Bilan du mois d'avril 2022


Nombre de kilomètres : 277,1

Nombre de jours : 19

Nombre de courses : 3

Nombre de podiums : 2

La Balade des Chênes d'Antan (91)

Dimanche 17 avril 2022


Au lendemain du 5 km couru à Meaux, me voilà aujourd'hui à Draveil pour participer au semi-marathon de ''La Balade des Chênes d'Antan''. Julie est censée également être de la partie. A trois semaines de notre marathon, ce semi est une sorte de répétition générale ! Donc aucun objectif de performance, seulement courir en se sentant bien, facile et en pouvant aller loin sur nos rythmes respectifs. Il s'agit de la 46ème édition de cette ''Balade des Chênes d'Antan'' et la 4ème pour moi après les années 2011, 2012 et 2013 même si je n'ai, à chaque fois, couru que le 10 km. Pourquoi ''Balade des Chênes d'Antan'' ? ''Balade'' car il s'agit d'une course en forêt et ''Chênes d'Antan'' est un clin d'œil au Chêne d'Antin, vieux de 700 ans, érigé au carrefour de huit routes forestières et donc un témoin historique privilégié, notamment de la rencontre entre Louis XV et de la future Madame de Pompadour. Mais la merveille de la Forêt de Sénart a subi au fil des siècles les ravages des intempéries avant d'être détruit en 2004 par un incendie volontaire. Il ne subsiste plus qu'un tronc creux de trois mètres de haut...



Organisée par l'Athlétic Club de Draveil, ''La Balade des Chênes d'Antan'' offre des distances pour tout le monde :
==> 09h00 : semi-marathon
==> 09h10 : marche nordique 12 km
==> 09h20 : course enfants 1 km
==> 10h05 : course 10 km
Les courses sont suivies d'une collation salée offerte par Janiaud Traiteur comme tous les ans. Un tirage au sort va également permettre de remporter deux VTT.


Finalement c'est seul que je fais le trajet de la maison jusqu'à Draveil, notre gentille petite chatte (enfin plutôt grande car il s'agit d'un Maine Coon) s'éteint doucement et Julie veut veiller sur elle jusqu'au bout. Elle m'a fait promettre d'y aller et de ne pas abandonner donc je suis sur la route. Une petite heure plus tard, je me stationne à deux pas de la rue de l'Industrie. Je n'ai que quelques centaines de mètres de marche à faire pour me rendre dans les locaux de Janiaud Traiteur au niveau du rond-point de l'Industrie où le retrait des dossards s'effectue. Après avoir observé le listing des inscrits je vois que je vais porter le dossard 51 alors que le 52 était réservé à Julie. Récupération ensuite du dossard ainsi que du tee-shirt de la course offert par l'organisation. C'est dans cette salle que je retrouve Micka, de mon club du Pontault AAC ainsi que Bruno, un autre copain. C'est sympa de se retrouver ici !




Je retourne ensuite à la voiture pour me préparer puis je pars courir dans la Forêt de Sénart, histoire de faire un petit échauffement de 2,5 km. Je le termine en compagnie de Micka. Le ciel est tout bleu, le soleil bien présent, mais il fait très frais. Le débardeur suffit mais une paire de gants n'aurait pas été de trop. Peut-être que pendant la course ça va se réchauffer mais je doute que l'amplitude de température soit importante car nous allons faire la quasi-totalité de l'épreuve en sous-bois.







Alors que je papotais avec Lilian, un copain de mon ancien club de MEGA et qui va courir le 10 km, je me fais surprendre par le coup de pistolet du starter qui annonce le départ de mon semi-marathon nature. Du coup me voilà en train de remonter à partir de la dernière place pour essayer de rejoindre Micka qui lui ne s'est pas fait avoir.


Je reviens sur Bruno avant de me rapprocher petit à petit de Micka. C'est juste après avoir quitté la rue de l'Industrie et avant d'entrer dans les allées de la forêt de Sénart que je fais la jonction. Rapidement un petit groupe de quatre coureurs se forme : les deux coureurs du PAAC (moi et Micka), la première féminine de la course et un coureur du club du COSE Cerny. Le chemin est étroit et serpente au gré de l'implantation des très hauts arbres. Nous finissons par déboucher sur la route forestière de Monsieur en tournant à gauche : une très longue ligne droite de deux kilomètres assez large, pas trop accidentée au niveau du sol. La première partie est plate avant de descendre puis de monter sur la fin (sur cette dernière partie, il s'agit de la route forestière de Pierreuse même si c'est dans la continuité de la précédente). Une fois en haut, nous tournons à gauche sur une allée étroite mais bitumée. Nous allons faire une petite boucle d'un peu plus de 2 km. Le km 3 est franchi. C'est très roulant ici surtout qu'un peu plus loin ça descend. La féminine nous dit qu'elle pensait faire une course nature mais vu le sol actuel ce n'est pas vraiment le cas. Mais dès qu'elle a dit ça, nous tournons à droite où on trouve un chemin étroit, bien défoncé avec de très nombreuses ornières et racines qui dépassent un peu partout. Et en plus ça monte ! Nous sommes pratiquement au niveau de la N6. Puis ça redevient plus facile lorsque nous sommes à nouveau sur une large allée en terre, la route forestière de Sénart. Un peu plus loin, nous tournons à droite en prenant la route forestière de Pierreuse. Un ravitaillement est placé à cet endroit mais je m'en désintéresse. Nous sommes au km 5. C'est à cet endroit que je lève volontairement le pied pour laisser partir le trio qui m'accompagnait depuis le départ de la course. Il ne faut pas oublier que je suis ici pour travailler mon allure marathon. Les cinq premiers kilomètres ont été couverts à une vitesse qui permet de bien se faire plaisir mais c'est évidemment trop élevé pour faire 42 bornes !





Du coup les deux kilomètres suivants seront ''cools'' puis les 14 suivants vont se faire à l'allure cible. Mais ça fait un peu mal au cœur de les laisser partir. Une fois la petite boucle achevée, je poursuis le premier tour de circuit en tournant à gauche sur une allée bitumée. Vers le km 6, virage à gauche sur la route forestière de l'Ermitage à nouveau sur terre. J'avance bien. C'est vraiment sympa de courir en pleine nature ! Pour moi la forêt de Sénart est moins jolie que celle de Fontainebleau, mais elle est quand même fort agréable ! Passage à côté d'un magnifique chêne vieux de plus de 500 ans ! A un carrefour, nous tournons à droite en direction de la sortie de la forêt. Peu après le km 9, nous la quittons pour retrouver le bitume de Draveil. Nous passons à travers le parking du gymnase de Mainville avant de reprendre la direction de la rue de l'Industrie et du rond-point du même nom où se trouve l'arche d'arrivée. Lorsque nous y arrivons, nous devons négocier un virage à 180 degrés afin de débuter la seconde boucle !


Le second tour du circuit est quasiment identique au premier sauf à deux endroits, histoire de le rallonger un peu. Je quitte donc la rue de l'Industrie afin d'entrer en sous-bois dans la forêt de Sénart par le sentier serpentant entre les arbres. Peu après le km 11, je tourne à gauche sur la route forestière de Monsieur et ses deux kilomètres de ligne droite. Comme ça descend un peu avant de remonter, je peux apercevoir au loin Micka et son maillot rouge du PAAC. Je fais la montée tranquillement et une fois en haut, je tourne à gauche pour faire la petite boucle. Au km 13, Bruno revient à ma hauteur. C'est tentant de rester avec lui mais je dois conserver mon tempo. Je ne dois pas faire cette erreur. Du coup une fois sur le chemin défoncé sur la droite, il s'en va. L'avantage d'être seul à cet endroit est qu'au moins le risque de se faire une cheville est très peu élevé car en étant concentré, je peux largement anticiper les éventuels pièges.



Une fois sur la route forestière de Sénart puis celle de Pierreuse, c'est quand même plus sécurisant. Au ravitaillement, je prends vite fait un quartier d'orange et un gobelet d'eau sans perdre de temps. Me revoilà sur la partie bitumée mais au bout au lieu de prendre la route forestière de l'Ermitage à droite, je prends la branche suivante à droite. C'est plus loin qu'on doit tourner à droite pour emprunter la route forestière de Maupertuis qui finit par rejoindre celle de l'Ermitage en tournant à gauche. Après le km 18, je repasse devant le chêne vieux de plus de 500 ans. Il ne me reste plus que trois kilomètres de course. Virage à droite puis un peu plus loin, gauche et droite. Je double de nombreux randonneurs qui se mettent sur le côté au moment du passage des coureurs. Enfin moi je ne suis pas embêté par leur présence. Je ressors de la forêt de Sénart, puis c'est la traversée du parking du gymnase de Mainville. Lorsque j'atteins la rue de l'Industrie je double deux coureurs avant de franchir l'arche d'arrivée 30ème en 1h35'50''.


Je passe au ravitaillement final pour y prendre deux carrés de chocolat et un verre de Coca avant de rejoindre Bruno pendant que Micka se fait chouchouter au stand de kiné. Pas de chance pour lui, ce n'est pas UNE mais UN kiné qui s'occupe de lui !



Lilian en a terminé avec son 10 km en prenant la 4ème place au scratch et la première dans sa catégorie ! Champion ! Comme tous les ans, la matinée se termine par le buffet offert par Janiaud Traiteur. Mais je ne vais pas pouvoir rester car je dois rentrer rejoindre rapidement Julie à la maison.






De toute façon je reviendrai ici participer à une future édition, au moins histoire de faire découvrir cette course à Julie ! Prochaine course dans deux semaines à Sénart sur un nouveau semi pour la dernière répétition avant notre marathon. Mais malheureusement lorsqu'on ira faire cette course ça sera en sachant que notre jolie Ecume ne nous attendra pas à la maison car elle a fini par s'éteindre avec tout l'amour de Julie qui n'a pas arrêté de la veiller jusqu'à son dernier souffle. Elle est partie aujourd'hui peu après 17h. Elle nous laisse un vide immense et de chaudes larmes sur les joues. On t'aime Ecume.


Ecume de la chatterie du Bois des Dryades
21.08.2009 - 17.04.2022

Au Pas de Course contre le cancer (77)

Samedi 16 avril 2022


Mon plan marathon me disait de ne faire qu'une simple sortie de 30 minutes et quelques lignes droites la veille d'un semi-marathon que je vais devoir courir à allure marathon. Par hasard j'ai vu que ce samedi matin se déroulaient un 5 et un 10 km nature dans le Parc du Pâtis à Meaux, dans le cadre de la lutte contre le cancer, alors pourquoi ne pas allier entraînement et bonne cause ? Me voilà donc inscrit au 5,2 km de la course ''Au pas de course contre le cancer''.


Organisé par des étudiants en DUT de Meaux, l'évènement ''Au pas de course contre le cancer'' a pour objectif de voir les participants contribuer à récolter des fonds pour l'Institut Gustave Roussy, premier centre de lutte contre le cancer en Europe. D'ailleurs une cagnotte Leetchi a été ouverte :
En ce qui concerne le programme (avec les nouveaux horaires, ces derniers ayant évolué) :
==> 09h00 : course de 5,2 km
==> 09h00 : marche de 5 km
==> 09h30 : course de 10 km
==> à partir de 11h00 : courses enfants
          1er départ : course de 2 km (2007 à 2010)
          2ème départ : course de 2 km (2011 à 2014)
          3ème départ : course de 1 km (2015 à 2018).


Lorsque j'arrive ce matin vers 8h15, le ciel est tout bleu. Un parking se trouve juste à côté de la plage de Meaux, là où le ''village'' de la course est implanté. Je pense que cette petite course va être fort agréable dans ce Parc du Pâtis avec ses chemins forestiers en bord de Marne. Je commence par aller chercher mon dossard (on me donne le numéro 102) et j'ai la bonne surprise de retrouver Lahcène qui va nous offrir son talent de speaker sur cette organisation. Bien sympas ces petites retrouvailles ! La dernière fois c'était lors de sa propre course à Magny-le-Hongre.



Retour ensuite à la voiture pour me mettre en tenue, puis je pars faire mon échauffement sur le parcours de la course. Comme je le pressentais, le tracé est très agréable, même bucolique. Mon échauffement est relativement court. Je ne fais que deux petits kilomètres. Lorsque je le termine en arrivant sur la plage de Meaux, je retrouve mon pote Cyril qui va également participer à la même course que moi. Il n'a eu aucun souci de stationnement vu qu'il habite dans la ville et est donc venu en courant. Micka, de mon club du Pontault AAC est également présent, mais pas pour courir. Il officie en qualité de chronométreur !


C'est déjà le moment de se rapprocher de l'arche de départ qui se trouve au fond d'une aire de jeux. On y retrouve Jean-Michel, un coureur de l'UA Villenoy. On a un peu le temps de discuter, le vététiste ouvreur n'étant pas encore là. Nous entendons ensuite Lahcène nous demander de nous tenir prêts à nous élancer. Un petit décompte et c'est parti ! Nous quittons cette aire de jeux en tournant à droite tout en prenant un chemin. Je suis calé dans la foulée de Cyril tandis que lui se trouve juste derrière le leader. Virage à droite puis à gauche lorsque nous arrivons à un grand parking. Nous prenons la direction de la piste cyclable de l'avenue de la Marne. Au moment où on monte sur cette piste cyclable, Cyril se fait avoir par la présence d'un obstacle qui l'oblige à piquer rapidement sur la gauche avant de tourner à droite. Mais comme j'étais juste dans sa foulée et que je n'avais pas anticipé ce souci, on se télescope. Mais à part le fait qu'on se soit fait décoller du leader on est aussitôt repartis sans chute ni bobo. Nous accélérons un peu pour refaire la jonction. Nous avançons assez vite. L'écart avec le quatrième s'accentue. Nous quittons cette rapide piste cyclable en tournant à droite pour repénétrer dans le Parc du Pâtis grâce au chemin d'Angoulan. Je m'accroche mais ça va un peu trop vite alors petit à petit je finis par lâcher prise. Je vois Cyril et le premier partir sans moi mais sans que l'écart ne grandisse trop rapidement cependant.


Me voilà à mon rythme et quelques centaines de mètres plus loin je me rends compte que Cyril lâche également à son tour. Je commence à me rapprocher petit à petit de lui. Mètre par mètre. Je suis à nouveau dans sa foulée au moment où on arrive sur le chemin des Pâtis le long de la Marne en direction du port. Après quelques mètres bien calé au chaud derrière lui, je me mets à sa hauteur avant de le dépasser. Passage devant le centre d'aviron puis j'arrive sur le ''village'' de la course en traversant l'aire de jeux. J'entends les encouragements de Lahcène ainsi que ceux de Micka.


Nous effectuons un tour du centre nautique avant de reprendre le petit chemin (celui qu'on avait pris juste après le départ) en direction du grand parking. Une fois au niveau de ce parking, et au lieu de tourner à gauche pour prendre la piste cyclable, nous poursuivons tout droit sur un large chemin de terre. Cyril repasse devant moi et crée un petit écart de quelques secondes que je finis par maintenir. Je me retourne vite fait, histoire de voir où se trouvent les poursuivants mais le trou est vraiment fait.


Nous tournons à plusieurs reprises afin de retrouver le chemin qui longe la Marne. Passage devant le centre d'aviron puis un peu plus tard je pénètre dans l'aire de jeux. Il ne me reste maintenant qu'à la traverser puis à faire le tour du centre nautique avant de revenir dans cette aire et de passer sous l'arche d'arrivée. J'entends Lahcène annoncer l'arrivée du premier lorsque j'entame le tour de ce centre nautique. Deux virages à droite me permettent d'arriver sur le petit parking où je me suis stationné et surtout de me retrouver dans la dernière ligne droite avec l'arche d'arrivée en point de mire. Deux cents petits mètres plus loin, je passe sous celle-ci 3ème en 21'05'' et 1er M2 (pour les 5,2 km en mode ''nature''), une dizaine de secondes après Cyril.




Merci à Micka pour les photos de l'arrivée. Les trois premiers de la course sont rapidement appelés pour se rapprocher du podium afin d'accèder aux récompenses. Alors que Lahcène nous présente lorsque nous montons sur le podium, c'est Eric Leblacher qui nous remet la coupe et le cadeau. Sympa de revoir Eric, cet ancien cycliste pro, cet amoureux du sport, cet aventurier de l'extrême, ce fou quoi !






Je ne vais pas m'attarder ici car je dois rapidement rentrer à la maison. Mais avant de quitter Cyril, nous passons au ravitaillement final où on nous offre une bouteille d'eau et une barre de céréales. Un au revoir à Micka que je reverrai demain à Draveil lors du semi-marathon, puis je salue Lahcène et Eric avant de prendre congé ! C'est une petite course fort sympa et surtout... pour la très bonne cause ! Que les jeunes organisateurs poursuivent dans ce sens !

La Foulée Impériale (77)

Dimanche 3 avril 2022


Poursuite de la préparation marathon avec aujourd'hui ma sortie longue de fin de semaine. Pour m'aider, je vais m'appuyer sur le semi-marathon de ''la Foulée Impériale'' de Fontainebleau, histoire de ne pas être seul pendant une bonne partie de cette sortie. Le but de cette compétition n'est donc pas d'être à fond mais plutôt régulier. Bon je sais qu'avec un dossard épinglé sur mon débardeur je vais quand même aller un peu plus vite que ce qui est prévu. Julie devait également être de la partie (dans le cadre de sa propre prépa marathon) mais un empêchement de dernière minute a fait qu'on a dû changer nos plans. Du coup, sa prochaine course sera lors du semi qu'on fera à Draveil dans deux semaines. Je ne pars pas dans l'inconnu en m'alignant ici pour plusieurs raisons : j'ai habité à côté de Fontainebleau pendant plusieurs années et j'ai également participé à plusieurs reprises à "la Foulée Impériale" (une fois au semi en 2008 en 1h43'42" et quatre fois au 10 en 2007 en 40'47", 2010 en 45'51'', 2011 en 38'33'' et 2017 en 44'14''). De nombreuses courses sont au programme :
==> 9h00 - 4,5 km à partir de 2008
==> 9h30 - 10 km à partir de 2006
==> 11h00 - 3 km pour 2007 à 2010
==> 11h15 - 1 km pour filles 2011 à 2015
==> 11h20 - 1 km pour garçons 2011 à 2015
==> 11h30 - semi-marathon à partir de 2004
Le 10 km et le semi-marathon ont obtenu le label régional et sont qualificatifs au Championnat de France. Deux jours avant la course, les organisateurs ont profité du 1er avril en prétextant que les chutes de neige (il a vraiment neigé mais peu) les avaient obligés à modifier le parcours (joint ci-dessous). Un beau poisson (ou baleine) d'avril !


''La Foulée Impériale'' est une institution de la course à pied en Seine-et-Marne. Sa première édition s'est déroulée en 1982 avec un millier de coureurs et un champion olympique au starter. En effet, cette année là, Alain Mimoun, champion olympique du marathon à Melbourne 1956 donnait le départ. Cette même année, c'est un autre ''héros'' olympique qui l'emporte : Jacky Boxberger, finaliste du 1500m au JO de Mexico 1968. Les années suivantes, de très grands champions ont également brillé, notamment Pierre Levisse, plusieurs fois champion de France 5000 et 10000m et également champion du monde par équipe en cross... 


Une heure de route tranquille est nécessaire pour me rendre non loin du château de Fontainebleau. Deux parkings sont réservés pour les coureurs et les accompagnateurs sur les extérieurs de la ville mais je vais me garer ailleurs, devant le Centre Sportif d'Equitation Militaire (CSEM). Il me suffit d'entrer dans l'enceinte du parc du château de Fontainebleau par la grille de l'allée de Maintenon, puis de traverser ledit parc et en ressortir pour arriver au théâtre municipal.



Le secrétariat de la course où le retrait des dossards s'effectue a été implanté dans ce théâtre. Dès l'entrée, on peut visionner les numéros qui nous sont attribués : le 1924 pour moi et le 1925 pour Julie (mais forfait). C'est très rapidement que je récupère ce que je suis venu chercher ici. Il ne me reste plus qu'à faire demi-tour en direction de la voiture. Vite fait, bien fait !




Il fait très froid et depuis quelques minutes le vent s'est levé. Ce qui fait que ça caille encore plus. Pour couronner le tout, je n'ai pas super envie de courir aujourd'hui, notre gentille petite Maine coon, malheureusement âgée, n'est pas bien du tout. C'est pour ça que Julie n'est pas ici, préférant profiter d'Ecume. Donc le moral n'est pas haut du tout. J'épingle quand même mais sans conviction mon dossard sur le maillot de notre club. Puis c'est parti pour débuter la première partie de ma sortie longue dans les allées de la forêt et dans les rues de la ville.


J'ai le temps d'aller dire bonjour à Lahcène qui joue aujourd'hui du micro pour animer la zone ''arrivée'' de ''la Foulée Impériale". Pour dire que j'ai la tête ailleurs, alors que je tournais en courant sur la place de la République en attendant le départ, je me rends compte tardivement que l'arche présente... est celle de l'arrivée. Mince, je dois me rendre au bout de la rue Grande où la vraie zone de départ est installée. J'y retrouve Jean-René qui va également courir le semi. Etant juge-arbitre fédéral, il a officié en tant que tel sur le 10 km à bord d'une moto juste devant les coureurs de tête. Mais une glissade dans la boue et la moto s'est retrouvée au sol mais plus de peur que de mal !




Nous sommes maintenant en plein processus de départ. Le coup de pistolet retentit alors que j'essayais de prendre en photo l'arche de départ. Je vais mettre beaucoup de temps pour glisser mon téléphone dans le petit sachet plastique puis de le ranger dans ma ceinture. On a eu le temps de tourner à gauche rue de la Chancellerie, puis d'arriver sur la place d'Armes et de tourner à droite pour entrer dans l'enceinte du grand parterre du château, avant qu'il soit parfaitement à l'abri.


Nous sommes donc partis pour trois tours : deux boucles identiques et une troisième légèrement rallongée. On ressort immédiatement de ce grand parterre pour emprunter la descente de l'avenue des Cascades. Dès que la déclivité commence à s'inverser, nous quittons cette avenue en tournant à gauche pour prendre la très longue allée de terre d'1,2 km qui longe le Grand Canal. Je me cale sur la gauche de ce chemin, où la terre est lisse et souple. Mais le vent est en pleine face. Quand mon GPS m'indique le passage au km 1, je me dis que cette course va me paraître bien longue. J'essaye quand même de faire bonne figure en menant un petit groupe de coureurs. Au bout, deux virages sur la gauche pour prendre le chemin dans le sens inverse sur l'autre rive. On ne va pas jusqu'à l'avenue des Cascades car on tourne à droite à nouveau à deux reprises pour entamer la troisième longue ligne droite, celle de l'allée d'Avon. Au niveau du km 3,5, j'aperçois sur ma droite un groupe s'adonner au Tai-Chi. Le moral est tellement ''au top'' que je me demande maintenant ce que je fais ici ! Au bout, se trouvent le premier ravitaillement puis un double virage sur la gauche pour entamer un long faux plat montant. Après 600 mètres de légère montée, j'attrape l'allée Napoléon en tournant à gauche.



Un peu de répit maintenant avant un virage très serré sur la droite avec une grosse flaque d'eau en plein dans la trajectoire. Nous sommes dorénavant sur l'allée Adam Salomon. Nous remontons encore un peu avant de quitter le parc de Fontainebleau par la rue portant le même nom que l'allée précédente. Me voilà dans la partie ''ville'' du parcours. Je me disais que je serais mieux ici mais non, toujours pas la pêche ni l'envie. Rue Auguste Barbier sur la gauche puis rue d'Avon encore à gauche avant de tourner à droite pour la montée de la rue Paul Séramy, et me voilà sur la rue Grande que je prends en tournant à gauche. Une centaine de mètres plus loin je passe sous l'arche de départ.


Il y a pas mal de spectateurs des deux côtés de la chaussée et même sur des endroits plus isolés du parcours, il y a quand même toujours quelqu'un pour nous encourager. C'est sympa ! Je suis donc parti pour une seconde boucle identique à la première. Pour respecter mon entraînement dans le cadre de ma prépa marathon, je devais faire un chrono final de 1h40'. Je ne sais pas comment c'est possible mais je suis à quelques chose près dans les temps (même un poil d'avance). Mais je n'ai qu'une envie : m'arrêter. Allez on tente d'aller plus loin mais lorsque je me retrouve à nouveau sur la plus longue des lignes droites le long du Grand Canal et avec ce fichu vent de face, je baisse les bras. Ce n'est pas moi qui décide de faire bouger mes jambes. Ce sont elles seules qui le décident ! Au bout je remonte le Grand Canal par l'autre rive puis plus loin je me trouve sur l'allée Davon. Au loin j'aperçois le ravitaillement. Je me tâte pour m'y arrêter et boire un verre tranquillou mais on m'annonce qu'il n'y a pas de bière ! Du coup l'arrêt n'est pas nécessaire !!! Double virage à gauche et me voilà dans la montée qui va me conduire jusqu'à l'allée Napoléon. Je monte tranquille sans forcer (mais est-ce que je peux vraiment forcer si je le voulais ???). En haut, je bifurque sur ma gauche en direction du virage serré sur la droite qui me permettra de prendre l'allée Adam Salomon.



Les kilomètres défilent quand même. Les 12 premiers kilomètres ont été couverts lorsque je retrouve à nouveau le côté ''ville'' du parcours. Plus loin, en haut de la rue Paul Séramy, j'entends des encouragements qui me sont destinés. Passage ensuite sous l'arche de départ. Les deux premières boucles sont couvertes. La troisième est identique sauf qu'il faut rajouter un tour du grand parterre du château. On y arrive très rapidement une fois la place d'Armes passée. Lors des deux premiers tours on tournait immédiatement à gauche pour quitter ce grand parterre afin d'attraper l'avenue des Cascades mais cette fois, nous tournons à droite pour faire un tour complet des bassins du château. Mais dès que j'entame ce tour je sais que je vais m'arrêter. Et comme le parcours passe à moins de 100 mètres de la grille de l'allée de Maintenon là où je me suis stationné, je mets le clignotant sur ma droite, je retire mon débardeur et je rejoins ma voiture en marchant. Il me restait six kilomètres mais j'en n'ai vraiment pas envie. Ma tête n'est pas du tout à la course à pied ! Du coup ABANDON au km 15.



Je préviens Julie que j'ai arrêté et que je vais rentrer. Je fais tout de même une halte en route pour manger un petit morceau au Mc Do de Rubelles et une heure plus tard je suis revenu à la maison où Julie s'occupe de son ti chat. Ma sortie longue qui devait tourner aux alentours des 26 km en 2h15 a finalement été amputée pour ne faire que 18 km en 1h28'. Pas grave je ferai plus sérieusement pour la suite. Prochaines courses dans deux semaines : le samedi 16 je vais participer pour la bonne cause au 5 km nature dans le parc du Patis à Meaux (Au pas de course contre le cancer) et le lendemain je vais participer en compagnie de Julie au semi-marathon de Draveil (La Balade des Chênes d'Antan). Un petit mot pour ''la Foulée Impériale''. Les bénévoles étaient au top, le parcours très sympa et ma galère n'a rien à voir avec cette très belle organisation. Je ne vais pas rester sur cet échec et on m'y reverra rapidement !