piste puis un complet avant de quitter le stade et de nous retrouver sur les routes d'Esbly. Le début est assez plat, mais après un bon kilomètre ça commence déjà. Ça monte un peu, puis virage à gauche, virage à droite, ça remonte. A chaque virage j'espère que c'est le haut de la côte, mais c'est loin d'être le cas. On monte quasiment jusqu'au km 3. Puis ça descend. On est en plein au milieu des champs vers Lesches. Bernard me double un peu avant le km 4 mais j'arrive à le garder en point de mire à une vingtaine de mètres de moi.

Je profite du ravitaillement après le km 5, où Bernard s'arrête pour se désaltérer, pour le redoubler. On change totalement de cap et on se retrouve en pleine campagne mais avec un très léger vent de face. J'aime pas trop. Bernard me suis jusqu'au km 7, puis je commence déjà à piocher dans mes réserves (peut-être que je pense déjà à la très grosse côte de la fin du km 8 ?) et il me passe. Je n'arrive pas à le suivre et d'ailleurs je n'essaye même pas pour ne pas me mettre dans le rouge.


On entre à nouveau dans Lesches par une autre route et quelques centaines de mètres plus loin, on tourne sur notre droite en direction de Chalifert. Et là ... aïe aïe aïe. Ça commence à monter en virage sur la gauche. C'est plus un gros faux plat qu'une réelle montée, mais après être sorti de ce virage, ... un mur ! Quelques bénévoles de la course nous encouragent ainsi que des habitants. Le pourcentage est impressionnant. Je cours au ralentit. Mais je double quelques coureurs qui ont préféré faire la côte en marchant. Ils ont beau marcher, je les double très lentement. Deux virages plus loin, on voit au loin un signaleur qui à priori se trouve sur le plat. Mais c'est très dur.

Arrivé au niveau du signaleur, je tourne sur ma gauche et je m'arrête quelques petites secondes pour prendre mon ravitaillement en eau et en orange. Puis je relance mais c'est encore un long faux plat qui m'attend presque jusqu'au km 11. Mes jambes n'ont plus trop l'intention de continuer le mouvement de la course à pied. Mais après, ça descend pendant un kilomètre. Ça, ça fait vraiment du bien. Encore une petite montée que je fais à vitesse très réduite et après on entre sur un chemin de terre qui descend, descend et descend jusqu'à notre entrée dans Esbly.

J'arrive pas trop à me relancer sur le plat mais je sais que l'arrivée est proche même si mon corps veux que ça s'arrête maintenant. L'estomac n'est pas au top. Virage sur la gauche et j'aperçois de loin le stade où le départ avait été donné. On longe ce stade et virage sec sur la droite. Dernière ligne droite. Le chronomètre défile mais je finis 143ème/262 en 1h14'58''.


Content d'être arrivé. Je retrouve Bernard qui a fini 110ème en 1h11'53''. Mon temps n'est vraiment pas très bon, mais par rapport au 15 km de Charenton-le-Pont d'il y a un mois, déjà j'ai lâché moins de temps à Bernard et j'ai mis plus d'une minute de moins sur un parcours très dur et très exigeant. C'est un peu plus encouragent pour la suite de la saison. Avant de quitter Esbly, on va dans le gymnase où une tombola est organisée mais on n'a pas eu de chance. Rendez-vous la semaine prochaine sur une autre distance : le semi-marathon de Paris. Encore une autre histoire !