Dimanche 18 novembre 2012
Après plusieurs sorties sur route assez encourageantes lors de mes dernières courses avec un retour progressif vers un meilleur niveau, ce dimanche je vais participer à une course mélange route et nature et pas plate du tout. En effet, je prends la direction de l'Observatoire de Meudon dans les Hauts-de-Seine pour découvrir une course que je n'ai jamais faite par le passé. Depuis que je suis parti de chez moi ce matin, il pleuviotait un tout petit peu au début mais plus je m'approchais de Meudon, plus la pluie tombait et une fois sur place c'est un vrai déluge.
Je me stationne très près du Parc de l'Observatoire de Meudon qui se situe tout en haut de l'Avenue du château. Normalement, ce Parc de l'Observatoire offre à ses promeneurs une vue imprenable sur la capitale. Mais avec la pluie et la brume qui s'est formée à cause des précipitations, on ne peut que deviner la Tour Eiffel, le Sacré-Cœur, la Tour Montparnasse, ... Je récupère mon dossard, le numéro 324 et je retourne à la voiture me préparer. Je suis déjà plein de boue, même sans courir. Je rencontre quelques amis coureurs que je salue au passage.
Je pars ensuite m'échauffer sur le début du parcours qui sera uniquement sur route. Mais au bout de quelques centaines de mètres après le départ, un virage très sec sur la gauche m'amène sur une partie du parcours que je connais bien et que les participants du Paris-Versailles connaissent bien aussi. C'est la dernière partie de la célèbre montée de la Côte de la Garde qui est la principale et énorme difficulté de cette épreuve qui s'est déroulée cette année le dernier jour du mois de septembre. Cette fin de montée est raide mais ne dure que 200 mètres. Puis je retourne à la voiture et une fois définitivement prêt (même si j'ai l'impression de n'être jamais prêt), direction le Parc de l'Observatoire pour le départ.
A 10 heures 45 le départ est donné. On parcourt 750 mètres dans ce parc. C'est un vrai champ de boue. Enfin non pas vraiment un champ de boue car avec le monde au départ, il est assez dur de choisir sa trajectoire et je fais la majeure partie dans une piscine avec les flaques d'eau et de boue. Une fois sorti du Parc, je suis déjà tout dégoûtant. Il y a un petit faux plat descendant sur les pavés glissants puis un peu de plat jusqu'au pied de cette fameuse fin de Côte de la Garde. Bah en fait, l'ascension se passe très bien même si ça fait irrémédiablement perdre de la vitesse. En haut il faut serrer les dents pour relancer et une fois fait ça va tout seul. Dès qu'on a terminé de monter on entre en forêt qu'on ne va plus quitter. Le parcours est le même que celui du Paris-Versailles jusqu'au km 3,5 où au lieu de prendre un chemin forestier après une côte sur la gauche, on en prend un autre sur la droite.
Il y a d'énormes flaques à certains endroits où l'eau est prête à entrer dans les chaussures au niveau des chevilles. Vers le km 4, j'ai rattrapé toutes les joëlettes qui étaient parties 10 minutes avant nous. Ce sont les joëlettes de Dune d'Espoir qui ont pour but de faire partager la course à pied à des enfants totalement handicapés qui ne peuvent pas se déplacer sans l'aide d'autres personnes. Voilà pour la parenthèse ! Après le km 4,5, la boue et les chemins bien glissants dont les pièges sont cachés par les feuilles au sol, multiplient leur présence. Au km 5 je ne prends aucun ravitaillement. Je suis passé à mi course en 20'49''.
Je me porte ensuite en tête d'un groupe que je ne quitte plus jusqu'au km 8 où je commence à sentir un petit peu de fatigue. Je m'écarte mais je n'arrive pas à rester dans leurs foulées. On a retrouvé le parcours du début qu'on prend en sens inverse. La pluie ne nous aura pas quitté pendant toute la course même si à certains moments on avait l'impression que ça allait stopper. On descend la Côte de la Garde et en bas le virage serré sur la droite est assez dangereux car il y a le passage piéton et la plaque d'égout qui sont très glissants à cause de la pluie. 250 mètres de plat puis un faux plat montant pavé glissant où j'essaye d'accélérer pour gagner une place, mais j'en suis incapable sur les pavés, je dois attendre d'être dans le Parc de l'Observatoire sur le chemin boueux pour enfin accélérer et doubler le coureur devant moi juste avant d'en terminer 50ème/431 en 41'54''.
Franchement avec ce parcours difficile et mon manque flagrant d'entraînement de cette semaine, je ne pensais pas faire aussi bien. Je continue tout doucement ma progression pour revenir à mon niveau d'avant. Je vais au ravitaillement final : coca, eau, barre céréale, pomme. Je suis dans un sacré état de saleté. La boue est montée jusqu'en haut de mon débardeur de club et les pieds complètement inondés. Je retrouve la voiture pour mettre un haut chaud et surtout sec. Il pleut encore et les résultats se font attendre. Des problèmes électriques ont été rencontrés par les organisateurs à cause de ces intempéries. Il fait froid, les coureurs s'impatientent pour connaître leur résultat.
Juste avant de partir je vais voir le juge arbitre qui me montre la liste des 80 premiers et je figure bien 50ème. Je suis satisfait. La semaine prochaine je vais abandonner la boue même s'il pleut. Je vais retrouver la route avec quelques camarades de mon club de Marne-et-Gondoire Athlétisme. Vite, je retourne à la voiture au chaud et je rentre en Seine-et-Marne.
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