Les 10 Bornes de la Saint-Médard (77)

Samedi 4 juin 2022


Ça devait être Bussy-Saint-Georges, mais ça sera finalement Brunoy ! En effet, le risque très élevé d'orages en Seine-et-Marne a eu pour raison l'établissement d'un arrêté préfectoral interdisant toute manifestation en extérieur. Du coup, le Bussy Trail de 17 kilomètres a été annulé au dernier moment. Que faire ? Ne pas courir ? Trouver une autre course au tout dernier moment ? La seconde solution me convient alors un petit tour sur le site de la fédération d'athlétisme et j'ai pu me rendre compte qu'il y avait les 10 Bornes de la Saint-Médard à Brunoy (91). J'envoie un mail à l'organisation afin de savoir si les inscriptions sur place de dernière minute étaient possibles. Après un retour positif et dès ma vacation de travail terminée, je prends la direction de Brunoy. Le ciel tout bleu de la matinée accueille maintenant de plus en plus de nuages. Et ils sont plutôt bien foncés. Le point noir de cette course, et je le sais, est le stationnement. Je finis par arriver à garer la voiture à 600 mètres du stade municipal. Je m'en sors très bien. Ça n'a pas toujours été aussi facile certaines années. Je suis déjà venu ici à plusieurs reprises : 2011 (10 km), 2013 (10 km), 2014 (10 km), 2017 (5,2 km) et 2019 (10 km). Aujourd'hui, le programme se présente de la façon suivante :
==> 15h30 -- marche 1 km en faveur des personnes en situation de handicap
==> 16h00 -- 1 km enfants
==> 16h30 -- 2 km jeunes
==> 17h30 -- 5,2 km ''La Brunoyenne''
==> 19h00 -- 10 Bornes de la Saint Médard
En ce qui me concerne, j'envisage de courir le 5,2 puis le 10 km.


Je marche quelques minutes afin d'arriver au stade municipal pour y remplir mon bulletin d'inscription. Je reçois le dossard numéro 5173 et un tee-shirt aux couleurs de la course. Alors que les courses enfants sont lancées, je regagne la voiture pour me préparer. Les premières gouttes de pluie font leur apparition. Comme la course va se dérouler en moitié sur route et la seconde moitié en forêt, je décide de faire un échauffement qui va dans ce sens, en courant sur les différentes sortes de sol.




Puis c'est le moment de me diriger vers la ligne de départ placée à l'arrière du stade en début de rue des Peupliers, juste au niveau du marché couvert. Comme tous les ans, c'est le speaker de Marseille-Cassis qui officie ici aussi. Son accent et sa gouaille me donnent encore plus envie de me retrouver au départ de ma course préférée fin octobre. Pour le moment, on n'y est pas encore, place au 5 km de Brunoy. Au moment où je me glisse derrière la ligne de départ, j'entends quelqu'un m'appeler. En fait, il s'agit de Ridha, un copain que je n'avais pas vu depuis fort longtemps. Il s'est équipé de son beau matériel de photographie pour immortaliser la course et ses coureurs. D'ailleurs, si quelqu'un veut l'aider à renouveler son matériel, une cagnotte est dispo : https://www.lepotcommun.fr/pot/dsdix2v0-z00mphotographe?fbclid=IwAR0zmFKS6-JuUS4YWUFyIPp1T3xO4pqMgANsdZHyP8-gx-Jj-kNnFXECbzo.



Nous sommes maintenant sous les ordres du starter. J'ai pu me placer parfaitement derrière cette ligne de départ. Il va falloir vite se rabattre sur la droite, car une voiture n'a pas respecté l'arrêté municipal d'interdiction de stationnement et se trouve sur la chaussée face au marché. Et malheureusement, je suis du mauvais côté. Le compte à rebours est lancé puis le maire de Brunoy use du pistolet du starter pour donner le départ. Je me déporte aussitôt au centre de la route et la voiture est évitée.





Par contre le sol est hyper glissant. Je ne suis pas le seul ayant ce problème d'adhérence, car j'entends de nombreux coureurs pester contre la chaussée mouillée. Cette longue ligne droite est... longue. Après 650 mètres de course sur la rue des Peupliers, nous bifurquons légèrement sur notre gauche afin d'attraper l'avenue des Cygnes qui devient une bonne centaine de mètres plus loin en tournant encore légèrement sur la gauche, l'avenue des Pyramides. Je double quelques coureurs partis bien plus rapidement que moi et qui commencent à lever le pied. Un rond-point nous attend là où nous tournons à droite pour entamer la ligne droite de la rue d'Orléans qui va nous mener à l'entrée de la Forêt de Sénart. C'est juste à la sortie de ce rond-point que nous passons le km 1. En fait la ligne droite qui vient d'être entamée est longue de plus d'un kilomètre et demi, car elle se poursuit longtemps en forêt. Durant ce passage en sous-bois, le sol est un peu plus piégeux, mais honnêtement, c'est tout de même bien roulant et un minimum de concentration est largement suffisant. Au km 2, Alice, la première féminine de la course, me passe devant. J'essaye de lui emboîter le pas, mais ça va un peu vite. Je suis un peu décollé, mais le faible écart est stabilisé. Elle est avec un coureur du club de Yerres.


Peu derrière moi se trouvent quelques coureurs, mais pour le moment, j'arrive à repousser leur remontée. Nous finissons par en terminer avec cette très longue ligne droite lorsque nous négocions un virage serré sur notre gauche. Je profite d'un meilleur virage pour revenir un peu plus près de la première féminine et du coureur de Yerres. 500 mètres après ce virage, je passe au km 3. En forêt, c'est quand même moins roulant qu'en ville, mais ça reste très agréable. En fin de chemin forestier, je reviens sur Alice tandis que le coureur de Yerres prend un peu d'avance. Nous sommes au km 4. Virage à gauche avenue de Corbeil et immédiatement à droite avenue des Platanes. Lors de ce second changement de direction, alors que la féminine tourne au ralenti à la corde, moi, j'arrive plus vite, mais je fais un tout droit tellement ça glisse au sol, ce qui fait que mon virage est très très large. Mais une fois sur l'avenue des Platanes tout redevient dans l'ordre. Je passe devant elle tout en poursuivant mon effort régulier pour revenir devenant le coureur du club de Yerres. On reçoit pas mal d'encouragements quand on traverse l'avenue du Château afin de rejoindre la rue Dupont Chaumont. Nous arrivons à proximité du stade.








Lors du virage à droite pour atteindre la rue des Grès sur le côté de ce stade, le jeune coureur me repasse et fait un écart. J'arrive au niveau de l'entrée arrière du stade pile au km 5. Une fois dans l'enceinte sportive, je rejoins la piste pour la moitié d'un tour. Je ne reviendrai pas sur le coureur qui m'a doublé peu avant, mais je fais tout pour que derrière ça ne revienne pas. Je finis par passer sous l'arche d'arrivée 19ème/165 en 20'29''.





Mine de rien, je remporte la victoire en catégorie M2 ! Je passe au ravitaillement final pour boire un petit peu et me restaurer. Les pauvres bénévoles sont tous bien couverts en tenue de pluie. Je vais voir Ridha très occupé derrière l'arche d'arrivée à essayer de nettoyer son objectif à cause de la pluie ! Un grand merci à tous ces bénévoles qui doivent braver les intempéries pour nous permettre de pratiquer notre si beau sport.




Je retourne à la voiture et franchement le passage des 30 degrés d'avant course aux 14 de maintenant se ressent très fortement, surtout quand on est trempé. Une fois à mon véhicule, je décide d'en rester là aujourd'hui et de ne pas enchaîner avec le 10 bornes. Bien m'en a pris, car le déluge commence à tomber. En regagnant la maison, ce n'est plus le déluge, mais l'apocalypse qui apparaît. Des files de véhicules se sont arrêtées sur le bas-côté des différentes routes que j'ai empruntées à cause des bourrasques continues de vent et des sauts de pluie qui ne cessent de tomber, le tout sous les multitudes zébrures orageuses.


Prochaine course : jeudi prochain lors du 10 km des Foulées Bleues à Verneuil-sur-Seine en mémoire des deux fonctionnaires de police assassinés à leur domicile à Magnanville en juin 2016.

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