24ème Foulées Ile-de-France - France des Iles (75)

Dimanche 7 juillet 2019


Je ne devais faire aucune course entre l'Oxy'Trail du 30 juin et le Trail des Passerelles de Monteynard du 14 juillet. L'opportunité s'est offerte à nous de participer à un 10 kilomètres à Paris qui se déroule uniquement dans le Bois de Vincennes et non dans les rues polluées de la capitale. Julie a choisi de ne pas courir et de jouer au supporter alors que moi je vais prendre part à la course. Par contre hors de question de trop forcer pour me préserver car l'objectif est celui de la semaine prochaine. En 2014 j'étais déjà venu courir ici et j'en garde un excellent souvenir avec des allées assez larges et pas trop piégeuses.


L'AS Accolade est aux commandes de ces Foulées France des Îles qui en sont à leur 24ème édition. Cette association a pour but de promouvoir et de développer toutes formes d'activités sportives et culturelles des Caraïbes. Plusieurs courses sont au programme de la matinée :
- 9h00 : 5 km
- 10h00 : 10 km
- 11h00 : 3 km
Une tombola sera effectuée à l'issue des courses avec pour gros lot un billet d'avion !


Nous quittons Pontault vers 8h45, ce qui ne nous a pas obligés à nous lever aux aurores. Pratique les courses pas trop loin ! Le Bois de Vincennes n'est distant que d'une toute petite demi-heure et lorsque nous y arrivons, de nombreuses places sont disponibles sur le parking qui se trouve entre ce bois et le Parc Floral de Paris, non loin du château de Vincennes. Nous nous rendons à la plaine de la Faluère où est implanté le village de la course. J'entends dans les haut-parleurs que la course de 5 kilomètres que courent les frères Morin de notre club du PAAC, est en cours.






Nous allons au tableau d'affichage afin de repérer mon numéro de dossard qui est le 668. Je vais donc le chercher. Il y a plusieurs files pour éviter l'attente. Ça passe sans aucun problème. Ensuite passage au stand voisin pour récupérer le tee-shirt-cadeau qui est de couleur bleu. Pendant que Julie reste sur la plaine, je retourne à la voiture pour me mettre en tenue et faire un bout d'échauffement. Je croise Damien et Mathias qui ont très bien représenté notre club en terminant respectivement 6ème en 17'32'' (podium senior) et 15ème en 18'33''. Bravo les frangins !




Pour nous rendre dans la zone de départ, il faut passer sous la porte pneumatique de ''la banane de Guadeloupe et de Martinique'', l'un des partenaires de la course. Alors que les derniers coureurs du 5 kilomètres en terminent, nous sommes ''parqués'' en fond de sas. Mon ami Bruno qui s'aligne également sur la course me rejoint. Il a participé la semaine passée au 50 km du Bois de Vincennes. Il risque d'en avoir un peu plein les pattes aujourd'hui mais il est un peu comme moi, il n'arrête jamais.



Les bénévoles nous demandent de nous rapprocher maintenant de la ligne de départ. Nous ne sommes pas mal placés (en 6-7ème ligne). Il faut attendre et laisser une sorte de couloir pour que les tout derniers coureurs de la course précédente puissent en finir sans être gênés. A chacune de ces arrivées, une ovation leur est réservée.



Nous sommes maintenant sous les ordres du starter. La course va se courir en intégralité dans le Bois de Vincennes uniquement sur ses allées donc fermées à la circulation. Le coup de feu du pistolet retentit. Heureusement que la route de la Faluère est très large car ça part extrêmement vite et ça double dans tous les sens. Comme je l'avais dit à Bruno, je ne pars pas comme un fou mais je me laisse emmener par les coureurs qui me précédent … comme dans un fauteuil quoi !



J'arrive au niveau d'un rond-point où s'est postée Julie. J'entends ses encouragements. Nous contournons ce rond-point afin de continuer encore tout droit, mais le chemin est maintenant beaucoup plus étroit. Plus loin nous arrivons à un second rond-point mais beaucoup plus grand. Nous en faisons les trois-quart de tour par la gauche dans un nuage important de poussière. Lorsque je quitte cette allée circulaire par la gauche, je longe l'allée Royale en très léger faux plat montant. C'est redevenu bien large. Je suis dans un groupe d'une bonne dizaine de coureurs lorsque nous doublons une coureuse handisport poussée par un coureur et partie quelques minutes avant nous. Je l'encourage. Au bout virage à droite tout en haut de l'allée Royale, puis à gauche en prenant une plus allée plus étroite qui longe le quartier Carnot appartenant au château de Vincennes. Nous allons tout droit jusqu'à proximité de l'esplanade Saint-Louis. Mais nous tournons avant sur la droite en négociant un virage très serré. Je suis toujours sur la terre depuis le début de la course. Plus loin nous tournons à droite sur la route Royale de Beauté avec le passage au km 3. Au virage suivant sur la gauche (où je retrouve l'allée Royale de l'autre côté par rapport à tout à l'heure) j'aperçois un très important peloton qui est seulement en haut de cette allée. Je loupe le gobelet lors du premier ravitaillement. Pas grave.





Je me sens bien sans forcer même s'il fait chaud par moment lorsque le parcours n'est pas ombragé. Je finis par arriver au gros rond-point qu'on prend en tournant à gauche. Je vois et j'entends ma chérie m'encourager. C'est bon pour le moral. Je sors de ce rond-point à la troisième allée en direction de la route de la Demi-Lune. Deux féminines me passent. Les trois premières sont maintenant devant moi. Avant la course j'avais dit que je ne voulais pas forcer et que 43-44 minutes me conviendraient parfaitement, je suis donc dans les temps. Nous nous rapprochons de l'hippodrome de Vincennes et surtout de la ferme de Paris mais bien évidemment nous n'allons pas jusque là car nous négocions une grande courbe sur la droite afin de prendre la route de la Tourelle. La mi-course est couverte. Cette route est très longue mais bitumée. Ça me plaît encore plus. Je suis un peu seul mais jamais loin des coureurs devant et derrière. Je fais jeu égal avec eux.





Plus loin je tourne à gauche allée des Bûches où se trouve un nouveau ravitaillement que j'ignore en passant derrière les bénévoles. Puis virage à droite où nous passons le km 7. Ce chemin nous amène jusqu'aux portes de Saint-Mandé, mais nous restons à l'orée du Bois de Vincennes sur une piste cyclable sur la droite pendant une cinquantaine de mètres avant de nous ré-engouffrer dans le bois avec le passage au km 8. Je déroule bien les jambes et une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, je n'ai pour le moment aucune douleur ni gêne au genou gauche même s'il a toujours tendance à légèrement gonfler. Je suis maintenant sur une autre partie de la route de la Tourelle dans le sens inverse de tout à l'heure en direction du ravitaillement du km 6 que j'avais ignoré. C'est à nouveau du bitume au sol et les hauts arbres recouvrent partiellement ce chemin.





Au km 9 (qui correspond au ravitaillement du km 6), je retrouve ma chérie sur le bord du parcours. Je tourne presque aussitôt à gauche sur un chemin de terre où la poussière est largement soulevée par le passage des coureurs. J'arrive une nouvelle fois sur le gros rond-point qu'on contourne par la gauche. Je poursuis ce tour jusqu'à ce que j'arrive au niveau de la route de la Faluère pour les 200 derniers mètres de la course. Je perds quelques places mais je me sens vraiment très bien même s'il fait chaud, alors je ne vois pas pourquoi je me laisserais déborder ainsi. Je reprends rapidement ma place et je termine sous l'arche d'arrivée 107ème/796 en 42'10''.


Au temps réel, j'ai bouclé la course en 42'07''. Pas trop mal sans faire la moindre séance de vitesse depuis nos deux marathons d'avril-mai. Et surtout je me sens facile car je n'ai jamais pioché. Je retrouve Bruno qui a terminé super loin de moi à … sept petites secondes.




Nous passons au ravitaillement final qui est surtout composé de fruits (orange, banane, pastèque) et de petites bouteilles d'eau. Je prends une bouteille et un quartier d'orange sans oublier de ramener un morceau de pastèque à Julie qui l'a bien méritée et que je retrouve sur le village de la course. Nous nous rendons ensuite vers les résultats mais ils ne sont pas encore affichés. Nous quittons Bruno que j'espère revoir bientôt. A défaut de résultats nous nous dirigeons vers un stand où on nous offre du punch et de des acras de morue. A moi le punch et à Julie l'acra !


Nous retournons sur le parking du Parc Floral où je vais me changer avant de revenir sur la plaine de la Faluère où les résultats sont maintenant affichés. Ça donne ceci :

Course de 5 km :
5ème/229 en 17'32'' (17'32'') Damien MORIN (PAAC) –3ème SEM
15ème/229 en 18'33'' (18'32'') Mathias MORIN (PAAC)

Course de 10 km :
107ème/796 en 42'10'' (42'07'') Jeff BACQUET (PAAC) –27ème M1
110ème/796 en 42'17'' (42'13'') Bruno SOUCHET (non licencié)


Maintenant place à une semaine de vacances avec en point d'orgue le Trail des Passerelles de Monteynard qui se court dimanche prochain. Une sacrée aventure à laquelle je vais participer avec ma chérie car on va rester ensemble durant la course.

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