Dimanche 10 janvier 2016
C'est finalement pratiquement au
dernier moment que je me suis décidé à prendre part à cette belle
course de la Prom' Classic à Nice pour la troisième fois. J'y ai
participé en 2013 et 2015 avec notamment un chrono catastrophique
l'an passé. Ce n'est donc que samedi dernier que je me suis inscrit
à la course. Il ne restait plus beaucoup de dossards mais ouf, il y
en avait encore un peu. Puis la seconde étape est de se dégoter un
billet d'avion pas trop cher et finalement c'est la compagnie Air
France qui me transportera à Nice. Et pour finaliser le voyage,
c'est mon ami Bernard et sa femme qui m'hébergeront pour le séjour
sur la commune de Cagnes-sur-Mer.
Hier je prends donc l'avion à
l'aéroport d'Orly. Décollage à l'heure et 1h10 plus tard,
atterrissage sur la piste de l'aéroport de Nice en bordure de mer.
Au départ de Paris, le ciel était nuageux mais ensoleillé, par
contre à Nice c'est tout gris mais le temps est doux. Bernard vient
me récupérer et on part directement sur la Promenade des Anglais
pour récupérer nos dossards. Nous nous stationnons dans le parking
souterrain du vieux Nice.
Le village de la course est placé tout
au bout de la Promenade des Anglais après l'Espace Jacques Cotta,
Quai des États-Unis. Il ne fait vraiment pas beau mais heureusement
quand même qu'il ne fait pas froid. Le sol tout détrempé est la
preuve de la chute de pluie en début de journée. Alors que nous
allions entrer dans le village, deux copains de Picardie me
rejoignent. Il s'agit de Yohan et d'Antoine. Ils n'ont pas du tout le
même niveau que moi. Ils vont viser beaucoup, beaucoup, beaucoup
mieux que moi.
Un énorme listing de la totalité des
engagés est affiché. Selon les organisateurs il y a plus de 10000
inscrits, ce qui constitue le record pour cette course. Je vais
récupérer mon dossard, le numéro 734. Je vais donc bénéficier du
sas préférentiel pour les coureurs ayant couru dans l'année entre
35' et 40'. En 2015, j'ai fait ''seulement'' trois chronos sous les
40' mais c'est suffisant pour bénéficier de ce sas. Le retrait des
dossards est très fluide. Puis nous poursuivons notre cheminement
dans le village en passant au stand Kalenji puis à celui de STC
Nutrition où on nous offre un gel énergétique. Un dernier stand
pour récupérer le tee-shirt technique de la course qui est bien beau.
Ce matin, nous nous levons vers 6h30
puis après un petit déjeuner, nous prenons la route (une dizaine de
minutes), afin de trouver une place de stationnement pas trop loin du
départ. Mais ce n'est pas bien facile et on se stationne sur la
Promenade des Anglais. Mon chauffeur n'a pas trouvé mieux qu'à 1,7
kilomètres, mais il ne pouvait pas faire mieux. Un peu d'attente à
la voiture, puis je me prépare et pendant que Bernard rejoint son
club pour faire une photo de groupe. Il fait bien meilleur
aujourd'hui. Le ciel est tout bleu et on commence déjà à sentir
les premiers effets du soleil. Un petit vent est notable dans le sens
Est-Ouest. Mais pas bien méchant.
Après plus de 3 kilomètres
d'échauffement sur la Promenade des Anglais, je vais entrer dans le
sas de départ 35'-40''. Bernard va viser moins de 50' et va donc se
placer où il faut. Il y a huit sas de départ et chaque sas partira
l'un après l'autre toutes les minutes, sauf les deux premiers qui
partiront en même temps.
- le premier sas est réservé pour les
hommes de -35' et les femmes de -43'.
- le second sas est réservé pour les
35' à 40'.
- le troisième sas, pour les 40' à
45'.
- le quatrième sas, pour les 45' à
50'.
- le cinquième sas, pour les 50' à
55'.
- le sixième sas, pour les 55' à
1h00.
- le septième sas, exclusivement
réservé pour les femmes qui le désirent.
- le huitième sas, pour les plus de
1h00 et les coureurs déguisés.
Dans mon sas je retrouve Yohan et
Antoine. Hier Yohan avait un soucis car son justificatif de niveau
n'avait pas été pris en compte. Mais tout est rentré dans l'ordre.
A moins de 5 minutes du départ, une envie de pipi me prend mais je
ne peux pas y aller. Ça ne m'arrive jamais ! Je me dis que ça
va aller mais plus je m'approche du moment de partir et plus ça
urge ! Le départ des coureurs handisports est donné, puis
quelques minutes plus tard c'est aux deux premiers sas de partir
ensemble.
Au début, avec le nombre de coureurs
importants, je marche, puis dès que je passe sous l'arche de départ
je peux courir, mais pas bien vite car ça bouchonne. Et pas qu'un
peu. On se retrouve coincé derrière des coureurs qui se sont placés
devant et qui ont un niveau bien moindre. C'est comme si on devait
slalomer pour éviter des murs. D'ailleurs je suis juste devant
Antoine qui est encore plus gêné que moi. Mais il arrive à se
dépêtrer plus rapidement que moi et part. Il y a quelques échanges
verbaux musclés entre coureurs gênés et coureurs gênants. J'ai
passé l'hôtel Negresco, puis un peu plus loin le km 1. Mais je suis
toujours en train d'essayer de me frayer un chemin sans être gêné
et ce n'est pas encore le cas. Ça se fluidifie un peu après le km
1,5. Je me place sur le côté gauche de la Chaussée Nord de la
Promenade des Anglais.
Un coureur devant moi accélère puis
ralentit, puis accélère et ralentit encore. Je finis par le doubler
car c'est fatiguant de le gérer avec son rythme tout saccadé. J'ai
perdu beaucoup de temps et même d'énergie lors du départ.
Maintenant ça va mieux mais mon objectif de moins de 40' est déjà
bien mal engagé. Le parcours est simple à comprendre car on fait
cinq kilomètres sur la Chaussée Nord de la Promenade des Anglais et
au niveau de l'Espace Phoenix on fait demi-tour pour prendre la
Chaussée Sud de la Promenade des Anglais le long de la mer pour
aller jusqu'à la ligne d'arrivée placée à côté de celle de
départ. Km 3 et 4 sont franchis puis quand j'arrive vers l'Espace
Phoenix, nous prenons un virage à 180 degrés pour trouver la
Chaussée Sud de cette Promenade des Anglais et franchissons le panneau annonçant le km 5.
Il faut relancer sans se faire mal puis c'est reparti. On sent un vent légèrement de face mais surtout latéral. Il ne gêne pas. Quand je ne suis pas à l'ombre des palmiers, je sens que le soleil fait bien son travail. Pour le moment sur ma droite, c'est la fin de l'aéroport de Nice, mais ensuite place à l'immensité de la Méditerranée Cette longue ligne droite de cinq kilomètres est plutôt une énorme courbe sur la droite. D'ailleurs plus on avance dans la courbe, plus on sent que le vent vient de face. Mais ça va quand même. On croise une foule immense de coureurs qui sont dans le sens opposé sur l'autre Chaussée de la ''Prom''. Je suis maintenant certain de réaliser un chrono moyen mais je sais que je ne peux pas faire mieux en ce moment. Par contre l'envie de pipi est moins flagrant.
Il faut relancer sans se faire mal puis c'est reparti. On sent un vent légèrement de face mais surtout latéral. Il ne gêne pas. Quand je ne suis pas à l'ombre des palmiers, je sens que le soleil fait bien son travail. Pour le moment sur ma droite, c'est la fin de l'aéroport de Nice, mais ensuite place à l'immensité de la Méditerranée Cette longue ligne droite de cinq kilomètres est plutôt une énorme courbe sur la droite. D'ailleurs plus on avance dans la courbe, plus on sent que le vent vient de face. Mais ça va quand même. On croise une foule immense de coureurs qui sont dans le sens opposé sur l'autre Chaussée de la ''Prom''. Je suis maintenant certain de réaliser un chrono moyen mais je sais que je ne peux pas faire mieux en ce moment. Par contre l'envie de pipi est moins flagrant.
Je passe au niveau de l'immense Père
Noël et il ne reste plus que deux kilomètres. Je pense être assez
régulier même si je manque de vitesse. J'ai beaucoup de mal à
marcher en ce moment avec le tendon d'Achille douloureux, mais je ne
ressens aucune gêne pour courir depuis le début de cette épreuve.
Passage sous l'arche avec la flamme rouge synonyme de dernier
kilomètre. Il y a beaucoup de monde pour nous encourager sur cette
fin de course. Il y en a aussi sur l'ensemble du parcours. Mais ici
c'est encore plus important. J'aperçois au loin l'arche d'arrivée.
Je me retrouve maintenant sur le tapis bleu et je franchis la ligne
d'arrivée 997ème/8771 en 41'05''.
Bon, c'est pas un chrono terrible mais
je sais que je ne pouvais pas faire mieux. J'ai quelques trucs à
régler et je sais que les chronos vont bientôt descendre.
Maintenant il faut suivre le cheminement des coureurs qui ont
terminé. En effet, nous recevons une médaille souvenir de la
course, puis passage au niveau du ravitaillement liquide et solide. A
la sortie de la zone d'après-course réservée uniquement aux
coureurs, on nous offre une boisson de récupération rapide.
Je retrouve ensuite Bernard qui a
terminé 3364ème/8767 en 49'49'' et qui a réussi son objectif. Le
club de Bernard, celui de l'ASPTT Nice a probablement remporté le
challenge du nombre car il y avait des maillots bleus et rouges un
peu partout. Yohan a battu son record en finissant 226ème en 34'40''
et Antoine a terminé 351ème en 36'30''. Nous partons ensuite faire
une bonne récupération jusqu'au fameux Père Noël. Pour ma part j'ai récupéré sur un peu
moins de 4 kilomètres. Maintenant nous retournons à la voiture pour
nous changer et profiter de l'après-midi. En ce qui concerne les lauréats de la Prom' Classic 2016, victoire chez les hommes de Yohan Durand en 28'56'' et chez les femmes de Fanny Pruvost en 33'15''. Bravo à eux et aux plus de 8000 autres coureurs !
Je reprends l'avion ce soir en
direction de Paris. Les bonnes choses ont toujours une fin. Je pense
que l'an prochain je vais revenir m'attaquer à cette Prom' Classic
en espérant être en meilleure condition. Un bon petit week-end
sportif et de bons repas. Merci de m'avoir hébergé comme tous les
ans.
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