Dimanche 16 février 2025
Charenton-le-Pont est quasiment un passage obligatoire depuis mes débuts en course à pied en 2006. Effectivement, cette année, après mes participations en 2007, 2008, 2009, 2011, 2012, 2013, 2015, 2016, 2019 et 2022, est ma 11ème présence sur ce 15 km des Foulées Charentonnaises. Mais ça ne sera pas une, ou plutôt ''des'' courses comme les précédentes, car je vais préalablement également participer au 5 km. Le but de cette matinée est très simple (enfin sur le papier) : je dois faire une sortie longue de 2h30 dans le cadre de ma préparation au Marathon de Rome qui aura lieu le 16 mars. Du coup, je vais courir sans piocher et rajouter de la distance avant, entre et après les courses, histoire d'avoir le volume de kilomètres désiré. Même si Julie participera également au marathon, son but du jour est de ''s'approcher'' des 1h10' correspondant à son record sur la distance du 15 km datant de 2019.
Afin de ne pas perdre le moindre temps, dès qu'on se stationne (à 500 mètres de l'Espace Nelson Paillou, lieu du ''village'' de la course), je me prépare pendant que Julie file récupérer nos dossards. Une fois prêt, j'entame la première partie de ma sortie longue juste avant de retrouver Julie qui me donne le dossard du 5 km, le numéro 2700. A peine le temps de l'épingler sur mon débardeur de course que je me présente sur la rue de Paris où je retrouve mon pote Franck pour faire les dernières lignes droites avant de nous glisser derrière la ligne de départ.
COURSE 5 KM
Nous sommes plus de 600 coureurs prêts à nous élancer. Pour une fois, je n'ai pas le moindre stress. Moi qui essaye toujours de me placer au mieux pour ne pas être gêner, je reste au cœur du peloton, bien au chaud. Il est 9h45'. Une fois les handisports partis, le coup de pistolet retentit pour nous. Nous nous élançons sur la longue et large rue de Paris qui est tout de même un peu réduite à cause de travaux. Quelques chutes ont lieu mais rien de bien méchant à priori.
Au bout de 900 mètres nous tournons à droite à deux reprises pour prendre la direction de l'Espace Nelson Paillou par l'avenue de Gravelle puis l'avenue Anatole France. Après 1,7 km de course, je passe à côté de l'arche d'arrivée.
Franchement, je suis hyper tranquille, j'ai l'impression de voler malgré le fait que mes chaussures soient vieilles (plus de 2000 km) et qu'elles ne soient pas bourrées de carbone, de ressorts, de moteur..., certains ayant besoin de ça pour avoir l'impression d'exister. Une centaine de mètres plus loin, Julie et Bernard, mon autre pote présent, se sont positionnés sur le bord du parcours pour m'encourager même si je n'arrive pas à les voir.
Au bout de l'avenue Anatole France, virage très serré sur la droite pour retrouver la rue de Paris mais également la ligne de départ, signifiant le début de la seconde boucle qui est bien plus grande que celle terminée. Cette fois-ci, c'est au bout de 800 mètres que je quitte la rue de Paris. Pas pour tourner à droite, mais à gauche afin d'effectuer une petite boucle de 550 mètres (une boucle en rectangle !) dans cette zone d'habitations de Charenton-le-Pont. Je la termine en prenant la rue de Paris en sens inverse et en tournant aussitôt sur notre gauche afin de rejoindre un peu plus loin l'avenue de Gravelle qu'on n'emprunte pas cette fois-ci mais qu'on coupe afin d'accéder à la partie la moins boisée du Bois de Vincennes. Je continue ce rythme de sénateur qui avance quand même mais qui ne m'entame pas du tout physiquement. Je suis tout de même aux alentours des 4'20''/kilo.
Au km 4, nous sommes à deux pas du Lac Daumesnil. Mais nous ne le longeons pas car nous poursuivons en direction du mythique vélodrome ''La Cipale'' qui a vu par le passé des arrivées du Tour de France. Je rejoins l'avenue Anatole France pour les 200 derniers mètres de la course. Je me rapproche tranquillement de l'Espace Nelson Paillou devant lequel je franchis la ligne d'arrivée 295ème/640 en 21'36'' (10ème M3).
Franck a terminé 142ème et 2ème M4 en 18'12''. Une fois cette ligne franchie, on nous offre un pot de miel local et je reprends immédiatement ma sortie longue en retournant à la voiture où je retrouve Julie, pour changer de débardeur avec le second dossard. Ce changement est effectué rapidement. C'est avec Julie que je poursuis mon footing jusqu'à ce qu'on approche de la ligne de départ de la seconde course, également rue de Paris. Quelques photos d'avant course, notamment avec Bernard, avant de nous glisser derrière la ligne de départ. Cette fois-ci, nous sommes environ 2000 coureurs et la course est le support des championnats du Val-de-Marne de la distance.
COURSE 15 KM
Mon but est donc de poursuivre ma sortie longue en accompagnant au mieux Julie. Il est 10h30', le pistolet retentit. Nous mettons quelques secondes avant de commencer à courir car nous ne nous sommes pas bien placés du tout. Alors que ça fait des zigzags devant nous, je préfère être patient et attendre que ça se décante car une chute serait malvenue. La température (pas des coureurs mais de la météo) a augmenté légèrement. Il fait 2,2° avec un ressenti à -1,7° alors que lors du 5 km, il y avait 1,1° et un ressenti de -3,3°. Mais vu le peu de vent et le beau soleil, le temps est vraiment bon pour pratiquer notre sport. Après une ligne droite de plus de 800 mètres, nous nous dirigeons vers la gauche rue du général Chanzy. Nous y restons jusqu'au bout avant de tourner à droite cette fois-ci avenue Winston Churchill qui domine une véritable mer de chemins de fer ! Je n'arrête pas de me retourner pour voir où Julie se trouve mais c'est un peu chaud avec l'énorme peloton dans lequel on est noyés juste derrière le meneur d'allure 1h10'. Je me suis installé dans un rythme facile, un peu plus lent que lors de ma première course. Deux virages consécutifs à droite pour arriver dans la rue du Petit Château. Au niveau de la rue de Valmy, nous contournons la rue de Paris à gauche et pénétrons dans le Bois de Vincennes pile au km 2. Il y a toujours autant de monde alors que les allées sont plus étroites maintenant. Du coup, je finis par me mettre au niveau du meneur d'allure. Il est très agréable de parcourir ces chemins. Un peu plus loin, un virage très serré à gauche nous donne l'occasion de courir le long du Lac Daumesnil. Je profite des virages pour apercevoir et encourager Julie qui a un peu de mal à boucher le trou qui la sépare du meneur d'allure. Nous effectuons le tour complet du Lac Daumesnil qui s'achève au km 5, où nous négocions un autre virage hyper serré sur la gauche. C'est juste à cet endroit là que j'encourage encore Julie, puis je décide de courir à ma main car il y a trop de monde autour du meneur d'allure. Je prends légèrement de l'avance pour être plus tranquille et poursuivre ma sortie longue sans prendre de risque et sans forcer.
Je finis par rejoindre l'avenue de Gravelle. Nous y restons pendant pratiquement un kilomètre. Je double Malicia, une copine du club de Meaux. Nous échangeons quelques mots, son objectif étant approximativement le même que celui de Julie, puis je reprends mon rythme. Deux virages à gauche nous mènent rue de Paris (dans le sens inverse du départ), puis deux suivants nous ramènent avenue de Gravelle où nous tournons à droite avant de rejoindre l'avenue Anatole France et l'Espace Nelson Paillou pour la fin de la première boucle.
La seconde boucle est identique à la première et mon tempo également. Alors que je passe le km 8, je croise les coureurs qui s'approchent de la fin de leur premier tour et qui passent au km 7. Virage à gauche rue du Général Chanzy jusqu'à la rue qui surplombe les voies ferrées. Nous déambulons dans les rues de Charenton comme lors du tour précédent, puis nous coupons la rue de Paris en direction du Bois de Vincennes. C'est au niveau de la pelouse de Reuilly que je passe au km 10 en 45'35''. Je me sens très bien et facile ! J'entame maintenant le tour du Lac Daumesnil. Lorsque j'arrive au niveau du zoo de Paris, j'aperçois son fameux rocher. Les kilomètres défilent, je discute avec un coureur du club de Chelles.
Un peu après le km 13,5, je négocie un virage serré sur la droite me permettant d'accéder à l'avenue de Gravelle. Comme tout à l'heure on va jusqu'à l'avenue de la Liberté que je prends sur ma gauche puis encore à gauche rue de Paris. Un petit bout de ligne droite avant de tourner ensuite à gauche rue Camille Mouquet qui m'amène au début de l'avenue Anatole France pour la dernière ligne droite de la course. J'aperçois l'Espace Nelson Paillou ainsi que l'arche d'arrivée. Alors que certains coureurs terminent au sprint, moi je finis pénard 584ème/1979 en 1h09'07'' (71ème M3).
Je récupère un second pot de miel mais cette fois-ci pas question d'aller le ramener à la voiture. Je reprends immédiatement ma sortie longue avec le pot à la main en croisant Julie qui en termine 684ème en 1h11'13'' (15ème M1), 12 petites secondes derrière Malicia. Même si l'objectif n'est pas atteint, Julie peut être fière de sa solide course à quatre semaines du Marathon de Rome.
Je poursuis mon footing en rejoignant et accompagnant un peu Bernard sur sa fin de course. Il va finir 1105ème et 4ème M7 en 1h19'28''. Quelques kilomètres plus loin, j'en termine de ma matinée footing avec 29 km en 2h20'.
C'est le moment de quitter Charenton-le-Pont. Par contre on n'oublie pas notre ''une course, un Mc' Do'', même si celui du jour est fait maison par Julie !
Dans deux semaines, nous allons profiter des Courses des 4 Saisons d'Amiens (80) pour faire notre dernière sortie longue deux semaines avant Rome en participant aux deux 10 km proposés ainsi qu'au 5 km.
