La Marinade à Sainte-Marie-la-Mer (66)

Mardi 14 août 2007



Cinq jours ont passé depuis mon calvaire de Millas. J'ai toujours des douleurs dans les jambes à l'endroit des crampes et le dos n'est pas bien formidable. Mais je me suis dit que cette course étant plate je devrais à peu près m'en sortir. Au départ il y a Jean Abeilhou, journaliste de télévision et surtout Emile Ntamak, rugbyman international, ... et moi. Je porte le dossard 240.


Le départ a lieu à 19 heures sur l'esplanade. On part pour une toute petite boucle de moins d'un kilomètre et on repasse sur la ligne de départ puis on suit toute l'esplanade jusqu'au port. On quitte le dur pour se retrouver dans un premier temps sur du sable dur, puis sur chemin. Au km3 on retrouve des petites routes sans circulation très agréables.


Je ne suis pas en forme très olympique et je passe au km5 en 23'16''. Peu après on passe sous des brumisateurs et on rentre dans Sainte-Marie par des petites rues où de nombreux résidents et estivants nous encouragent. Je galère toujours mais le but est de finir la course sans me blesser.


Je poursuis tranquillement la course et on revient sur le sable dans le sens inverse du départ, puis on repasse sur l'esplanade où l'arrivée est donnée. J'arrive un peu à accélérer sur les derniers mètres et je peux doubler un coureur. Je suis finalement 270ème/596 en 48'15''.
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La Panoramique à Millas (66)

Jeudi 9 août 2007



Deux jours après avoir fait une infiltration dans le bas du dos suite à un problème de sciatique qui me cause de grosses douleurs dans le pied et le dos, je me présente à Millas dans les Pyrénées Orientales où on passe nos vacances pour faire une course de montagne "La Panoramique".


Lors du retrait du dossard on nous offre une bouteille de vin du cru local. Je porte le dossard 200. Lors de l'échauffement j'ai des courbatures dans les jambes et je pense bien que ça va être une course de galère. Je n'ai pas remis mes chaussures depuis le début du mois de juillet.


A 19 heures on prend le départ sur la place de Millas. Un petit tour dans la ville où le public est très nombreux, puis on sort de la ville direction Força Real, 500 mètres plus haut.


Le premier kilomètre est plat sur route et chemin, puis on commence à monter à l'entame du deuxième kilomètre. C'est un chemin avec gros cailloux. Ça monte bien fort. Malgré l'heure tardive il fait bien chaud. Le premier ravitaillement vers le km4 était dur à prendre. Avec la pente je n'arrivais pas à boire. J'ai du m'arrêter quelques secondes. Quand j'ai redémarré j'ai eu une petite douleur dans le mollet gauche. J'ai repris, mais qu'est-ce que c'est dur.


Un peu avant le km6, on retrouve la route qui va nous mener jusqu'en haut. La pente est toujours bien présente, mais c'est plus facile à gérer ses foulées sur du dur. Nouveau ravitaillement au km 6 à ne pas rater. Je passe en 35'33''. Les 500 derniers mètres de l'ascension sont les plus raides. Je passe au sommet au km9 en 58'05''.


Je pensais avoir fait le plus dur, mais la douleur qui j'ai eu vers le km4 dans le mollet s'est intensifiée dès les premiers mètres de la descente. Au 10ème kilomètre, une belle crampe, comme celle que j'ai eu au marathon de Sénart, est venu et m'a bien embêtée. Je dois m'arrêter régulièrement. Je n'arrête pas de me faire doubler. J'en prends un sacré coup au moral et j'ai de plus en plus de mal à marcher. La plupart du temps je suis obligé de marcher. A un kilomètre de la fin je retrouve ma femme et mon fils qui étaient inquiets de na pas me voir arriver. Je finis main dans la main avec mon fils pour franchir la ligne d'arrivée.


Je suis dans les derniers 214ème/223 en 1h56'41''. Content de finir. Je suis usé.