15 km d'Esbly (77)

Dimanche 1er mars 2009


Hier, j'ai reçu un texto de la part de Bernard me disant qu'il allait se rendre à Esbly afin de faire le 15 km. Pour ma part je pensais plutôt aller à Savigny-sur-Orge, mais finalement je lui ai confirmé que j'irais également à Esbly qui se trouve assez proche de mon domicile. De réputation, je connais cette course. Deux grosses difficultés, des côtes de plus d'un kilomètre chacune avec fort pourcentage. Que de promesses !!!

La course débute à 10h15, mais je décide de partir de chez moi vers 8h15 et j'arrive au stade d'Esbly vers 8h35. Le temps de me stationner et d'aller m'inscrire, je retrouve Bernard. J'ai le dossard numéro 175 et Bernard le 154. On a tout notre temps pour nous échauffer. Je sais très bien que je n'arriverais pas à le suivre. Lors de notre dernier 15km, il m'a lâché à peine avant les 3 km de course. Je vais donc essayer de faire un peu mieux. Le temps est parfait pour la pratique de la course à pied. Lorsque je suis arrivé à Esbly, il faisait environ 5 degrés, peu ou pas de vent, un peu de soleil. Très bien.


A 10 heures 15 on est sur la ligne de départ. On fait un demi-tour de piste puis un complet avant de quitter le stade et de nous retrouver sur les routes d'Esbly. Le début est assez plat, mais après un bon kilomètre ça commence déjà. Ça monte un peu, puis virage à gauche, virage à droite, ça remonte. A chaque virage j'espère que c'est le haut de la côte, mais c'est loin d'être le cas. On monte quasiment jusqu'au km 3. Puis ça descend. On est en plein au milieu des champs vers Lesches. Bernard me double un peu avant le km 4 mais j'arrive à le garder en point de mire à une vingtaine de mètres de moi.

Je profite du ravitaillement après le km 5, où Bernard s'arrête pour se désaltérer, pour le redoubler. On change totalement de cap et on se retrouve en pleine campagne mais avec un très léger vent de face. J'aime pas trop. Bernard me suis jusqu'au km 7, puis je commence déjà à piocher dans mes réserves (peut-être que je pense déjà à la très grosse côte de la fin du km 8 ?) et il me passe. Je n'arrive pas à le suivre et d'ailleurs je n'essaye même pas pour ne pas me mettre dans le rouge.


On entre à nouveau dans Lesches par une autre route et quelques centaines de mètres plus loin, on tourne sur notre droite en direction de Chalifert. Et là ... aïe aïe aïe. Ça commence à monter en virage sur la gauche. C'est plus un gros faux plat qu'une réelle montée, mais après être sorti de ce virage, ... un mur ! Quelques bénévoles de la course nous encouragent ainsi que des habitants. Le pourcentage est impressionnant. Je cours au ralentit. Mais je double quelques coureurs qui ont préféré faire la côte en marchant. Ils ont beau marcher, je les double très lentement. Deux virages plus loin, on voit au loin un signaleur qui à priori se trouve sur le plat. Mais c'est très dur.

Arrivé au niveau du signaleur, je tourne sur ma gauche et je m'arrête quelques petites secondes pour prendre mon ravitaillement en eau et en orange. Puis je relance mais c'est encore un long faux plat qui m'attend presque jusqu'au km 11. Mes jambes n'ont plus trop l'intention de continuer le mouvement de la course à pied. Mais après, ça descend pendant un kilomètre. Ça, ça fait vraiment du bien. Encore une petite montée que je fais à vitesse très réduite et après on entre sur un chemin de terre qui descend, descend et descend jusqu'à notre entrée dans Esbly.

J'arrive pas trop à me relancer sur le plat mais je sais que l'arrivée est proche même si mon corps veux que ça s'arrête maintenant. L'estomac n'est pas au top. Virage sur la gauche et j'aperçois de loin le stade où le départ avait été donné. On longe ce stade et virage sec sur la droite. Dernière ligne droite. Le chronomètre défile mais je finis 143ème/262 en 1h14'58''.


Content d'être arrivé. Je retrouve Bernard qui a fini 110ème en 1h11'53''. Mon temps n'est vraiment pas très bon, mais par rapport au 15 km de Charenton-le-Pont d'il y a un mois, déjà j'ai lâché moins de temps à Bernard et j'ai mis plus d'une minute de moins sur un parcours très dur et très exigeant. C'est un peu plus encouragent pour la suite de la saison. Avant de quitter Esbly, on va dans le gymnase où une tombola est organisée mais on n'a pas eu de chance. Rendez-vous la semaine prochaine sur une autre distance : le semi-marathon de Paris. Encore une autre histoire !

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