Dimanche 26 octobre 2025
46ème édition de la classique internationale Marseille-Cassis (dont la première a eu lieu en 1979 avec 700 participants), et 17ème pour ma part sans louper la moindre édition depuis ma première en 2008. Cette magnifique course dispose du Label d'Argent de l'IAAF Road Label Events et fait encore partie (toujours selon la fédération internationale) des 50 plus belles courses hors stade au monde.
Nous sommes arrivés jeudi en fin de matinée à Marseille. Vendredi, nous avons été retirer mon dossard en nous rendant au Parc Chanot, pavillon 8 ''Palais de l'Europe'' où le village de la course est installé. J'y ai récupéré mon dossard, le numéro 2634 (départ dans le sas ''-1h45''), ainsi que le tee-shirt technique de la course offert. Nous nous sommes promenés dans les allées où exposants d'équipements de course à pied et organisateurs de courses se mélangent.
Ce dimanche, comme tous les ans à cette époque, j'ai pu profiter du passage à l'heure d'hiver pour me lever une heure plus tard. A 6 heures 30, je sors du lit, puis après m'être préparé sommairement, je dépose mon sac de change au camion-vestiaire situé à... 60 mètres de la grille de la résidence où nous avons réservé notre logement ! Je peux ainsi retourner à l'appartement pour me préparer tranquillement en prenant mon petit-déjeuner, WC...
Il est plus de 8 heures lorsque je quitte à nouveau l'appart pour passer la sécurité permettant d'accéder au parvis arrière du Stade Orange Vélodrome. Je retrouve Pierre et Mathieu, deux collègues de travail qui vont participer à leur premier Marseille-Cassis. Je débute ensuite mon échauffement sur environ 2,5 km. Petite pensée à Bernard qui s'est glissé dans le sas ''grand public'' depuis 7h40 ! Moi, c'est une heure plus tard que j'accède au mien (-1h45). C'est vraiment très confortable de pouvoir arriver au dernier moment !
Après un petit quart d'heure d'attente, nous nous approchons de l'arche de départ car la première vague est déjà partie. Je me trouve juste derrière Nathalie Simon, ancienne Championne de France en planche à voile en 1986, qui officie depuis plusieurs années sur cette course comme reporter en courant l'intégralité de MK6, micro à la main pour interviewer les coureurs durant leur effort.
Nous sommes sous les ordres du starter. Il fait doux et le ciel est bleu. Par contre le vent se fait ressentir. C'est plutôt détendu que je patiente. Mon objectif est de boucler la course en moins de 1h40'. Le compte à rebours débute puis le coup de pistolet retentit. C'est parti pour mon 17ème Marseille-Cassis ! Comme à mon habitude ici, je m'élance sur la partie gauche de la chaussée du boulevard Michelet. En partant 5 bonnes minutes après la première vague, ça nous offre une route dégagée. Je me cale sur un tempo efficace sans me préoccuper des autres coureurs.
Cette première ligne droite en léger faux plat montant passe très bien. Peu après le km 2, je contourne l'Obélisque de Mazargues par la gauche pour rejoindre l'avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny. Nous sommes sur un replat. Passage au km 3 avec une légère descente permettant de passer devant un Intermarché. La première difficulté de l'épreuve se présente à nous avec une jolie bosse qui nous conduit sous un pont où de nombreux spectateurs ont pris place pour avoir une vue plongeante sur la course. Une fois le pont derrière moi, je retrouve du plat. Après le rond-point, nous poursuivons sur la route Léon Lachamp. Un peu plus loin, j'aperçois Julie sur le côté gauche de la route.
Je poursuis ma course en déviant sur la droite afin d'attraper au vol une petite bouteille d'eau et quelques abricots secs lors du premier ravitaillement. Passage au km 5 en 23'24'', soit 1'26'' d'avance sur mon chrono de l'an dernier.
----- Km 5
----- Jeff : 23'24''
----- Pierre : 28'50''
----- Bernard : 29'23''
Au rond-point suivant, la route tourne sur la gauche. La chaussée recommence à s'élever. Puis, vers le km 7, juste au Vallon du Cerisier, la route tourne à angle droit sur sa droite avant de passer sous la banderole annonçant notre entrée dans le Parc National des Calanques. La pente s'est rapidement accentuée. Le vent a tendance à tournoyer. J'effectue le début de cette ascension sans me mettre dans le rouge en profitant du paysage qui s'offre à moi. A chaque courbe, le vent joue à cache-cache avec les coureurs. Le km 8 est maintenant franchi. La pente est toujours bien présente mais plutôt régulière.
J'aperçois le sommet et le Col de la Gineste où nous croisons de plus en plus de spectateurs montés tôt dans la matinée avant que la route ne soit fermée. J'arrive au fameux et mythique Col de la Gineste où le second ravitaillement de la course est implanté. J'attrape un gobelet d'eau tout en courant. Quelques mètres plus loin, je passe sous l'arche du km 10 en 52'25'' (4'01'' de mieux qu'en 2024).
----- Km 10
----- Jeff : 52'25''
----- Pierre : 1h01'31''
----- Bernard : 1h05'50''
C'est maintenant le début de la longue descente. J'en profite pour reprendre une vitesse bien plus importante. Les kilomètres défilent. Juste avant le km 12, il faut négocier une petite remontée avant de reprendre la descente. Au km 13, nous arrivons sur le Plateau de Carpiagne. C'est une partie plutôt plate.
Puis, au bout de ce plateau, une remontée doit être négociée juste après le troisième ravitaillement. Mais elle est courte et juste après, nous nous élançons dans la descente assez vertigineuse qui va nous permettre de pénétrer dans Cassis. Mais avant, dès le début de cette descente, je passe au km 15 en 1h14'34''. J'accentue encore un peu plus mon avance par rapport à l'année dernière (6'37'').
----- Km 15
----- Jeff : 1h14'34''
----- Pierre : 1h27'29''
----- Bernard : 1h33'59''
La descente est hyper rapide. L'arrivée au niveau des premières habitations sur les hauteurs de Cassis est signe que la fin de course n'est plus très très loin.
Plus bas, la descente est encore plus rapide. Je trouve qu'il y a encore plus de spectateurs que les années précédentes. Me voilà dans le rond-point de l'entrée de Cassis où on continue de descendre en tournant à gauche sur l'avenue de Carnoux. La descente prend fin au niveau du parking des Gorguettes et surtout ça remonte aussitôt pas mal. Mais ça se passe toujours bien pour moi. En haut, j'ai l'impression de me retrouver dans les derniers lacets du Tour de France où les cyclistes doivent se créer un passage au milieu des spectateurs. C'est la première fois que je vois cet engouement ici ! Puis ça redevient un peu plus calme lorsque je quitte cette avenue et cette montée en accédant à la route du Chemin du Plan d'Olive à travers les vignes. Les faux plats montants et descendants s'enchaînent puis j'arrive au km 19 sur l'avenue de la Gare. Ça remonte un peu, puis une fois la gare derrière moi, je me lance dans l'ultime descente. Il y a énormément de monde de chaque côté du parcours. Au bout, j'arrive sur du plat en tournant à droite pour les 400 derniers mètres de la course sur l'avenue des Albizzi. Tous les 50 mètres un panneau indique la distance restante. Me voilà maintenant sur le tapis rouge avant de franchir la ligne d'arrivée de mon 17ème Marseille-Cassis 3086ème/19788 en 1h36'24".
Il faut maintenant suivre le cheminement en direction de l'avenue du Maréchal Foch pendant lequel on nous donne des petites bouteilles d'eau puis un sac contenant notre ravitaillement et surtout notre très jolie médaille de finisher. Puis passage à la distribution des bonbons Haribo !
Dans la descente de l'avenue du Maréchal Foch, j'arrive à mon camion-vestiaire pour récupérer mes effets personnels. Puis, douche, changement de tenue, rangement correct de mon sac avant d'attendre Bernard dans la contre-allée situé derrière notre camion-vestiaire. Il finit par me rejoindre, content de sa course terminée en un peu plus de 2h.
----- A l'arrivée
----- Jeff : 1h36'24'' (9'04'' plus rapide que l'an passé)
----- Pierre : 1h56'26''
----- Bernard : 2h01'23''
Nous descendons ensuite toute l'avenue jusqu'à ce qu'on arrive à l'interminable file de bus qui vont faire des rotations pour ramener la plupart des coureurs jusqu'à Marseille. Dès qu'on s'installe fans le notre, il prend la route. C'est donc rapidement qu'on rejoint Marseille. Il nous dépose à deux pas du Stade Orange Vélodrome, mais surtout à moins de cinquante mètres du Mc Donald's Teisseire !
Ça tombe très bien, car Julie vient me rejoindre pour qu'on y mange car... Hé oui, notre fameux ''une course, un Mc Do'' !
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