Trail du Pays de l'Ourcq (77)

Dimanche 8 juin 2025


Quelques jours après notre retour de Stockholm (Suède) et de son magnifique marathon, nous remettons aujourd'hui un dossard sur le Trail du Pays de l'Ourcq. Pas sur la plus longue distance (35 km), mais sur celle de 18 km (Trail du Houssoy). Après 45 minutes de route, nous nous stationnons dans la petite ville de Crouy-sur-Ourcq, rue des Meuniers exactement au même endroit que l'an dernier. Un peu de marche (600 mètres) et nous arrivons sur la grande place herbeuse rectangulaire (place du Champivert) où le village de la course est implanté. Un petit coup d' oeil sur le parcours, le dénivelé et sur la liste des inscrits à notre course. Je vais porter le dossard 1105 et Julie 1106. Nous nous faufilons dans une des deux files qui permettent de les récupérer. Cette année, l'attente est courte. Julie prend aussi celui de Perrine, une de ses copines. On nous offre un porte-dossard en cadeau. Cinq courses sont au programme. Il y en a pour tout le monde. 
09h15 - 35 km - Trail du Pays de l’Ourcq
09h45 - 18 km - Trail du Houssoy
09h50 - 18 km marche nordique - La Crouycienne
10h15 - 2 km - Mini-Trail des Enfants
10h40 - 12 km - Trail de la Garenne.






Nous retournons à la voiture pour nous préparer avant de faire un mini échauffement qui se limite à 1,2 km pour moi. En nous dirigeant vers la zone de départ, je vais saluer mon ami Lahcène Hiane qui officie en qualité de speaker en compagnie de Benoît Ponton. Un plaisir aussi de retrouver Najette qui va courir le 12 km, ainsi qu'Isabelle.




C'est maintenant le moment de nous glisser derrière la ligne de départ. Julie va rester durant toute la course avec Perrine. Moi je me suis placé plus en avant. Mais ce n'est pas pour ça que je vais m'escrimer à faire un bon chrono. 1h30' me satisferait parfaitement, l'énergie me manquant totalement depuis notre retour de Stockholm. La musique du départ se fait entendre, nous sommes sous les ordres du starter. Le coup de pistolet retentit et c'est parti !




Nous faisons le tour complet de la place Champivert avant de quitter le bitume et passer sur le chemin d'un terrain herbeux nous permettant d'arriver sur le chemin du Haut de Neville après avoir tourné à gauche. Ensuite, virage à droite afin de rejoindre la rue de la Procession qui est tout sauf une route. Il s'agit d'un chemin de terre qui passe en sous-bois. Après plusieurs virages, nous contournons un champ et juste après le km 2, nous débutons une ligne droite (plate) le long des voies de chemin de fer. Je suis calé derrière un coureur vêtu en rouge depuis le début. Quelques centaines de mètres plus loin, nous quittons la proximité des rails pour pénétrer à nouveau en sous-bois sur notre droite dans le Bois de la Garenne. Le profil est très facile pour le moment même si par endroit il y a quelques parties glissantes. Après ce 500 mètres tout droit, nous négocions un virage à droite où la première montée s'invite, il s'agit du chemin des Vaches. Elle n'est pas très difficile mais elle fait tout de même bien ralentir. 500 mètres de montées, puis nous profitons de la longue descente pour nous relancer. Traversée de la D102 afin de poursuivre en sous-bois. Peu après le km 5, nous quittons provisoirement nos chemins ''natures'', pour retrouver du bitume en entrant à nouveau dans Crouy-sur-Ourcq par la rue Fontaine des Tuyaux. Dès qu'on accède à la rue Raphaël, même si on est toujours sur le bitume, ça grimpe très fort. En continuant sur la rue de la Récompense, c'est encore plus raide. Mais elle porte bien son nom, car une fois en haut, on a notre récompense : souffler un peu. Nous longeons le terrain de football avant de nous enfoncer sur le très long chemin à travers champs. Le km 6 est passé. Les champs nous entourent à perte de vue.



Un peu plus loin, nous nous retrouvons à nouveau en sous-bois. Le chemin est bien détrempé par endroit. Il faut slalomer entre les différentes grandes flaques. Au km 7,7, nous retrouvons les coureurs du 35 km. Ils arrivent face à nous. Nos parcours deviennent provisoirement identiques lorsque nous entamons la descente sur notre droite. Je double quelques coureurs du 35, puis après quelques virages, nous ''atterrissons'' sur la D23 que nous empruntons en tournant à droite. On y reste que très peu de temps, car nous devons tourner à gauche avec la plus grosse et longue difficulté qui se dresse devant nous : 1 km de montée, plutôt facile au début, qui devient carrément plus compliquée par la suite pour terminer moins ''raidement''. Je monte sans me mettre dans le rouge. Les 100 derniers mètres du ''très compliqué'', je les fais en marchant avant de rapidement me relancer. Une fois en haut, nous arrivons dans le lieu-dit de Crottigny où quelques spectateurs nous encouragent. Le chemin suivant est beaucoup plus large mais de très nombreux gros cailloux jonchent le sol. Cette longue et légère descente permet de récupérer un peu mais j'ai les jambes qui ont du mal à répondre. Comme disait la publicité ''Vittel'' de 1981 : ''J'me sens tout mou...''. Au km 10, nous tournons à gauche une première fois puis 500 mètres plus loin, me voilà sur la voie de Crouy à Vendrest qui est encore un chemin. Nous apercevons le ravitaillement. En y arrivant, je fais remplir le gobelet rétractable d'eau que Julie m'a prêté avant le départ. Ce ravito est très complet avec notamment du pain d'épices, saucisson, compote de pomme, bonbons... Le parcours continue tout droit pendant 250 mètres. Puis nous quittons cette voie en tournant à droite sur un nouveau chemin entre les champs. Une bonne ligne droite avec vent de face. La seconde féminine de la course, qui est derrière moi depuis longtemps se déporte et arrive à ma hauteur avant de se replacer derrière. Une fois en sous-bois, j'aprécie que le vent de face ne se fasse plus ressentir. Nous doublons quelques coureurs. Depuis le passage au ravitaillement ça va beaucoup mieux. Nous sortons quelques instants des sous-bois en traversant la D102. Un peu plus loin, nous sommes à nouveau à l'abri du vent. Nous contournons le parc de la Grange (les parcours du 18 et du 35 se séparent à nouveau) jusqu'au km 15 où nous rejoignons le bitume de la D102 dans la commune de Fussy. Les 700 mètres sur ce sol facile et en plus en légère descente, permettent de ne pas s'entamer. Le kilomètre suivant qui débute en tournant à gauche, s'effectue à nouveau sur chemin. Par contre il y a beaucoup de zones boueuses et détrempées. Nous finissons par déboucher sur un chemin herbeux découvert. Il s'agit du chemin de Tresmes. Un panneau affiche le dernier kilomètre de la course. Nous pénétrons dans Crouy-sur-Ourcq avant de tourner à gauche sur la rue des Meuniers. Maintenant direction la place de Champivert que nous finissons par atteindre. Il ne nous reste plus qu'à faire un tour (d'honneur) et nous présenter sur la dernière ligne droite avec l'arche d'arrivée devant nous. A une vingtaine de la fin, un coureur nous rejoint et essaye de nous doubler. Du coup, j'accélère un peu avant de terminer 39ème/331 en 1h28'56''.

On nous met autour du cou une jolie médaille de ''finisher''. Puis je me rends au ravitaillement final qui lui-aussi est très complet : saucisson, sandwiches, compotes, Brie sur du pain, fruits...




Peu de temps après, les podiums scratch femmes et hommes sont déjà en cours. En attendant Julie, je passe au ''photobooth'' pour immortaliser la fin de ma course. 



Quelques minutes après, Perrine et Julie terminent respectivement 159ème et 160ème en 1h44'07'' et 1h44'08''. Du coup, nouveau passage au ''photobooth'' pour faire une nouvelle photo en compagnie de Julie cette fois-ci.







Retour à la voiture pour me faire une toilette. J'ai les jambes toutes boueuses. Une fois changé, je rejoins Julie, Perrine et sa famille, ainsi que nos amis de Crète, Pierre et Brigitte, à quelques encablures de la voiture où nous nous installons pour prendre un apéro-piquenique.


C'est maintenant le moment de reprendre la direction de la maison où Julie a bien compris le sens du mot récupération !


Prochaine course : samedi prochain sur l'Ultra Forestier de Roissy-en-Brie.

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