31ème Foulée d'Aubergenville (78)

Dimanche 22 mars 2015


Après une bonne petite course hier à Chantilly, je vais retrouver aujourd'hui la route pour un 10 km qui va se révéler très relevé en terme de performances individuelles. En fait tous les meilleurs du coin et même d'un peu plus loin répondent tous les ans présents sur cette course dans les Yvelines. Je pense avoir parfaitement récupéré de ma course d'hier. Aujourd'hui, ce qui est prévu pour moi est  de faire une course un peu en dedans et ajouter ensuite une dizaine de kilomètres, toujours en vue de ma préparation au marathon. Cette course va clôturer ma quatrième semaine du plan marathon et pour le moment j'arrive bien à l'absorber malgré le fait que je participe à quelques courses de temps en temps (en fait tous les week-ends !!!).



Je ne vais pas être le seul coureur de MARNE-ET-GONDOIRE ATHLETISME à participer à cette course des Foulées d'Aubergenville. En effet, il y aura également, par ordre alphabétique, Franck BORDERON, Pascal GUIMOND, Nicolas PAINEAU, Thierry PAPPALARDO, Joël PREVOST, Virgilio RODRIGUES et Benjamin VOUTIER. Je suis le premier à arriver sur place au Stade Alain Mimoun. J'en profite pour aller au gymnase pour y retirer mon dossard, le numéro 196, en les attendant. Je suis avec mon fils Lucas, comme hier, qui va officier en qualité de photographe pour notre club. De plus, un copain du club d'Andrésy, Philippe CARLIER, que j'ai croisé plusieurs fois cette année, notamment à Etampes et à Carrières-sous-Poissy. D'ailleurs, il m'a bien battu sur ces deux épreuves.



Mes coéquipiers de club sont arrivés en co-voiturages (ça ne peut que faire plaisir aux politiques et  à leur circulation alternée !). Puis après avoir cherché leur numéro de dossard et s'être inscrit sur place pour Pascal, c'est le moment de faire la queue au bon stand pour récupérer tous les dossards. On profite un peu du gymnase car dehors le vent est assez fort et ça abaisse vraiment la température qui n'était déjà pas très chaude. C'est pire que sur ma course d'hier à Chantilly.



On se dirige ensuite vers nos véhicules respectifs pour nous préparer. Ne pas oublier d'ajuster la puce de chronométrage à la chaussure, sinon pas de résultat pour l'éventuel étourdi ! Moi je me suis stationné sur le parking réservé aux coureurs juste à côté du Stade Alain Mimoun, tandis que les autres se sont garés plus loin, sur le parking de l'immense usine Renault de Flins. Nous nous retrouvons tous dans le parking Renault, qui a exceptionnellement ouvert ses portes pour permettre aux coureurs de s'y stationner.






Puis c'est parti pour l'échauffement sur le parcours de la course et on se rend vite compte qu'on va devoir largement composer avec le vent très défavorable dès le départ de la course. Il va vraiment falloir réussir à s'abriter derrière des coureurs car nous ne pourrons pas compter sur des arbres ou des maisons, car il n'y a rien de ce genre à cet endroit. Pour ma part, je pousse l'échauffement rapide sur 5 kilomètres. Et je n'oublie pas que je vais devoir encore courir après ma course pour respecter mon entraînement. Une envie gênante et pressante vient à moi et à 15 minutes du départ, je trouve de quoi me soulager. Mais je ne suis pas le seul et je dois me mettre dans la file d'attente. Une fois ma mission parfaitement accomplie, je me précipite jusqu'aux sas de départ qui sont déjà bien plein. Mais j'arrive à me faufiler jusqu'aux devants du sas 2, qui devait être le mien. Je vois mes camarades de club dans le sas 1, qui est celui des préférentiels. 



En me retournant, j'aperçois Philippe qui se trouve de l'autre côté de la chaussée et plus en retrait que moi. Je me faufile sans problème jusqu'à lui pour essayer de faire une partie de la course ensemble. C'est beaucoup plus facile de se faufiler vers l'arrière que vers l'avant. Les coureurs nous laissent passer sans aucun problème de ce sens là ! Étrange, non ? Trêve de plaisanterie et il me reste finalement 2-3 minutes avant le départ et on a le temps de discuter un peu. Philippe et son copain de club Asdine, veulent tous les deux faire moins de 40 minutes. Et surtout Philippe veut battre son pote qui l'avait devancé de 3 secondes à Carrières-sous-Poissy. Attention à la revanche !



A 10 heures le départ de la course est donné. Ça part certainement très vite devant, mais ce n'est absolument pas notre cas. Sauf si on peut appeler la marche rapide, courir vite. Car je franchis le tapis de chronométrage de départ en trottinant, quelques secondes après le coup de pistolet, tellement il y a du monde devant. En plus, cette course est le support du match des jeunes inter-ligues et comme ils étaient tous placés devant, ça fait pas mal barrage.



Cette première ligne droite, Boulevard Albert 1er est en faux plat descendant, mais surtout avec le fort vent totalement de face. Sur ce premier passage, ça ne pose aucun problème tellement on est coincé et donc abrité par les coureurs qui nous devancent. Je suis obnubilé par les jambes qui m'entourent pour éviter d'en accrocher une et qu'on se retrouve au sol. Surtout qu'avec la foule, on risque fort de se faire piétiner une fois par terre. En bas, la route tourne d'elle même sur la gauche et le vent disparaît car il y a les bâtiments des usines. On tourne encore sur la gauche et j'ai perdu Philippe de vue. Je ne suis pas en mesure de savoir s'il se trouve devant moi ou derrière. Et il est hors de question de me retourner car je veux éviter le moindre risque de chute. Au bout de l'Avenue du Maréchal Joffre, encore un virage à gauche et on longe le Stade Alain Mimoun.






Puis j'arrive dans le rond-point et on prend la première sortie à droite. Le Stade est toujours à ma droite. On va tout droit assez longtemps, Avenue Maréchal Foch, mais les lignes droites sont coupées par des ronds-points, ce qui rend les lignes droites beaucoup moins interminables. Par contre je prends très mal la trajectoire du rond-point de l'Avenue Foch et je me prends les pieds dans ceux d'Asdine qui se trouve juste devant moi. Plus de peur que de mal. Je m'excuse et notre course se poursuit. On continue encore tout droit, puis on tourne à gauche pour un faux plat descendant. Nous quittons la commune d'Aubergenville pour faire une toute petite incursion dans celle d'Epône. Nous faisons quasiment le tour complet du rond-point en bas et on tourne deux fois sur la gauche avec quelques centaines de mètres entre les deux bifurcations. A la sortie du second virage, on se retrouve à nouveau avec le vent de face. Je suis repassé devant Asdine et je me sens assez bien malgré le vent.


On continue pratiquement tout droit à la sortie d'un nouveau rond-point pour prendre le Boulevard de Mantes où le vent est encore plus fort. Au bout, je suis sur la Place de la Poste et on tourne à droite pour contourner le marché couvert en direction de la Gare. Mais j'ai un petit soucis technique qui vient m'enquiquiner. L'épingle qui se trouvait sur un coin supérieur de mon dossard s'est décroché et est tombé. Mon dossard n'arrête plus de voler au vent et vient se prendre dans mes mouvements de balanciers des bras. C'est ''chiant''. Je longe maintenant la gare sur une route étroite avec toujours le vent de face et une fois au bout, on tourne à gauche une première fois, ce qui nous supprime le vent, et encore à gauche un peu plus loin. C'est plat et suite à une courbe, j'aperçois au loin l'Eglise Sainte-Thérèse, qui se trouve sur le rond-point qui était juste derrière la ligne de départ. Je passe au km 4 avec beaucoup d'avance sur ce qui était prévu pour moi. Mais je n'ai finalement pas envie de lever le pied aujourd'hui et je continue.









C'est la passage au rond-point face à cette fameuse église et une centaine de mètres plus loin, on repasse sous l'arche de départ pour entamer une seconde boucle identique. Le vent est toujours très fort et j'essaye de me protéger derrière un coureur, mais je n'arrive pas à m'y caler, car une féminine est trop près et je ne vais pas forcer le passage. D'ailleurs, elle me dit que ma position lui convient parfaitement car elle est bien protégé du vent. Ce qui n'est pas mon cas, mais soyons galant et restons sur cette même ligne même si le vent n'arrête pas de buter contre moi. En fin de compte je pense plutôt que c'est moi qui bute contre le vent et non l'inverse ! Je tourne à plusieurs reprises sur ma gauche et je longe le Stade Alain Mimoun. J'arrive à nouveau sur le rond-point de l'Eglise Sainte-Thérèse, mais en sens inverse d'il y a 1,5 kilomètre, et je tourne sur ma droite pour prendre l'Avenue du Maréchal Foch.









A l'endroit où j'avais failli mettre au tapis Asdine au premier tour, il me passe au même endroit. Il est ''tiré'' par un coureur du club de Saint-Germain en Laye. Ce dernier n'arrête pas de lui donner des conseils et de l'encourager. Je reste avec eux en espérant pouvoir tenir. Mais je repasse finalement rapidement devant et ils sont juste derrière moi. On se trouve sur la commune d'Epône dans la partie en légère descente puis au rond-point en bas encore le tour presque complet. Un peu plus loin je me retrouve avec le fort vent de face et Asdine et son ''guide'', me doublent. Ils se placent juste devant moi, ce qui me permet de rester accrocher. Une fois le long de la Gare, je repasse même un peu devant. Les jambes répondent vraiment bien. Puis au bout on tourne à gauche en quittant le vent et encore une fois à gauche. Inconsciemment, je ralentis un peu dès que je n'ai plus le vent de face et ils me redoublent et créent un petit écart avec moi. Pas grave. Je viens de passer au km 8.

Je suis dans le rond-point de l'Eglise Sainte-Thérèse puis je passe à nouveau sous l'arche de départ comme si on allait entamer un troisième tour. En fait il reste environ 1,8 km de course. Ce coup-ci, je me cale bien derrière un coureur sur la partie la plus venteuse du circuit, contrairement au tour précédant. Puis après plusieurs virages on revient vers l'Eglise et son rond-point. On tourne encore à droite Avenue Foch, mais au lieu de continuer tout droit, on tourne à droite au premier rond-point. 300 mètres plus loin, on quitte la route pour pénétrer dans l'enceinte du Stade Alain Mimoun. Je me trouve sur la piste d'athlé. Il faut en faire 250 mètres car l'arrivée se trouve sur la ligne droite opposée. Sur la dernière ligne droite, je dépose Asdine et j'en termine 410ème/1051 en 39'56''.







Je récupère dans la zone arrivée. Philippe en termine à l'instant. Finalement il se trouvait derrière moi pendant la course. Il a terminé la course 432ème en 40'18''. Asdine finit 411ème en 39'57''. Je rends ma puce chronométrique en sortant de cette zone d'arrivée. On nous tend un ticket pour récupérer une boisson powerade. Puis je vais retirer mon tee-shirt technique offert à tous les arrivants de cette course. En ce qui concerne les membres de mon club, ils ont particulièrement brillé : 


Pascal GUIMOND termine 40ème en 33'05'' (9ème V1H)


Franck BORDERON termine 54ème en 33'29'' (13ème V1H)

Benjamin VOUTIER termine 84ème en 34'10'' (6ème JUH)


Thierry PAPPALARDO termine 107ème en 34'38'' (2ème V2H)


Nicolas PAINEAU termine 174ème en 36'00'' (44ème V1H)


Joël PREVOST termine 219ème en 36'45'' (5ème V2H)


Virgilio RODRIGUES termine 247ème en 37'14'' (7ème V2H)




Je pars sans attendre, faire ma suite d'entraînement. J'emprunte le parcours de la course pour faire ces kilomètres supplémentaires, puis une fois terminé, je rejoins mon club au pied du podium pour participer à la cérémonie protocolaire des remises de récompenses. Thierry monte donc sur la seconde marche du podium en catégorie V2H. Bel exemple montré par notre Président !





4 commentaires:

Jep Runner a dit…

MeGa super et bravo à toi Jeff. Tu es toujours debout

Anonyme a dit…

Superbe reportage comme d'habitude qui nous replonge dans la course. Merci à Lucas pour les photos.

Thierry

Anonyme a dit…

Bravo! De superbes performances!
Philippe

Philippe Carlier a dit…

Super compte-rendu...encore ! Bravo pour ta course et a bientôt j'espère...