Dimanche 6 septembre 2020
Plus d'un an après ma blessure, plus de huit mois après mon arrêt définitif de course à pied post blessure car têtu comme une mule, plus de six mois après le début du Covid-19 et seulement deux mois après ma remise de running aux pieds, me revoilà ENFIN avec un dossard, le premier de l'année 2020. Un dossard ? Je ne savais même plus ce que c'était alors que mon compteur course était bloqué à 630. Donc peu importe mon classement, que ce soit en milieu de tableau ou en fin, l'essentiel est de retrouver du plaisir et mon envie de courses. Pour cette reprise, très compliqué de trouver une compétition non annulée à cause du coronavirus. Après une tentative du côté de Sucy-en-Brie finalement annulée, j'ai trouvé une course ''nature'' de 11,1 km dans l'Oise, à Nanteuil-le-Haudouin.
Organisé par la mairie de Nanteuil, cet événement propose plusieurs distances :
- 9h30 : 4,9 km et 11,1 km Nanteuillaise
- 9h30 : 5,4 km marche
- 11h00 : courses enfants (0,6 km, 1,1 km et 2,2 km).
En ce qui concerne ma course, une bonne partie du parcours s'effectue dans la forêt de Plémont. Dans le cadre de la sécurité sanitaire vis-à-vis du Covid-19, le port du masque est obligatoire dans l'enceinte du village des coureurs ainsi que sur les lignes de départ et d'arrivée. Il peut ensuite être ôté mais conservé durant toute la course pour le remettre dès l'arrivée franchie. Une charte du coureur est à émarger obligatoirement pour participer.
Nous y voilà enfin. Le moment tant
attendu de retrouver ce fameux dossard qui m’aura tellement manqué.
Julie m’accompagne, elle sera ma supportrice. Nous arrivons vers
8h40 dans l’allée menant au stade municipal de
Nanteuil-le-Haudouin où nous nous stationnons. Il ne fait pas très
chaud ce matin. Seulement une dizaine de degrés est affichée. Nous
faisons les deux-cent mètres qui nous séparent du village des
coureurs où le masque est obligatoire. Covid-19 oblige ! Une
toute petite attente afin de récupérer mon dossard, le numéro 25.
On nous remet également un sac… Mc Donald’s (un des sponsors de
cette course) contenant un tee-shirt vert, un gobelet de trail
rétractable et un masque sanitaire.
Nous retournons ensuite à la voiture
pour que je puisse me préparer. Ensuite je pars faire un petit
échauffement pour tenter de faire passer la douleur qui revient
systématiquement dans le mollet lors des deux premiers kilomètres
courus, en espérant être tranquille pendant ma course. Deux copains
sont également sur cet événement : Jérôme qui est en plus
le favori de la grande course et Cyril qui ne devrait pas être
loin des premiers sur la petite distance.
C’est le moment pour moi d’aller me
glisser derrière l’arche de départ. Un peu d’attente,
histoire que tous les coureurs arrivent dans ce sas. Nous devons
encore être porteurs de notre masque qu’on pourra ôter mais
conserver sur soi durant toute l’épreuve car il faudra le
remettre dès la course achevée.
Nous sommes sous les ordres du starter
et on y vaaaaa ! Ma 631ème course est en marche ! Nous
commençons par une longue ligne droite sur sol bitumé qui passe
entre le stade municipal et la Nationale 2. C’est parti beaucoup
trop vite pour moi qui suis en total manque de rythme et surtout de
compétition. Raisonnablement (mince, je sais être raisonnable moi
maintenant ???), je laisse partir tout ce beau petit troupeau devant.
Surtout qu’il y a également les coureurs du 5 kilomètres qui sont
mélangés à nous. Ça commence à descendre gentiment lorsqu’on
arrive à côté de l’étang où Julie est placée mais également
où se trouvent quelques pêcheurs qu’on doit bien embêter le
temps de notre passage. Le chemin bitumé tourne sur la droite
lorsque l’étang est passé, puis nous passons au-dessus du Ru
Marquant.
Immédiatement après ce
franchissement du ru, nous quittons le bitume en tournant à droite le long
de ce mini cours d'eau. Nous sommes en sous-bois avec un sol plus qu’incertain et
en léger faux-plat montant. Mais c'est à ce moment là que je commence à
remonter un peu dans le classement. Je lâche la première féminine
au train qui était juste dans ma foulée depuis le départ. Puis
nous tournons à gauche pour franchir un sacré raidillon. Pas facile
et avec les ornières ça aide encore moins. Mais c’est pareil pour
tout le monde. Je continue à grignoter du terrain sur les autres.
Une fois en haut, virage à gauche où je suis sur du ''presque'' plat
mais toujours avec un sol de sous-bois. Lorsque nous tournons à
droite, je suis bien content de retrouver du bitume même si c’est
pour une courte durée car après le transformateur, nous nous
engouffrons à nouveau sur un chemin étroit à gauche. Mais il est descendant
donc plus facile. Dans cette descente, je me fais doubler par un
coureur qui me suivait lors de la précédente remontée. Je ne peux
pas trop allonger la foulée de peur de trop forcer sur la cicatrice
de mon ''ancienne'' blessure. En bas il faut être agile pour
franchir un petit portillon qui est placé en biais par rapport à
notre chemin. Le coureur qui m’a doublé est plus fort que moi sur
la relance. Un peu plus loin, me voilà sur une petite route, allée
des Vieux Moulins. Ça me permet de me relancer.
Passage au dessus de la Nationale 2,
puis je tourne sur ma droite pour entrer dans la très grande
enceinte du Poney Club. C’est à cet endroit que je me rends compte
que je grignote du terrain seconde après seconde sur Cyril qui est sur le
5 kilomètres. Il ne doit pas être en grande forme. Il faut faire le
tour complet de ce centre par un petit chemin plein de poussière.
Quelques chevaux se mettent à courir à notre passage. Pendant un
kilomètre nous restons dans ce lieu avant d’en sortir par une
allée pavée passant sous une porte cochère afin de déboucher sur
la rue de la Couture.
Nous passons ensuite devant la mairie avant de descendre dans les rues de Nanteuil-le-Haudouin. Virage à droite puis à gauche pour remonter la rue Thiers. A l’intersection suivante, je retrouve Julie sur le bord du parcours. C’est à cet endroit que nous tournons à droite rue de Crépy. Je suis dans la foulée d’un coureur du 5 kilomètres. Par contre, je reviens petit à petit sur un autre coureur de ma course ainsi que sur Cyril sur qui je ne dois plus avoir qu’une trentaine de secondes de retard. Nous allons jusqu’au bout de cette rue qui est sans issue.
Mais tout au fond, nous empruntons un tunnel assez long et très sombre, qui nous permet d’arriver au bout de la première ligne droite de la course que nous remontons en sens inverse par rapport à tout à l’heure. Je vois Cyril passer sous l’arche d’arrivée. Quand à moi, au lieu de pousser jusqu’à cette arche, je tourne à gauche pour longer le premier des deux terrains de football sur sa largeur puis à droite sur sa longueur. C’est plat, mais les herbes pas très basses amènent un peu de difficulté. Passage derrière une église, puis je reviens progressivement sur un autre coureur puis nous nous éloignons du stade municipal en entrant en sous-bois en contrebas de la voie ferrée.
Un ouvreur VTT se trouve devant le coureur que je rattrape. C’est dans la petite forêt que je double le coureur ainsi que le Vttétiste. Nous tournons à gauche afin de passer un tunnel qui permet de nous retrouver de l’autre côté de la voie ferrée. Je sors des sous-bois lorsque je me retrouve sur un chemin de terre qui traverse des champs. Je suis accompagné du coureur que je viens de doubler. Au bout, nous retrouvons une route en pleine campagne avant de quitter à nouveau le bitume pour retrouver un autre chemin de terre sur notre gauche. Il s’agit d’un léger faux-plat montant. Le signaleur nous indique que nous en sommes au km 6, mais en jetant un coup d’œil sur ma Tom-Tom, on a au moins 500 mètres de plus. Virage à gauche toujours sur terre. Lorsque nous arrivons à l’orée de la petite commune de Droizelles, nous tournons une fois de plus à gauche. Le sol n’est pas bon mais c’est plus roulant depuis quelques temps.
Après une nouvelle micro incursion sur bitume nous retrouvons nos bons vieux chemins de terre où nous doublons un coureur victime d’une tendinite. Il finira à la marche, bon courage à lui. Une centaine de mètres plus loin, nous devons traverser véritablement un champ. Pas facile, la terre étant relativement meuble. Je lève un peu le pied, le coureur qui m’accompagnait me lâche petit à petit. Je suis quand même satisfait de ma petite performance. Le but est de maintenir ma 19ème place actuelle. Il reste deux kilomètres et demi de course. Je me retrouve seul sur un chemin étroit en forêt. Passage sous un tunnel de la voie ferrée et un peu plus loin, il faut négocier un virage très serré sur la gauche pour franchir le portillon qu’on avait passé en début de course en bas d’une descente. Là je dois évidemment la remonter. J’y vais sans trop forcer et je finis par arriver au niveau du transformateur. Virage à droite sur du bitume. J’aime tellement plus le bitume ! Et en plus ça descend ! Que demander de plus ???
Dans la descente, il faut négocier un virage à droite puis à gauche et une fois en bas, je me retrouve au niveau de l’étang des pêcheurs. Courbe sur la gauche qui m’amène en début de dernière ligne droite avec l’arche d’arrivée au bout. Julie s’est positionnée dans cette courbe. Je termine bien mais sans forcer. Encore quelques dizaines de mètres puis la ligne d’arrivée est coupée. Résultat : 19ème en 50’42’’ pour 11,3 kilomètres de montées et descentes, sur des chemins plus ou moins escarpés et surtout un sentiment du travail accompli. En plus, petite satisfaction personnelle supplémentaire : je fais podium de ma catégorie M2 en prenant la seconde place.
Nous passons ensuite devant la mairie avant de descendre dans les rues de Nanteuil-le-Haudouin. Virage à droite puis à gauche pour remonter la rue Thiers. A l’intersection suivante, je retrouve Julie sur le bord du parcours. C’est à cet endroit que nous tournons à droite rue de Crépy. Je suis dans la foulée d’un coureur du 5 kilomètres. Par contre, je reviens petit à petit sur un autre coureur de ma course ainsi que sur Cyril sur qui je ne dois plus avoir qu’une trentaine de secondes de retard. Nous allons jusqu’au bout de cette rue qui est sans issue.
Mais tout au fond, nous empruntons un tunnel assez long et très sombre, qui nous permet d’arriver au bout de la première ligne droite de la course que nous remontons en sens inverse par rapport à tout à l’heure. Je vois Cyril passer sous l’arche d’arrivée. Quand à moi, au lieu de pousser jusqu’à cette arche, je tourne à gauche pour longer le premier des deux terrains de football sur sa largeur puis à droite sur sa longueur. C’est plat, mais les herbes pas très basses amènent un peu de difficulté. Passage derrière une église, puis je reviens progressivement sur un autre coureur puis nous nous éloignons du stade municipal en entrant en sous-bois en contrebas de la voie ferrée.
Un ouvreur VTT se trouve devant le coureur que je rattrape. C’est dans la petite forêt que je double le coureur ainsi que le Vttétiste. Nous tournons à gauche afin de passer un tunnel qui permet de nous retrouver de l’autre côté de la voie ferrée. Je sors des sous-bois lorsque je me retrouve sur un chemin de terre qui traverse des champs. Je suis accompagné du coureur que je viens de doubler. Au bout, nous retrouvons une route en pleine campagne avant de quitter à nouveau le bitume pour retrouver un autre chemin de terre sur notre gauche. Il s’agit d’un léger faux-plat montant. Le signaleur nous indique que nous en sommes au km 6, mais en jetant un coup d’œil sur ma Tom-Tom, on a au moins 500 mètres de plus. Virage à gauche toujours sur terre. Lorsque nous arrivons à l’orée de la petite commune de Droizelles, nous tournons une fois de plus à gauche. Le sol n’est pas bon mais c’est plus roulant depuis quelques temps.
Après une nouvelle micro incursion sur bitume nous retrouvons nos bons vieux chemins de terre où nous doublons un coureur victime d’une tendinite. Il finira à la marche, bon courage à lui. Une centaine de mètres plus loin, nous devons traverser véritablement un champ. Pas facile, la terre étant relativement meuble. Je lève un peu le pied, le coureur qui m’accompagnait me lâche petit à petit. Je suis quand même satisfait de ma petite performance. Le but est de maintenir ma 19ème place actuelle. Il reste deux kilomètres et demi de course. Je me retrouve seul sur un chemin étroit en forêt. Passage sous un tunnel de la voie ferrée et un peu plus loin, il faut négocier un virage très serré sur la gauche pour franchir le portillon qu’on avait passé en début de course en bas d’une descente. Là je dois évidemment la remonter. J’y vais sans trop forcer et je finis par arriver au niveau du transformateur. Virage à droite sur du bitume. J’aime tellement plus le bitume ! Et en plus ça descend ! Que demander de plus ???
Dans la descente, il faut négocier un virage à droite puis à gauche et une fois en bas, je me retrouve au niveau de l’étang des pêcheurs. Courbe sur la gauche qui m’amène en début de dernière ligne droite avec l’arche d’arrivée au bout. Julie s’est positionnée dans cette courbe. Je termine bien mais sans forcer. Encore quelques dizaines de mètres puis la ligne d’arrivée est coupée. Résultat : 19ème en 50’42’’ pour 11,3 kilomètres de montées et descentes, sur des chemins plus ou moins escarpés et surtout un sentiment du travail accompli. En plus, petite satisfaction personnelle supplémentaire : je fais podium de ma catégorie M2 en prenant la seconde place.
Julie me rejoint, nous allons au
ravitaillement final pour y boire un coca désaltérant. En début de
course, nous avions eu des tickets afin de se faire servir un café
ou un jus d’orange. Deux cafés s’il vous plaît ! Des jeux de village traditionnels en bois sont à disposition des coureurs et accompagnateurs, c'est sympa ! Il y a également de quoi se restaurer avec notamment des gaufres.
Après m’être changé pour ne pas
attraper froid, car même s’il faisait bon pour courir, on peut
vite se refroidir avec la sueur, je reviens dans le village des
coureurs où les résultats sont déjà affichés. Ils confirment ma
19ème place et 2ème en catégorie en 50’42’’, tandis que le
vainqueur est sans surprise Jérôme en 40’08’’. Cyril, quant à
lui, a terminé 4ème sur le 4,9 kilomètres, la place du c**
malheureusement pour lui, en 19’25’’.
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