48èmes Foulées de Malakoff (92)

Samedi 3 février 2024


Organisées par la section athlétisme du club de l'USM Malakoff, les Foulées sont de retour aujourd'hui pour leur 48ème édition. Une course bien sympa et bien relevée à laquelle je prends part cette année pour la 5ème fois. Ma dernière apparition ici date de 2019, après celles de 2011, 2015 et 2016. A la base, je ne devais pas y participer, mais lorsque j'ai vu mon pote Bernard sur le 10 km du 14ème à Paris, il m'a gentiment poussé à le rejoindre ici, malgré ma présence demain sur plusieurs distances dans le cadre des Foulées de Vincennes. Du coup, me voilà à Malakoff !


Ce matin, départ de la maison vers 8 heures pour arriver une heure plus tard à Malakoff. Habituellement, c'est un peu (voire beaucoup) galère pour trouver une place de stationnement, mais comme je suis parti tôt, j'en trouve une dans l'avenue Augustin Dumont, à moins de 200 mètres de l'école Jean Jaurès où se situe le retrait des dossards. Parfait ! Du coup, j'ai largement le temps de récupérer le mien après avoir consulté le long listing affiché dans la cour de l'établissement scolaire. On me donne le numéro 11627, ainsi qu'un tee-shirt technique de couleur bleue avec des manches longues.





Un peu plus tard, je retrouve Bernard qui est venu en transport en commun. Nous assistons à l'arrivée des premiers du 5 km. Ça va super vite ! Le speaker de la course n'est autre que l'ami Harry Bignon, toujours aussi excellent micro à la main ! Nous partons ensuite faire notre échauffement sur le circuit de la course mais en sens inverse. J'y croise quelques copains, notamment Christophe, Mimi...




Un échauffement collectif est également proposé sur la pelouse synthétique du Stade Lénine. C'est ensuite le moment de nous glisser dans la zone de départ. Il y a un sas préférentiel (avec de très nombreux coureurs valant moins de 37') et un sas grand public. Moi je me retrouve dans le second. Cette zone est placée sur l'avenue Jules Ferry juste entre le Stade Lénine et l'école Jean Jaurès.





Il est 11 heures lorsque le starter nous donne le départ. Je me suis positionné sur le côté gauche de la chaussée. Rapidement cette première ligne droite se prolonge sur la rue Paul Bert, en léger faux plat montant. En fait, pour le moment il est impossible de courir à un rythme souhaité. Vu le nombre de coureurs, on se suit tous. Ça évite de partir trop vite, c'est l'avantage. Une fois passés sous les voies de chemin de fer, nous tournons à gauche pendant 200 mètres avant de négocier un virage (pratiquement à l'arrêt) à 180 degrés pour revenir sur la rue Paul Bert.






Nous reprenons alors le léger faux plat, avant un ''droite-gauche'' pour arriver rue Avaulée, puis encore à gauche où le faux plat montant de la rue Hoche est un peu plus marqué. Une fois en haut, un peu de récup' dans la descente du début de la très longue ligne droite de la rue Alexis Martin. Ça devient plat lorsqu'on repasse sous les voies de chemin de fer pour continuer tout droit rue Guy Môquet. Tout au bout, virage à gauche, avenue Augustin Dumont où je me suis stationné. Les coureurs sont plus espacés maintenant. Tant mieux car le virage suivant est extrêmement serré à droite pour rejoindre le boulevard Gabriel Péri et sa longue ligne droite. Passage devant le stand musical du km 3 avant de tourner deux fois à gauche afin de tomber sur la rue Gambetta. Dès qu'on quitte cette dernière en tournant une nouvelle fois à gauche, nous passons au km 4 dans la rue de la Tour. Je commence à avoir du mal à tenir le rythme du meneur d'allure de 40 minutes. Peu de temps après, l'élastique pète et je craque. Je passe à mi course en 20'45''.



C'est donc parti pour la seconde boucle totalement identique à la première. Depuis le début de la course une fine pluie nous accompagne. Elle n'est pas vraiment gênante. J'avais quand même peur qu'elle rende la chaussée glissante mais même avec le peu d'accroche de mes chaussures, ça ne pose pas le moindre problème. Le long peloton de coureurs s'étant sacrément étiré, le second passage au virage à 180 degrés se passe nettement mieux et surtout en courant ! Par contre je me sens un peu fatigué dans la montée (oui, lors de la seconde boucle le faux plat montant s'est transformé en montée à cause de la fatigue !!!) de la rue Hoche. Mais la descente de la rue Alexis Martin permet de reprendre un peu de force et surtout d'allonger les foulées. J'ai trouvé un rythme qui a l'air de mieux me convenir. Mon objectif du jour était prioritairement de ne pas me blesser à deux semaines du marathon de Séville et deuxièmement, de m'approcher du chrono d'il y a quinze jours à Paris 14 (42'07''). Mais je sais qu'en ayant perdu le tempo du meneur d'allure de 40' et qu'en passant à la mi-course en 20'45'', ça risque de faire un peu juste. Par contre, pas de pression, j'ai l'impression de me sentir mieux. Au km 9, je regarde ma Garmin et je me rends compte que si je cours le dernier kilo à 15 km/h, je serai limite en dessous de 42'. Et ça ne se passe pas mal, car je franchis la ligne d'arrivée 460ème/1241 en 41'51''.


Vu mon état de méforme actuel, je suis satisfait ! A peine cette ligne franchie, je débute immédiatement ma récupération dans le sens inverse de la course pour rejoindre Bernard à un kilomètre de l'arrivée. Il n'est pas en grande forme. Faut dire que lui aussi a été malade toute la semaine. Je reste avec lui jusqu'à la fin où il termine 1043ème en 55'55''. Il y avait du niveau sur cette course. 42% des coureurs ont terminé en moins de 43 minutes ! Nous passons au ravitaillement final, où je retrouve Christophe qui a bouclé ce 10 bornes en 34'38'' !!! Sympa ces retrouvailles ! C'est ensuite le moment de la douche au Complexe Sportif Lénine avant de quitter Malakoff.




Je ne rentre pas directement à la maison car je me rends d'abord sur le parvis de l'Hôtel de ville de Vincennes pour retirer nos dossards pour demain matin dans le cadre des Foulées de Vincennes. En effet, Julie va participer au 10 km qualificatif à 9h15, alors que moi je vais enchaîner cette même course avant de courir le 5 km à 10h15 puis le 10 km ''classique'' à 11h00. Un bon week-end course à pied pour moi quoi !

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