10 km du 1789 à Crosne (91)

Dimanche 19 octobre 2008


C'est une température très fraîche qui nous attend à la sortie de la maison. Un petit degré. C'est vraiment pas chaud. Je me rends en famille dans l'Essonne pour faire une course à pied pour la première fois dans ce département. Vers 8 heures 30, on arrive à la salle des sports "La Palestre" à Crosne. Pendant que ma femme va retirer le dossard de mon fils qui va s'aligner sur la course du 1 km, moi je vais récupérer le mien pour le 10 km. En cadeau, un gilet polaire sans manche m'est offert. Pas mal comme cadeau. Lucas a eu le dossard 1177 et moi le 729.


Sur la ligne de départ du 1 km il y a près de 200 enfants au départ. La course s'élance à 9 heures. Lucas, qui se trouvait en première ligne au départ, a été débordé de tous les côtés et s'est retrouvé par terre. Je l'ai retrouvé quelques dizaines de mètres plus loin en train de courir avec quelques larmes sur les joues. Je me porte à côté de lui et j'ai mis une centaine de mètres à le réconforter et à arriver à le motiver pour doubler les enfants qui se trouvaient devant lui. Il a régulièrement remonté des places sur tout le tracé du parcours. On se rapproche tout doucement de l'arrivée et hormis le départ, il court en bonne cadence. Il se trouve sur la ligne droite amenant sous la banderole de l'arrivée mais à quatre-cinq mètres de l'arrivée il s'arrête et perd quelques places. Il passe finalement la ligne d'arrivée 116ème/183 en 6'11''. C'est très bien pour première course sur un kilomètre.

A 9 heures 45, je me rends sur l'avenue Salvador Allende sur la ligne de départ. Nous sommes environ 500 coureurs sur le 10 km qui s'annonce très difficile car la course est réputée pour une très longue et très raide côte. Dès le coup de pistolet, je pars bien mais contrairement à l'habitude, je ne me grille pas trop. Je ne sens pas trop la fatigue. Mon premier kilomètre, je le boucle en 3'49''. C'est bien.


Puis on passe sous la banderole d'arrivée et on entre aussitôt dans le Bois de la Grange. Les chemins ne sont pas très large et sont recouverts de feuilles mortes qui cachent les pierres. Au troisième kilomètre, je fais une énorme erreur. Comme à mon habitude, tous les kilomètres , je fais un pointage chronométrique et je ne fais plus attention au sol. C'est à ce moment là que mon pied droit se pose sur une pierre qui était cachée sous les feuilles mortes et la cheville s'est tout de suite pliée en craquant. Ça m'a stoppé net. Je suis resté plié au sol plus d'une minute car la douleur était assez vive, puis on me concentrant, j'arrive à me relever puis à marcher. De nombreux coureurs qui me doublent m'encouragent et j'arrive à trottiner, puis à reprendre un rythme correct.


On sort du Bois et ses chemins après le 4ème kilomètre. Je passe devant mon fils et ma femme, et je lui dis que ma cheville avait à nouveau lâché mais que j'allais essayer de continuer la course. Après le ravitaillement du km5, on pique sur notre gauche et on commence à prendre des routes qui descendent très fortement. Et bien c'est pas évident les descentes lorsqu'on a une entorse et en plus je me disais que plus on descendait, plus on devrait remonter. Évident !!!


Arrivés une fois en bas, on traverse le centre ville et on commence à prendre des routes en zigzag qui montent, qui montent et qui montent. A chaque virage on croit que c'est fini ... mais c'est pas fini. Ma cheville me fait mal mais je suis assez surpris car j'arrive à gérer la douleur et je monte certes en me faisant doubler, mais quand même à un bon rythme. J'arrive en haut de cette longue côte de plus d'1,5 kilomètre très raide sans être essoufflé.


Puis le dernier kilomètre, je le fais tranquillement sans rechercher de chronomètre. Je franchi la ligne d'arrivée sans sprinter. Je suis 109ème/470 en 44'54''. Cette blessure tombe très mal à une semaine de Marseille-Cassis. Et c'est autrement plus bête que physiquement j'étais bien. Ma course terminée, je n'étais pas du tout essoufflé ni fatigué, mais dégoûté.

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