Dimanche 12 avril 2015
C'est un peu au dernier moment que je décide de revenir dans le village de mon enfance pour participer à la 3ème édition de ''La Vauchelloise''. J'ai participé aux deux premières éditions en prenant à chaque fois la 8ème place de la course. Il s'agit d'une course longue de 10 kilomètres mais c'est extrêmement accidenté dont une montée assez courte mais raide avec un pourcentage moyen de 10 % à faire deux fois car il y a deux tours identiques à parcourir. Il y aura également un côté très familial sur cette course, car mon frère va s'aligner avec moi sur le 10 kilomètres, ma sœur Isabelle et ma belle-sœur Cécile feront le 5 kilomètres. A noter que ces deux courses partiront au même moment sur le même parcours. Puis un peu plus tard, se disputeront les courses enfants avec tout d'abord mon neveu Tristan sur le 200 mètres, puis un de mes autres neveux Toinin sur le 700 mètres et pour finir mon fils Lucas sur le 1500 mètres. Voilà tout un programme !
La nuit fut de courte durée, mais vu que je n'ai qu'un petit kilomètre pour me rendre à l'école primaire de Vauchelles-les-Quesnoy, ça me permet de me lever un peu plus tard qu'en temps normal lorsque j'ai des courses (donc quasiment toutes les semaines !!!). Je suis un des premiers à me présenter sous le préau de l'école primaire où j'avais fait ma scolarité étant petit. Quelques secondes pour remplir mon bulletin d'inscription et je me vois attribuer le dossard numéro 61. J'en profite pour inscrire Lucas sur la course du 1500 mètres. En cadeau, j'ai le choix entre un énième tee-shirt et une serviette en microfibres. J'opte pour la serviette, mais sa taille doit, je pense, ne permettre d'essuyer d'un pied, ou une oreille... Pour la course enfants, il s'agit d'un porte-clés sympa aux couleurs de la course avec la fameuse tortue, symbole de ''La Vauchelloise''.
Puis je pars faire un bon échauffement en courant plusieurs kilomètres. J'en profite pour prendre un peu d'avance, car avec mon plan marathon, je dois faire un peu de distance supplémentaire en plus de ma course. Alors tout ce qui sera fait avant, ne sera pas à faire après ! Le reste de ma famille se présente ensuite pour s'inscrire ou simplement retirer leur dossard. Cécile est assez anxieuse car il s'agit de sa première course. Mais c'est sûr qu'une fois la ligne d'arrivée franchie, elle se sera piquée au jeu et voudra participer à nouveau à d'autres courses. Je retrouve plusieurs amis, dont Stéphane (Gra.) et Johann, ainsi qu'Edwige, Thomas, Stéphane (Gré.),... et d'autres.
COURSES DU 5 ET 10 KILOMETRES :
L'heure du premier départ se rapproche, mais il y aura quelques minutes de retard, le temps que les derniers retardataires s'inscrivent. Le temps est magnifique, avec un ciel tout bleu, un vent assez faible et une température idéale. Nous nous mettons tous derrière la ligne de départ sous les ordres du starter. Je me place en second rideau, juste derrière Thomas, qui fait parti des favoris du 5 kilomètres. Sa progression est linéaire et ses chronos ne cessent de descendre. Johann et Olivier se sont placés un peu derrière moi. Quand aux filles, elles se sont mises plus en arrière du peloton avec un peu devant elles, Steph et sa femme Edwige qui elle, sera accompagnée de sa chienne Garonne.
A 10 heures 37, le départ conjoint des 5 et 10 kilomètres est donné. Je pars tranquillement derrière Thomas, puis devant l'entrée de l'église, je décide de me placer un peu mieux dans la foulée des 5-6 premiers coureurs de la course. Le début de course est assez facile car le relief est plutôt en dénivelé négatif. A l'intersection de la Rue de la Grosse Borne et de la Rue Andrée Joubert, nous tournons sur la droite pour prendre cette dernière. Il faut faire un léger effort pour franchir une petite montée avant de mieux descendre pour la suite de cette Rue Andrée Joubert.
Le piège à cet endroit est d'aller beaucoup trop vite car ça descend avant de remonter un peu afin d'accéder à la Rue de Caours, que nous prenons en tournant sur la droite. C'est plat, voire en léger faux plat descendant à cet endroit et c'est surtout très agréable. Mais dans la tête je commence à penser à la fameuse ascension de la Rue du Crinquet et de sa pente à 10 %. Donc au lieu de dérouler complètement relâché, je cogite un peu en me demandant si je dois légèrement ralentir ou continuer à cette vitesse. Sur le bas côté, je reçois les encouragements de Sandrine, puis je tourne sur la gauche et je me trouve au pied de la Rue du Crinquet.
Les premiers mètres de l'ascension se passent sereinement car la vitesse acquise sur le plat avant la montée, permet d'être plus ou moins lancé. Je préfère regarder le sol à mes pieds plutôt que chercher à trouver le sommet, qu'on ne voit d'ailleurs pas car il y a un virage dans cette difficulté. Ça devient encore plus pentu au niveau du virage et la vitesse est vraiment plus que réduite. Je perds le contact avec les premiers de la course, mais je préfère continuer à ma vitesse car aujourd'hui je dois courir sans forcer, même si cette montée oblige un peu tout le monde à forcer au moins un peu !
Puis nous quittons le bitume en tournant à gauche pour emprunter un chemin de terre qui traverse les champs. La relance est assez difficile, car ce chemin est en faux plat montant. Il en va de même quand le chemin tourne sur sa droite. On doit attendre une rangée d'arbres encore plus loin dans les champs pour enfin trouver un terrain plus plat mais toujours sur la terre. C'est à ce moment là, que Thomas, qui se trouvait derrière moi, passe devant. Je le laisse partir en lui souhaitant de rattraper les autres coureurs qui font le 5 km comme lui. Puis on tourne sur la droite, toujours sur ce chemin. On respire le bon air de la campagne avec un passage à côté d'un gros tas de fumier et au bout, on tourne encore sur la droite pour prendre une longue descente sur bitume.
Puis nous quittons le bitume en tournant à gauche pour emprunter un chemin de terre qui traverse les champs. La relance est assez difficile, car ce chemin est en faux plat montant. Il en va de même quand le chemin tourne sur sa droite. On doit attendre une rangée d'arbres encore plus loin dans les champs pour enfin trouver un terrain plus plat mais toujours sur la terre. C'est à ce moment là, que Thomas, qui se trouvait derrière moi, passe devant. Je le laisse partir en lui souhaitant de rattraper les autres coureurs qui font le 5 km comme lui. Puis on tourne sur la droite, toujours sur ce chemin. On respire le bon air de la campagne avec un passage à côté d'un gros tas de fumier et au bout, on tourne encore sur la droite pour prendre une longue descente sur bitume.
Puis une fois en bas, on enchaîne aussitôt par la montée du Chemin des Sept. C'est beaucoup plus doux que la difficulté précédente, mais c'est tout de même une nouvelle grimpette. Je suis au niveau de deux coureurs du 5 km, dont la première féminine, qui sont revenus sur moi dans la descente précédente. Mais lorsque ça remonte un peu plus, je reprends les devants et je parviens à rester en tête de ce tout petit groupe.
Tout en haut, nous tournons à droite Rue Verte. C'est beaucoup plus roulant à cet endroit et j'en profite pour bien relancer avant que se profile à nouveau une petite montée. Ça recommence par un faux plat montant, puis quand nous tournons sur la gauche Rue du Quesnoy, ça devient un mélange de faux plat montant et de côte. On continue tout droit, puis quand j'arrive à la hauteur de la dernière ferme, je me retrouve au milieu des champs en direction d'Abbeville. C'est à la fourche un peu plus loin, qu'on prend un virage pratiquement à 180 degrés pour prendre la Rue de la Croix qui redescend dans Vauchelles.
Tout en haut, nous tournons à droite Rue Verte. C'est beaucoup plus roulant à cet endroit et j'en profite pour bien relancer avant que se profile à nouveau une petite montée. Ça recommence par un faux plat montant, puis quand nous tournons sur la gauche Rue du Quesnoy, ça devient un mélange de faux plat montant et de côte. On continue tout droit, puis quand j'arrive à la hauteur de la dernière ferme, je me retrouve au milieu des champs en direction d'Abbeville. C'est à la fourche un peu plus loin, qu'on prend un virage pratiquement à 180 degrés pour prendre la Rue de la Croix qui redescend dans Vauchelles.
Je suis dans la partie la plus facile du parcours. Ces 800 mètres qui restent jusqu'au premier passage sur la ligne d'arrivée, sont au début tout plats, puis de plus en plus descendants. J'en profite pour allonger la foulée. Dans le virage de la fourche, je me suis rendu compte que Johann se trouvait à une vingtaine de mètres derrière moi. A ce moment de la course, les coureurs sont tous plus ou moins seuls. Il n'y a plus de vrai groupe et encore moins de peloton. Les deux coureurs qui se trouvent derrière moi et qui eux en sont dans leurs dernières centaines de mètres de course, n'arrivent pas à revenir sur moi.
A mi-descente, je passe devant Arnaud qui m'encourage et je poursuis cette descente en déroulant et en m'économisant pour la suite de la course. J'arrive à proximité de la Place du village et la route tourne sur la gauche. A cet endroit il y a énormément de monde pour nous applaudir. Ici et sur le sommet de la Rue du Crinquet, ce sont les deux endroits les plus fréquentés par les spectateurs. Ça s'explique facilement car au niveau de la Place, c'est ici que les arrivées sont jugées et en haut du Crinquet, c'est l'endroit où les spectateurs aiment voir les coureurs souffrir !!! Je franchis la ligne d'arrivée, signe pour moi de fin du premier tour et je poursuis sur le même rythme. Je ne me préoccupe pas de la présence d'un ravitaillement sur le bord du parcours.
Un petit point sur le 5 km. Thomas, qui était parti devant moi après la montée du Crinquet a terminé sa course 3ème/20 en 19'26''. Puis un peu plus loin, sa mère, accompagnée de sa chienne Garonne, termine 15ème/20 en 28'31''. Cécile en termine vaillamment avec sa première course 17ème/20 en 28'56'', juste derrière ma soeur Isabelle 16ème/20 en 28'55''.
Revenons sur le 10 kilomètres. Je suis un peu seul pour le moment. Je suis dans la partie en léger faux plat descendant de la Rue de la Grosse Borne en passant devant la Mairie de Vauchelles-les-Quesnoy. Puis je prends la toute petite montée sur la droite pour me retrouver sur la Rue Andrée Joubert, à proximité de la maison de ma mère. C'est très roulant ici et même bien descendant avec au bout la remontée vers la Rue de Caours. Je tourne au bout sur la droite et j'ai à nouveau en pensée, la grosse difficulté qui se rapproche encore une fois. Je suis suivi de deux coureurs et ça y est, je vais commencer à grimper. J'ai un peu plus de mal sur ce second passage. Le degré d'inclination de la pente est tellement important que ça tire un peu dans le tendon d'Achille. Je me fais doubler par le premier coureur qui me suivait puis par le second une fois sur la partie toujours montante mais sur le chemin de terre. Je suis pour le moment à la 6ème place de la course et j'aimerai faire aussi bien que les deux années précédentes, donc au pire 8ème !
Une fois en haut, on continue sur le chemin de terre dans les champs avec le passage à proximité du tas de fumier qui sent toujours aussi bon, puis un peu plus loin, je tourne à droite et je me retrouve sur la partie descendante et sur bitume. A cet endroit, Johann me double et après avoir échangé quelques mots, je me cale juste derrière lui. La montée du Chemin des Sept se passe très bien. Je reviens même au niveau de Johann, mais les derniers mètres de la montée, me font perdre un peu le contact avec lui. Je profite de la partie plate de la Rue Verte pour revenir juste derrière lui. Nous tournons ensuite sur la gauche Rue du Quesnoy.
Ça monte et je me retourne pour voir que deux coureurs ne sont pas bien loin de moi, surtout un premier qui n'est qu'à une petite dizaine de mètres de moi. Ce coureur revient juste dans ma foulée quand j'arrive au virage serré au niveau de la fourche. Il ne reste plus que 800 mètres de course. Je vois que Johann, qui a une dizaine de mètres d'avance sur moi, allonge bien la foulée.
J'en fais de même et je commence à lâcher au train les deux coureurs derrière moi. La descente se fait sur un rythme assez élevé. Dans le dernier virage avant la Place du village, j'accuse encore un retard de cinq mètres sur Johann, puis je lance mon sprint en ne laissant aucune chance à Johann. Je termine 6ème/70 en 41'06''.
Ça monte et je me retourne pour voir que deux coureurs ne sont pas bien loin de moi, surtout un premier qui n'est qu'à une petite dizaine de mètres de moi. Ce coureur revient juste dans ma foulée quand j'arrive au virage serré au niveau de la fourche. Il ne reste plus que 800 mètres de course. Je vois que Johann, qui a une dizaine de mètres d'avance sur moi, allonge bien la foulée.
J'en fais de même et je commence à lâcher au train les deux coureurs derrière moi. La descente se fait sur un rythme assez élevé. Dans le dernier virage avant la Place du village, j'accuse encore un retard de cinq mètres sur Johann, puis je lance mon sprint en ne laissant aucune chance à Johann. Je termine 6ème/70 en 41'06''.
Je suis surpris de ce chrono car ceux qui connaissent cette course savent la difficulté importante sur une grande partie du parcours. Le temps perdu dans les nombreuses ascensions n'est pas totalement repris dans les parties plus aisées. La distance est tout juste de 10 kilomètres comme l'indique mon Garmin. Johann termine juste derrière moi 7ème/70 en 41'10''. Je restitue aussitôt mon dossard qui servira après la remise des récompenses à un tirage au sort. Je retrouve Johann et après une accolade, je me remets à courir dans le sens inverse de la course. Au milieu de la montée de la Rue de la Croix, je croise mon frère Olivier qui en est dans ses derniers mètres de course. Il termine 27ème/70 en 48'06''.
Je continue de monter et quand je suis à proximité de la sortie de Vauchelles-les-Quesnoy, je croise Stéphane. Je fais demi-tour, pour terminer la course avec lui. Il est à quelques mètres d'un coureur qui le précède, mais il n'arrive pas à le reprendre. Par contre, le trou est fait avec les coureurs derrière. Les positions vont rester figées entre ces deux coureurs jusqu'à l'arrivée. Il termine 37ème/70 en 50'30''. Quand à moi je continue à courir jusqu'au départ de la première course pour les enfants.
COURSES DES ENFANTS
COURSE DU 200 METRES :
Le premier des trois garçons à entrer en lice est Tristan. Autant l'an passé, il n'était pas très chaud pour courir, que cette année c'est l'inverse. Sa victoire lors de la Corrida d'Abbeville en décembre dernier n'est pas étranger à ce changement ''d'envie''.
La distance est assez courte, alors il va falloir partir dès le début très rapidement. Il y a une petite vingtaine de participants à cette première course. Les enfants sont tous sous les ordres du starter et la corne de brume donne le départ de cette course.
Ils partent dans le même sens que la course des adultes. Tristan est moyennement parti, mais il refait rapidement son retard sur les premiers. Ils passent devant l'entrée de l'église, mais au lieu de prendre sur la gauche pour prendre la Rue de la Grosse Borne comme pour la course précédente, ils doivent tourner à droite et commencer la descente de la Rue de l'Eglise. C'est une descente assez raide et Tristan est remonté à la 3ème place.
Ça déboule vraiment vite et au lieu de continuer à descendre, il faut emprunter une petite allée goudronnée qui permet de remonter vers la Place du village. Tristan gère bien cette montée et une fois en haut, il ne reste plus qu'à traverser la Place et il franchit la ligne d'arrivée 3ème/18.
Il se voit récompenser d'une jolie médaille commémorative de la course et est très content de cette troisième place. Un petit gobelet d'eau et la récupération est effectuée !!!
COURSE DU 700 METRES :
Maintenant c'est au tour du grand frère de Tristan de s'aligner sur sa course. Toinin aura une partie un peu plus montante que pour la course précédente. Il y a un nombre similaire de coureurs sur cette course que sur la précédente. Le départ va se faire dans le sens inverse car le parcours consiste à monter la Rue de la Croix jusqu'à la fameuse ''Croix'', de faire le tour de cette dernière et de redescendre vers la ligne d'arrivée.
La corne de brume permet aux enfants de prendre le départ. Celui de Toinin est assez raisonnable contrairement à certain qui sont partis comme des fusées. Il est calé entre la 11ème et la 13ème place pour le moment. Une fois au bout de la Place du village, la route tourne d'elle-même sur la droite et c'est le début de la montée vers la Croix.
Les premiers se sont bien échappés, mais Toinin monte la côte à un très bon rythme. Il ne relâche pas son effort et se permet de reprendre quelques enfants partis trop vite sur le plat dès le départ. Puis la Croix commence à se trouver un peu loin au goût de Toinin qui commence un peu à coincer. Mais il se bat tout de même pour ne pas perdre trop de vitesse et arrive enfin en haut de cette difficulté.
Puis c'est le tour de la Croix et le début de la redescente. Il se trouve maintenant en 11ème position à cinq mètres de celle qui le précède. Il ne paraît pas tellement en mesure de revenir sur elle car la distance entre les deux reste sensiblement la même durant toute la descente. Toinin est même accompagné par son oncle Arnaud qui court au moins ... quelques mètres !!! Sisi !!!
Mais juste dans le dernier virage de la course, il se lance dans un sprint de haute volée en doublant et en laissant sur place l'enfant qui le devançait. Il ne stoppe pas son effort et le poursuit jusqu'à la ligne d'arrivée où il termine 10ème/17.
Une fois la ligne franchit, il s'assoit au sol et boit un petit verre de coca pour récupérer un peu. Il est également récompensé d'une médaille souvenir de la course.
COURSE DU 1500 METRES :
Nous voici à la dernière course du programme. Il s'agit du 1500 mètres. Une course bien difficile pour les enfants car il y aura deux côtes particulièrement difficiles à monter, notamment la dernière, celle de l'église. Honnêtement, je crains un peu pour Lucas qui ne court plus très souvent. Mais dernièrement, il s'est remis à l'entraînement afin de participer à cette course avec ses cousins.
Il y a un peu plus d'enfants sur cette dernière course. Le départ va se faire dans le même sens que la course du 700 mètres, car les 700 premiers mètres seront totalement identiques à la course précédente, puis il va falloir descendre la Rue de l'église jusqu'en bas avant de la remonter et de retrouver l'arrivée. Bon courage à tous les participants de cette course bien difficile !
Le départ est donné, toujours au son de la corne de brume. Lucas se place très bien et au bout de la ligne droite de la Place du village, il se trouve à la 6ème place, bien calé derrière les coureurs juste devant lui. Il semble bien déterminé et ça fait longtemps que ça ne s'est pas vu en course sur son visage ! Le début de la montée vers la Croix se passe bien, et même mieux que bien. Il grignote quelques places, en espérant qu'il ne soit pas parti trop vite. Pour le moment, ça a l'air de se passer vraiment bien. Il passe au sommet de la côte, fait le tour de la Croix et débute la redescente vers la ligne d'arrivée.
Dans la descente, il commence à ressentir un peu de fatigue. Les deux premiers de la course ont fait un petit trou et il se trouve pour le moment à la 3ème place, quelques mètres devant le 4ème. Un peu plus loin, un gros peloton est bien groupé. Puis Lucas passe la ligne d'arrivée une première fois et commence à faire le tour de l'église pour se trouver Rue de l'Eglise.
Il débute la descente. Le coureur qui était derrière lui, revient et le double. Lucas n'est pas trop en mesure de lui prendre la foulée. Il se trouve enfin tout en bas et fait le tour d'une autre Croix. Et maintenant il débute la très difficile montée vers l'église. Il est toujours quatrième et je cours à ses côtés pour le motiver. Il se bat pour rester à ma hauteur. C'est très dur mais il s'accroche vraiment bien. Ça revient un peu derrière, mais pas assez rapidement pour qu'il soit inquiété.
Puis c'est le tour de l'église, où ça monte encore et il se trouve dans la dernière ligne droite. C'est plat à cet endroit mais la relance est extrêmement difficile car les jambes sont lourdes après cette seconde ascension. Mais il ne risque plus rien et franchit la ligne d'arrivée 4ème/22.
Une très belle course de Lucas qui se sera bien battu et n'aura rien lâché. Il se voit remettre lui aussi une médaille souvenir de la course. Nous montons dans la cour de l'école de Vauchelles pour participer à la cérémonie des récompenses. J'en profite pour discuter avec quelques amis. Nous sommes unanimes sur la réussite de cette organisation. C'est une très jolie course de village. Le parcours est très difficile, mais il ne faut pas trop regarder le chrono.
Thomas monte sur le podium pour sa troisième place au scratch sur le 5 kilomètres. Il est également premier en catégorie Cadet.
Puis il y a un tirage au sort avec les dossards qui avaient été ramassés après la course. A gagner, un jeu de hockey sur table. Après le tirage de quelques dossards de coureurs partis, ce jeu est finalement gagné par... Thomas, qui revient les mains pleines chez lui après sa coupe ! Les organisateurs proposent aux coureurs désirant récupérer leur dossard de venir les prendre. C'est ce que je fais pour garder un souvenir de cette très belle matinée. J'aimerai prendre part à la 4ème édition en 2016, histoire de n'en rater aucune !
5 commentaires:
trop fort jeff je me demande toujours comment tu arrive a faire des courses et enregistré tout les virages ta de fumier araignée qui traverse la route tout detail y passe lolll
Il est trop fort il oubli rien ds c commentaires et o passage merci pr le cp de main Jeff et o plaisir
bravo Jeff ! et super le récit de tes courses ;) trop fort !!! bonne journée !
Salut Jeff, bravo pour ta course ! Au fait je te dois 5€, faudrait qu'on discute pour Marseille en octobre. Je te laisse mon mail : sergeiy@orange.fr
amicalement, Serge
Encore un super compte-rendu ! Pendant ce temps-la, j'ai assisté au podium de Bernard a Verneuil...voir mon post...
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