Les 10 Bornes de la Saint-Médard (91)

Samedi 8 juin 2013


Première course du week-end ce samedi en fin de journée à 20 heures avec les traditionnelles 10 Bornes de la Saint-Médard qui ont lieu sur la commune de Brunoy en Essonne. Je pars assez tôt de chez moi le temps d'y aller et une fois à proximité du stade, c'est la galère pour trouver une place de stationnement. Après avoir tourné pas mal de temps, j'arrive à me stationner à 400 mètres du stade, Avenue du Général Leclerc. En attendant Bernard qui a été gêné par la circulation, je me rends au stade municipal de Brunoy pour retirer mon dossard. On me donne le numéro 26.


Je retourne à la voiture pour commencer à me préparer et Bernard trouve une place de stationnement à une centaine de mètres de la mienne. Pendant qu'il se prépare, je vais m'échauffer sur le début du parcours puis dans le stade. Je rencontre Soraya du PAAC avec qui je papote un bon bout de temps. Très sympa ! Puis je poursuis mon échauffement sur la pelouse du stade. Le temps est lourd mais on commence à voir que le ciel s'assombrit à vive allure. Ça y est il pleut ! Dominique Chauvellier et Marinette Pichon sont les parrain et marraine de cette édition. Dominique Chauvellier va également faire figure de meneur d'allure pour les moins de 40'.


Dix minutes avant le départ, je me dirige comme la plupart des coureurs vers l'arche qui marquera le début de la course. Beaucoup de coureurs restent sur le trottoir pour s'abriter sous les arbres, puis tout le monde se met sur la chaussée pour le départ. Alors qu'on est sous les ordres du starter Avenue des Peupliers, on voit tout au loin que la pluie s'abat très vivement et que ça se rapproche de nous. A 20 heures le départ est donné et c'est un véritable déluge. Les trous sur la route sont déjà remplis par la pluie qui est très forte. Après 650 mètres de cette ligne droite de départ, on tourne sur la gauche Avenue des Cygnes. Et là, c'est de pire en pire. Des trombes d'eau nous tombent dessus. J'entends de nombreux coureurs dire : ''je ne vois plus rien !!!''. En fait c'est impressionnant. Et ils ont raison. Il est impossible de laisser les yeux ouverts tellement ça single le visage.



On tourne ensuite sur la gauche Petite Avenue de la Pyramide puis à droite Avenue d'Orléans. Après 1,2 km de course, on entre dans la forêt et c'est encore bien pire car le sol est terriblement glissant et inondé. C'est une ligne droite de plus d'un kilomètre puis on tourne sur la gauche en faisant attention de ne pas chuter et une nouvelle fois sur la gauche pour reprendre la direction de la ville. Mais cette dernière ligne droite de forêt est un véritable enfer. Ça glisse comme si c'était de la glaise. On ne peut plus parler de flaques mais de mares. C'est très usant. Au km 4 on sort de la Forêt de Sénart pour retrouver les rues de Brunoy. On remonte les 500 mètres de l'Avenue des Platanes, puis on tourne sur la gauche Rue Dupont Chaumont et on finit par se retrouver derrière le stade municipal et boucler le premier tour. On entame le second qui est identique au premier. La pluie tombe toujours mais ça s' est un peu calmé. Le déluge a duré tout de même lors de mes 4 premiers kilomètres !


Dans les rues je me sens très bien. Je tourne à un peu moins de 4' au kilomètre mais dès que j'entre à nouveau dans la forêt de Sénart, je retrouve une moyenne de 4'30''-4'35'' au kilo. C'est horrible et encore pire qu'au premier tour car ça a été piétiné par un millier de coureurs. Car en plus de notre course, 200 athlètes sont passés ici lors de l'épreuve du 5 kilomètres qui a eu lieu à 19h15. Que d'eau, que d'eau ! Je me sens particulièrement fatigué mais une nouvelle fois, quand je retrouve la route j'arrive sans difficulté à me relancer. Je remonte l'Avenue des Platanes et un peu avant d'arriver au niveau de la ligne de départ, je perds deux places.

Au lieu de repartir sur la gauche comme pour faire une troisième boucle, je tourne sur la droite pour longer le stade puis tourner à gauche pour entrer dans l'enceinte sportive. On monte sur la piste et j'allonge la foulée pour repasser facilement les deux coureurs qui m'avaient préalablement passés. Je termine 107ème/664 en 41'51''. L'affichage digital qui se trouve sous l'arche d'arrivée pour indiquer aux coureurs le temps qu'ils ont mis, a rendu l'âme à cause de ce temps "apocalyptique''.



Vu les circonstances climatiques qui se sont produites sur la course de Brunoy, je suis très satisfait de ce chrono. Je prends du pain d'épices et un verre de coca au ravitaillement, puis je me dirige vers les jets d'eau mis à notre disposition car je suis dans un état de saleté assez poussé !!! Bernard termine sa course 373ème en 51'41''. Quand on voit que la plupart des coureurs  a mis environ 2' de plus que leur chrono habituel, c'est encourageant. Après nous être changés, nous quittons Brunoy pour nous retrouver demain matin pour le départ de la Foulée Royale de Saint-Germain-en-Laye à 9h30. Il y a Franck de mon club qui va nous y rejoindre.

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