Font Vella Lanzarote International Marathon (Îles Canaries/Espagne)

Vendredi 1er et samedi 2 décembre 2023


Jeudi, nous sommes allés chercher les différents dossards pour participer à quasiment toutes les courses adultes proposées dans le cadre du Font Vella Lanzarote International Marathon. En effet, Julie va participer au semi-marathon et moi au 5 km nocturne des Pères Noël et au marathon. Le Running Club Faremoutiers est donc sur tous les fronts ! On ne laisse de côté que le 10 bornes mais comme il se court en même temps que le semi et le marathon...












---Santa Claus Race---

Hier, vendredi, nous sommes donc allés à Costa Teguise car c'est l'heure des Pères Noël ! Un changement de parcours a été décidé la veille par les organisateurs. Ce soir, au lieu de faire une course en ligne, nous faisons un aller-retour sur la promenade en bord de mer jusqu'à la Villa Toledo. Dès que j'enfile la tenue de Père Noël, j'ai tout de suite hyper chaud ! Ça promet ! Un petit échauffement (pas trop non plus), puis je me dirige dans le sas de départ situé face à l'hôtel Sands Beach. Nous sommes environ 200 (quasiment tout le monde en tenue de Père Noël sauf ceux qui se placent en première ligne derrière l'arche de départ).









Le départ des handisports en fauteuil s'effectue puis nous avançons à notre tour et quelques secondes plus tard nous sommes partis ! Nous remontons l'avenida de Las Islas Canarias et une centaine de mètres plus loin, nous tournons à gauche calle del Mastil. Je suis en 9ème position dans ce virage. Sauf que, oui il y a un sauf, la calle del Mastil mène à un parking, rien qu'un parking, pas d'issue ! Au bout de ce parking, je vois les handisports tous stoppés derrière leur ouvreur en VTT. Notre ouvreur se rend rapidement compte de l'erreur de parcours et nous fait faire demi-tour pour rejoindre l'avenida de Las Islas Canarias. Mais on se retrouve face à un immense flot de Pères Noël qui commence également à faire demi-tour. Un bordel de chez bordel.











Une fois enfin sur le bon parcours, je suis au-delà de la 30ème place. Commence alors pour moi un début de remontée. Mais pas n'importe comment car le lendemain j'ai un marathon qui m'attend. Donc je remonte progressivement. Nous passons par un petit chemin sur notre gauche pour atteindre l'avenida Arenas Blanca, qui est la promenade en bord de mer de Costa Teguise. Nous ne la quittons plus jusqu'à notre futur demi-tour.






Il y a pas mal de personnes attablées à des bars ou à des restaurants et des promeneurs aussi pour nous applaudir. C'est sympa ! Je suis remonté à la 10ème place puis je continue à grappiller. Au demi-tour, me voilà 7ème ! En revenant, je reprends rapidement une nouvelle place. Je gère bien ce retour en pensant à la course du lendemain. Je ne traîne pas non plus ! Je termine ce 5,3 km en surchauffe (merci la tenue de Père Noël !), 6ème/197 en 22'20".








On ne traîne pas trop sur place, car il est déjà tard et une pasta-party maison nous attend !

---Marathon et Semi-Marathon International de Lanzarote---


Ce jour, samedi 2 décembre, le réveil sonne à 6 heures. J'étais déjà réveillé depuis un quart d'heure alors ce n'est pas compliqué de me lever. Julie me dépose à 7h20 derrière le village départ de la course. Ça me permet de me préparer tranquillement, de déposer mon sac au vestiaire et de m'échauffer un peu.





10 minutes avant le départ, nous pénétrons dans la zone derrière l'arche. Il fait bon mais un fort vent est présent. A l'aller on l'aura de dos mais ça promet d'être sportif pour le retour. Le décompte commence puis nous nous élançons. Nous débutons par le long faux plat montant de Las Islas Canarias. Ça nous met tout de suite en jambes !










Une fois en haut, ça devient plat, puis nous tournons à gauche avenida del Jablillo pour un long faux plat descendant qui nous conduit, comme la veille, sur la longue promenade en bord de mer. C'est une succession de légers faux plats montants et descendants mais rien de méchant du tout.






Après le km 4, nous arrivons à la fin de cette promenade en tournant à droite pour monter la calle los Volcanes afin d'éviter la Casa del Rey. Nous poursuivons sur la petite route en bord de mer avec une jolie descente avant de pénétrer dans le village de pêcheurs de Las Caletas. Tous les 2-3 km, nous bénéficions d'un ravitaillement. C'est vraiment top. Je vais m'efforcer durant toute la course de la boire une gorgée à chacun d'eux. Nous rejoignons l'avenida Los Corales où nous débutons un long faux plat montant. Ça redevient plat au niveau de la centrale thermique de Punta Grande. Je laisse ensuite sur ma gauche le fameux "Telamon", un cargo grec échoué depuis le 31 octobre 1981. Il fait depuis partie du décor !





Encore un long faux plat montant qui permet d'accéder à la carretera Los Marmoles. Nous n'y restons que très peu de temps car nous prenons la première rue sur notre gauche qui nous mène devant le Castillo de San José qui a été transformé en Musée International des Arts Contemporains (MIAC). Ce castillo domine les quais où s'amarrent les énormes paquebots de croisière. C'est une longue descente qu'on a entamée avant le passage du Castillo de San José.


Une fois en bas, nous longeons le port et peu après le km 10, je franchis le pont piéton de l'avenida César Manrique qui enjambe le Charco de San Ginés. Pour le moment, ça va à peu près même si je ressens déjà la fatigue accumulée lors du Lanzarote International Running Challenge. Je longe quelques temps le Charco de San Ginés avant de pénétrer dans les ruelles du vieil Arrecife. Nous empruntons la calle Brésil puis nous passons au pied de l'église de San Ginés avant de rejoindre le bord de mer au niveau du Castillo de San Gabriel (qui lui abrite le Musée de l'histoire de la ville). Nous prenons la direction du Gran Hôtel et Spa, reconnaissable de loin, vu sa hauteur. Des travaux étant en cours sur la rue qui longe la Playa del Reducto, nous empruntons une petite rue parallèle, la calle El Gréco avant de rejoindre la plage. Par moment, nous prenons la pluie des quelques averses qui nous tombent dessus.



Nous longeons toujours le bord de mer, puis nous arrivons sur la très longue promenade du paseo de Los Cactus qui deviendra plus loin le paseo de Playa Honda. Une promenade piétonne de près de 10 kilomètres ! Quasiment toute plate sauf à certains endroits où il y a quelques bosses. J'arrive au début de Playa Honda au km 15. Depuis plusieurs kilomètres, une féminine s'était calée dans ma foulée. Mais je suis franchement déjà épuisé car je n'ai jamais enchaîné autant de courses (la sixième en sept jours) surtout en terminant avec un marathon ! Du coup, lorsqu'elle se met à ma hauteur, nous échangeons quelques mots puis je la laisse partir, préférant poursuivre à un tempo moins rapide. Nous recevons quelques encouragements aux passages devant les bars déjà ouverts.




Au km 17, je laisse la petite station balnéaire de Playa Honda derrière moi. Désormais, les maisons blanches de cette petite commune ont laissé place à l'aéroport César Manrique de Lanzarote. Nous courons sur ce chemin pédestre coincé entre l'aéroport sur ma droite et la Playa Matagorda de Playa Honda puis la Playa de Guasimeta sur ma gauche.


Au km 19, je croise le leader de la course suivi de ses poursuivants, qui ont déjà repris la direction de Costa Teguise. Je suis entré dans Puerto del Carmen mais il me reste encore du temps avant de faire demi-tour moi aussi. Après le km 20, je croise Julie qui m'encourage. Je lui dis que je suis complètement rincé. Elle est venue jusqu'ici en voiture car le départ du semi-marathon a lieu à Puerto del Carmen. Sa course sera identique à ma seconde partie de marathon.




Pour le moment, je poursuis encore toujours tout droit. Une fois au niveau de l'hôtel Seaside Los Jameos, je dois contourner des plots pour reprendre la direction de Costa Teguise.





Je recroise Julie et surtout le vent. En fait je ne fais pas que le croiser lui. Je me retrouve accompagné et surtout il ne va pas me lâcher avant l'arrivée. Et franchement, il est bien fort et pile en plein dans le nez ! Déjà que je suis fatigué, ça n'aide absolument pas.



Julie va se placer à son tour derrière la ligne de départ du semi-marathon (départ à 10h30). Je longe à nouveau l'aéroport César Manrique avant de rejoindre Playa Honda. Depuis que je me suis rendu compte que j'étais cuit (dès le km 10), j'essaye de gérer au mieux ma foulée avec pour but de limiter les dégâts. Pas envie de refaire au-delà des 4 heures comme à Athènes !




Les petits "toboggans" de Playa Honda sont un peu casse pattes mais les légères remontées se font plutôt bien. 28 km sont couverts lorsque je quitte Playa Honda. Depuis qu'on s'est retrouvés au niveau de l'aéroport, j'avais le Gran Hôtel en ligne de mire alors qu'il se trouvait à neuf kilomètres. Me revoilà sur le paseo de Los Cactus puis je longe la Playa del Reducto.









Passage ensuite dans l'étroite calle El Gréco. Le vent s'y est engouffré et est toujours pile de face ! Ça commence à user ! Traversée des ruelles de la vielle ville d'Arrecife, puis le pont de l'avenida César Manrique qui enjambe le Charco de San Ginés. Il y a beaucoup de monde pour nous encourager ici car le départ du 10 km sera donné à cet endroit à midi et que les coureurs inscrits profitent de notre passage pour nous encourager.




Me voilà dans la longue et plutôt difficile montée qui fait passer devant le Castillo de San José. Déjà que la montée n'est pas hyper facile en temps normal, mais avec ce fichu vent de face, c'est encore plus compliqué. Peu importe j'arrive en haut, puis je redescends. Je passe devant le Telamon et quelques centaines de mètres plus loin j'entre dans Las Caletas. A la sortie de ce petit village de pêcheurs, je dois négocier une côte courte mais raide qui domine la Playa el Ancla.





Passage devant la Casa del Rey que je dois contourner pour retrouver plus loin la très longue promenade en bord de mer. Au 39ème km je passe à côté du puits qui servait de point pour faire demi-tour hier soir lors de la Santa Claus Race. Au km 40, j'effectue la très longue courbe qui permet de m'amener à la dernière montée du tracé, celle de la calle la Goleta. Je la gère plutôt bien.








Je remonte ensuite sur ma droite l'avenida del Jablillo jusqu'à ce que je tourne à droite avenida de Las Islas Canarias, la dernière longue (très longue) ligne droite du parcours. Elle va même me conduire jusqu'à l'arche d'arrivée, un bon kilomètre plus loin. Le km 41 est franchi, puis un peu plus loin, le coureur leader du semi-marathon me double. On n'a pas du tout la même foulée... étrange ! C'est le seul coureur de cette course à terminer avant moi car je finis par arriver sous la première arche, puis la seconde. Je mets le premier pas, puis le second, sur le tapis bleu de la zone d'arrivée. Encore un petit effort et je passe sous l'arche d'arrivée 130ème/555 en 3h39'22''.


Le directeur de course vient checker avec moi pour me féliciter de ma course. Je suis ensuite le cheminement qui me mène en dehors de la zone d'arrivée. On me met autour du cou une magnifique médaille de finisher puis je me dirige vers le grand chapiteau où on avait retiré nos dossards. Aujourd'hui, il sert de consigne pour nos sacs, mais surtout de buffet pour le ravitaillement final ! Mais avant d'en bénéficier, je me change intégralement pour ne pas attraper froid. Julie me rejoint peu de temps après avoir bouclé son semi-marathon 199ème/1028 en 1h47'43''.





Petites photos souvenirs puis nous mangeons très bien durant ce buffet. C'est du même acabit que lors du Lanzarote International Running Challenge. Notre déjeuner est fait, pas besoin d'aller se faire notre : "une course, un Mc Do" !










En fait, c'est pour le dîner qu'on respecte (à peu près) notre tradition. Ce soir c'est :"une course, un Leo's Burgers" !








Nous sommes tous les deux satisfaits de nos chronos malgré ce fort vent de face. Un grand merci à tous les bénévoles ainsi qu'au directeur de course et à ses équipes pour leur énorme travail. On sera probablement au départ de la prochaine édition ! A l'année prochaine donc ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Chapeau, 6 courses en 7 jours, avec un marathon pour finir, impressionnant ! Bravo aussi à Julie ! Serge