Bilan du mois d'août 2018


Nombre de kilomètres : 275,9

Nombre de jours : 22

Nombre de courses : 6

Nombre de podiums : 4

La Cro-Magnon à Drucat (80)

Dimanche 26 août 2018


Comme prévu, et malgré le peu de récupération entre le trail de la veille après-midi et celui de ce dimanche, je me suis inscrit au Trail de la Cromagnon avec pour départ et arrivée, la commune de Drucat (80). Une course à laquelle j'ai participé en 2015 et à l'époque, c'était ma 400ème course tout rond. Cette année, ça sera mon 577ème dossard. Je ne vais pas courir seul, car hormis quelques amis que je vais retrouver, je vais surtout courir avec mon frère Olivier. Nous devrions avoir quelques spectateurs pour nous encourager sur les bords du parcours. Les souvenirs de ma première participation sont vraiment excellents et il n'y a pas de raison que ça change pour cette édition 2018.



Le parcours relativement exigeant avec notamment deux belles ascensions va nous voir visiter les champs et quasiment pas de route sauf au départ et à la fin. Plusieurs épreuves sont au programme. Il y en a pour pratiquement tout le monde.
# 9h15 : 500 mètres pour les enfants de 6 à 8 ans.
# 9h30 : 1000 mètres pour les enfants de 9 à 12 ans.
# 10h00 : La Mini-Cro de 8 km.
# 10h00 : La Cro-Magnon de 15,8 km.
Olivier et moi allons faire la Cro-Magnon de 15,8 km.


Je pensais que les jambes seraient plus lourdes que ça suite au trail bien compliqué d'hier après-midi à Beaubec-la-Rosière, mais non et c'est tant mieux. Réveil tardif ce matin et départ de chez ma mère vers 8 heures 30 pour faire les 6 kilomètres qui nous séparent de la salle des fêtes de Drucat où le ''village'' de la course est implanté. Lorsque nous y arrivons, on nous invite à nous stationner sur le terrain de football transformé en parking, qui est mitoyen de la salle des fêtes. Emplacement parfait.






Nous allons ensuite dans cette salle des fêtes pour récupérer mon dossard. Un listing bien fourni est affiché à l'intérieur de ce bâtiment. Je vais porter le dossard numéro 6 et mon frère Olivier le 7. Je retire ensuite ce dossard tout en récupérant également celui de mon frère qui ne va pas tarder à arriver. On nous offre un tee-shirt bleu ainsi qu'une bouteille de lait. Puis, retour à la voiture sur le terrain de football. C'est à ce moment là que mon frère arrive avec sa petite famille, c'est-à-dire sa femme et ses trois enfants.



C'est le moment de préparer notre tenue, puis avant d'aller faire notre échauffement, je suis bien content de retrouver Louise-Marie qui sera la grande favorite de la course de 16 kilomètres chez les femmes même si elle ose me contredire ! Ça faisait également longtemps que je n'avais pas vu Virginie et son président de club Roger. Un club sympa qu'est celui de Dreamrun !



Je pars faire un petit échauffement au ralentis avec Olivier dans les rues étroites et peu plates de Drucat. Une fois terminé, je tombe sur Alain, un coureur passionné et qui n'arrête pas de faire des courses. Il est du club de l'USO Chelles, club voisin du mieux en région parisienne, plus précisément en Seine-et-Marne. Un master 4 plein de jeunesse !!!







Il est l'heure d'aller se placer derrière l'arche de départ placée à l'arrière de la salle des fêtes. Mon fils Lucas et son cousin Toinin feront équipe en VTT pour être mobile et aller sur différents endroits du parcours afin de prendre quelques photos, pendant que ses deux autres cousins et leur maman se déplaceront à pied vers le début du parcours et la fin de ce dernier. Dispositif au top !


Quelques mots de l'organisateur, puis le départ est donné pour la joëlette et le fauteuil. Puis, quelques minutes plus tard, avec un drone qui nous survole et filme, notre départ est donné. Je ne pars pas vite, mais je me place correctement. Nous sommes Rue Verte puis Chemin du Bois Fin. Je double Cyril à qui je dis bonjour, puis je me retrouve 4-5 mètres derrière Louise-Marie qui est déjà en tête chez les femmes !







Cette rue n'est pas droite du tout au début. Courbe vers la gauche, puis la droite où nous doublons déjà la joëlette puis quelques mètres plus loin le fauteuil. Une petite descente me mène devant une partie de ma famille. Je ne suis pas parti extrêmement rapidement et Olivier va se baser sur sa vitesse marathon, donc à peu près du 12 km/h. Au bout de ce Chemin du Bois Fin, nous tournons à droite Rue du Val à Jonc qui est une bonne descente. Ça va vite maintenant. Le peloton commence à bien s'étirer.










En allant tout droit, on arrive sur la Rue du Bois Grignu. Un peu de plat, mais quand les arbres recouvrent la route, ça devient une montée bien pentue. Je ne force pas en la montant tranquillement. La première féminine du 8 km me passe. Une fois en haut, nous quittons le bitume en tournant à droite dans un chemin descendant de cailloux. Je fais bien attention où je mets les pieds, puis nous tournons sur notre gauche. Le chemin ne descend plus et n'est plus en cailloux. Il est relativement plat, voire légèrement montant et c'est de l'herbe humide qui recouvre le sol. Nous longeons un bois. Avec mes chaussures de route j'ai un peu tendance à glisser mais rien de bien méchant. Nous finissons par entrer dans ce bois lorsque ça commence à vraiment monter, le tout en tournant à droite puis à gauche et encore à droite pour ressortir de l'autre côté de ce bois toujours en montant. Le sol est maintenant en terre et avec deux ornières marquées par le passage d'engins agricoles. Le vent souffle et il n'y a rien pour s'en protéger. Il y a des champs à perte de vue de chaque côté. Ça fait un moment que soit on monte vraiment, soit on se trouve sur du faux-plat montant. Mais ça reste quand même roulant. A l'approche d'une bâtisse, nous quittons ce chemin pour piquer sur notre droite et traverser un champ. Je suis repassé devant la première féminine du 8 kilomètres. Je me sens vraiment bien, pas de mal de jambes, pas la moindre fatigue. Puis, nous tournons à gauche, toujours dans ce même champ jusqu'à la séparation des deux parcours, là où nos vététistes se sont placés.












Ceux du 8 kilomètres prennent un virage à 180 degrés sur la droite pour retourner vers Drucat et nous, nous continuons tout droit en traversant la Départementale 82. Un nouveau chemin de cailloux nous tend les bras. Il est relativement plat. Le premier ravitaillement se profile. Je prends un gobelet d'eau tout en continuant tout droit. En fait, ce ravitaillement est juste au sommet d'une future belle montée du parcours. On y arrivera par notre droite actuelle. Mais là, on continue tout droit. Un peu plus loin, ça commence à monter, tout en tournant à gauche. Je suis dans la première vraie difficulté du parcours. Une très longue montée d'un kilomètre nous amène vers Millencourt-en-Ponthieu. Pas facile, mais ça passe bien. Lorsque j'aperçois les premiers bâtiments de cette commune, le parcours redevient plat. Au bout, nous tournons à droite sur route et une centaine de mètres plus loin encore à droite mais à nouveau sur chemin de terre. Le vent est assez fort et de face. Nous sommes un petit groupe de 4-5 coureurs. C'est sous l'impulsion d'un coureur vêtu d'un haut jaune, que nous nous organisons pour faire tourner afin que ce ne soit pas toujours le même qui soit en prise avec le vent. Le chemin finit par descendre et je lâche quelques mètres sur les coureurs devant moi. Je ne suis pas extrêmement doué sur ces parties pourtant faciles. Une fois en bas, c'est parti pour 2,5 kilomètres de sentier plus ou moins plat avec des petites parties montantes et descendantes. Laurent est revenu sur moi. On papote pendant quelques centaines de mètres puis je lui souhaite une bonne fin de course. Je suis sous un tunnel d'arbres et quand j'en sors, je me retrouve face aux premières maisons de Caours et surtout je dois tourner sur ma droite pour la seconde grosse difficulté, qui je pense est la plus pentue du tracé de cette Cro-Magnon









Nos deux vététistes se sont placés au bas de cette ascension. Je tourne donc à droite et c'est aussitôt parti pour les pourcentages importants. Mon but est de continuer à ne pas me mettre dans le rouge alors je souffle bien tout en montant tranquillement. Le dénivelé continue à s'accroître quand j'arrive à côté du bénévole qui pilote le drone se trouvant juste au-dessus de moi. Ça continue ensuite de monter encore longtemps, mais c'est beaucoup moins raide, ça ressemble même plus à du faux-plat. En haut, je retrouve le ravitaillement précédent et j'y prends un autre gobelet d'eau. Virage à gauche pour reprendre le chemin de tout à l'heure, mais en sens inverse jusqu'à ce qu'on traverse la Départementale 82. De l'autre côté, je ne remonte pas le champ pour continuer à courir en sens inverse, mais je prends le chemin que les coureurs du 8 kilomètres avaient pris pour retourner vers Drucat. Le chemin est assez roulant et je m'efforce à prendre l'ornière de gauche ou alors le centre herbeux. Quelques courbes et un peu de montées, avant de nous retrouver sous les arbres. Une fois en pleine air, le chemin descend jusqu'à ce qu'on tourne à gauche en pleine pâture qu'il faut entièrement traverser. Des hautes herbes que je n'aime pas trop car mes appuis sont assez approximatifs. Je finis par arriver de l'autre côté en entrant dans les premières rues de Drucat. Il s'agit d'abord de la Rue de l'Abreuvoir qui monte jusqu'à ce que j'accède à la Rue du Levant que je prends en tournant à gauche. Elle est plate.











Je suis vraiment surpris de courir dans l'aisance. Comme un footing cadencé sur un rythme régulier. C'est signe que mon physique revient bien après ces longs mois de blessures. Je retrouve toute ma famille au niveau de la petite chapelle se trouvant au centre d'un petit giratoire. Sympa les encouragements ! Nous bifurquons légèrement sur la droite afin de nous trouver dans la Rue Brunel qui est un long faux-plat montant. Au bout, virage à gauche sur la Rue du Quartier Saint-Jacques avec du plat et aussitôt à droite Rue des Prévôts où ça remonte. Je gère bien cette partie, puis nous tournons à droite en descendant sur le chemin de terre qui va nous amener vers la salle des fêtes. Je double les deux derniers de la course du 8 kilomètres. Une fois au niveau du terrain de football servant de parking, je tourne à gauche afin de gravir une double butte me permettant de me présenter une centaine de mètres plus loin devant la zone d'arrivée. Encore quelques mètres, puis je franchis la ligne d'arrivée 60ème/368 en 1h13'49'' (même si j'ai 9 secondes de moins à ma Tomtom et quasiment pile poil 16 kilomètres : 15,99 km).










Mon dossard est scanné par les chronométreurs, avant que je fasse demi-tour pour attendre mon frère en haut de cette double butte. Cinq petites minutes plus tard, il arrive à son tour, suivi de Alain de l'USO Chelles, premier master 4 ! Ensuite, arrivent Cyril, 51 secondes après mon frère, puis Virginie avec le sourire 47 secondes plus tard, …






En retournant vers la salle des fêtes, je tombe sur un copain d'enfance, Ludovic. Il faisait partie des tireurs de la joëlette. Une très belle initiative et ça ne m'étonne pas de sa part. Lui et son équipe ont fait le parcours de 8 kilomètres. On papote un peu avant de passer au ravitaillement final pour y prendre un verre de coca, puis de retrouver mon frère qui n'a pas l'air mal du tout. C'est en sortant du ravitaillement que je croise Sandrine. Je ne l'avais pas encore vue de la matinée. Je vais ensuite féliciter ma p'tite Louise-Marie, évidemment vainqueur de l'épreuve phare. Qui avait raison ? C'est moi une fois de plus !





Un peu plus tard, pendant que je pars me changer et aussi réparer le VTT de mon fils qui a crevé après la course, ma famille part chez ma mère alors que moi je vais attendre les résultats, les récompenses et le tirage au sort. On ne sait jamais, lors de ma seule participation ici, j'avais gagné une station d'accueil pour I-Phone. Du coup, Olivier me confie son dossard.


Les résultats des deux courses sont affichés sur la vitre de la salle des fêtes. En ce qui concerne le 8 km, un problème de dossard est l'origine de l'absence de Ludovic sur ce classement (il avait un dossard du 15,8 km). Mais il est arrivé en même temps que la joëlette dont son passager, Frédéric, est classé en 58'22''. Bravo à Frédéric et à ses tireurs donc, Ludo, Vincent, Guillaume, Éric et je ne sais pas le prénom du dernier.
CLASSEMENT DU 15,8 KM
18ème/368 en 1h06'42'' Louise-Marie THEVENIN-LEBRAN (SCA Athlé) –1ère femme, 1ère espoir.
48ème/368 en 1h11'58'' Laurent BRUNET (non licencié).
60ème/368 en 1h13'49'' Jeff BACQUET (Pontault AAC).
101ème/368 en 1h18'45'' Olivier BACQUET (non licencié).
110ème/368 en 1h19'17'' Alain DELVAL (USO Chelles) –1er master 4.
113ème/368 en 1h19'36'' Cyril DELOISON (CAA).
123ème/368 en 1h20'21'' Virginie DURAND (Dreamrun).
128ème/368 en 1h20'37'' Sandrine FERNANDES (US Camon).
133ème/368 en 1h20'56'' Stéphane TISON (non licencié).
251ème/368 en 1h32'04'' Roger VOLANT (Dreamrun).
280ème/368 en 1h35'39'' Laurence TISON (non licenciée).
Un grand bravo à tous, notamment au dernier qui n'a pas baissé les bras et qui a bouclé ces 16 kilomètres de trail en 2h13'57''.


Je vais assister à la remise des récompenses avec Virginie et son copain, ainsi que Ludo, Laurence et Stéphane. On y passe un bon moment. Les 8 kilomètres de la mini-cro montent d'abord sur le podium, qui est en fait une très grande remorque de tracteur ! Puis c'est au tour du long, la Cro-Magnon. Les trois premières femmes au scratch, puis les trois premiers hommes au scratch sont appelés.








Louise-Marie grimpe tout là-haut sur la plus haute marche du podium pour sa superbe victoire sans discussion. Une fois que le scratch hommes est également récompensé, place au premier de chaque catégorie. Louise-Marie remonte sur la plus haute marche pour sa victoire en espoir femme. Deux coupes, pas mal du tout !



Puis, vient le temps du tirage au sort avec de très nombreux lots à la clé et surtout de BEAUX lots dont le plus important est un séjour d'une semaine en montagne. Mais les dossards 6 et 7 ne sont pas tirés. Par contre, le 155 l'est. Ce numéro a été appelé à plusieurs reprises, sans que sa détentrice n'y prenne attention. C'est ça de parler, de parler et de parler sans écouter le speaker, n'est-ce pas Virginie ? En effet, elle va repartir avec un énorme jambon de Serrano ! La matinée tire à sa fin, même va au-delà car il est 13h35 quand mon véhicule quitte le terrain de football, direction la maison de ma mère, l'apéro m'y attend ! Course à faire, à refaire et à refaire. Organisation au top, pas le moindre défaut, parcours très sympa et accessible à tous, sans le moindre problème de balisage. Petit bémol, la prochaine fois si mon numéro de dossard pouvait sortir au tirage au sort...