Les Foulées du 12ème (75)

Dimanche 6 juin 2010


Avec mon élongation au mollet droit et la perspective du marathon relais de Marne-et-Gondoire dimanche prochain, je me suis inscrit aux foulées du 12ème à Paris dans le Bois de Vincennes sans aucun objectif chronométrique à part le fait de boucler la course tranquillement sans douleur à ce mollet. Je me rends donc ce matin à La Cipale, le vélodrome Jacques Anquetil en bordure du bois de Vincennes, côté Charenton-le-Pont.

Je récupère mon dossard 523 puis place à un léger échauffement dans le Bois de Vincennes. Le ciel est bien noir et vers 9h05-9h10, l'averse nous tombe dessus. Et pour une averse, c'est une vraie averse. Après avoir fait un peu le malin en continuant l'échauffement sous les trombes d'eau, finalement je fais comme tout le monde ... Vite faut trouver un arbre pour essayer de s'abriter.


A 9h25, à 5 minutes du départ la pluie est toujours aussi dense, mais il faut bien aller se placer derrière la ligne de départ. A 9h30, au moment de partir, les organisateurs nous annoncent qu'il va falloir attendre encore quelques minutes supplémentaires le temps que la police fasse enlever un véhicule dont le conducteur n'a pas respecté l'interdiction de stationnement en plein milieu du chemin du parcours de la course.


Mais bon, malgré la pluie, l'humeur des coureurs est bonne et finalement à 9h35 le départ est donné. Je pars vraiment sans prétention, tranquillement. Je double quand même les gens qui ne comprennent pas qu'en courant à 10 km/h, leur place était plutôt en fin de peloton au départ et non en tête. Ce qui a tendance à bien gêner quand même. Mais bon, c'est pas grave. On commence donc par une première boucle, la plus petite, d'à peine 2 kilomètres. La pluie ne cesse pas, le tee-shirt est super lourd. L'avantage c'est que le ravitaillement en eau sera superflu.


Je ne regarde absolument pas mon chrono et je cours en écoutant mon corps et surtout mon mollet. Dès que je ressens des picotements je ralentis un peu puis je relance un peu plus loin. A la fin de la petite boucle, c'est parti pour la première grande boucle. Le parcours est sympa, plat, et ... humide. On fait le tour du Lac Daumesnil, puis passage devant le Vélodrome Jacques Anquetil. La panneau 5 km est accompagné du chronométrage officiel. Je passe en 22'32''. Ça va moi qui pensais faire la course en 50', façon jogging. Le mollet à l'air de bien vouloir suivre. Et en plus après le panneau du km 5, la pluie a quasiment cessé.


Dans le dernier tour, j'essaie de suivre les différents groupes qui me doublent. Mais je continue à y aller tranquillement, sans chercher absolument à les suivre. Par contre dans le dernier kilomètre, je tente d'accélérer pour essayer de finir sous les 47 minutes. Je prends l'allée qui mène au Vélodrome et j'entre sur la piste. Je dois faire une ligne droite de la piste pour aller jusqu'à la ligne d'arrivée. Un coureur se trouve à quelques mètres devant moi. Je fais une petite accélération, histoire de gagner une place sur la ligne. Je finis 261ème/646 en 46'21''. C'est bien. Le mollet a tenu, je pensais faire beaucoup plus en temps.


Dès que je restitue ma puce chronométrique, l'averse revient aussitôt et des trombes d'eau nous tombent à nouveau dessus. Le tee-shirt ne peut plus accepter d'eau tellement il est déjà gorgé. La semaine prochaine deux courses m'attendent. Vendredi à 21h15 le 10km de Melun et dimanche à 9h00 le marathon de Marne-et-Gondoire.

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