Paris-Versailles (75-78)

Dimanche 26 septembre 2010


Tout a commencé vendredi après-midi. Je suis allé à Issy-les-Moulineaux pour récupérer mon dossard, ma puce et mon tee-shirt technique offert. Mon dossard est le numéro 19302. Avant de repartir, je fais un petit tour au village expo. Ce matin, mon ami et ancien collègue de travail Yannick, est venu chez moi pour qu'on fasse le chemin ensemble jusqu'à la course. On dépose la voiture à Versailles, puis nous prenons le RER ''C'' a 8h20 direction la Tour Eiffel. Là-bas, nous retrouvons Fred, un autre ancien collègue. Nous allons déposer nos sacs aux camions-vestiaires au stade Emile Anthoine et nous allons nous échauffer ou nous réchauffer. C'est selon !!!

Après une petite pause pipi, direction le sas de départ au pied de la Tour Eiffel. Mais nous ne sommes pas les premiers à nous y installer. Et loin de là d'ailleurs. Il est 9h45. Le ciel est bleu, mais la température est très fraîche. L'album de David Guetta dans la sono, nous aide à patienter jusqu'à notre départ. La course débute à 10 heures, mais pour éviter toute bousculade, le départ se fait par vagues de 350 coureurs toutes les minutes. Seul le temps à la puce fera office de temps officiel et le classement général ''scratch'' dépendra de ce temps. Nous entendons le speaker annoncer que plus de 11000 coureurs sont déjà partis, mais nous attendons toujours.


A 10 heures 36, c'est à notre tour de prendre le départ. Je prends la foulée de Fred sur les premiers mètres. Je vois que Yannick est lui sur l'autre côté de la chaussée. Mais ça ne va pas assez vite pour moi. Alors d'entrée j'accélère vraiment pour me rythmer en dessous des 4 minutes au kilomètres. Le départ est facile. Les 5 premiers kilomètres sont plats ou presque. Par contre, je double énormément de coureurs partis bien devant moi et avec une différence de vitesse énorme. Je fais plus de distance que prévu car je n'arrête pas de slalomer pour ne pas perdre ma vitesse. Je fais les deux premiers kilomètres en 3'52'' et 3'53''.

Juste après, nous entrons dans un tunnel : le souterrain André Citroën. Je passe sur le haut trottoir de gauche pour me frayer un chemin. Le tunnel est assez long, mais bien éclairé. Je continue de remonter plein de coureurs, suivi d'un autre coureur qui a pris le départ en même temps que moi. Une petite montée me permet de sortir du tunnel, puis ça redevient très plat. J'entre dans Issy-les-Moulineaux en prenant les quais de Seine. Je suis très régulier dans ma course. Je passe au km 5 en 19'18''. Juste après c'est le premier ravitaillement. Je prends une gorgée d'eau et le coureur qui me suivait depuis le début, passe devant. Il prend quelques mètres d'avance mais je reste à distance.


Ensuite, virage à gauche et c'est le début de la fameuse côte des Gardes. Plus de 2,1 km avec de beaux pourcentages. Néanmoins, même si ma vitesse baisse, je reste toujours sur des bases bien plus élevées que la plupart des coureurs. Je continue à doubler en gardant une dizaine de mètres de retard sur le coureur du départ. Après un kilomètre d'ascension, on tourne sur la gauche avec une pente toujours présente mais moins raide. Le sol est couvert de pavés. Moi je prends les bas-côtés herbeux, mais dès qu'on quitte les pavés et le bas-côté herbeux, on tourne sur la droite pour la dernière partie de l'ascension qui redevient plus raide. Mais je suis très bien et je reviens sur le coureur qui se remet dans ma foulée avant le haut de l'ascension.

Nous nous retrouvons dans la forêt de Meudon. Dès notre entrée dans cette forêt, un deuxième ravitaillement est présent. Je prends quelques raisins secs et deux, trois gorgées d'eau et la course continue toujours rapidement et également toujours suivi comme mon ombre. Ça m'aide d'avoir quelqu'un juste derrière moi. On se tire la bourre. La traversée de la forêt est un enchaînement de montées et de descentes. Mais ça n'a rien à voir par rapport à la fameuse côte des Gardes. La chaussée est beaucoup plus étroite et nos slaloms continuent. Je fais très attention, car je suis souvent obligé de me retrouver sur les bas-côtés pour pouvoir doubler. Évitons les entorses !


Je ne sais pas combien de personnes j'ai doublé depuis le début, mais ça fait un gros paquet. Plusieurs milliers. Sans me faire doubler, sauf par celui qui se retrouve actuellement derrière moi. Je passe au km 10 en 42'43''. C'est très bien surtout avec une très grosse montée sans descente. On quitte Meudon et on se retrouve sur la commune de Vélizy, mais toujours dans la forêt. Une petite descente nous amène juste au bord de la ville de Vélizy, puis on enchaîne par un léger faux plat montant. Ce dernier nous amène au pied de la côte du cimetière de Viroflay. Une côte de 200 mètres, mais à plus de 9%. Après plus de 12 km, ça peut faire du mal. Cette côte est également bien avalé, toujours avec mon coureur dans la foulée.

Le troisième ravitaillement est juste après cette côte, peu après le panneau du km 13. Ensuite c'est un faux plat descendant qui aide bien à la relance. Mon ''binome'' en profite pour accélérer et me passer. Je lui laisse une vingtaine de mètres d'avance sur moi, mais je fais l'effort pour que l'écart ne se creuse pas plus.


Panneau ''Versailles''. Ça devient bon. Il reste deux kilomètres. Mais ce sont deux kilomètres de faux plats montants avec un vent de face. Mais peu importe, je suis dans un bon jour. La chaussée est très large. Je passe au km 15 en 1h01'57''. C'est mon meilleur passage sur cette distance en compétition. Je grignote mètre par mètre pour essayer de revenir sur mon coureur. De loin, j'aperçois le Château de Versailles et surtout l'arche d'arrivée. Le vent de face est toujours bien présent, mais je reviens sur le coureur et le double 100 mètres avant la ligne d'arrivée que je franchis 325ème/18942 en 1h05'53''.


J'ai fait un super classement et je n'ai même pas l'impression d'être fatigué. Je récupère un ravitaillement ainsi que ma médaille. Après m'être changé à la voiture, je retourne vers la ligne d'arrivée où je retrouve Fred qui a fini 1799ème en 1h13'55'' et Yannick, qui lui a fini 6910ème en 1h23'42''. Nous sommes tous contents de nos résultats, nos objectifs respectifs étant plus que réalisés. La course était très agréable, mais j'ai slalomé parmi les coureurs durant les 16 kilomètres de la course. Prochaine course dimanche prochain pour le 10 km de Tremblay-en-France (93).

4 commentaires:

Sophie a dit…

On ne t'arrête plus!! encore une excellente compétition avec un chrono super (presque 30 minutes de moins que l'année dernière!) et une très bonne place!!!!
encore un grand bravo à toi!!!

Jeff a dit…

Merci Sophie. Je suis effectivement assez content de mon classement et de mon chrono. Je continue bien à progresser. Tu n'y es pas étrangère.

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je suis tombé sur ce blog par hasard.

Tu as 5 ans de pratique c'est ça ?

C'est un super temps, tu tournes le semi en combien ?

Jeff a dit…

Mon meilleur temps actuel sur semi est de 1h35' mais je fais surtout des 10km dont mon record est 37'50''. En novembre je vais essayer de faire 1h25 au semi de Boulogne Billacourt. Bonne continuation