Bilan du mois de mai 2011


Nombre de kilomètres : 264,4

Nombre de jours : 20

Nombre de courses : 0

Nombre de podiums : 0

Courses en Fête Celloises (78)

Dimanche 29 mai 2011


Les "6 jours de Toul" se rapprochent à grands pas. Moins d'un mois avant d'être sur ma course préférée à égalité avec le Marseille-Cassis. 6 jours de courses consécutives. Mais malheureusement la forme et le mental ne sont pas bons du tout en ce moment. Ce matin, j'ai 1h15 de route pour me rendre à La Celle-Saint-Cloud dans les Yvelines pour disputer un 10 km à label régional. Ce matin il fait très beau et je trouve facilement le parc des sports Duchesne. Je retrouve Bernard qui m'avait indiqué un parking inconnu des coureurs et se trouvant juste à côté du stade. Effectivement il y a plein de places de stationnement à cet endroit là.


Je suis arrivé de bonne heure mais Bernard est arrivé encore plus tôt et a déjà retiré son dossard, le 53. Il m'accompagne dans le gymnase se trouvant tout au bout du complexe sportif afin de retirer le mien. J'ai le numéro 106. On se prépare tranquillement et on va commencer l'échauffement sur l'herbe pour ne pas déjà entamer mes pauvres tendons. J'étrenne aussi mes nouvelles chaussures. Ce n'est pas bien de mettre de nouvelles chaussures la première fois en course mais je n'ai pas eu le choix, les miennes s'étant déchirées en courant dans les rochers.


La course va se dérouler dans la partie pavillonnaire de la ville mais en parcourant différents forums je me suis rendu compte que la course était très exigeante par ses très nombreuses relances ainsi que ses faux plats. A 10 heures nous sommes tous derrière la ligne de départ dans le stade. Mais nous devons attendre qu'une joelette de "Dunes d'Espoir" ait fait son tour et demi de piste et ait quitté le stade. Pour ceux qui ne connaissent pas les joelettes, il s'agit de fauteuils roulants style pouce-pouce, montés par des enfants atteints de maladies graves et tirés par une dizaine de coureurs qui se relayent pendant toute la course.


A 10 heures 05 le coup de pistolet du starter nous libère. J'essaye de ne pas partir trop vite. Je reste caler derrière les coureurs pendant tout le tour et demi de piste. Ensuite nous sortons du stade par l'avenue Hirsch. Ce début de course n'est pas trop tournant et je passe au km 1 en 3'28''. Le temps de passage est correct mais je ne me sens pas bien du tout. J'ai l'impression de ne pas avoir de jambe et mes nouvelles chaussures commencent déjà à me créer de l'échauffement sous les pieds. Juste après ce premier kilomètre, je double la joelette escortée de ses tireurs. Puis on commence les virages à angles droits. Ils seront très nombreux.

Les nombreux virages permettent de voir les coureurs se trouvant derrière nous à de nombreux coins de rues. C'est comme dans une sorte de labyrinthe que nous serpentons dans les rues de La Celle-Saint-Cloud. Je ne suis pas bien mais je m'accroche. Les kilomètres défilent mais je n'ai pas l'impression que ça avance bien vite. Au détour de certains virages on retrouve un vent de face. Mais pas un vent violent. Au contraire, un vent qui rafraîchit car il fait bien chaud. J'ai de plus en plus de mal à poser les pieds car l'échauffement est de plus en plus important. Par contre mes tendons me font mal mais ne me gênent pas vraiment.


Mon rythme n'est pas trop mauvais jusqu'au km 5 où je passe en 19'12''. C'est pas formidable mais ça va. Mais juste après ce km 5, on passe au ravitaillement où je prends de l'eau et je m'asperge. J'ai trop chaud et pas de jus. J'ai envie de m'arrêter là mais je sais que je n'ai pas la mentalité d'abandonner. Par contre je mets le "clignotant". Je courais en 3'50'' en moyenne par kilomètre mais d'un coup je passe en 4'15''-4'20'' au kilomètre. Je n'ai vraiment plus rien dans le ventre. Mon mental qui était déjà dans les chaussettes est maintenant en lambeau.


Les nombreux virages sont désormais des obstacles de taille pour moi car je n'arrive pas à relancer à la sortie des différents virages. A priori je ne suis pas le seul car depuis le km 5 et le début de cette seconde boucle je n'ai perdu que deux places. Pourtant je ne cours pas bien vite. Vers le kilomètre 8 je me fais rejoindre par un coureur qui reste dans ma foulée. C'est entre le km 8 et le km 9 que j'ai été le moins vite. Je devrais même dire le plus lent. 4'36'' pour faire ce kilomètre. C'est un temps misérable. Je suis dégoûté et surtout incapable de faire mieux.

Au passage du km 9, je peux légèrement accélérer certainement en pensant que la ligne d'arrivée se rapprochait. Le coureur est toujours sur mes talons puis nous entrons dans le parc des sports Duchesne. Dès que j'entre sur la piste je prends mes distances. Après avoir fait les trois quart de tour de piste, je franchis la ligne d'arrivée 28ème/180 en 40'49''. Ça fait bien longtemps que je n'ai pas été aussi lentement en course. En ce moment plus ça va, pire c'est. Je m'écroule sur la pelouse du stade et j'y reste allongé, les pieds déchaussés, plus de cinq minutes. J'encourage Bernard qui finit 107ème en 50'42''.


Nous allons voir sur le parcours de la course affiché et nous comptons 42 virages à angles droits. Direction la douche qui fait un grand bien puis c'est le moment de la cérémonie des récompenses et surtout du buffet offert par les organisateurs de la course. C'était bien bon et ça remonte un peu le moral. Vivement les "6 jours de Toul", histoire de me changer les idées et de me ressourcer. Je quitte La Celle-Saint-Cloud et les deux semaines à venir me verront faire deux courses chaque semaine pour continuer ma préparation de ma course à étapes.

12ème Ronde de Choisy-le-Roi (94)

Dimanche 22 mai 2011


Hier je suis allé dans le parc de l'hôtel de Ville de Choisy-le-Roi dans le Val de Marne pour y retirer mon dossard. Le numéro 473 m'a été attribué. Je récupère également le tee-shirt technique souvenir de la course qui nous est offert. Aujourd'hui, le temps est beau et le vent très faible. Il fait peut-être un peu chaud. Par contre je ne me sens pas bien du tout. J'ai des nausées, mes tendons sont tendus de chez tendus. Dès que j'y touche c'est super douloureux. Pour essayer de les mettre en température, je vais m'échauffer sur plus de 4 kilomètres. Ça commence à aller mieux mais les nausées bof bof. L'an passé j'étais inscrit à cette course. J'y étais même venu, mais pendant mon échauffement, je m'étais rendu compte que je souffrais d'une déchirure musculaire, alors j'ai du renoncer à me présenter au départ.


Avant ma course qui aura lieu à 10 heures, il y a la course des 5 km à 9h15 et après la mienne, il y aura celles des 800m et des 1600m pour enfants à 11h30. Il y a pas mal de monde sur les trottoirs pour encourager tous les protagonistes des différentes courses. Je me rends très inquiet et patraque sur la ligne de départ. Nous sommes assez nombreux et cette course est qualificative pour les championnats de France. Le juge arbitre nous dit que nous sommes plus de 400 inscrits sur cette course.


A 10 heures le départ est donné avenue Anatole France. Je m'étais bien placé dans le sas et j'arrive à suivre le groupe de tête. Je ne sens plus de douleurs aux tendons. Je regarde sur ma gauche et je vois un pont qu'on va devoir gravir à deux reprises lors des deux grandes boucles. Mais pour le moment j'en suis à ma petite boucle. C'est celle qui précédera les deux grandes. Nous tournons sur la droite avenue Rondu puis sur la gauche une fois sur la très large avenue de la République. Je passe au km 1 en 3'32''.


C'est sur cette avenue que nous tournons à 360° pour revenir sur nos pas. Mais ce virage très raide réveille mes douleurs. Je relance tant bien que mal mais je n'arrive plus à suivre. De plus cette avenue est interminable. Environ 1 kilomètre de ligne toute droite pour une avenue bien large. Le vent de face se fait sentir et il est dur de s'en abriter. Mais juste avant de se trouver à l'arche d'arrivée, nous tournons sur notre droite rue Waldeck-Rousseau. Cette rue est en très très léger faux plat descendant mais ça suffit pour récupérer.


Ma petite boucle se termine peu après le passage du panneau du km 2. Mais, après avoir traversé l'avenue Anatole France, nous sommes dans la première difficulté du parcours. Il suffit du fameux pont qui passe au dessus des voies ferrées et qu'on devra faire à deux reprises. C'est raide mais court et finalement ça passe très bien. Une fois en haut on redescend aussitôt pour trouver l'avenue Louis Luc puis quelques virages et nous sommes sur les bords de Seine sur le quai de Choisy. Je connais ce passage car lorsque j'ai participé au 10 km de l'humarathon 2010 nous y passions mais en sens inverse.



Il fait vraiment très chaud. En fait il y a une jolie différence de température entre les passages à l'ombre et ceux en plein soleil. Au bout du quai de Choisy, il y a un ravitaillement. J'y prends une éponge mouillée et un gobelet d'eau, puis c'est aussitôt un virage à angle droit sur la droite et une seconde petite côte. Je galère dès que ça monte aujourd'hui. Je ne suis vraiment pas dans mon assiette. Deux coureurs qui se trouvaient devant moi préfèrent monter cette côte sur le trottoir en marchant. Puis en haut on tourne sur la droite avant le vent de face. On longe les rails jusqu'à l'avenue Rondu qui me ramène sur l'avenue Anatole France, en laissant l'arche de départ loin dans le dos.



Je m'accroche tant bien que mal aux coureurs mais c'est vraiment très dur. Après avoir tourné à droite rue Robert Peary, cette dernière nous ramène sur la très large avenue de Newburn dont le nom devient avenue la République après avoir passé le panneau du km 5 que j'ai fait en 19'25''. Le vent est toujours présent sur cette longue ligne droite de près d'un kilomètre. Je sais que je perds pas mal de temps mais une fois au bout je suis content de me retrouver rue Waldeck-Rousseau et son petit faux plat descendant même si je sais que quelques mètres plus loin c'est la côte du pont. D'ailleurs cette côte se passe presque aussi bien qu'au premier passage. Seule la fatigue fait qu'elle est un peu plus difficile à monter.


La descente qui suit aide à la relance et après quelques centaines de mètres je me retrouve à nouveau sur le quai de Choisy en bord de Seine. Il fait moins chaud qu'en début de course, les nuages commencent à cacher le soleil mais il fait quand même très bon. Au bout de ce quai de Choisy, je prends une nouvelle fois une éponge mouillée et un gobelet d'eau et c'est à nouveau la petite côte à gravir. J'y vais tranquillement à mon rythme. Mais malheureusement mon rythme n'est vraiment pas élevé aujourd'hui.


C'est la ligne droite qui longe les rails avec le vent de face qui suit cette côte. Plus que deux kilomètres. Je vais faire un très mauvais chronomètre. Je suis sur la rue Rondu qui va à nouveau me ramener sur l'avenue Anatole France. Je reste avec un coureur qui me suit depuis près de deux kilomètres. Je le laisse passer pour m'abriter mais je tombe dans un faux rythme et dès qu'il accélère je ne peux pas le suivre. Enfin si ... de loin !



Virage sur la droite rue Robert Peary, passage au km 9 en un temps catastrophique : 36'12''. Il me reste 3'48' pour faire 40'. J'essaye d'accélérer. Je suis sur l'avenue finale pour le dernier kilomètre de la course. Dans un premier temps je reviens sur le coureur que je n'arrivais plus à suivre et je commence à "ramasser" quelques coureurs qui ont plus de mal à finir que moi. De loin j'aperçois l'affichage électronique du temps qui défile. Je donne le peu qui me reste. La "petite voix" qui n'arrête pas de me rabâcher : "Allez accroche toi" est toujours présente mais j'échoue de peu et ma série sous la barre des 40 minutes s'achève donc ici après 22 chronos sous cette barre.


Je termine 66ème/380 en 40'01''. C'est rageant d'être aussi près de cette barre mais de la rater. Je reste de longues minutes accroupi dans l'aire d'arrivée, très déçu de ma course. A mon GPS, j'ai une distance totale de 10,040 km. Les 40 mètres de plus auront eu raison de mes deux secondes manquantes. Ne cherchons pas d'excuse ! Je me dirige vers le ravitaillement final (eau, oranges, fruits secs, sucre, ...). La semaine prochaine je retrouve Bernard à la Celle-Saint-Cloud (78) pour un nouveau 10 km à label. Et j'espère bien y reprendre ma bonne habitude : celle de passer sous les 40 minutes !!!

Courir Ensemble Handicap International (75)

Dimanche 15 mai 2011


Avant hier en m'entraînant dans la forêt de Fontainebleau, je me suis donné une nouvelle entorse à la cheville droite. Elle a bien craqué et bien gonflée. C'est la seconde fois en une semaine que mes chevilles se dérobent sous moi alors que pendant un an je n'en ai pas eu une seule entorse. En ce moment je n'arrive pas à rester concentrer sur ma course et voilà le résultat. En deux jours j'ai bien glacé la blessure et ce matin j'ai pris la direction du Bois de Boulogne pour participer au 10 km "Courir Ensemble" pour une bonne cause car une partie de l'inscription est destinée à "Handicap International".

Sur place, il fait assez frais mais le ciel bleu est présent même si des nuages menaçants ne sont pas très loin. Je récupère mon dossard, le 782. J'ai eu une petite frayeur car lors de ce retrait, la demoiselle qui s'occupait de la distribution des dossards ne trouvait pas le mien. J'ai du faire un tour à la case "litige" et finalement mon dossard avait été mal rangé. Je me prépare et je pars m'échauffer sur environ 5 kilomètres. Je suis vraiment très fatigué et la cheville me gêne considérablement.


A 10 heures 20 je me place dans le sas de départ. Nous y sommes très nombreux. Le speaker annonce plus de 1000 participants. Je ne suis pas forcément très bien placé mais lorsqu'on nous place sur la ligne de départ, j'arrive à gagner quelques places et je suis beaucoup mieux positionné. La Ministre des Sports, Madame Chantal Jouanno, présente sur la ligne de départ mais pas en tenue de course, encourage les coureurs sur la ligne de départ à l'aide du micro tendu par la speaker. Puis à 10h35, avec 5 minutes de retard, le départ est donné.


Ça commence par une longue ligne droite d'environ 700 mètres où je rencontre des petits pépins comme lors du 10 km de Woignarue. En effet, pendant plusieurs minutes je ressens des petites crampes dans les mollets. Je suis obligé de ralentir quelques secondes le temps que ça passe, puis de repartir. Je dois faire cela à plusieurs reprises. Ça ne m'empêche pas trop de prendre un bon départ. Au bout de cette ligne droite, virage sur la droite et passage au km 1 en 3'22''. Ce premier kilomètre était en très léger faux plat descendant.


Je me trouve allée de la Reine Marguerite. C'est très long, pas de courbe, toujours tout droit puis à un moment donné, on fait le tour d'un îlot pour revenir sur nos pas. Mais cette relance est assez délicate car elle se situe en plein dans une petite montée. C'est fatigant puis on croise pendant longtemps sur cette même allée, les coureurs se trouvant retardés par rapport à moi. La route descend ensuite. J'essaye d'en profiter pour récupérer, mais c'est pas très concluant. Tout en bas, virage sur la gauche, passage au km 3, puis c'est la remontée. A ce moment là j'éprouve pas mal de difficulté. Je perds des places. Je fais toute cette montée à allure régulière mais je suis incapable de m'accrocher aux coureurs qui me doublent.


Ensuite, on fait une petite boucle sur la droite qui fait passer au panneau indiquant le km 4. C'est ensuite la remontée vers la ligne d'arrivée. Je passe au km 5 en 19'31''. Je souffre quand même pas mal. Juste avant l'arche de la ligne d'arrivée, on fait le tour d'un nouvel îlot pour retourner dans le sens inverse et surtout entamer la seconde boucle qui sera identique à la première. Je profite de ce changement de direction pour essayer de compter les coureurs se trouvant devant moi. A priori je suis passé à l'issue du premier tour en 69ème position. Ça va, je suis satisfait, même si mon temps n'est pas fameux. J'aimerais terminer dans les 100 premiers.


Donc c'est parti pour le second tour et la première ligne droite d'environ 700 mètres. J'ai l'impression d'aller un peu mieux et j'arrive à m'accrocher plus facilement aux autres coureurs. Un peu après le passage du km 6, quelques grosses gouttes de pluie commencent à tomber. Un nuage tout noir est au dessus de nos têtes. Je pensais que la pluie allait vraiment tomber fort, mais nous n'avons eu droit qu'à ces quelques gouttes. Je gère pas trop mal l'aller de l'allée de la Reine Marguerite, mais après le virage à 360° et la relance avec la petite côte, j'ai plus de mal dans le retour de cette même allée. Je perds de nombreuses places. Je profite de la descente pour reprendre de la vitesse juste avant la remontée. J'essaye de perdre un minimum de place dans cette montée.


Puis en haut, on refait cette petite boucle sur la droite. Un groupe de 5 coureurs me double et j'arrive à m'accrocher au dernier coureur de ce groupe. Je passe au km 9 en 36'08''. Ça va être très compliqué de passer sous la barre des 40', mais j'arrive à rester bien calé à l'arrière de ce groupe. On ressort de cette boucle et c'est partie pour la dernière ligne droite de 700 mètres qui va nous amener sous l'arche d'arrivée. Le premier du groupe maintien un rythme soutenu et je fais plus que m'accrocher. J'entends une petite voix me dire : "vas-y Jeff, accroche-toi, lâche pas". Je remonte en troisième position et reste calé derrière les deux premiers. On croise plein de coureurs qui eux entament seulement leur seconde boucle.


A 200 mètres de l'arrivée je passe en tête du groupe et j'accélère vraiment. J'arrive même à rattraper un coureur qui se trouvait bien devant nous. Je le double et je franchis la ligne d'arrivée 80ème/1273 en 39'45''. Ouf !!! Le chrono n'est pas excellent mais j'ai réussi à passer sous les 40' alors qu'à un kilomètre de l'arrivée c'était très mal engagé.


Je prends un ravitaillement (eau, jus d'orange, fruits secs, barres de céréales, pain d'épice, ...), je récupère le tee-shirt technique offert par les organisateurs et je pars courir un peu plus d'un kilomètre à très basse allure, histoire de récupérer et d'écouter un peu ma cheville blessée qui a quand même pas trop mal tenu. Quelques étirements et la pluie bien forte s'abat sur nous. Vite dans la voiture et je quitte les lieux. Plus qu'à attendre la prochaine course !!!

La Foulée Moret Seine et Loing (77)

Dimanche 8 mai 2011


Aujourd'hui 8 mai, je me rends dans une ville toute proche de chez moi pour participer à la Foulée de Moret Seine & Loing. Il s'agit d'une course en ligne qui débute à Ecuelles pour finir à Champagne-sur-Seine. Je vais au stade Paul Hébras de Champagne-sur-Seine pour y récupérer mon dossard, le numéro 137, puis je prends une navette qui m'amène à Ecuelles pour y retrouver la ligne de départ. A la sortie du bus, deux coureurs viennent me voir pour me dire qu'ils se sont déjà retrouvés sur mon blog et le trouvent chouette. C'est très sympa de leur part. Je pars ensuite m'échauffer tranquillement même si le coeur n'y est pas. Vive les problèmes sentimentaux !!! Quelle galère ! Mon fils est venu me supporter pour l'avant course.


Je cours 3,9 km en 22 minutes en ayant l'impression que je vais être en pleine galère toute la course. Le temps est déjà très chaud même si on sent un peu le vent. Ce dernier pourra être un peu handicapant quand on l'aura de face mais il permettra néanmoins de ce rafraîchir un peu. Le speaker nous annonce environ 450 coureurs inscrits à cette course qui en est à sa 3ème édition. L'an passé, j'y ai participé et j'ai fait juste au dessous des 45 minutes. Quelques minutes avant notre départ, le seul handisport fauteuil débute sa course.


A 10 heures, le starter nous libère de son pistolet. Ça commence par une portion traître, avenue de Sens, qui est en descente. Je pars vite mais j'essaye de ne pas me faire piéger, donc je gère la descente. De plus, à ce niveau là, le vent est de face. Mais il faut préciser que si je parle du vent, ce n'est pas non plus des bourrasques, loin de là. En bas de cette descente, après un petit pont, virage sur la droite pour trouver le quai du Canal. C'est un passage assez étroit où l'indication du km 1 est présente. J'y suis en 3'23''. Vu la descente, je ne suis finalement pas parti aussi vite que ça. Ce long passage sur le quai du Canal nous amène route de Saint Mammès où on longe le Loing et on entre dans Moret-sur-Loing.


Moret est vraiment une "carte postale". Juste après le panneau du km 2, le passage du pont qui enjambe le Loing est pavé jusqu'à la Porte de Bourgogne. Je n'aime pas du tout les foulées instables dues aux pavés, mais cela ne dure pas très longtemps et on tourne sur la droite pour emprunter des rues de Moret-sur-Loing puis de Veneux-les-Sablons. Entre les deux villes, il y a une portion de route entre des terrains sauvages. Le soleil est vraiment bien présent. En entrant dans Veneux-les-Sablons après avoir tourné sur la gauche, la route est en léger faux plat montant mais au bout de cette rue après avoir tourné à droite, le faux plat continue et la fin est même plus montante. Enfin c'est ce que mes jambes ressentent.


Après, je me retrouve dans un chemin étroit et ombragé. Je passe au km 5 en 19'11'' mais je commence à souffrir de la chaleur, de la fatigue avec mon manque de sommeil et d'un manque de motivation. Je prends un ravitaillement en eau. Guillaume, qui était venu me voir en premier pour me parler de mon blog avant la course se trouve dans un premier temps dans mon sillage mais je dois le laisser passer et je n'arrive pas à m'accrocher à lui. Je me retrouve rapidement à une dizaine de mètres de lui, écart que j'arrive ensuite à stabiliser. Entre le km 6,5 et le km 7,5, j'arrive à retrouver des ressources qui étaient jusqu'à présent bien cachées. Je repasse ce coureur et je double également l'handisport fauteuil.


Ce chemin qui longe la Seine est sympathique mais il faut faire attention où mettre les pieds car il y a de nombreux trous. J'arrive à Thomery, toujours en empruntant ce chemin puis en le quittant pour retrouver une route bitumée. Virage sur la droite et je suis au pied de l'autre difficulté du parcours qui est le passage de pont qui enjambe la Seine et qui va amener les coureurs à Champagne-sur-Seine. J'y suis au km 8. Je lève beaucoup le pied dans cette côte. Je n'ai plus les jambes et toujours pas le moral. Je monte donc tranquillement puis je bascule dans la descente avec quelques virages puis je suis sur les quais de Seine en direction du stade Paul Hébras.


Je suis seul et un spectateur me regarde en criant "allez l'OM". Pourtant je n'ai pas revêtu mon débardeur de mon club ! En ce qui concerne les quais de Seine, tout d'abord, c'est un chemin de cailloux avant de devenir une route goudronnée. Passage au km 9. Plus qu'un kilomètre. J'ai repris un groupe qui se trouvait devant moi et je double tous ses coureurs. Je me retrouve dans la foulée d'un coureur mais là je sens que je serais incapable de le passer. Mes jambes sont vraiment lourdes et je n'arrive pas à trouver de la motivation pour franchir cette fatigue. J'entre dans le stade Paul Hébras par un chemin, où il y a beaucoup de monde pour nous encourager puis je rejoins la piste d'athlétisme où j'y fais les trois-quarts d'un tour sans être capable de passer ce coureur. Au contraire d'ailleurs, car je perds quelques mètres sur lui et je franchis la ligne d'arrivée 24ème/417 en 39'40''.


Je me rends au ravitaillement final : coca, jus d'orange, eau, carrés de chocolat noir ou au lait, quartiers d'orange, bananes, fruits secs, ... Je retrouve Guillaume et on fait un brin de causette (très sympa), puis je vais à l'affichage des résultats pour confirmer mon temps. C'est ma vingtième course consécutive sur 10 kilomètres sous la barre des 40'. Prochaine course la semaine prochaine à Paris dans le Bois de Boulogne.

La Sénartaise (77)

Dimanche 1er mai 2011


Après un week end sans course la semaine passée, je prends la direction de Combs la Ville en Seine-et-Marne, au stade Alain Mimoun pour participer à la Sénartaise, course de 10 km à label qui va démarrer de Tigery (91) pour arriver à Combs-la-Ville (77), lieux de départ et d'arrivée également du marathon de Sénart qui partira 15 minutes plus tôt. Hier je suis allé à Tigery pour y retirer mon dossard, le numéro 240. Je stationne mon véhicule à Combs-la-Ville et je prends une navette affrétée pour les coureurs, qui m'amène à Tigery. J'arrive très tôt alors j'ai le temps de m'échauffer tranquillement.

Il y a deux jours, en m'entraînant dans la forêt de Fontainebleau, je me suis donné une petite entorse à la cheville. Sur le coup j'ai préféré regagner ma voiture en marchant sans forcer sur la cheville, mais comme j'étais bien enfoncé dans la forêt, j'ai mis pas mal de temps pour rentrer. Surtout qu'en cours de route (enfin devrais-je dire de chemin), je me suis retrouvé nez à nez avec un sanglier. Je me suis figé et lui aussi. Ça a duré plusieurs minutes et je n'en menais pas large du tout, puis au bout d'un certain temps, il a décidé de tourner les sabots et de partir en courant ... oufffff !!!! Donc ce matin, je n'étais pas dans les meilleures conditions pour faire un bon temps, surtout que mon objectif de la journée était de descendre sous les 38'45''. Irréalisable dans ces conditions.


A 9 heures 05 je me place dans le sas de départ. Nous sommes plus de 1000 participants. A 9 heures 15 le départ est donné. Je suis mal placé et je sacrifie mon début de course en m'arrêtant quelques mètres après avoir franchi la ligne de départ pour convenance personnelle. Je pars ensuite tranquillement tout en discutant avec un autre coureur et une fois sorti de Tigery, je mets enfin la machine en route. Je suis sur une route en plein milieu des champs avec un vent bien gênant venant plein nez. Je commence ma remontée dans le peloton bien épais. La route n'étant pas très large, je perds un peu de temps sur certains dépassements. En courant plus vite, je ne ressens aucune gêne dans la cheville contrairement à l'échauffement.


Je me rends vite compte que j'ai oublié d'enclencher mon garmin. Tant pis aujourd'hui ça va être une course en écoutant mes sensations. Et de toute façon, avec mon départ raté, je n'ai plus d'objectif chronométrique sauf celui d'essayer d'accrocher les 40 minutes mais même pour ça je sais que j'ai du retard. La route tourne sur la gauche, ce qui permet d'avoir le vent qui vient sur la droite, ce qui rend moins dure la course, mais juste après le panneau du km 2, on retourne sur la droite avec notre copain le vent et surtout la montée qui correspond à un passage de pont au dessus de l'autoroute où des véhicules passant dessous nous klaxonnent pour nous encourager. Sympa !

La route retourne à nouveau sur la gauche pour retrouver un vent latéral et surtout en point de mire la ville de Lieusaint. Vu que ça descend, j'en profite pour continuer à remonter quelques places. J'entre dans Lieusaint puis quelques dizaines de mètres plus tard c'est le panneau du km 3, un enchaînement de virages à gauche puis à droite et c'est le premier ravitaillement que je ne prends pas de peur de me ''noyer''. Puis je me retrouve sur l'ancienne route nationale direction la forêt de Sénart que l'on longe en empruntant une piste pédestre en dur sur environ deux kilomètres. Mais c'est à ce moment là que je commence à ressentir le contre coup des efforts faits pour essayer de reprendre un peu de mon grand retard perdu en début de course. Je lève réellement le pied et j'ai du mal à me relancer. Surtout dans la tête.


A la sortie de ce chemin, nous nous retrouvons dans Combs-la-Ville où il y a un second ravitaillement. Vu qu'il fait chaud, je prends un gobelet d'eau mais malheureusement je ne suis vraiment pas doué pour boire en courant. J'ai à chaque fois l'impression que je vais me noyer. Je perds encore du temps en attendant de retrouver mes esprits. Km 7. Toujours dans les rues de Combs. Une petite montée nous amène sur un rond point. J'ai toujours eu du mal avec cette petite montée les années passées aussi bien sur la Sénartaise que sur le marathon. Ça doit être psychologique, mais je ne l'aime pas. Et bien pour une fois elle passe bien, mais une fois en haut, la relance est compliquée. La route est plate. Km 8. Le revêtement au sol est tout neuf, c'est très roulant mais je crois que je m'arrêterais bien sur le bord de la chaussée, histoire de faire une petite sieste.


Nous sommes dans la rue commerçante puis virage sur la droite. Passage au panneau indiquant le km 9. Ça commence à sentir la fin. La route descend puis un virage à gauche pour être sur du plat avant de tourner à nouveau sur la droite et finir la descente qui m'amène à l'entrée du stade Alain Mimoun de Combs-la-Ville. J'entre sur la piste d'athlétisme pour un faire la moitié d'un tour. Je termine bien dans le sillage d'un autre coureur et je franchis la ligne d'arrivée 95ème/1117 en 39'52''.

Je suis très loin de mon objectif initial, mais vu le déroulement de ma course, je ne peux qu'être satisfait d'être passé sous la barre des 40'. Un brin de muguet est offert à tous les arrivants. Je vais au ravitaillement pour y prendre une banane, un quartier d'orange et un gobelet de coca cola puis je quitte Combs-la-Ville.