Le 10 km des 3 Villages de Saint-Witz (95)

Samedi 17 mars 2012


Mon début de semaine a très mal débuté. En effet, lundi je suis allé faire ma récup de la course de la veille en forêt et dès le début je me suis donné une petite entorse à la cheville. J'ai marché puis ça avait l'air d'aller mieux alors j'ai trottiné puis vraiment recouru et 5-6 kilomètres plus loin crac. Je me suis retrouvé au sol avec un œuf à la cheville droite. Je suis rentré comme j'ai pu à la voiture. Hier je suis allé courir doucement sur une courte distance pour tester la cheville bien serrée et j'ai décidé de respecter mon programme de course.



Je pars donc rejoindre Bernard pour un 10 km difficile à Saint-Witz car très vallonné. Je le retrouve à 11h30. On mange ensemble et on va s'échauffer après avoir récupéré les dossards. J'ai le numéro 1399. On va courir très doucement et nous avons la confirmation visuelle. C'est bien vallonné ! La course du 10 kilomètres va se dérouler sur deux départements et même sur deux régions. On part de Saint-Witz dans le Val d'Oise (Ile-de-France), on va jusqu'à Plailly dans l'Oise (Picardie), puis on va à Vémars dans le Val d'Oise (Ile-de-France) avant de revenir à Saint-Witz. De sacrés bolides sont en exposition et une énorme Porsche Panamera S Hybride fera l'ouverture de la course en se plaçant devant les premiers avec l'affichage du chrono sur le toit.


Le départ est décalé de l'arrivée. Ce qui est bien c'est que la course s'effectue sur une seule boucle. J'aime beaucoup. A 14h30 on est en haut de la rue de Paris à Saint-Witz et nous sommes un peu moins de 400 coureurs à nous élancer. Le départ est très traître car les premières centaines de mètres sont plates puis on descend longtemps pendant environ un kilomètre sur une route en sous bois toute sinueuse. Les deux premières féminines sont parties comme des flèches. Elles sont aux avants postes. Je suis à quelques encablures de la seconde qui à un moment donné se retrouve à ma hauteur puis derrière moi et quand elle passe derrière moi, se prend les pieds dans les miens. Je me rattrape je ne sais pas comment. Surtout que c'était dans la descente. C'était chaud pour moi. Pas de chute ni pour moi ni pour elle. Mais ce n'était pas volontaire de sa part, uniquement un incident de course. Je la lâche alors que la première féminine a pris la poudre d'escampette et est déjà bien loin devant.


En bas de cette descente j'entre dans Plailly. Depuis 500 mètres je suis dans la foulée d'un coureur. Je ne le lâche pas en restant bien calé derrière lui. On tourne à droite puis à gauche et on passe sur la place du village. Il y a pas mal de monde et les gens sur les bas côtés crient pour nous encourager. C'est sympa. Un ravitaillement est déjà présent mais ne m'intéresse pas. Puis virage à droite. Et quelques centaines de mètres plus tard je suis un peu avant le km 3 et ça commence à monter. J'essaye de m'accrocher toujours au même coureur. On a remonté d'autres personnes mais je commence à coincer. On monte vers les sous bois et en haut je vois un virage sur la droite où il y a pas mal de spectateurs. J'essaye de limiter les dégâts mais c'est dur, raide, long et j'arrive enfin à ce virage mais malheureusement ça continue à monter sur la droite. C'est agréable de monter dans les sous-bois. Mais c'est long.


J'aperçois une tente qui passe au-dessus de la route et ça signale la fin de la montée juste après le km 4 avec un ravitaillement. Mais je ne prends rien non plus. J'essaye de récupérer un peu puis je me lance dans la descente. La route est en moins bon état avec des trous. J'ai très peur pour ma cheville mais ça va. Ça remonte à nouveau. Et comme je ne suis plus dans les sous-bois je ne suis donc plus protégé du vent de face. Ça monte, ça monte, ça monte puis passage au km 5 en 20'31''. Je bascule dans la descente et je reviens puis double la première féminine qui a l'air en déperdition. La route devient ensuite plus plate, plus roulante. Mais toujours aussi trouée. J'entre dans Vémars où il y a beaucoup de monde sur les trottoirs. Au passage du panneau km 7 on doit aller tout droit et au bout de 300 mètres revenir sur nos pas sur l'autre partie de la route, la chaussée étant coupée en deux par du barrièrage de manifestation. On revient jusqu'à ce panneau du km 7 et on vire à gauche dans un faux plat montant.


Mais quand je suis arrivé au bout de la rue qui était coupée en deux, il fallait donc effectuer un virage à 180 degrés. Et j'ai eu très mal au tendon d'Achille droit. Et depuis ce moment là je n'arrive plus à retrouver mon rythme qui n'était pas si mal. Je mets plus d'un kilomètre à retrouver un rythme plus ou moins correct. A partir du km 9, on quitte la route pour se retrouver sur un petit chemin piéton bitumé qui nous fait entrer dans Saint-Witz. Trois coureurs reviennent sur moi. A 200 mètres de l'arrivée ils sont à mes côtés mais je profite de leur jonction pour aussitôt mettre une accélération. Ils ne peuvent pas me suivre et j'en profite même pour remonter un autre coureur avant de franchir la ligne d'arrivée de ce difficile 10 km. Je suis 31ème/366 en 42'03''.


Je passe au ravitaillement final. Je prends une demi banane et je passe au stand Redbull. C'est trop bon ! Je regrette mes 2,5 derniers kilomètres de course car depuis le demi-tour à 180 degrés dans Vémars, j'ai vraiment ressenti une vive douleur. Le tendon d'Achille n'a pas aimé ce changement de direction soudain et violent. J'ai perdu une minute dans ce dernier quart de course. J'attends Bernard qui termine 95ème en 47'19''. On va prendre la douche et on flâne un peu au gymnase. Je m'étire le plus possible car demain matin une autre course nous attend à Lisses pour un 10 km plus roulant mais qui sera délicat avec la fatigue accumulée suite à la course d'aujourd'hui. On quitte Saint-Witz et prochain épisode demain matin !!!

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