Bilan du mois de février 2019


Nombre de kilomètres : 186,6

Nombre de jours : 15

Nombre de courses : 3

Nombre de podiums : 0

35ème Foulées Charentonnaises (94)

Dimanche 24 février 2019


Après deux années d'absence, je fais mon retour sur ces Foulées Charentonnaises avec grand plaisir. En effet, il s'agit d'une course tellement agréable à courir dans un cadre magnifique avec notamment une grande partie courue dans le Bois de Vincennes et un passage devant le mythique vélodrome de la Cipalle qui a vu des arrivées du Tour de France par le passé. De plus, ces Foulées ont un format peu courant dans le monde de la course à pied avec une distance de 15 kilomètres pour la course principale, alors que la norme est plutôt au 10 km, semi-marathon ou encore marathon.


Depuis 2007, j'ai participé à cette course à 8 reprises, ce qui en fait l'épreuve que j'ai la plus courue après l'inégalable Marseille-Cassis et mes 11 participations. Pour ma 9ème participation ici-même, je ne vais pas courir seul pour une fois. Je vais en effet avoir le plaisir de jouer au lièvre-accompagnateur en faveur de ma chérie. C'est la première fois que Julie va courir à Charenton-le-Pont. Mon club du Pontault AAC sera très bien représenté avec au moins 15 coureurs inscrits sur la grande distance. Grâce au site internet Protiming, je sais déjà que je vais porter le dossard 596 et Julie le numéro 1369. Je vais aussi avoir le plaisir de retrouver des copains d'autres clubs comme mon pote Bernard qui vient une fois de plus du sud de la France pour prendre part à une course parisienne.


Pour Julie et moi, cette course entre dans le cadre de notre préparation commune au marathon de Cheverny. Comme nous devons faire une sortie de deux heures, il va falloir qu'on rallonge notre footing dès la ligne d'arrivée franchie. Cette 35ème édition des Foulées Charentonnaises, organisée par le club de l'Azur Olympique de Charenton, offre une distance pour tous les niveaux et tous les âges :
- 9h15 : 2400 mètres pour les 2004 à 2007.
- 9h30 : 750 mètres pour les 2010 à 2012.
- 9h45 : 1500 mètres pour les 2008 et 2009.
- 10h00 : 5 km avant 2006.
- 10h00 : 5 km duo avant 2006.
- 10h30 : 15 km avant 2004.
Le village de la course est installé au chaud dans le Complexe Sportif Nelson Paillou.





Après un départ en voiture de Pontault-Combault un peu après 8h30, nous arrivons sur la commune de Charenton-le-Pont une bonne demi-heure plus tard. Je pensais me stationner comme lors de chacune de mes participations mais la route est fermée à la circulation pour respecter les mesures de sécurité. Du coup, nous tournons un peu avant de nous résigner à nous garer à un peu moins de 1,5 kilomètre du Complexe Sportif Nelson Paillou. Mais comme nous allons laisser nos sacs à la consigne, pas besoin de retourner à la voiture avant de prendre le départ. Nous croisons Jep de mon ancien club de MEGA qui va courir ce 15 km à allure marathon (qui sera à 4' au kilo pour lui !). Une fois sur place, nous sommes bien contents de trouver un gymnase où il fait bien plus chaud que dehors car malgré la présence d'un magnifique ciel tout bleu et du soleil, ça caille grave quand même ! Julie cherche nos noms sur le très long listing des 2300 coureurs inscrits au 15 km car je ne me souviens plus des numéros. Puis nous nous séparons pour aller récupérer nos dossards qui ne se trouvent pas dans la même file d'attente.






Une fois notre précieux sésame en main, nous retrouvons une bonne partie des coureurs de notre club de Pontault AAC, qui se change à proximité de l'estrade qui servira pour les récompenses après les courses. Nous en faisons autant. Norbert du club du Mée et Bernard, mon pote de l'ASPTT Nice, nous rejoignent. C'est bien sympa de retrouver tout le monde.


Maintenant, il faut aller dans la salle se situant juste en face du gymnase pour y déposer nos effets personnels. En effet, elle est entièrement dédiée aux consignes. J'ai un peu d'attente car les bénévoles placent correctement les sacs pour que leur récupération à la fin de la course se fasse le plus rapidement possible.


Je pars ensuite faire mon échauffement en compagnie de Julie. J'ai opté pour le débardeur du club avec un tee-shirt rouge en-dessous, short et boosters. En ce qui concerne Julie, elle a plutôt choisi de ... l'hivernal. Bien hivernal mais sans les gants et avec le débardeur du club. Petite pause pipi pendant cet échauffement puis nous prenons tout doucement la direction de la ligne de départ placée en tout début de la rue de Paris.






Une foule importante de coureurs est déjà massée derrière cette ligne de départ. Avec Julie, on arrive à se faufiler pour rejoindre Jean-Jacques et Cyril. On peut apercevoir Nicolas C. quelques mètres devant nous, et le reste de l'armada du PAAC en première ligne. Je n'ai pas réussi à retrouver Bernard mais avec ce monde, ce n'est pas si étonnant que ça. On a du mal à comprendre les propos du speaker mais on entend l'essentiel : le coup de pistolet.



On marche pratiquement jusqu'à ce qu'on ait franchi la ligne de départ. Puis, on commence à trottiner et très rapidement, à prendre un rythme intéressant quelques mètres derrière le meneur d'allure de 1h10. L'avantage de cette rue de Paris est sa largeur qui nous permet d'être gênés à minima. A un moment, un coureur commence à couper la trajectoire de Julie, alors je décide de me décaler vers lui pour le faire reprendre tout droit. On reste très longtemps sur cette rue de Paris. Au moment où on tourne à gauche afin de prendre la rue du Général Chanzy, j'échange quelques mots avec Sothea qui a participé au 5 km et nous encourage sur le bord du parcours. En me retournant, je vois que Jean-Jacques s'est bien accroché à nous. On tourne ensuite à droite rue Marius Delcher qui surplombe les nombreuses voies de chemin de fer. Nous continuons à nous rapprocher de Nicolas C. qui est juste devant le meneur d'allure.



La route tourne d'elle-même sur la droite pour devenir la rue de la Terrasse. On a doublé notre coéquipier qui reste dans notre foulée juste devant Jean-Jacques. Nouveau virage à droite rue du Petit Château où nous finissons par passer le meneur d'allure. Je ne cesse de me retourner et je constate que Julie semble vraiment très bien. Nos deux coéquipiers ont un peu lâché prise. Au bout, nous tournons à gauche rue de Valmy avec en point de mire le Bois de Vincennes. Avant d'y arriver, nous coupons la rue de Paris et juste au km 2 nous pénétrons dans ce très beau Bois de Vincennes par la route de Reuilly. Je fais le porteur d'eau, de coupe-vent de Julie et j'essaye de prendre quelques photos. Ça me change de mes précédentes courses, mais c'est vraiment très agréable d'être le lièvre de sa chérie. Cette ''route'' est en courbe. Nous finissons par arriver à proximité de la Porte de Reuilly avant de tourner à droite route de la Croix Rouge. Je ne regrette pas la tenue que j'ai choisie de porter car je me sens vraiment bien. Un peu plus loin, nous prenons un virage extrêmement serré sur la gauche (pratiquement 180 degrés), pour emprunter la route de la ceinture du lac Daumesnil qui longe ce joli lac. Le km 3 est franchi et ça se passe toujours très bien. Puis nous longeons l'avenue Daumesnil après un changement de direction vers la droite et en faisant bien attention aux différents piquets empêchant les véhicules d'y passer. Sur notre gauche se trouve l'entrée du zoo de Paris.


On retrouve une autre partie de la route de la ceinture du lac Daumesnil qui est vraiment très large mais en très léger faux plat montant. Elle devient plus étroite lorsque nous tournons à droite et le faux-plat est maintenant descendant. Ça descend carrément plus lorsqu'on arrive route des Îles. Une fois en bas, nous tournons à gauche afin d'emprunter un petit chemin de terre étroit. Stéphane Hanau, un autre coureur du PAAC qui fait son footing, se met à notre hauteur pour nous encourager, puis il reprend son entraînement du jour. Quant à nous, nous retrouvons encore une autre partie de la route de la ceinture du lac Daumesnil. Je dis à Julie que je vais accélérer afin de profiter du ravitaillement pour remplir sa bouteille d'eau.


Je pars donc et avant de prendre un virage en épingle à cheveux, je peux me rendre compte que deux coureurs ''trichent'' en coupant bien plus tôt, ce qui leur fait gagner une trentaine de mètres ! C'est vraiment nul ce sale comportement ! Après mon demi-tour je croise ma chérie avant de m'arrêter et de remplir la bouteille. Dès qu'elle est revenue sur moi, je reprends la course et ma place juste devant elle. Nous sommes sur la route Dom Pérignon puis sur celle du Bas avant de quitter le Bois de Vincennes en tournant à droite sur l'avenue de Gravelle à Charenton. Une très longue ligne droite pas vraiment droite car elle serpente très légèrement. 












Nous croisons des coureurs qui ont de l'avance sur nous dont Micka et Laurent. En ce qui nous concerne, nous poursuivons sur l'avenue de Gravelle avant de tourner à gauche avenue de la Liberté puis une centaine de mètres plus loin encore à gauche rue de Paris dans le sens inverse du départ. On croise d'ailleurs des coureurs qui en sont dans leur second tour. Nous prenons à gauche rue Camille Mouquet avant de prendre à droite avenue Anatole France, là où on a aperçu peu de temps avant Micka et Laurent. Cette avenue est en légère courbe sur la droite avec l'arche d'arrivée en point de mire. Merci à Aurélie qui s'est mise à cet endroit pour nous prendre en photo. Passage à côté de l'arche d'arrivée et lorsque nous sommes au bout de cette avenue, on tourne bien à droite pour emprunter la rue de Paris, ce qui est synonyme de début de seconde boucle qui sera identique à la première. Je joue avec l'ombre de Julie pour voir qu'elle me suit parfaitement bien. Je suis très fier de ce qu'elle fait car on va beaucoup plus vite que son objectif initial et que ses chronos de référence. Virage à gauche rue du Général Chanzy puis à droite rue Marius Delcher.


Ma Julie arrive à conserver son très joli sourire même pendant l'effort. Double virage à droite pour retrouver la rue de la Terrasse puis la rue du Petit Château. Nous pénétrons dans le Bois de Vincennes après avoir emprunté la rue de Valmy. Le meneur d'allure de 1h10 est pratiquement revenu sur nous. Depuis qu'on l'a doublé, je n'ai pas cessé de me retourner pour veiller sur Julie et j'en ai toujours profité pour voir l'écart avec ce meneur d'allure qui n'a jamais dépassé les 15-20 secondes. Julie me dit que ça va trop vite, elle commence à coincer un peu sur notre tempo. Je lève très légèrement le pied et elle se bat comme jamais car elle est toujours juste dans ma foulée. Dans le virage très serré entre la route de la Croix-Rouge et la route de la ceinture du lac Daumesnil, le peloton de 1h10 est juste dans nos pas. Nous passons au km 10 en 46'56''. Record de la distance explosé pour Julie car il était de 49'23'' établi à Montereau. Presque 2'30'' de gagné ! Je suis encore plus fier d'elle. Les 1h10 finissent par nous doubler. Je demande à Julie de ne pas se préoccuper d'eux et de se concentrer uniquement sur sa foulée et de rester accrochée à moi. Bien plus loin, peu avant d'arriver au ravitaillement et au même endroit où j'avais pu voir lors du premier tour deux coureurs tricher en coupant largement avant le changement de direction, on peut en voir un autre en faire autant. C'est tellement ridicule de faire ça. Si pour cet individu les 15 km sont trop longs, il n'avait qu'à trouver un 10 bornes ! Je prends un gobelet d'eau au ravitaillement. Julie non car dès qu'elle a soif je lui tends sa bouteille d'eau que je garde en main pendant la course.


On finit par doubler le coureur-tricheur juste avant de tourner à droite avenue de Gravelle pour sortir du Bois de Vincennes. Depuis quelques temps, on court avec un autre couple de coureurs très sympa avec le garçon qui sert de lièvre à son amie. Nous croisons Nico et Marylin, qui vont organiser un très beau Run and Bike à Saint-Thibault-des-Vignes. Ils ont tous les deux participé au 5 km.



Au dernier moment, j'aperçois Lysbeth, la femme de Bernard, qui est sur le bord du parcours. On a tout juste le temps de se faire coucou.










La plupart de nos coéquipiers du PAAC sont arrivés. Nous, il ne nous reste plus qu'une petite boucle dans les rues charentonnaises. Nous tournons à gauche à trois reprises pour prendre l'avenue de la Liberté, la rue de Paris et la rue Camille Mouquet. C'est dur pour Julie mais elle continue à se battre. Pourtant j'ai haussé le tempo. Durant toute la course on a reçu de nombreux encouragements dont ceux de Franck Léger qui a couru le 5 bornes et plein d'autres coureurs aussi. Sans oublier les encouragements lointains et chamoniards de Laure et de sa petite famille qui ont poussé Julie depuis leurs skis.




Dernier virage sur la droite afin de retrouver l'avenue Anatole France avec un dernier passage à côté d'Aurélie. Le couple qui était avec nous finit un peu plus fort mais Julie ne baisse pas les bras. A quelques mètres de l'arche d'arrivée, je m'efface pour la laisser terminer juste devant moi. Nous terminons 691ème et 692ème en 1h10'58'' et 1h10'59'' avec un temps réel de 1h10'43'' pour tous les deux.





Julie vient se blottir dans mes bras et en échange je ne peux que la féliciter chaleureusement tellement elle a assuré ! On nous remet une médaille commémorative ainsi qu'un brin de mimosa offert à toutes les féminines.



Passage dans le marché couvert où le ravitaillement final y est dressé. Il est assez complet mais Julie ne trouve pas de Coca. Jamais contente la fille !!! On retrouve Nico et Maryline, très heureux avec leur record perso battu sur le 5 km. 15'37'' pour Nico et 20'00'' pour Mary !



Nous récupérons nos sacs à la consigne puis on part en trottinant vers la voiture pour nous mettre au sec avant de faire notre récup. On retrouve les frères Morin qui ont fait d'excellents chronos avec 55'45'' et 57'57''. Une fois à la voiture, nous mettons des vêtements secs puis nous débutons notre récupération en reprenant la direction du Complexe Sportif Nelson Paillou.



Nous y retrouvons Bruno qui a gagné la course chez les masters 2 en 53'00'' mais qui a surtout ... battu le record de Seine-et-Marne du 15 kilomètres en M2. Un énorme bravo pour notre meilleur coureur !!! On peut consulter le long classement et c'est avec une certaine fierté que Julie réalise la course qu'elle a faite !
Classement du 5 km :
4ème/419 en 15'38'' (15'37'' au temps réel) Nicolas GUY (US Palaiseau Tri).
10ème/419 en 15'49'' (15'48'') Franck LEGER (CAP Groupama) --1er M1.
57ème/419 en 18'19'' (18'17'') Sothea PHAL (Keila Torsou).
100ème/419 en 20'02'' (20'00'') Marylin GEMBERLE (US Palaiseau Tri).
Classement du 15 km :
13ème/2098 en 53'01'' (53'00'' au temps réel) Bruno PHILIPONA (PAAC) --1er M2 et record de Seine-et-Marne M2.
42ème/2098 en 55'22'' (55'21'') Rémi MIGLIORE (UA Villenoy).
48ème/2098 en 55'46'' (55'45'') Damien MORIN (PAAC).
65ème/2098 en 56'28'' (56'24'') Nicolas JAECK (PAAC).
74ème/2098 en 56'54'' (56'50'') Kevin NEVEJANS (PAAC).
78ème/2098 en 57'05'' (57'02'') Damien JOURNET (PAAC).
91ème/2098 en 58'00'' (57'57'') Mathias MORIN (PAAC).
111ème/2098 en 58'41'' (58'38'') Arnaud BARBOS (PAAC).
116ème/2098 en 58'46'' (58'43'') Jean-Michel BARRELA (PAAC).
128ème/2098 en 59'12'' (59'06'') Norbert ZAMOUN (Le Mée Sport Athlé).
144ème/2098 en 59'34'' (59'32'') Jean-Emmanuel  PEOU (MEGA).
354ème/2098 en 1h04'39'' (1h04'36'') Michaël GUILOT (PAAC).
356ème/2098 en 1h04'40'' (1h04'36'') Laurent BRUNET (PAAC).
691ème/2098 en 1h10'58'' (1h10'43'') Julie FROUCHT (PAAC).
692ème/2098 en 1h10'59'' (1h10'43'') Jeff BACQUET (PAAC).
816ème/2098 en 1h13'14'' (1h12'59'') Jean-Jacques DIAZ (PAAC).
973ème/2098 en 1h15'36'' (1h15'19'') Cyril COUPE (PAAC).
1045ème/2098 en 1h16'42'' (1h16'33'') Nicolas CREUSOT (PAAC).
1255ème/2098 en 1h19'42'' (1h19'25'') Bernard LEFEVRE (ASPTT Nice).
1461ème/2098 en 1h23'55'' (1h23'23'') Yonnel WARIN (PAAC).



On reste dans le gymnase pour assister à la remise des récompenses des masters 2 avec Bruno en première place. Vraiment génial ce résultat et surtout ce record de Seine-et-Marne ! Nous repartons en courant vers la voiture où nous nous changeons intégralement.







Avant de regagner Pontault-Combault, nous prenons la direction de Vincennes afin de déjeuner chez ''Big Fernand''. Ça déchire grave ! Je devais changer de menu par rapport à la première fois où on avait mangé ensemble dans cette enseigne, mais c'était tellement bon, que j'ai replongé à nouveau dans les mêmes choix. Puis, histoire de digérer, nous allons marcher dans l'enceinte du Château de Vincennes. C'est magnifique ! Notre première course en binôme s'est très bien passée. Elle en appelle de nombreuses autres dont le trail des 3 Pignons de dimanche prochain !