Bilan du mois de janvier 2015


Nombre de kilomètres : 227,3

Nombre de jours : 18

Nombre de courses : 4

Nombre de podiums : 0

41èmes Foulées de Malakoff (92)

Samedi 31 janvier 2015


Aujourd'hui au programme le 10 kilomètres de Malakoff dans les Hauts-de-Seine. C'est la 41ème édition de cette épreuve qui regroupe régulièrement des coureurs de très bon niveau sur un parcours roulant mais pas tout plat car il y a quelques relances, des faux plats et je me souviens aussi d'une petite montée à la sortie du Complexe Sportif Marcel Cerdan car j'ai participé à cette course en 2011 avec un ami, Jean-Luc, qui malheureusement n'a plus jamais fait de 10 kilomètres depuis, car son genou lui a interdit d'en refaire !


La course est prévue à 15 heures, mais j'éprouve de la difficulté pour me stationner. Finalement j'opte pour un parking payant à 5 minutes en marchant du Gymnase Lénine où se trouve le retrait des dossards. Le parking n'est pas cher du tout (1 euro de l'heure) et finalement il est bien pratique. Puis direction le Gymnase Lénine où je retrouve Bernard qui était arrivé avant moi et qui m'attendait.




Passage tout d'abord devant le tableau d'affichage où on peut trouver nos numéros de dossards. Moi j'ai le numéro 344. Puis on récupère le dossard ainsi qu'un beau tee-shirt technique bleu de la course. Nous retournons ensuite à ma voiture. Bernard est venu en métro. La voiture va nous servir de vestiaire et de consigne pour nos affaires.



Puis c'est parti pour faire quelques kilomètres d'échauffement. Il ne fait pas très chaud. Il y a des parties venteuses. Mais pour le moment il y a de jolis coins de ciel bleu alors que la pluie était annoncée. On repère une petite partie du circuit de la course puis on retourne une dernière fois à la voiture pour nous mettre en débardeur de course.



On poursuit ensuite un peu notre échauffement sur le Stade Lénine en attendant l'heure du départ de la course qui sera donné Avenue Jules Ferry juste à côté de ce stade. Nous sommes nombreux sur ce stade pour parfaire notre échauffement. Le ciel commence progressivement à s'assombrir mais il ne pleut toujours pas.




Puis je vais me placer dans le sas de départ pour ne pas me retrouver trop loin derrière la ligne. A 14 heures, avait eu lieu la course du 5 kilomètres. La notre est prévue à 15 heures mais quelques minutes avant, les personnes handisports partiront. Une minute de silence est parfaitement observée en mémoire d'une coach du club local qui a été foudroyée en l'espace de deux mois par la maladie. Cette minute de silence a été suivie d'applaudissements fournis.






A 15 heures le départ est donné Avenue Jules Ferry. Nous allons tout droit et la rue devient la Rue Paul Bert. J'espère ne pas être parti trop vite. J'essaye de trouver un rythme qui pourra me permettre d'aller le plus loin possible sans trop piocher sur la fin. On passe sous le pont de chemin de fer et on continue toujours tout droit. Puis au bout, on tourne sur la droite et aussitôt sur la gauche pour me retrouver sur le faux plat montant de 350 mètres qui va me permettre d'entrer dans le Complexe Sportif Marcel Cerdan. Une fois en haut, nous tournons sur la gauche et on emprunte la piste d'athlétisme pour en faire les 3/4 d'un tour. Une fois au niveau des tribunes, on doit prendre un virage à 180 degrés et pour permettre de ne pas trop perdre de temps, on s'accroche à la main courante et on relance le plus rapidement possible. Mais ce qui est dur, c'est qu'une dizaine de mètres après ce virage très serré, on franchit une montée super courte mais bien raide. Puis on traverse le Parc Léon Salagnac avant d'entamer le faux plat descendant Rue Alexis Martin. 





Je me trouve juste derrière Thierry Briand, qui fait parti d'un club voisin au mien, celui de Brie-Comte-Robert. On repasse sous le pont de chemin de fer et en bas, on tourne sur la gauche avant de piquer sur la droite. On prend la départementale 50 pendant environ 650 mètres. C'est bien plat à cet endroit, puis on change assez souvent de direction avec notamment la Rue de la Tour qui est plein vent de face. J'arrive ensuite sur l'Avenue Jules Ferry et je franchis la ligne d'arrivée synonyme de fin de premier tour et également du passage au km 5.




C'est donc parti pour la seconde boucle qui sera parfaitement identique à la première. Je me trouve toujours quelques petits mètres devant le meneur d'allure qui porte l'oriflamme des 40 minutes. Mais après le km 5,6, je me résous à le laisser partir car quand je me retrouve dans le faux plat montant, je ressens de la fatigue. Thierry, que j'avais doublé vers la fin de la première boucle, me redouble et m'encourage à m'accrocher. Ça me fait du bien car j'arrive à rester juste devant lui en haut de ce faux plat ainsi que pendant toute la traversée du Centre Complexe Marcel Cerdan et du Parc Léon Salagnac. Mais dès que je me trouve sur le faux plat descendant, ... il me largue. C'est peut-être bizarre mais c'est sur la partie normalement la plus facile, celle qui descend, où je me sens le moins bien.




Je retrouve la Départementale 50 où je me sens beaucoup mieux. J'aperçois d'assez loin le meneur d'allure du 40 minutes. Je passe au kilomètres 8 et je préfère ne pas trop regarder mon gps car un peu plus tôt j'avais l'impression que j'étais sur une allure de 41'30'' voire 42'. Mais c'est vrai que ça va mieux. A 1,5 kilomètres de la fin, je me cale à un rythme qui va me permettre de bien terminer et je sais que je peux le tenir sans problème. Dernier virage sur la droite pour me retrouver Avenue Jules Ferry. Je remonte quelques coureurs et je franchis l'arche d'arrivée 150ème/939 en 40'51''.





11 secondes de plus que la semaine passée avec aujourd'hui un parcours plus exigeant, ça me convient parfaitement. Dès que j'ai restitué ma puce chronométrique, je repars immédiatement courir en faisant le circuit en sens inverse pour récupérer Bernard que je retrouve à 600 mètres de l'arrivée. Il se sent un peu fatigué et je cours devant lui en décalé pour qu'il s'accroche à moi sans gêner qui que ce soit. Il double un coureur mais deux autres se rapprochent de lui. Après le dernier virage, je lui dis d'accélérer car ça revient et il s'exécute parfaitement car son accélération a pour effet de couper net la remontée de ses poursuivants. Il franchit la ligne d'arrivée 463ème/939 en 48'55''.



On fait un passage dans le Gymnase Lénine et également au ravitaillement final qui est composé de nombreux fruits et même de thé. Puis on retourne à la voiture en effectuant une rapide récupération. La pluie commence à faire son apparition et ça se transforme même en averse. Elle est sympa car elle a attendu qu'on ait terminé notre course pour montrer sa présence.



On retourne ensuite au Gymnase Lénine où la remise des récompenses a lieu. Les résultats de la course sont également affichés. Maintenant il va falloir récupérer très rapidement de la course de cet après-midi car demain matin à 9 heures 30 je serai au départ avec Bernard, d'un trail de 17 kilomètres où l'an passé, seuls les 87 premiers de la course sur 433 arrivants, avaient couru en 10 km/h ou plus. Tout un programme !!!


10 km du 14ème (75)

Dimanche 25 janvier 2015


Une petite pause de 15 jours suite à ma calamiteuse Prom' Classic à Nice où j'ai fait un malaise en pleine course. Depuis, j'en ai subi d'autres et je n'ai fait qu'une seule vraie séance en 15 jours. D'ailleurs un grand merci à mon acolyte ! L'objectif sur la course du jour est seulement de me rassurer et surtout de voir où j'en suis exactement avec si peu d'entraînement. C'est la quatrième fois que je vais courir cette course que je trouve très agréable. Pas de côtes, mais quelques faux plats et beaucoup de relances. Ça me convient bien. Je préfère ce genre de profil plutôt que du 100 % plat et droit. L'an dernier j'avais terminé l'épreuve en 41'35''. Ça me conviendrait parfaitement également pour cette année.

 
La première grosse épreuve et d'ailleurs la plus délicate sur cette course est de ... trouver une place de stationnement. Cette année il m'aura fallu tourner pendant une vingtaine de minutes pour enfin trouver où me garer. C'est vraiment le problème sur les courses parisiennes intra-muros. Mais bon, une fois cette première mission accomplie, je me dirige vers la Place Gilbert Perroy qui se situe juste en face de la Mairie du 14ème arrondissement de Paris. La tente du retrait des dossards y est plantée. Je récupère le mien, le numéro 2217.




Puis direction la piscine où les vestiaires nous sont réservés. C'est très pratique car il y fait chaud, c'est propre et il y a des consignes gratuites pour garder notre sac pendant la course. Et comme c'est juste à côté, on peut rapidement revenir se changer en sec après la course. Après avoir épinglé mon dossard sur le débardeur et fixé la puce chronométrique à la chaussure, je pars faire quelques kilomètres d'échauffement. Et par hasard je croise quelqu'un que je connais très bien, mais que je ne vois pas. J'entends surtout Franck Guilloteau m'appeler. Quelle bonne surprise. Maintenant qu'il a pris sa retraite comme speaker, il a plus de temps pour s'aligner sur les courses en tant que coureur. On poursuit notre échauffement ensemble.








Puis je retourne vite fait à la piscine pour déposer mon coupe-vent où je tombe sur un autre ami, Serge Henry et direction la Rue Mouton Duvernet pour me glisser dans le sas de départ. Cette année, des sas de niveau ont été prévus, ce qui va beaucoup plus fluidifier les premiers mètres de course car vu la densité de coureurs, c'était les années précédentes un point très délicat où il n'était pas rare d'assister à des chutes. Une fois que je me suis placé dans le bon sas, il ne reste plus qu'une petite dizaine de minutes avant le départ.






A 9 heures 30 précise ce départ est donné. Je me suis placé sur le côté droit de la chaussée et nous allons tout droit en longeant la mairie. On traverse l'Avenue du Maine pour prendre la Rue des Plantes. Dans ce sens là on ressent un peu le vent de face. Mais il n'est pas violent. Vu la densité, j'arrive sans trop de mal à m'en protéger. Je ne suis pas parti trop vite et je me rends compte rapidement que je me sens beaucoup mieux qu'il y a deux semaines même si je sais que je risque de coincer à un moment ou à un autre.


Après 600 mètres tout droit, je tourne sur ma droite Rue de l'Abbé Carton. C'est plus agréable car caché du vent, mais plus étroit. D'ailleurs je rase trop les véhicules en stationnement et je me prends un rétro. Ça va je ne l'ai pas cassé et je ne me suis pas fait mal. On passe au kilomètre 1 et au bout on tourne sur la gauche avant de tourner quelques dizaines de mètres plus loin sur la droite. Puis nous tournons à droite pour prendre la plus longue ligne droite, la Rue Raymond Losserand. Cette rue est étroite mais commerçante. A un moment il y a un petit faux plat montant mais pour le moment ça se passe bien pour moi.



Ensuite c'est une succession de changements de direction, gauche, gauche, droite, gauche jusqu'à la Place de Catalogne. Et à cet endroit on descend la Rue du Commandant Mouchotte en passant devant l'Hôtel de luxe Pullman (nuit à partir de 175 euros pouvant aller jusqu'à ... oulala beaucoup !!!). Il y a beaucoup de touristes asiatiques qui nous prennent en photo et qui dans leur langue nous encourage. Enfin je le pense !



Puis 150 mètres de pavés nous amènent au pied du Boulevard Edgar Quinet. Tout d'abord ça monte, puis ça devient plat voire même en très léger faux plat descendant. Nous passons au km 4 juste avant de tourner sur la droite et emprunter une rue qui traverse le cimetière Paris-Montparnasse. On y retrouve le petit vent de face. C'est assez long tout droit puis on tourne sur la gauche juste avant d'arriver à la hauteur de la mairie, puis deux fois à droite pour retrouver la Rue Mouton Duvernet.





Un ravitaillement y est installé mais je m'en désintéresse. Je suis parti pour la seconde boucle qui sera identique à la première sauf sur la fin où on aura le tour de la place à faire en plus. Sur la Rue des Plantes j'ai moins de possibilité de me protéger du vent de face car les coureurs sont beaucoup plus éparpillés qu'au départ de la course. Je suis soulagé et rassuré quant à mes problèmes de malaises et de vertiges car je me sens bien plus détendu aujourd'hui. Mais à partir du km 6,2 je n'arrive plus à tenir le meneur d'allure des 40 minutes et je dois me résoudre à le laisser partir. Mais j'aurais été très surpris de tenir physiquement jusqu'au bout. Pas grave, je ne m'affole pas et je remonte la rue commerçante tout de même sur un bon rythme.



Puis je suis dans l'enchaînement de relances avec les nombreux virages et je passe devant l'Hôtel Pullman puis la Tour Montparnasse. Je franchis parfaitement la petite zone pavée et je suis au pied du Boulevard Edgar Quinet. Malgré le fait que ça monte un peu, j'arrive à garder mon rythme et l'avantage des longues lignes droites c'est que je garde en point de mire le groupe avec le meneur d'allure des 40 minutes, même si je dois avoir 150-200 mètres de retard. J'accélère légèrement quand je suis sur la rue qui passe à travers le cimetière, histoire de gagner quelques petites secondes puis je tourne à droite juste avant d'arriver à la mairie.


C'est une petite montée qui casse un peu la vitesse mais une fois en haut on tourne à droite pour passer devant le ravitaillement du premier tour et au lieu de tourner une nouvelle fois à droite pour débuter un nouveau tour, on continue tout droit pour faire le tour complet de la Place. Au bout on tourne à gauche puis encore une fois sur la gauche pour la dernière ligne droite et les 120 derniers mètres de la course. Je n'essaye pas forcément de doubler les coureurs devant moi, mais ça se fait naturellement en continuant sur mon rythme. Je franchis la ligne d'arrivée 254ème/1957 en 40'40''.





Je suis satisfait et ... rassuré. J'ai mis 55 secondes de moins que l'an passé. On nous offre un tee-shirt de la course ainsi qu'une médaille-souvenir. On conserve également la puce chronométrique qui a été sérigraphiée à l'image de la course et qui nous est donc offerte. Je passe au ravitaillement final où je prends comme tous les ans ici une bonne soupe aux légumes qui a l'avantage de nous réchauffer et en plus elle est très bonne.






Ensuite, retour à la piscine pour changer mon haut et je pars faire ma séance de récupération. Je vais jusqu'à la Tour Montparnasse avant de revenir vers l'Hôtel de Ville. Une fois ma récup achevée, je vais aux résultats officiels. Franck Guilloteau a terminé 650ème/1952 en 45'50'' et Serge Henry 1337ème/1952 en 54'04''. Dernier retour à la piscine pour me changer et je quitte ensuite le 14ème arrondissement de Paris.