Dimanche 12 mai 2019
Après deux marathons bien sympas courus en très peu de temps, place à une période de trails qui va nous conduire mi-juillet à celui des Passerelles de Monteynard en Isère, long de 40 km. Premier acte ce dimanche avec celui de ''La Buissonnière'' dont le tracé est dessiné autour de Vaux-le-Pénil (77). Il est support au Championnat de Seine-et-Marne de Trail et compte également au Challenge Trail Découverte du 77. C'est la sixième édition de cette organisation Pénivauxoise. Un petit mot sur cette commune pour bien la située ? Elle est limitrophe de la ville de Melun, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris. Un peu plus de 11000 âmes l'habitent. Au niveau toponyme, Vaux-le-Pénil, anciennement ''Vaulx-à-Pény'' durant le Moyen Age, tire son nom de sa topographie. ''Vaulx'' s'applique à la convergence des vallées de la Seine, de l'Almont et de la Noue, ''Pény'' étant le nom du seigneur propriétaire de génération en génération du château féodal de 1050 jusqu'en 1530. Voilà pour les petites explications !
Revenons à ce qui nous intéresse le plus : la course. Différents parcours adaptés à toutes les catégories sont proposés. Les organisateurs nous envoient traverser ''l'espace naturel sensible du Parc de Livry'' ainsi que le château de Livry-sur-Seine ou encore le Clos Notre Dame des soeurs dominicaines. En résumé, beaucoup de verdure, quelques grimpettes, de belles allées, un paysage très agréable et beaucoup de plaisir à y courir ! Au programme :
- 9h30 : La Buissonnière (22,3 km, 650 m+)
- 9h45 : La Galopade (3,1 km, 60 m+)
- 10h20 : La Poussinade (1 km, 21 m+)
- 10h45 : L'Escapade (11,3 km, 240 m+)
- 10h50 : La Balade, marche nordique (11,3 km, 240 m+)
L'ouverture du secrétariat se faisant à 8h30 avec le retrait des dossards et les dernières inscriptions sur place et la clôture avec la remise des récompenses aux alentours de 12h30. Quel beau programme ! Pour le confort des coureurs, un parking de 300 places est mis à la disposition sur le complexe sports et loisirs de la Buissonnière, rue du Clos Saint-Martin. Une consigne, des vestiaires, des douches et des WC sont disponibles dans la salle polyvalente. Un ravitaillement sur le 11 km et trois sur le 22 vont jalonner ces deux parcours.
Les couleurs rouges de notre club du Pontault AAC vont être bien représentées sur les sentiers taillés dans l'espace naturel sensible de Livry. En effet, Julie et moi nous alignons sur le 22 km et nous ne serons pas les seuls car une petite vingtaine de coureurs du PAAC y est inscrite (Arnaud, Bruno, Christophe, Cyril, Damien, Eric, Gilles, Guisette, Jean-Claude, Jean-Jacques, Jean-Michel, Kévin, Laure, Mohamed, Soraya et Stéphane), sans oublier le 11 km avec Isabelle, Stéphane, Virginie et Yonnel. Une escouade de 22 Paacwomen et Paacmen ! En ce qui concerne le long listing des dossards du Pontault AAC, ça donne ceci :
169 - Yonnel WARIN
177 - Isabelle BERTHOLET
178 - Stéphane CAPE
493 - Virginie LEDARD
704 - Soraya ORFAO
705 - Mohamed BASSOUR
764 - Gilles TROPLENT
765 - Jean-Michel BARRELA
766 - Stéphane HANAU
977 - Kévin NEVEJANS
984 - Jean-Jacques DIAZ
985 - Bruno PHILIPONA
986 - Christophe RICHARDOT
987 - Jean-Claude HAMON
988 - Laure COSTE
989 - Cyril COUPE
990 - Eric CHASLES
991 - Guisette MAGRI
992 - Jeff BACQUET
993 - Julie FROUCHT
994 - Arnaud BARBOS
995 - Damien JOURNET
Et petite pensée pour Eric Leblacher qui organise au même moment sa très belle épreuve de ''l'Armentièroise''. Mais cette année il fallait faire un choix, donc l'an prochain il y a fort à parier qu'on se tourne vers Armentières-en-Brie !
Revenons à ce qui nous intéresse le plus : la course. Différents parcours adaptés à toutes les catégories sont proposés. Les organisateurs nous envoient traverser ''l'espace naturel sensible du Parc de Livry'' ainsi que le château de Livry-sur-Seine ou encore le Clos Notre Dame des soeurs dominicaines. En résumé, beaucoup de verdure, quelques grimpettes, de belles allées, un paysage très agréable et beaucoup de plaisir à y courir ! Au programme :
- 9h30 : La Buissonnière (22,3 km, 650 m+)
- 9h45 : La Galopade (3,1 km, 60 m+)
- 10h20 : La Poussinade (1 km, 21 m+)
- 10h45 : L'Escapade (11,3 km, 240 m+)
- 10h50 : La Balade, marche nordique (11,3 km, 240 m+)
L'ouverture du secrétariat se faisant à 8h30 avec le retrait des dossards et les dernières inscriptions sur place et la clôture avec la remise des récompenses aux alentours de 12h30. Quel beau programme ! Pour le confort des coureurs, un parking de 300 places est mis à la disposition sur le complexe sports et loisirs de la Buissonnière, rue du Clos Saint-Martin. Une consigne, des vestiaires, des douches et des WC sont disponibles dans la salle polyvalente. Un ravitaillement sur le 11 km et trois sur le 22 vont jalonner ces deux parcours.
Les couleurs rouges de notre club du Pontault AAC vont être bien représentées sur les sentiers taillés dans l'espace naturel sensible de Livry. En effet, Julie et moi nous alignons sur le 22 km et nous ne serons pas les seuls car une petite vingtaine de coureurs du PAAC y est inscrite (Arnaud, Bruno, Christophe, Cyril, Damien, Eric, Gilles, Guisette, Jean-Claude, Jean-Jacques, Jean-Michel, Kévin, Laure, Mohamed, Soraya et Stéphane), sans oublier le 11 km avec Isabelle, Stéphane, Virginie et Yonnel. Une escouade de 22 Paacwomen et Paacmen ! En ce qui concerne le long listing des dossards du Pontault AAC, ça donne ceci :
169 - Yonnel WARIN
177 - Isabelle BERTHOLET
178 - Stéphane CAPE
493 - Virginie LEDARD
704 - Soraya ORFAO
705 - Mohamed BASSOUR
764 - Gilles TROPLENT
765 - Jean-Michel BARRELA
766 - Stéphane HANAU
977 - Kévin NEVEJANS
984 - Jean-Jacques DIAZ
985 - Bruno PHILIPONA
986 - Christophe RICHARDOT
987 - Jean-Claude HAMON
988 - Laure COSTE
989 - Cyril COUPE
990 - Eric CHASLES
991 - Guisette MAGRI
992 - Jeff BACQUET
993 - Julie FROUCHT
994 - Arnaud BARBOS
995 - Damien JOURNET
Et petite pensée pour Eric Leblacher qui organise au même moment sa très belle épreuve de ''l'Armentièroise''. Mais cette année il fallait faire un choix, donc l'an prochain il y a fort à parier qu'on se tourne vers Armentières-en-Brie !
Après des
pluies diluviennes qui se sont abattues pratiquement non-stop depuis
avant-hier, nous nous levons tôt ce matin en observant un ciel …
tout bleu. Même si le sol du parcours qui nous attend risque d'être
gorgé d'eau par endroit, au moins il ne va pas pleuvoir ce matin.
Nous arrivons à Vaux-le-Pénil un peu avant 8h30, quelques minutes
avant le fort contingent pontellois.
Nous nous
rendons à l'intérieur de la salle de sport car dehors ça caille
bien à cause du vent. Il fait bien meilleur dans cette salle. Nous y
récupérons les dossards. En cadeau, pas de tee-shirt mais un
gobelet rétractable. Pratique pour les traileurs en montagne, où
les contenants ne sont pas proposés sur les ravitaillements. C'est
le moment de nous mettre en tenue. Julie dépose son sac à la
consigne prévue à cet effet. En ce qui me concerne, j'ai tout
laissé à la voiture. J'ai la bonne surprise de retrouver mon pote
Bernard de l'ASPTT Nice, puis un peu plus tard Fabien du LCBA qui feront tous les deux le 11 km.
Hormis nos
coureurs qui vont s'aligner plus tard sur le 11 km, nous partons tous
effectuer notre échauffement autour des deux terrains de football.
On peut se rendre compte qu'à certains endroits l'eau y est très
présente. Deux petits kilomètres nous suffiront. Les tendons sont
un peu raides ce matin. Ce n'est pas très étonnant car j'ai choisi
de courir avec mes chaussures de trail qui sont beaucoup moins
souples que celles de route. Mais comme nous avions appris que d'énormes
flaques nous attendaient, alors mieux valait opter pour cette
solution. Sandrine qui devait courir aujourd'hui mais s'est un peu
blessée a troqué ses chaussures de course à pied contre l'appareil
photo pour immortaliser notre course.
Il est l'heure
de nous rapprocher tout doucement de l'aire de départ. Petite photo
de groupe oblige (ne manquent que Bruno et Christophe). Aujourd'hui, je
ne vais pas jouer au poisson-pilote pour Julie. Je vais faire ma
course. Elle va courir avec Laure. Depuis notre second marathon, elle
n'a pas tout à fait récupéré. La seule sortie qu'elle a faite en
ma compagnie s'est révélée compliquée.
Je me positionne dans
les premières places avec la majeure partie des Paacmen ainsi que
Soraya. Julie, Laure et Guisette étant juste un peu plus loin. L'organisateur
commence à donner ses instructions pour qu'on ne se fasse pas piéger sur
des parties rendues complexes par les intempéries. Pour débuter,
nous devrons faire le tour des deux terrains de football avec une
butte à grimper entre les deux. Le final sera pareil mais en sens
inverse.
Nous sommes sous
les ordres du starter. C'est au son de ''Roadgame'' de Kavinsky que le
départ est donné. C'est donc parti. Je me cale aussitôt
dans la foulée de Gilles et Stéphane. Nous arrivons rapidement en
bout de ligne droite avant de tourner à gauche pour entamer le tour
du terrain. Lorsque nous l'avons terminé, nous tournons à droite
afin de grimper la butte que nous devons aussi descendre pour nous
retrouver à côté du second terrain de football.
Nous finissons par sortir de l'enceinte du complexe sportif par une allée herbeuse détrempée et défoncée qui longe le grillage sur notre droite et les champs sur notre gauche. Le peloton s'étire petit à petit. Je peux apercevoir Julie avec Laure. Nous pénétrons en sous-bois où il fait bien plus sombre. Je laisse volontairement un peu de distance entre Stéphane et moi par mesure de sécurité. Après quelques virages au gré des arbres, nous sortons de ce sous-bois pour le longer.
Nous encourageons Bruno, pour le moment en troisième position, qui revient en sens inverse sur un chemin parallèle à notre droite. Nous tournons à droite de manière à revenir à notre tour en sens inverse. Lors de cette relance, je passe devant Stéphane puis Gilles. Nous courons sur les rives du lac du Clos Saint-Martin que nous contournons. Les deux premiers kilomètres sont déjà avalés. Je me sens vraiment bien, pas la trace de la moindre fatigue malgré les deux marathons. Enfin, pas pour le moment ! Nous traversons maintenant un quartier résidentiel par des chemins coupant les rues qui nous conduisent dans le bois du château d'eau de Livry. Dès que nous y pénétrons, Gilles est repassé devant moi et me lâche. Stéphane est toujours derrière moi.
Nous finissons par sortir de l'enceinte du complexe sportif par une allée herbeuse détrempée et défoncée qui longe le grillage sur notre droite et les champs sur notre gauche. Le peloton s'étire petit à petit. Je peux apercevoir Julie avec Laure. Nous pénétrons en sous-bois où il fait bien plus sombre. Je laisse volontairement un peu de distance entre Stéphane et moi par mesure de sécurité. Après quelques virages au gré des arbres, nous sortons de ce sous-bois pour le longer.
Nous encourageons Bruno, pour le moment en troisième position, qui revient en sens inverse sur un chemin parallèle à notre droite. Nous tournons à droite de manière à revenir à notre tour en sens inverse. Lors de cette relance, je passe devant Stéphane puis Gilles. Nous courons sur les rives du lac du Clos Saint-Martin que nous contournons. Les deux premiers kilomètres sont déjà avalés. Je me sens vraiment bien, pas la trace de la moindre fatigue malgré les deux marathons. Enfin, pas pour le moment ! Nous traversons maintenant un quartier résidentiel par des chemins coupant les rues qui nous conduisent dans le bois du château d'eau de Livry. Dès que nous y pénétrons, Gilles est repassé devant moi et me lâche. Stéphane est toujours derrière moi.
Je poursuis sur
le même rythme. Les kilomètres continuent de défiler. Km 4, km 5.
Un peu après, la première féminine me double. Elle est accompagnée
de deux coureurs. Je préfère rester à mon rythme pour ne pas avoir
de mauvaise surprise plus tard. Le sol est bien glissant mais pour le
moment j'arrive à éviter les grosses flaques d'eau boueuse. J'ai
lâché Stéphane. Un coureur vêtu de vert clair se trouve dans ma foulée
depuis le km 2. A priori mon tempo lui convient. Nous pénétrons
maintenant dans le bois de Givry. Au km 7,5, nous retrouvons un peu
de bitume sur la rue du Four à Chaux dans la commune de
Livry-sur-Seine, puis virage à gauche afin de longer la
départementale 39 pendant une centaine de mètres, puis de la
couper. Je pénètre dans le Parc de Livry en sous-bois. Je sens que
les deux gros orteils sont douloureux. Ils n'aiment pas mes chaussures de
trail. J'ai l'impression de saigner, ce qui toutefois ne me gêne pas pour
courir. Virage à droite pour prendre un chemin avec en point de mire
le château de Livry.
Je finis par entrer dans le parc du château
toujours avec le coureur en vert dans le dos. Nous contournons ce
château pour nous trouver au Clos Notre Dame des sœurs
dominicaines, puis il faut faire une première descente en direction
de la Seine où je croise Kévin et Jean-Michel qui eux remontent
déjà. Une fois en bas, je le remonte à mon tour jusqu'à ce que
j'arrive à proximité du château. Au lieu de sortir du parc, il
faut redescendre à nouveau vers la Seine et remonter encore. C'est
bon cette fois-ci, je peux reprendre la grille pour sortir du parc du
château. Puis il faut aussitôt tourner à droite.
Mais j'aperçois ma chérie, seule, qui va rentrer à son tour dans le parc. A ce moment de la course, je ne savais pas si elle était devant ou derrière Laure. Elle me dira après, qu'elle n'a pas pu suivre sa copine peu après le km 2. Je poursuis dans une longue descente rectiligne en direction de la Seine. Peu après le km 11, j'arrive juste devant le fleuve.
Virage à gauche pour un long ''single'' défoncé et détrempé avec par endroit des copeaux de bois placés dans les plus grosses ornières. Ça aide un peu. Nous longeons la Seine pendant quasiment deux kilomètres avant de grimper sur la gauche jusqu'à l'Observatoire où nous prenons encore à gauche.
C'est à peu près ici que Guisette a rattrapé Julie et elles vont continuer la course ensemble. Nous surplombons donc le long ''single'' qu'on vient de faire.
Après le km 14, virage à droite puis à gauche. Je débouche sur une très large allée et une immense ligne droite qui me permet de voir bien au loin. J'ai l'impression de voir un coureur du PAAC loin devant moi, mais je suis incapable de l'identifier pour le moment. Les flaques sont immenses et je commence à en avoir marre de les éviter alors je poursuis tout droit. De toute façon je suis déjà trempé et boueux. Je finis par arriver au bout où il faut tourner à droite en prenant un chemin étroit, descendant et glissant. Puis virage à droite où il faut grimper une butte bien raide. Je la gravis au ralentis et une fois en haut me revoilà sur du plat et surtout sur une très longue ligne droite toujours en sous-bois. Je peux maintenant identifier Arnaud comme étant le coureur du PAAC encore assez loin devant moi. J'attends qu'il arrive tout au bout de ce chemin pour essayer de quantifier mon retard sur lui. Ça peut motiver ma fin de course ! Peu après le km 16, Arnaud tourne à gauche. Je jette un coup d’œil sur ma Tomtom.
Virage à gauche pour un long ''single'' défoncé et détrempé avec par endroit des copeaux de bois placés dans les plus grosses ornières. Ça aide un peu. Nous longeons la Seine pendant quasiment deux kilomètres avant de grimper sur la gauche jusqu'à l'Observatoire où nous prenons encore à gauche.
C'est à peu près ici que Guisette a rattrapé Julie et elles vont continuer la course ensemble. Nous surplombons donc le long ''single'' qu'on vient de faire.
Après le km 14, virage à droite puis à gauche. Je débouche sur une très large allée et une immense ligne droite qui me permet de voir bien au loin. J'ai l'impression de voir un coureur du PAAC loin devant moi, mais je suis incapable de l'identifier pour le moment. Les flaques sont immenses et je commence à en avoir marre de les éviter alors je poursuis tout droit. De toute façon je suis déjà trempé et boueux. Je finis par arriver au bout où il faut tourner à droite en prenant un chemin étroit, descendant et glissant. Puis virage à droite où il faut grimper une butte bien raide. Je la gravis au ralentis et une fois en haut me revoilà sur du plat et surtout sur une très longue ligne droite toujours en sous-bois. Je peux maintenant identifier Arnaud comme étant le coureur du PAAC encore assez loin devant moi. J'attends qu'il arrive tout au bout de ce chemin pour essayer de quantifier mon retard sur lui. Ça peut motiver ma fin de course ! Peu après le km 16, Arnaud tourne à gauche. Je jette un coup d’œil sur ma Tomtom.
J'arrive à mon tour à ce virage sur la gauche avec
58 secondes de retard. Tout à l'heure, l'écart était bien plus
important. Ça monte un peu, puis nous quittons les sous-bois
pour franchir un pont de chemin de fer avant un virage à droite puis
à gauche pour remonter jusqu'à la départementale 39. Je vois
Arnaud tourner à droite sur ladite départementale. Lorsque j'y
arrive, … 46 secondes de retard. Bon ça ne revient pas bien vite
mais je ne veux pas accélérer, je préfère rester au train. On ne
court pas vraiment sur la D39 mais plutôt sur le bas-côté herbeux.
Je la traverse ensuite pour me retrouver sur le large chemin de Melun
à Massoury. Sur ma gauche je peux apercevoir la Fromagerie locale.
Je me décale sur la gauche pour laisser passer le coureur en vert qui était toujours derrière moi. C'est plutôt du faux plat
descendant par ici mais les flaques boueuses sont toujours
présentes. Une fois en bas, je franchis le km 18 et je tourne à
gauche où ça grimpe bien sur les premières centaines de mètres.
En fait ça va mieux dès qu'on a un champ sur la droite. Nous
pénétrons dans le bois des Phanons.
Mon retard sur Arnaud ne cesse de se réduire. 36 secondes, 28 secondes. Vers le km 19,5, je suis revenu sur lui. Nous échangeons quelques mots et je lui dis de s'accrocher à moi jusqu'à l'arrivée. Je ne ressens toujours pas de difficulté. Je me rends compte qu'Arnaud ne suit pas alors je lève le pied. Nous sortons du bois pour retrouver une route bitumée qui nous fait longer le hameau de Peterhof. Arnaud va beaucoup mieux sur ce tronçon où nous allons bien plus vite. Pour preuve, les deux coureurs qui étaient loin devant nous sont maintenant à notre portée. Nous tournons à gauche pour traverser les champs en direction des deux terrains de football de La Buissonnière. J'accélère légèrement pour doubler un des deux coureurs. J'arrive au niveau du premier terrain de football mais avant d'y accéder je dois tourner à droite pour longer le grillage. Il reste donc le dernier kilomètre qui correspond au premier de la course mais en sens inverse. Je profite des virages pour jeter un coup d’œil derrière moi. Arnaud est en train de passer à son tour le coureur que j'ai doublé un peu plus tôt. Je croise Stéphane qui se trouve de l'autre côté du grillage, peut-être une minute derrière moi. Une fois le premier terrain contourné, je grimpe la butte avant de la redescendre pour entamer le tour du second terrain de foot. Après la première ligne droite, je me rends compte qu'Arnaud était pratiquement dans ma foulée. Je l'aime bien, mais je ne vais quand même pas le laisser me doubler ! J'attends de me retrouver à l'entame de la dernière ligne droite pour accélérer. Il ne va pas réussir à me suivre. Je franchis l'arche d'arrivée 26ème/170 en 1h40'36''.
Mon retard sur Arnaud ne cesse de se réduire. 36 secondes, 28 secondes. Vers le km 19,5, je suis revenu sur lui. Nous échangeons quelques mots et je lui dis de s'accrocher à moi jusqu'à l'arrivée. Je ne ressens toujours pas de difficulté. Je me rends compte qu'Arnaud ne suit pas alors je lève le pied. Nous sortons du bois pour retrouver une route bitumée qui nous fait longer le hameau de Peterhof. Arnaud va beaucoup mieux sur ce tronçon où nous allons bien plus vite. Pour preuve, les deux coureurs qui étaient loin devant nous sont maintenant à notre portée. Nous tournons à gauche pour traverser les champs en direction des deux terrains de football de La Buissonnière. J'accélère légèrement pour doubler un des deux coureurs. J'arrive au niveau du premier terrain de football mais avant d'y accéder je dois tourner à droite pour longer le grillage. Il reste donc le dernier kilomètre qui correspond au premier de la course mais en sens inverse. Je profite des virages pour jeter un coup d’œil derrière moi. Arnaud est en train de passer à son tour le coureur que j'ai doublé un peu plus tôt. Je croise Stéphane qui se trouve de l'autre côté du grillage, peut-être une minute derrière moi. Une fois le premier terrain contourné, je grimpe la butte avant de la redescendre pour entamer le tour du second terrain de foot. Après la première ligne droite, je me rends compte qu'Arnaud était pratiquement dans ma foulée. Je l'aime bien, mais je ne vais quand même pas le laisser me doubler ! J'attends de me retrouver à l'entame de la dernière ligne droite pour accélérer. Il ne va pas réussir à me suivre. Je franchis l'arche d'arrivée 26ème/170 en 1h40'36''.
Arnaud va
terminer cinq petites secondes derrière moi. Stéphane terminant lui
à la 29ème place. Un beau tir groupé des coureurs du PAAC car nous
sommes neuf dans le Top 30. Le mieux classé étant Bruno à la
5ème place, deux positions devant Damien. Puis viennent Jean-Michel,
Kévin et Mohamed, respectivement 11ème, 12ème et 13ème. Gilles
terminant lui à la 20ème place.
Nous restons
dans l'aire d'arrivée pour attendre les copains et les copines et en
ce qui me concerne surtout ma chérie. Se succèdent à l'arrivée,
Christophe, Soraya et Jean-Jacques. Les premiers du 11 kilomètres
arrivent avec la très belle 5ème place de notre coach Stéphane qui
montre l'exemple. Un peu avant que le chronomètre affiche les
deux heures de courses, je décide de faire le parcours en sens
inverse pour retrouver Julie. Je croise Laure … seule, puis Cyril
et Jean-Claude. Isabelle passe à son tour à côté de moi mais sur
le 11 km.
Toujours pas de
Julie à l'horizon. Je commence à m'inquiéter ou alors je me dis
que j'ai du la louper sur le finish. Mais en tombant sur le mari de
Guisette, je lui demande s'il l'a vue passer. Mais non. C'est
finalement lui qui aperçoit au loin sa femme et ma chérie arriver.
Je reprends donc mon footing en sens inverse de la course pour
rejoindre Julie. Elle me raconte n'avoir aucun souffle aujourd'hui. Très
certainement l'enchaînement des deux marathons en trois semaines et
elle n'a pas vraiment récupéré. Je termine donc la course à ses
côtés. Le principal est qu'elle ne se soit pas blessée et bravo à
elle car étant dans le dur depuis le km … 2, elle a su aller
jusqu'au bout sans abandonner. Julie franchit la ligne d'arrivée
136ème en 2h12'53''.
Nous restons
encore un peu dans cette aire d'arrivée pour discuter avec les
copains. Bernard a terminé son 11 km quelques secondes après Julie.
Yonnel et son fils en terminent à leur tour. Puis c'est au tour de
Virginie d'en finir. Belle course de la part de tous les licenciés
du Pontault AAC !!!
Nous allions
retourner à la voiture pour nous changer après avoir récupéré le
sac de Julie aux consignes, lorsque nous tombons sur Laure avec …
deux masseurs occupés à soulager son corps ! Rien que ça !!!
Une fois bien
changés, nous nous retrouvons tous à proximité de la salle de La
Buissonnière où notre apéro-pique-nique nous attend. Encore un bon
moment passé tous ensemble autour d'une bonne bière bien fraîche,
de radis, de saucisson, …
Nous
allons dans la salle pour relever tous les résultats avant de
participer à la remise des récompenses qui se profile déjà.
Trail de 22 km
5ème en 1h28'24'' Bruno PHILIPONA
(PAAC) –1er M2
7ème en 1h29'55'' Damien JOURNET
(PAAC) –3ème SE
11ème en 1h31'48'' Jean-Michel BARRELA
(PAAC)
12ème en 1h33'21'' Kévin NEVEJANS
(PAAC)
13ème en 1h34'34'' Mohamed BASSOUR
(PAAC)
20ème en 1h37'20'' Gilles TROPLENT
(PAAC)
26ème en 1h40'36'' Jeff BACQUET (PAAC)
27ème en 1h40'41'' Arnaud BARBOS
(PAAC)
29ème en 1h41'37'' Stéphane HANAU
(PAAC)
35ème en 1h43'14'' Christophe
RICHARDOT (PAAC)
58ème en 1h52'07'' Soraya ORFAO (PAAC)
80ème en 1h57'36'' Jean-Jacques DIAZ
(PAAC) –1er M4
91ème en 1h59'56'' Laure COSTE (PAAC)
95ème en 2h01'24'' Cyril COUPE (PAAC)
106ème en 2h04'34'' Jean-Claude HAMON
(PAAC)
133ème en 2h12'31'' Guisette MAGRI
(PAAC) –3ème M3
136ème en 2h12'53'' Julie FROUCHT
(PAAC)
170 arrivants sur le trail de 22 km
Trail de 11 km
5ème en 43'56'' Stéphane CAPE (PAAC)
–3ème M1
46ème en 55'25'' Isabelle BERTHOLET
(PAAC) –1ère M2
96ème en 1h03'02'' Bernard LEFEVRE
(PAAC) –3ème M1
120ème en 1h05'46'' Yonnel WARIN
(PAAC)
121ème en 1h05'47'' Jordan WARIN (non
licencié)
143ème en 1h08'53'' Virginie LEDARD
(PAAC)
178ème en 1h19'09'' Fabien RAGOT
(LCBA)
201 arrivants sur le trail de 11 km
Une belle razzia de podiums pour le
PAAC avec :
Damien JOURNET, 3ème senior homme,
trail 22 km
Bruno PHILIPONA, 1er master 2, trail 22
km
Guisette MAGRI, 3ème master 3
(représentée par Soraya), trail 22 km
Jean-Jacques DIAZ, 1er master 4, trail
22 km
Damien JOURNET (2ème) et Kevin
NEVEJANS (3ème) championnat 77 senior
Soraya ORFAO (2ème) championnat 77
master 1
Jean-Michel BARRELA (3ème et
représenté par Gilles) championnat 77 master 1
Bruno PHILIPONA (1er) et Gilles
TROPLENT (3ème) championnat 77 master 2
Guisette MAGRI (2ème et représentée
par Soraya) et Jean-Claude HAMON (2ème) championnat 77 master 3
Jean-Jacques DIAZ (1er) championnat 77
master 4
Stéphane CAPE, 3ème master 1, trail
11 km
Isabelle BERTHOLET, 1ère master 2,
trail 11 km
Sans oublier le podium de mon pote
Bernard qui monte sur la 3ème marche en master 3, trail 11 km
Nous terminons en retournant vers notre
petit ''apéro-pique-nique'' à l'extérieur du gymnase. Il fait
toujours beau mais le vent est bien froid. C'est avec la très bonne
ambiance-PAAC que Julie et moi quittons Vaux-le-Pénil afin de
regagner nos pénates ! Nous allons maintenant couper un peu en
prenant de petites vacances, histoire de revenir en encore meilleure
forme pour la suite de la saison qui s'annonce tout aussi belle !
Un grand bravo aux organisateurs pour cette jolie course où il n'y a
pas grand chose à redire. A refaire ! Un grand merci aussi à Sandrine et aux bénévoles pour les photos.
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