10ème Corrida de Thiais (94)

Dimanche 21 décembre 2008


Il fait moins froid que les jours précédents pour cette corrida de Thiais, 10ème édition. Le programme d'aujourd'hui, c'est à 10 heures ma course sur 10 km puis à 11 heures 30, celle de Lucas sur 1,630 km. Ça sera sa course la plus longue. Il n'a jamais dépassé le kilomètre. On arrive sur Thiais vers 9h15. La veille j'étais venu sur place afin de récupérer mon dossard 123 et celui de Lucas le 1654. Nous avons également eu un tee-shirt "technique" de la Corrida. Lucas m'accompagne pour faire un petit échauffement. Je ne suis pas du tout en forme. Comme la semaine dernière, j'ai eu du mal à quitter mon lit. Ça sent la fin de saison.


A 10 heures, le coup de feu libère environ 1500 coureurs sur le 10 km. Ça bouscule, ça zigzag dans tous les sens pour essayer de prendre une bonne position. Comme je ne me sentais pas très bien avant le départ, j'ai décidé de faire la course avec mon MP3 pour voir ce que ça donne. Mon premier kilomètre est bouclé en 3'57''. C'est bien mais j'ai déjà du mal à suivre le rythme des autres. Pour le moment c'est plat. On revient vers le stade Jack Baudequin où l'arrivée sera donnée tout à l'heure. Avant de faire un tour de piste, on passe au kilomètre 3. 12'17''.


Après avoir quitté la piste, on regagne les rues de la ville et c'est à ce moment là qu'il m'arrive un petit incident. Un coureur qui était calé derrière moi a décidé de se mettre à ma hauteur mais m'a attrapé les deux jambes avec la sienne. J'ai failli me retrouver au sol. Le coureur me fait signe pour s'excuser. Ça arrive. Je ne sais pas comment j'ai réussi à rester debout. J'ai pu me rattraper à un portail d'une habitation. Mais lors de cet incident je me suis très contracté et mon mollet droit est devenu tout dur. Après quelques secondes d'arrêt, je repars mais mon rythme a nettement baissé.


Heureusement pour moi, une jolie descente se présente au bon moment pour remonter ma vitesse. C'est à ce moment là qu'une connaissance me double. Je m'accroche sur toute la descente. Je passe au km 5 en 20'55''. Ensuite ça redevient plat. Le septième kilomètre, où une difficulté était signalée par les organisateurs, m'est fatal. Du 7ème à la fin du 9ème km, mes jambes ne répondent plus. Je suis incapable d'accélérer et mon rythme est proche du néant. Je fais ces 3 km en 15'20''. C'est très nul.


Ensuite je me retrouve sur un petit chemin de terre bordé de sapin qui longe le stade d'arrivée. Je retrouve un peu tard quelques bonnes sensations mais auparavant j'ai perdu beaucoup trop de temps. J'espère tout de même ne pas faire pire que mon temps catastrophique de la semaine passée. Sur ce chemin, on voit l'arche d'arrivée. On attrape la piste pour les 350 derniers mètres. Au début je me cale derrière les coureurs puis je vois que je peux légèrement hausser mon niveau et j'attaque sur l'extérieur. Je double plusieurs coureurs mais malheureusement je vois au loin le chronomètre qui défile et dépasse les 45'. Je donne tout ce qu'il me reste (c'est à dire pas grand chose) et j'échoue 422ème/1471 en 45'05''. C'est vraiment pas top. Surtout sur les 3 km du 7ème à la fin du 9ème qui m'ont fait très mal. C'est un tout petit peu mieux que la semaine passée. Je suis fatigué.

Après m'être changé, je me rends à 10h20 avec Lucas sur la ligne de départ de sa course. Il n'y a pas beaucoup de coureurs de son âge. La plupart sont plus grands. Il est un peu stressé au début et me demande combien de tour il y a. Il n'y en a qu'un mais sur 1,630 km. Un Père Noël est sur l'estrade et promet une sucette à tous les coureurs qui franchiront la ligne d'arrivée.

10h30. Coup de pistolet. Lucas qui était dans les derniers sur la ligne de départ est bien parti. Il remonte quelques enfants. Je vais l'accompagner sur toute la course pour l'encourager et le faire courir à un rythme régulier. Après la première ligne droite du départ, ça tourne sur la droite et une petite difficulté avec une montée sur quelques dizaines de mètres l'attend. Une vingtaine peut-être. Mais ça va, il passe bien. Je le fais courir au milieu de la route pour éviter de se prendre les pieds sur les trottoirs. D'ailleurs il voit deux enfants plus loin devant lui qui eux ne font pas attention au trottoir et se retrouvent au sol.


Plusieurs fois j'accélère pour le prendre en photo et ça ne le perturbe pas car il arrive toujours à conserver son rythme. Ses joues commencent à rougir. Puis comme lors de ma course, on se retrouve sur le chemin de terre qui longe le stade. Ça fait un petit bouchon mais ça ne le fait pas trop ralentir. On arrive à slalomer puis on quitte ce chemin et c'est l'entrée sur la piste. Il a un peu de mal à continuer à ce rythme et baisse légèrement sa vitesse mais la vue de l'arche d'arrivée le motive. Il sprinte avec un enfant un peu plus vieux que lui mais il échoue d'un cheveu sur la ligne d'arrivée. Il finit 130ème/153 en 9'29''. Plus de 10km/h de moyenne. Il a très bien couru.


Une fois la ligne franchie, il se fait interviewer par le speaker de la course qui lui a tendu son micro. Il lui donne son prénom, son âge et sa ville. Il a été filmé par les organisateurs de la course. Puis comme promis par le Père Noël avant la course, il récupère la sucette. La puce de chronométrage enlevée de sa chaussure, il se rend sous les tribunes afin de récupérer un sac à dos de sport de la corrida, donné en échange de cette puce, comme lors de ma course. Il est bien content de sa course ... ainsi que du ravitaillement final.

32ème Corrida de Noël d'Issy-les-Moulineaux (92)

Dimanche 14 décembre 2008


Comme il n'était pas possible de retirer son dossard le jour de la course, j'y suis allé vendredi. J'ai hérité du numéro 4066. J'ai fait un petit tour dans le village des coureurs où des stands présentaient d'autres événements. Ma course aura lieu à 11h40. Aujourd'hui, j'ai un peu paraissé au lit et je suis parti de chez moi vers 9h50. Une fois arrivé sur le périphérique c'est le gros bordel. J'y passe plus d'une heure. Finalement je quitte le périph et je prends des boulevards. Ça roule un peu mieux mais c'est très dur pour trouver une place de stationnement. Je décide de prendre un parking souterrain payant à environ trois kilomètres de la ligne de départ. Je me dirige en courant vers le départ et j'y arrive aux alentours de 10h35.


A 10h40 le départ est donné et je ne me sens pas bien du tout. Je suis encore énervé de mes bouchons en voiture et de mon manque d'échauffement. Il ne pleut plus mais le temps n'est pas au top. Vu le nombre important de coureurs sur cette course, le premier kilomètre est assez compliqué. Il faut slalomer et relancer tout le temps. Ça me perturbe beaucoup et je fatigue déjà car mes jambes sont bien lourdes. Sur les deux premiers kilomètres je tente de rester dans le sillage des autres coureurs mais après le 3ème kilomètre ça devient vraiment pas évident pour moi. Je n'ai que des mauvaises sensations. Pourtant le parcours est très roulant. Cette première boucle qui fait un peu plus de 3 kilomètres et très plate, donc très roulante, mais j'ai l'impression que je suis dans des difficultés.


Une fois cette première boucle "bouclée", on repart pour une seconde qui est quasiment la même sauf sur la fin car au lieu de tourner vers la droite pour rallier la ligne de départ, on tourne vers la gauche et je me retrouve au pied d'une jolie grimpette, rue Auguste Gervais. Je ne sais pas trop combien de mètres elle fait, mais je sais surtout qu'elle fait de beaux dégâts dans mes jambes qui n'avaient pas besoin de ça. Je m'accroche comme je peux à une coureuse que je connais puis une fois en haut je suis incapable de relancer et elle me lâche inexorablement. On reprend la direction de la ligne de départ et on est parti pour une dernière boucle identique à celle que je viens de faire. C'est à dire que la montée m'attend encore une fois. Les spectateurs sont très nombreux malgré la présence de la pluie qui est revenue à la fin de la première boucle.


On entend dans les haut-parleurs, les premiers qui arrivent. C'est pas que c'est décourageant, mais c'est pas loin. J'ai toujours autant de mal à relancer sur le plat. Je me sens très fatigué. Au pied de la montée, je décide de la faire tranquillement à mon rythme. Il y a même quelques coureurs qui décident de la faire en marchant. En haut j'arrive mieux à relancer qu'à mon premier passage ici, et la grande descente se fait mieux. Je m'accroche puis virage à droite et dernier virage à gauche. Je double deux coureurs et je passe la ligne d'arrivée 511ème/2078 en 45'48''. C'est très nul. Pour me consoler on a droit à une jolie médaille et un bon chocolat chaud.


Le vainqueur de cette course n'est autre que le champion olympique en titre du marathon. Quel prestige ! Je crois que depuis ma blessure j'ai repris un peu trop rapidement et que mon corps a besoin de repos. Comme je me suis déjà inscrit aux courses des deux dimanches suivants, je m'y présenterais mais ce sera pour les faire tranquillement sans aucun objectif. Puis après, une petite coupure devrait me faire du bien.

15 km des Berges de Conflans (78)

Samedi 6 décembre 2008

Retour dans les Yvelines une semaine après le semi-marathon d'Andrésy. En effet aujourd'hui je vais à Conflans-sainte-Honorine en compagnie de Bernard afin d'effectuer le 15 km des Berges de Conflans. Je récupère mon dossard 508, puis avec ce dossard je me rends au stand "loterie", afin de voir si un cadeau a été attribué à mon dossard. Et bien oui, bonne nouvelle, j'ai gagné un coffret eau de toilette + déodorant BRUT. Sympa, je ne suis pas venu pour rien. Je peux repartir chez moi !!! Bernard qui vient pour la quatrième fois n'a jamais rien gagné ici.

On va s'échauffer tous les deux. On fait plus de trois kilomètres. Le temps est frais, le vent un peu présent, mais la météo est clémente pour la pratique de la course à pied. J'hésite un peu pour ma tenue de course entre mon débardeur et des manches longues dessous ou bien mon polaire de course à pied. Finalement j'opte pour mon débardeur.


A 14 heures le départ est donné devant le stade Claude Fichot. Mon premier kilomètre est couvert en 3'57''. Des petits faux plats jalonnent le départ de course mais c'est assez facile à absorber. Puis on arrive au fameux sentier des Laveuses. C'est le moment où on se dit que la course va être très difficile. Il s'agit d'une très grosse descente. Je n'arrive pas à maîtriser la descente. Je m'emballe et je n'arrive pas à prendre la corde en bas de la descente afin de prendre un virage propre. Finalement mon virage est très large et je me retrouve de l'autre côté du virage. Et ce n'est que la descente, car en fin de course on va devoir la remonter. Ça promet ! Avant la course Bernard m'a dit qu'il y a cette difficulté finale ainsi qu'une petite montée vers le château de Conflans, puis le reste de la course est assez facile.

Donc en bas de cette descente on emprunte les berges. C'est plat. Mon rythme est assez sympa. Je me fais doubler mais je gère en essayant de suivre au maximum ces coureurs. Puis on prend un virage sur notre droite et ça monte sec jusqu'à l'église sur un chemin piéton très étroit, ça redescend un peu et ça remonte aussitôt vers le château. Ça n'arrête pas. Le parcours dans le vieux Conflans est très accidenté. Bernard a oublié de ma parler de ces grimpettes ! Et il y a même quelques marches dans une descente. Je passe au km 5 en 21'11''. Ensuite on fait un tour dans le Parc municipal du Prieuré et on fini par descendre vers les berges. C'est enfin plat !
C'est une très longue ligne droite qui nous amène jusqu'au km 8, Cours de Chimay puis on fait demi-tour en empruntant le chemin pédestre des berges. Le paysage est vraiment sympa avec toutes les péniches stationnées à quai. C'est une nouvelle ligne droite jusqu'au pied de la terrible montée finale. Entre-temps je suis passé au km 10 en 44'23''.Ça va pour l'instant.
Et maintenant le sentier des Laveuses. La montée. De nombreux spectateurs sont présents sur toute la montée. "Allez les gars, c'est bientôt le haut, tenez le coup, ..." Les encouragements, ça aide mais on piétine quand même. C'est dur. Un coureur devant moi s'écarte sur la droite et vomit. Pas facile. Une fois en haut je voie la pancarte du km 12. Plus que 3 kilomètres sans grosse difficulté. Mais le problème c'est que cette course a fait des dégâts dans mes jambes. Je n'arrive pas à retrouver mon rythme. Dès qu'il y a un faux plat descendant j'essaye de récupérer mais dès que ça redevient plat, j'ai du mal à relancer.

Dernier kilomètre, on revient face au stade Claude Fichot. Je passe à côté de la ligne d'arrivée mais il faut faire un tour complet de piste. Je suis incapable d'accélérer. Je poursuis tranquillement mais mine de rien les 400 mètres du tour de piste paraissent interminables. Dans le dernier virage on me double. Je m'accroche et je redouble mais un début de crampe stop mon effort. Ça passe aussitôt sans avoir besoin de m'arrêter et j'arrive finalement à le doubler.

Sur la ligne d'arrivée je suis 195ème/728 en 1h08'45''. Je reçois un beau trophée de l'épreuve. J'attends Bernard qui lance un sprint dans le dernier virage de la piste, arrive à doubler deux coureurs et fini 244ème en 1h10'50''. Le ravitaillement final est bien sympathique : jus d'orange, chocolat chaud, jus d'orange, dattes, bananes, chocolat, ... Puis une bonne douche bien chaude nous permet de récupérer. C'est une belle épreuve.

Bilan du mois de novembre 2008


Nombre de kilomètres : 231,5

Nombre de jours : 17

Nombre de courses : 3

Nombre de podiums : 0

Les 20 Bornes d'Andresy (78)

Dimanche 30 novembre 2008


Aujourd'hui, ma course est assez éloignée de mon domicile. En effet je vais courir pour la première fois dans les Yvelines. Départ de la maison à 7h15. Il pleut, il fait froid. Ça promet. J'arrive sur place et je récupère mon dossard. J'ai eu le 3551. Le problème de ce temps c'est de trouver la motivation pour aller s'échauffer. Je cours deux petits kilomètres puis je me mets en tenue.

J'arrive sur la ligne de départ au dernier moment. A moins de deux minutes du départ de la course. A 9h30 c'est parti. On longe les bords de Seine sur environ un kilomètre puis on rentre dans les rues d'Andresy. La première boucle qui paraissait assez facile sur papier est finalement une succession de montées, de descentes et de faux plats. Ça promet avant d'enchaîner les deux grandes boucles qui comportent la grosse difficulté du parcours. Je passe au km 5 en 21'51''. On redescend sur les bords de Seine, seul endroit vraiment plat et c'est le passage à côté de la ligne d'arrivée qui signifie le départ des deux grandes boucles.

Le début de cette grande boucle est la même que la petite. Une fois dans les rues d'Andresy, on emprunte une montée comme lors de la petite boucle et au lieu de prendre sur la gauche, on poursuit la montée. Sous la voie ferrée, un replat fait du bien aux jambes, mais on se retrouve finalement au pied d'un mur. Une côte d'environ 300 mètres à plus de 16%. Le truc à pas faire c'est de regarder en haut. Alors je prends un rythme pas bien élevé mais qui me convient et je ne quitte pas mes pieds des yeux. Finalement lors de cette ascension je n'ai pas été doublé et j'ai même réussi à doubler quelques coureurs. Arrivé en haut, on pique sur la gauche pour une partie assez plate. Et bien c'est pas évident de relancer le rythme avec cette montée et les jambes très dures qui ne sont pas épargnées par la météo car il pleut toujours et qu'il fait aux alentours d'un degré.

Petit à petit j'arrive à aller de plus en plus vite. Je passe au km 10 en 46'07''. J'en suis bien content de ce chrono, vu les difficultés. Ensuite c'est plus ou moins plat jusqu'à la descente qui me ramène sur les berges de la Seine et un dernier passage à côté de la ligne d'arrivée. De la neige vient remplacer la pluie.

La dernière boucle est la même que celle que je viens de terminer. Je vais un peu moins vite sur le plat car je pense déjà à la fameuse côte que je vais devoir refaire. On a rattrapé la course du 13,5 km qui emprunte une petite et une grande boucle. Ça me fait du bien car je double de nombreux coureurs de cette course. Je passe au km 15 en 1h10'13''. Et me revoilà au pied du mur. Comme au tour précèdent je ne regarde que quelques mètres devant moi. Par contre je ramasse un grand nombre de coureurs qui montent en marchant ou en courant à très faible allure. En haut c'est toujours aussi dur de remonter son rythme. Il ne reste plus que 4 kilomètres que je gère sans à-coup. Surtout que je sens une petite gêne dans le mollet droit. Je ne veux pas qu'une crampe vienne m'enquiquiner.

Je fini tranquillement en remontant toujours des coureurs de la course du 13,5 km et du semi. Plus que 2km puis 1 km et de loin on aperçoit le chapiteau des kinés qui se trouve à côté de la ligne d'arrivée. Un coureur se met à ma hauteur et je me dis que je vais le laisser finir devant moi, puis voyant que la ligne d'arrivée n'était finalement pas bien loin, je hausse mon niveau et je finis 208ème/537 en 1h40'44''. C'est bien avec un parcours tel que celui-là. J'ai souffert aujourd'hui.

26èmes Foulées Maurice Martone de Drancy (93)

Dimanche 23 novembre 2008


Une belle chute des températures est venue ce matin pour nous accompagner à Drancy. En effet lorsque je prends ma voiture pour partir vers le lieu de la course, il y a -1°. Et lorsque j'arrive à Drancy il y a 1°. Pas très chaud tout ça. Je vais récupérer mon dossard. On m'a attribué le 228. Une erreur a été faite de la part de l'organisation car j'ai été inscrit deux fois. Deux dossards me sont attribués. Le petit problème réglé, je me prépare et je tente de me réchauffer. Je cours environ 2 km pour m'échauffer, puis je me rends vers la ligne de départ.


Nous sommes environ 400 coureurs sur la ligne de départ. A 10 heures le starter nous lâche dans les rues de Drancy et de Bobigny. Le parcours est sans difficulté. On ne quitte pas les rues des deux villes. Je pars sans trop forcer car les jambes sont très dures à cause du froid et que de toute façon elles ne veulent pas aller plus vite. Les deux premiers kilomètres sont avalés sans aucune difficulté et je me rends vite compte que je suis finalement parti un petit peu vite pour ma condition actuelle.

Vers le km 3 je dois baisser un peu de rythme pour gérer ma course. Je passe au km 5 en 20'41''. Ensuite je règle mon rythme à 4'20 au kilomètre pour être sûr de ne pas avoir de mauvaise surprise pour la suite. Je double quelques coureurs qui sont sur le bord de la route, se tenant l'arrière des cuisses. Le froid n'épargne pas les claquages.

Au 9ème kilomètre j'observe mon chronomètre qui me confirme bien que je devrais finir sous les 43'00''. Puis on entre dans le stade Charles Sage à Drancy pour faire un demi-tour de piste et franchir la ligne d'arrivée.


Je suis 123ème/406 en 42'26''. C'est mon meilleur temps sur la distance depuis ma reprise après ma coupure suite à mon arrachement osseux. Encourageant. On nous offre un sac à chaussures siglé de la course.

Semi-marathon Christian Granger de Boulogne-Billancourt (92)

Dimanche 16 novembre 2008


Reprise de la compétition après le Marseille-Cassis de la fin de mois d'octobre. Le cadre est moins sympa mais je m'aligne sur une distance à peu près similaire : le semi-marathon. Mon troisième de l'année après ceux de Paris et de Fontainebleau. Aujourd'hui le temps est gris, un peu de bruine mais une température douce (environ 10°) pour la saison. Je pars assez tôt ce matin afin de trouver une place pour la voiture. Un parking souterrain habituellement fermé le dimanche, nous est réservé gratuitement par l'organisation. Il s'est vite rempli malgré sa taille. Je me dirige enfin vers le gymnase pour retirer mon dossard et j'y retrouve Bernard. Je récupère le dossard 1248. On a également une puce de chronomètre que l'on conservera à la fin de la course en souvenir ainsi qu'un tee-shirt technique.


Avec Bernard on essaie de trouver une bonne place sur la ligne de départ. Il y a plus de 4000 participants. A 10 heures le départ est donné. on met environ une quarantaine de secondes pour franchir la ligne de départ. C'est assez dur de tracer son chemin car ça va dans tous les sens. Mais le plus, c'est que l'on est sur une longue ligne droite bien large. Ça aide à gérer le monde. Je suis Bernard et il me lâche même sur cette ligne droite à cause des autres coureurs. Je laisse faire, puis après le premier kilomètre je le retrouve et je passe juste devant lui. Je me retourne quelques instants après et c'est à son tour de ne plus être dans mon sillage. J'ai beau me retourner plein de fois mais malheureusement je n'arrive pas à le retrouver à cause de la taille du peloton. Je décide alors de partir.


Je me retrouve sur les bords de Seine qu'on ne va quasiment pas quitter de la course. Le parcours est bien roulant. Les seules "difficultés" sont les passages sous les ponts où la route descend puis remonte. Mes jambes sont assez lourdes mais la cheville ne m'embête pas vraiment. On croise le leader de la course qui passe sur l'autre côté de la chaussée en sens inverse. Pas le même monde ! Je poursuis ma course à ma vitesse. Je passe au km 5 en 22'12''. Ça va je suis bien dans mon objectif d'1h40'.

Quelques centaines de mètres plus loin, on pénètre un peu dans la ville mais après le 6ème kilomètre, retour sur les bords de Seine et son parcours roulant. Ce qui est très bon pour le moral c'est qu'en récupérant les bords de Seine on croise en sens inverse les coureurs qui se trouvent derrière moi. Et bien il y en a un bon paquet.


Ensuite c'est la seule vraie difficulté du parcours avec un passage sous un pont avec une bonne descente et surtout une belle remontée qui casse les jambes. Elle me rappelle la "Côte des Pompiers" qui se trouve à 2 km de l'arrivée du Marseille-Cassis. Je grimpe donc mais sans piocher, sans me mettre dans le rouge. Puis en haut c'est de nouveau tout plat. Plus loin je passe au km 10 en 45'16''.


On continue ensuite tout droit et juste après le 11ème kilomètre, on prend un virage très serré qui nous fait faire demi-tour et repartir dans l'autre sens. Je croise Bernard qui accuse environ 2 minutes de retard sur moi. Il a pas l'air mal du tout. J'arrive à rester dans mon rythme. Sur tout le parcours il y a énormément de monde pour nous encourager. Des groupes de musiciens assurent l'ambiance.


Kilomètre 15, je passe en 1h08'46''. Je suis toujours dans le rythme de mon objectif. Pendant un kilomètre je ressens comme des nausées sans trop comprendre pourquoi. Je prends bien mes ravitaillements. Mais bon, vers le km 16 ça va beaucoup mieux. C'est parti comme c'est arrivé. On refait un petit passage dans Boulogne, puis on reprend les bords de Seine. Je ne voie plus Bernard dans les coureurs que je croise. Je commence à ressentir une petite gêne dans le mollet droit. Je préfère ralentir légèrement pour éviter l'arrivée de la crampe. On passe pour la seconde fois à la difficulté que j'assure sans forcer puis une fois en haut il reste environ 3 kilomètres pour rallier l'arrivée.

Je passe au km 20 en 1h32'54''. Puis virage sur la droite pour faire une longue ligne droite d'un kilomètre qui parait interminable. Je n'ose pas trop regarder loin devant mais je conserve mon rythme pendant ce kilomètre, puis on pique à nouveau à droite pour les 100 derniers mètres. J'accélère légèrement pour pouvoir doubler cinq coureurs et franchir la ligne d'arrivée. Je suis 1254ème/3906 en 1h37'54''. Je reçois une médaille commémorative. Sympa.



Je retrouve Bernard qui a fini 1711ème en 1h42'20''. On récupère nos vestiaires et une bonne douche nous attend. Je vais conserver un très bon souvenir de cette course avec une organisation qui s'est montrée à la hauteur.

Bilan du mois d'octobre 2008


Nombre de kilomètres : 153,7

Nombre de jours : 12

Nombre de courses : 4

Nombre de podiums : 0

Classique Internationale Marseille-Cassis (13)

Dimanche 26 octobre 2008


Avec Yannick, nous avons décidé il y a plusieurs mois de nous inscrire à cette fameuse course qui est sans aucun doute l'une des plus belles sur le territoire français. Nous avons loué un mobil-home dans un camping à Ceyreste qui se trouve à proximité de La Ciotat. Hier matin, nous sommes allés au Parc Chanot juste à côté du Stade Vélodrome de Marseille pour aller retirer nos dossards. Yannick a eu le 11702 et moi le 11603.


Ce matin, on se réveille à 5 heures. Nos femmes nous amènent à Cassis où des navettes nous attendent pour nous amener sur la ligne de départ au Stade Vélodrome de Marseille. Nous arrivons à Marseille vers 7 heures. On attend un peu avant de donner nos affaires au vestiaire puis vers 7h50 on se dirige vers le sas de départ et on doit réussir à attendre sur la ligne de départ jusqu'à 9 heures 30 sans attraper froid. Le soleil est bien présent mais il ne fait pas encore très chaud aussi tôt ce matin.


Il y a énormément de monde sur la ligne de départ. On parle de 14000 participants. 9h30, le coup de feu libère tous les participants. Avec Yannick on attend 1'35'' avant de franchir la ligne de départ. Le soleil s'est bien levé et commence déjà à bien chauffer. C'est pas évident de bien se mettre dans la course au début car ça va dans tous les sens. Les gens essayent de se placer et il faut doubler des coureurs qui ne vont pas aussi vite que nous. On bout de quelques centaines de mètres, c'est parti pour le début du dénivelé. Jusqu'à la sortie de Marseille ça monte mais c'est assez facile, puis à la sortie de Marseille, c'est une autre paire de manches. Les pourcentages sont assez importants et la route tourne dans tous les sens.


Plus on monte, plus il fait chaud et plus c'est raide. Sur le bord de la route, on rencontre de nombreux coureurs allongés au sol qui sont déshydratés. L'hélicoptère de France 3 tourne au-dessus de nous pour filmer la course qui est retransmise en direct. Je n'ai pas trop le temps d'admirer le paysage pendant cette longue montée, car j'essaye de me concentrer sur la route pour oublier cette fameuse cheville. A chaque ravitaillement on se perd avec Yannick mais quelques centaines de mètres plus loin on se retrouve. Vers le sommet du col de la Gineste il m'aide en se mettant devant moi et on franchi le col en 58'.


Au sommet, des pom-pom girls, des spectateurs, de la musique, ... nous attendent et ça nous encourage. Nous descendons aussitôt et on passe à la banderole indiquant l'arrivée à 10 kilomètres en 1h00'19''. Le paysage est vraiment merveilleux. On a l'impression de se retrouver au milieu de rien. Un paysage lunaire. Que du bonheur (même si c'est très physique). Il fait très chaud. La descente n'est pas aussi régulière que l'ascension, car on retrouve des portions montantes dans cette descente, mais en général ça descend. Sous la banderole indiquant l'arrivée à 7 kilomètres, je ressens des petits picotements au niveau du mollet de la jambe où je souffre de la cheville. Je connais bien ce symptôme qui est synonyme d'une future crampe.


Mais la suite de la course se passe pas mal du tout et je suis surpris de ma course.


A environ 5 kilomètres de l'arrivée on voit en contrebas le port de Cassis où l'arrivée est donnée. A trois kilomètres de l'arrivée on se retrouve en bas de la descente aux portes de Cassis. Yannick va plus vite que moi car je dois gérer cette crampe qui a envie de venir. Je le laisse partir pour finir à ma main. On se retrouve sur du plat jusqu'à 2 kilomètres de l'arrivée et de cette fameuse "Côte des Pompiers", qui à un pourcentage bien moins élevé que lors de l'ascension du col de la Gineste, mais qui en fin de course casse énormément les jambes. Je double des coureurs qui montent en marchant. Dans la descente je dois m'arrêter 3-4 secondes pour faire partir la crampe et je repars aussitôt. Je refais la même chose quelques centaines de mètres plus loin.


Puis banderole du dernier kilomètre. Ça descend dans les rues de la ville de Cassis et finalement on se retrouve sur le port de Cassis où des milliers et des milliers de spectateurs nous encouragent. On se retrouve entouré de nombreux encouragements. C'est la folie. On longe les commerces du port, on tourne à angle droit sur la droite en direction de la plage, puis dernier virage sur la gauche et je franchi la ligne d'arrivée. Quel bonheur ! J'ai fini 4231ème/13013 en 1h51'08'' et Yannick a fini 4062ème en 1h50'29''. Mon temps réel à la puce est de 1h49'33''.


Je retrouve Yannick aux vestiaires et on met près d'une heure à retrouver nos femmes et mon fils. Il y avait tellement de monde. On a appris qu'à 200 mètres de l'arrivée un coureur a été victime d'une crise cardiaque qui lui a été fatale. Il était âgé d'une trentaine d'année. Puis on a pris la direction de la plage pour un bon pique-nique et surtout pour faire trempette. Vivement l'année prochaine !!!

10 km du 1789 à Crosne (91)

Dimanche 19 octobre 2008


C'est une température très fraîche qui nous attend à la sortie de la maison. Un petit degré. C'est vraiment pas chaud. Je me rends en famille dans l'Essonne pour faire une course à pied pour la première fois dans ce département. Vers 8 heures 30, on arrive à la salle des sports "La Palestre" à Crosne. Pendant que ma femme va retirer le dossard de mon fils qui va s'aligner sur la course du 1 km, moi je vais récupérer le mien pour le 10 km. En cadeau, un gilet polaire sans manche m'est offert. Pas mal comme cadeau. Lucas a eu le dossard 1177 et moi le 729.


Sur la ligne de départ du 1 km il y a près de 200 enfants au départ. La course s'élance à 9 heures. Lucas, qui se trouvait en première ligne au départ, a été débordé de tous les côtés et s'est retrouvé par terre. Je l'ai retrouvé quelques dizaines de mètres plus loin en train de courir avec quelques larmes sur les joues. Je me porte à côté de lui et j'ai mis une centaine de mètres à le réconforter et à arriver à le motiver pour doubler les enfants qui se trouvaient devant lui. Il a régulièrement remonté des places sur tout le tracé du parcours. On se rapproche tout doucement de l'arrivée et hormis le départ, il court en bonne cadence. Il se trouve sur la ligne droite amenant sous la banderole de l'arrivée mais à quatre-cinq mètres de l'arrivée il s'arrête et perd quelques places. Il passe finalement la ligne d'arrivée 116ème/183 en 6'11''. C'est très bien pour première course sur un kilomètre.

A 9 heures 45, je me rends sur l'avenue Salvador Allende sur la ligne de départ. Nous sommes environ 500 coureurs sur le 10 km qui s'annonce très difficile car la course est réputée pour une très longue et très raide côte. Dès le coup de pistolet, je pars bien mais contrairement à l'habitude, je ne me grille pas trop. Je ne sens pas trop la fatigue. Mon premier kilomètre, je le boucle en 3'49''. C'est bien.


Puis on passe sous la banderole d'arrivée et on entre aussitôt dans le Bois de la Grange. Les chemins ne sont pas très large et sont recouverts de feuilles mortes qui cachent les pierres. Au troisième kilomètre, je fais une énorme erreur. Comme à mon habitude, tous les kilomètres , je fais un pointage chronométrique et je ne fais plus attention au sol. C'est à ce moment là que mon pied droit se pose sur une pierre qui était cachée sous les feuilles mortes et la cheville s'est tout de suite pliée en craquant. Ça m'a stoppé net. Je suis resté plié au sol plus d'une minute car la douleur était assez vive, puis on me concentrant, j'arrive à me relever puis à marcher. De nombreux coureurs qui me doublent m'encouragent et j'arrive à trottiner, puis à reprendre un rythme correct.


On sort du Bois et ses chemins après le 4ème kilomètre. Je passe devant mon fils et ma femme, et je lui dis que ma cheville avait à nouveau lâché mais que j'allais essayer de continuer la course. Après le ravitaillement du km5, on pique sur notre gauche et on commence à prendre des routes qui descendent très fortement. Et bien c'est pas évident les descentes lorsqu'on a une entorse et en plus je me disais que plus on descendait, plus on devrait remonter. Évident !!!


Arrivés une fois en bas, on traverse le centre ville et on commence à prendre des routes en zigzag qui montent, qui montent et qui montent. A chaque virage on croit que c'est fini ... mais c'est pas fini. Ma cheville me fait mal mais je suis assez surpris car j'arrive à gérer la douleur et je monte certes en me faisant doubler, mais quand même à un bon rythme. J'arrive en haut de cette longue côte de plus d'1,5 kilomètre très raide sans être essoufflé.


Puis le dernier kilomètre, je le fais tranquillement sans rechercher de chronomètre. Je franchi la ligne d'arrivée sans sprinter. Je suis 109ème/470 en 44'54''. Cette blessure tombe très mal à une semaine de Marseille-Cassis. Et c'est autrement plus bête que physiquement j'étais bien. Ma course terminée, je n'étais pas du tout essoufflé ni fatigué, mais dégoûté.

24èmes Foulées Vairoises (77)

Dimanche 12 octobre 2008


Après une bonne soirée raclette chez des amis hier soir, ce matin je me lève un peu (même beaucoup) lourd. J'ai des mauvaises sensations dès mon levé du lit. Hier après-midi je suis allé avec mon fils à la mairie annexe de Vaires-sur-Marne afin de retirer mon dossard. J'ai hérité du numéro 374. Ce matin ma femme et mon fils m'accompagnent afin de m'encourager. Je m'échauffe très peu de temps. Pas de jambes. Je me sens très lourd. Vive la raclette !!! Je cours environ sur 1,5 km pour m'échauffer. Juste le temps de repérer une jolie difficulté à faire à deux reprises pour passer sur la voie ferrée.


A 10 heures 30, le départ est donné. Je pars pas mal même si je ne me sens pas bien du tout. On passe devant la gare de Vaires, on prend une petite grimpette pour passer au-dessus des voies ferrées et on se dirige vers la forêt de Vaires-sur-Marne. Dès qu'on entre dans cette forêt le terrain est moins dur et c'est vraiment très agréable même si je n'arrive pas vraiment à trouver de bonnes sensations. Je me fais doubler un petit peu par un petit peu.


Je tente de m'accrocher à chaque groupe de coureurs qui me doublent, mais au bout de quelques mètres je dois les laisser partir un par un. On sort de la forêt et on se retrouve sur la route juste au pied de la difficulté que j'avais repérée lors de l'échauffement. La montée me scotche sur la route. Je me fais doubler mais je n'arrive pas à réagir. Je garde ce rythme jusqu'en haut puis ça redescend aussitôt. Il reste environ 500 mètres pour faire un premier passage sur la ligne d'arrivée.


On refait la même boucle une deuxième fois. Je suis vraiment à la ramasse. Par contre une fois que je rentre dans la forêt j'arrive à être plus décontracté et je cours beaucoup mieux. Je suis bien les coureurs, j'en double d'autres. Vers le 8ème kilomètre le lacet de ma chaussure droite commence à se desserrer. Je continue tout de même pour ne pas me faire lâcher par le groupe.


Je monte mieux la difficulté finale qu'au premier passage. Je descends tranquillement pour récupérer un peu puis dernier virage sur la droite direction la ligne d'arrivée. Je suis à la queue d'un groupe étiré sur une quinzaine de mètres. C'est à ce moment là que je décide d'accélérer brusquement. Je remonte tous les coureurs du groupe un par un sauf un sur lequel j'échoue sur ses talons. Je finis 76ème/254 en 44'30''.


Je suis assez déçu de ma course mais je peux en retirer des points positifs comme le sprint final. De plus le ciel bleu et la température douce étaient vraiment agréables pour courir.