Dimanche 29 mai 2011
Les "6 jours de Toul" se rapprochent à grands pas. Moins d'un mois avant d'être sur ma course préférée à égalité avec le Marseille-Cassis. 6 jours de courses consécutives. Mais malheureusement la forme et le mental ne sont pas bons du tout en ce moment. Ce matin, j'ai 1h15 de route pour me rendre à La Celle-Saint-Cloud dans les Yvelines pour disputer un 10 km à label régional. Ce matin il fait très beau et je trouve facilement le parc des sports Duchesne. Je retrouve Bernard qui m'avait indiqué un parking inconnu des coureurs et se trouvant juste à côté du stade. Effectivement il y a plein de places de stationnement à cet endroit là.
Je suis arrivé de bonne heure mais Bernard est arrivé encore plus tôt et a déjà retiré son dossard, le 53. Il m'accompagne dans le gymnase se trouvant tout au bout du complexe sportif afin de retirer le mien. J'ai le numéro 106. On se prépare tranquillement et on va commencer l'échauffement sur l'herbe pour ne pas déjà entamer mes pauvres tendons. J'étrenne aussi mes nouvelles chaussures. Ce n'est pas bien de mettre de nouvelles chaussures la première fois en course mais je n'ai pas eu le choix, les miennes s'étant déchirées en courant dans les rochers.
La course va se dérouler dans la partie pavillonnaire de la ville mais en parcourant différents forums je me suis rendu compte que la course était très exigeante par ses très nombreuses relances ainsi que ses faux plats. A 10 heures nous sommes tous derrière la ligne de départ dans le stade. Mais nous devons attendre qu'une joelette de "Dunes d'Espoir" ait fait son tour et demi de piste et ait quitté le stade. Pour ceux qui ne connaissent pas les joelettes, il s'agit de fauteuils roulants style pouce-pouce, montés par des enfants atteints de maladies graves et tirés par une dizaine de coureurs qui se relayent pendant toute la course.
A 10 heures 05 le coup de pistolet du starter nous libère. J'essaye de ne pas partir trop vite. Je reste caler derrière les coureurs pendant tout le tour et demi de piste. Ensuite nous sortons du stade par l'avenue Hirsch. Ce début de course n'est pas trop tournant et je passe au km 1 en 3'28''. Le temps de passage est correct mais je ne me sens pas bien du tout. J'ai l'impression de ne pas avoir de jambe et mes nouvelles chaussures commencent déjà à me créer de l'échauffement sous les pieds. Juste après ce premier kilomètre, je double la joelette escortée de ses tireurs. Puis on commence les virages à angles droits. Ils seront très nombreux.
Les nombreux virages permettent de voir les coureurs se trouvant derrière nous à de nombreux coins de rues. C'est comme dans une sorte de labyrinthe que nous serpentons dans les rues de La Celle-Saint-Cloud. Je ne suis pas bien mais je m'accroche. Les kilomètres défilent mais je n'ai pas l'impression que ça avance bien vite. Au détour de certains virages on retrouve un vent de face. Mais pas un vent violent. Au contraire, un vent qui rafraîchit car il fait bien chaud. J'ai de plus en plus de mal à poser les pieds car l'échauffement est de plus en plus important. Par contre mes tendons me font mal mais ne me gênent pas vraiment.
Mon rythme n'est pas trop mauvais jusqu'au km 5 où je passe en 19'12''. C'est pas formidable mais ça va. Mais juste après ce km 5, on passe au ravitaillement où je prends de l'eau et je m'asperge. J'ai trop chaud et pas de jus. J'ai envie de m'arrêter là mais je sais que je n'ai pas la mentalité d'abandonner. Par contre je mets le "clignotant". Je courais en 3'50'' en moyenne par kilomètre mais d'un coup je passe en 4'15''-4'20'' au kilomètre. Je n'ai vraiment plus rien dans le ventre. Mon mental qui était déjà dans les chaussettes est maintenant en lambeau.
Les nombreux virages sont désormais des obstacles de taille pour moi car je n'arrive pas à relancer à la sortie des différents virages. A priori je ne suis pas le seul car depuis le km 5 et le début de cette seconde boucle je n'ai perdu que deux places. Pourtant je ne cours pas bien vite. Vers le kilomètre 8 je me fais rejoindre par un coureur qui reste dans ma foulée. C'est entre le km 8 et le km 9 que j'ai été le moins vite. Je devrais même dire le plus lent. 4'36'' pour faire ce kilomètre. C'est un temps misérable. Je suis dégoûté et surtout incapable de faire mieux.
Au passage du km 9, je peux légèrement accélérer certainement en pensant que la ligne d'arrivée se rapprochait. Le coureur est toujours sur mes talons puis nous entrons dans le parc des sports Duchesne. Dès que j'entre sur la piste je prends mes distances. Après avoir fait les trois quart de tour de piste, je franchis la ligne d'arrivée 28ème/180 en 40'49''. Ça fait bien longtemps que je n'ai pas été aussi lentement en course. En ce moment plus ça va, pire c'est. Je m'écroule sur la pelouse du stade et j'y reste allongé, les pieds déchaussés, plus de cinq minutes. J'encourage Bernard qui finit 107ème en 50'42''.
Nous allons voir sur le parcours de la course affiché et nous comptons 42 virages à angles droits. Direction la douche qui fait un grand bien puis c'est le moment de la cérémonie des récompenses et surtout du buffet offert par les organisateurs de la course. C'était bien bon et ça remonte un peu le moral. Vivement les "6 jours de Toul", histoire de me changer les idées et de me ressourcer. Je quitte La Celle-Saint-Cloud et les deux semaines à venir me verront faire deux courses chaque semaine pour continuer ma préparation de ma course à étapes.
8 commentaires:
Ah oui, si 40 minutes, c'est ne pas avancer, moi, je ne suis pas bien !!?? Mdr
Oui mais tu sais ce que je vaux habituellement Nico !!!
C'est bien,je vois que tu as toujours ta pointe d'humour.
A défaut d'avoir ma pointe de vitesse ...
Bonjour Jean François, c'est Guillaume. Garde courage et motivation. Tu ne t'es pas dit également que le temps chaud et sec peut être pénalisant par rapport aux chronos. Si tu regardes bien toutes tes grosses perfs sont sur les mois d'automne et d'hiver. Les 42 virages à angle droit y sont pour beaucoup aussi (1 seconde par virage et tu es sous les 40'). Guillaume.
Oui c'est vrai Guillaume que ça a du me faire perdre du temps mais même dès le départ où c'était assez droit je sentais que mes jambes ne répondaient pas comme à l'habitude. Et effectivement j'affectionne la pluie pour la course. A très bientôt sur une course j'espère.
j'ai jamais fait ce temps là, et il faudrait que j'te pleigne!!
Yves euh ... oui lol.
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