Lundi 31 décembre 2018
Nous y voilà à la dernière journée de l'année 2018. Pourquoi ne pas terminer en beauté avec une ultime course ? Surtout qu'il va s'agir de la 600ème tout rond de ma petite carrière de coureur à pied en 13 ans de temps, ce qui fait une moyenne légèrement supérieure à 46 courses par an, malgré les blessures qui m'ont accompagnées depuis mes débuts. 28 courses en non licencié, 191 sous les couleurs de l'Olympique de Marseille Athlétisme (13), 269 sous celles de Marne-et-Gondoire Athlétisme (77), 2 sous le maillot de l'Equipe de France Masters, 45 avec celui de l'UA Chauny (02) et ce jour sera ma 65ème sous le maillot rouge du Pontault AAC (77). Le plaisir étant toujours le même, j'espère bien continuer encore des années et des années !
Revenons à cette dernière course de l'année à Frévent qui en est à sa 42ème édition. Elle est organisée par l'Association du F.O.C. (Frévent Olympic Club). La course des As va se courir sur un circuit à boucler à quatre reprises. Digne d'une réelle corrida. La remise des dossards débute à 13 heures à la Salle Professionnelle située Place du Marché de Frévent. Il y a pas mal de courses prévues en ce début d'après-midi :
- 13h30 : 600m pour les mini-poussins.
- 13h45 : 1200m pour les poussins.
- 14h00 : 2500m pour les benjamins et les minimes.
- 14h15 : 5km course populaire.
- 15h00 : 10km course des As.
Aucun objectif chronométrique à part faire de mon mieux avant de profiter du réveillon de la nouvelle année !
Après les deux changements de direction, gauche et droite, me voilà Rue Roger Salengro. Dans le virage suivant à gauche sur le chemin piéton avec le tas de gravier, j'en ressors plus rapidement et une fois sur le trottoir de l'Avenue Philippe Lebon, je reviens sur le premier de mes trois points de mire. J'accélère légèrement pour le lâcher aussitôt. Maintenant, je reviens sur celui vêtu de jaune que je double presque dans la foulée du premier. Ma relance sur le Rue d'Hesdin est assez efficace. En plus de doubler des coureurs qui étaient devant moi, j'en double d'autres à qui je prends un tour.
Au bout de la Rue d'Hesdin, je tourne à droite dans la montée de la Rue Robert Lemoine. Me voilà dans mon dernier tour. J'ai fait la jonction avec deux coureurs. Mais comme à chaque tour et à cet endroit précis du circuit, je lève légèrement le pied pendant une vingtaine de mètres afin de récupérer un peu avant de repartir de plus bel. D'ailleurs, je double aussitôt un des deux, et avant d'arriver à la Rue Aristide Briand, je double le second qui faisait partie des trois points de mire que je m'étais fixé.
Ça avance vraiment bien depuis la fin de la première grande boucle. Je suis devenu comme un diesel avec des mauvaises sensations au début avant que ça aille beaucoup mieux par la suite. Sur le trottoir de l'Avenue Philippe Lebon, j'essaye de me rapprocher d'autres coureurs, mais l'écart est assez énorme quand même. J'entends que les coureurs derrière moi s'éloignent de plus en plus grâce à leurs pas sur les gravillons. Au bout, je retrouve pour la dernière fois la longue ligne droite d'un kilomètre de la Rue d'Hesdin. Je double encore plein de retardataires mais je me fais doubler par deux coureurs en sprint à plus de 500 mètres de l'arrivée. Je ne sais pas d'où ils viennent. Dans la montée de la Rue Robert Lemoine, je suis revenu sur le second qui m'a rapidement doublé et je le pousse un peu pour qu'il franchisse la ligne d'arrivée avant moi. Je termine 28ème/114 en 41'30''.
41'40'' est le temps officiel mais à ma TomTom, j'ai 10 secondes de moins. Je pense qu'ils ont un peu merdouillé avec le chronométrage mais qu'importe. Surtout que le coureur devant moi finit juste devant alors que sur le classement il est dix secondes devant ! Je pense qu'un dossard a été intercalé et que mon vrai classement aurait du être 28ème en 41'30''. Le plaisir d'avoir couru est bien là et je suis bien satisfait.
On nous offre un set de deux serviettes de toilette et de deux gants de toilettes. Puis passage au ravitaillement final, le seul de la course où je prends un bon chocolat chaud. Ça me suffira largement. Je retourne à la voiture pour changer mes manchons et me glisser dans un léger coupe-vent avant d'aller faire aussitôt mon footing de récupération. Je cours uniquement sur la première boucle de ma course avant de retourner une fois de plus à la voiture pour me changer complètement.
Nous allons ensuite au chaud dans la Salle de Cours Professionnels pour consulter l'affichage des résultats. De nombreuses coupes ornent la table des récompenses. Un magnifique arbre de Noël nous surveille au fond de la pièce. Merci à mon fils pour cette année de photographe sur mes courses. Voilà mon année 2018 qui se termine. La 600ème course de ma carrière s'est très bien passée. Vivement 2019 et ma première course... dès ce dimanche avec le semi-marathon de Cernay dans les Yvelines en compagnie de quatre autres coureurs de mon club de Pontault AAC. Bon réveillon et bonne année 2019 à tous !
Une petite bruine tombe pendant tout
notre court trajet nous conduisant dans le Pas-de-Calais, à Frévent.
Une demi-heure de route est nécessaire comme avant hier pour ma
course précédente à Friville-Escarbotin. Je trouve facilement le
lieu où départ, arrivée et secrétariat sont placés. Pareil pour
me stationner, c'est très facile et proche. Nous allons à la Salle
des Cours Professionnels où j'y remplis mon bulletin d'inscription.
Après avoir réglé le montant de la cotisation, on m'attribue le
dossard numéro 300. Pile poil la moitié de mon nombre total de
courses ! Nous retournons à la voiture et je prends le temps de
préparer ma tenue. Il ne pleut plus mais le taux d'humidité est
important. Ça se ressent vraiment. Par contre pas de vent. C'est très
bien.
Je pars faire mon échauffement pendant
que la course du 5 km est partie. La mienne sera composée d'une
petite boucle de 900 mètres, suivie de quatre identiques de 2300
mètres. Je cours sur cette grande boucle en guise d'échauffement,
histoire de reconnaître le circuit. Il est relativement plat. Pas de
côtes, seulement des faux-plats très légers et une immense ligne
droite. Lorsque je reviens vers la zone de départ, je fais la
connaissance des parents de Christophe, un copain de Saint-Quentin avec qui j'ai couru la semaine dernière à Berck-sur-Mer. On a eu le temps de discuter, très sympas.
C'est le moment de nous placer derrière
la ligne de départ placée à l'angle des rues Hobart et Robert
Lemoine. Nous sommes un peu moins de 150 coureurs sur cette dernière
course de l'année 2018. Je n'ai pas oublié de mettre mon bonnet du
Père Noël. Quelques secondes plus tard, le coup de pistolet
retentit, le départ est donné. Nous partons tout droit en direction
de la Rue de Charité. Une rue étroite avec un revêtement moyen.
C'est parti hyper vite devant. J'ai tendance à me laisser embarquer
par ce rythme trop élevé, mais je m'en rends rapidement compte,
alors je corrige le tir.
Au bout de cette ligne droite, nous
tournons à droite Rue Aristide Briand. Lors des tours suivants nous
tournerons à gauche pour prendre cette même rue mais dans la
direction opposée. Nous ne restons pas longtemps dans cette rue, car
nous retrouvons la fin de la plus longue des lignes droites, Rue
d'Hesdin. C'est une ligne droite mais elle a tendance à être un peu
serpentant. Je préfère, ça évite que ça paraisse interminable.
Enfin là ça va car on ne fait que la fin de la Rue d'Hesdin, mais
pour les tours d'après ça sera très bien.
Les cent derniers mètres sont en légers faux-plats montants, avant de tourner à droite Rue Robert Lemoine pour la partie la plus montante du circuit. Je passe à côté de la ligne d'arrivée et quelques dizaines de mètres plus loin à côté de celle de départ, avant qu'on tourne à droite en direction de la Rue de Charité. La première grande boucle a débuté au moment où on passait à côté de la ligne d'arrivée. La première féminine est juste à mes côtés légèrement décalée en arrière. J'entends ses supporters l'encourager ''allez Elise''.
Les cent derniers mètres sont en légers faux-plats montants, avant de tourner à droite Rue Robert Lemoine pour la partie la plus montante du circuit. Je passe à côté de la ligne d'arrivée et quelques dizaines de mètres plus loin à côté de celle de départ, avant qu'on tourne à droite en direction de la Rue de Charité. La première grande boucle a débuté au moment où on passait à côté de la ligne d'arrivée. La première féminine est juste à mes côtés légèrement décalée en arrière. J'entends ses supporters l'encourager ''allez Elise''.
Elle avance bien, on avance bien. Mais
elle finit par lâcher un peu. J'arrive au bout et, cette fois-ci, je
tourne à gauche sur la Rue Aristide Briand. Nous n'y restons qu'une
centaine de mètres car on tourne ensuite à droite Rue Roger
Salengro. Une petite rue qui mène à quelques petits immeubles.
Lorsque nous arrivons au bout, il faut emprunter un chemin piéton
sur la gauche avec beaucoup de gravier au sol. Il nous fait
déboucher sur l'Avenue Philippe Lebon qu'on prend sur la droite.
Nous ne courons pas sur la chaussée, mais sur le trottoir qui par
moment est également recouvert de gravillons. Il s'agit d'un très
faible faux-plat descendant. C'est assez long, mais lorsqu'on arrive
au niveau d'une tour d'habitation, on la contourne en tournant à
droite en coupant par l'herbe du trottoir. Le virage est pratiquement
à 180 degrés mais est très large, donc pas de difficulté
particulière. Ce virage nous fait déboucher sur le début de la Rue
d'Hesdin, qui fait un kilomètre de long. Je perds encore quelques
places, mais je commence à enfin trouver mon vrai rythme. C'est vrai
que les quelques légères courbes de cette longue rue, permettent
que ça passe plus vite.
Je suis sur la fin de la Rue d'Hesdin
que j'avais prise lors de la petite boucle du parcours. Je préfère
ne plus me caler sur les autres coureurs car ils vont trop vite pour moi. Comme on dit, je laisse passer l'orage car je sais que je
vais bientôt pouvoir accélérer. Depuis quelques temps, j'ai du mal
sur mes débuts de courses avec de mauvaises sensations, mais au bout
d'un moment, ça revient bien, et je peux accélérer. Je suis à
l'arrière d'un petit groupe quand on tourne à droite dans la montée
de la Rue Robert Lemoine. Passage à côté de la ligne d'arrivée et
c'est parti pour la seconde grande boucle. Virage à droite vers la
Rue de Charité. Les coureurs qui m'ont doublé plus tôt ne creusent
plus d'écart sur moi. Je me sens mieux, j'ai haussé mon tempo.
Nous arrivons Rue Aristide Briand en
tournant à gauche, puis Rue Roger Salengro à droite. La plupart des
coureurs prennent ce dernier virage en coupant sur l'étroit trottoir
mais vu son état, je préfère prendre plus large en restant sur la
chaussée. Je double les deux premières retardatrices. Un peu plus
tôt, j'avais doublé les deux handisports, à qui j'avais pris un
tour. Il faut faire attention avec le gros tas de gravier en
attrapant le chemin piéton sur ma gauche. Me voilà maintenant dans
le long faux-plat descendant du trottoir de l'Avenue Philippe Lebon.
J'ai en point de mire deux coureurs en bleu et un en jaune. Ils ont
beaucoup d'avance, mais je me donne pour objectif de me rapprocher
progressivement. Au niveau de la tour d'habitation, je prends le
large virage à pratiquement 180 degrés sur la droite pour arriver
au début de la Rue d'Hesdin. Je suis en tête d'un petit groupe. Je
discute avec un coureur qui a pour habitude de courir torse nu avec
une énorme croix, déguisé en Jésus. Là, en vraie tenue de
coureur, il assure vraiment.
Elle est quand même longue cette Rue
d'Hesdin mais ce qui me réconforte c'est que mes trois points de
mire sont moins loin de moi que tout à l'heure alors qu'ils avaient
creusé un bel écart après m'avoir doublé en début de course. Au
bout, nous tournons à droite pour la montée de la Rue Robert
Lemoine. Voilà le deuxième grand tour qui s'achève. En haut, c'est
reparti à droite pour la Rue de Charité. Les écarts rétrécissent.
Mais je ne veux pas revenir trop rapidement et me griller. Alors je
poursuis sur mon tempo qui est plus élevé que le leur.
Après les deux changements de direction, gauche et droite, me voilà Rue Roger Salengro. Dans le virage suivant à gauche sur le chemin piéton avec le tas de gravier, j'en ressors plus rapidement et une fois sur le trottoir de l'Avenue Philippe Lebon, je reviens sur le premier de mes trois points de mire. J'accélère légèrement pour le lâcher aussitôt. Maintenant, je reviens sur celui vêtu de jaune que je double presque dans la foulée du premier. Ma relance sur le Rue d'Hesdin est assez efficace. En plus de doubler des coureurs qui étaient devant moi, j'en double d'autres à qui je prends un tour.
Au bout de la Rue d'Hesdin, je tourne à droite dans la montée de la Rue Robert Lemoine. Me voilà dans mon dernier tour. J'ai fait la jonction avec deux coureurs. Mais comme à chaque tour et à cet endroit précis du circuit, je lève légèrement le pied pendant une vingtaine de mètres afin de récupérer un peu avant de repartir de plus bel. D'ailleurs, je double aussitôt un des deux, et avant d'arriver à la Rue Aristide Briand, je double le second qui faisait partie des trois points de mire que je m'étais fixé.
Ça avance vraiment bien depuis la fin de la première grande boucle. Je suis devenu comme un diesel avec des mauvaises sensations au début avant que ça aille beaucoup mieux par la suite. Sur le trottoir de l'Avenue Philippe Lebon, j'essaye de me rapprocher d'autres coureurs, mais l'écart est assez énorme quand même. J'entends que les coureurs derrière moi s'éloignent de plus en plus grâce à leurs pas sur les gravillons. Au bout, je retrouve pour la dernière fois la longue ligne droite d'un kilomètre de la Rue d'Hesdin. Je double encore plein de retardataires mais je me fais doubler par deux coureurs en sprint à plus de 500 mètres de l'arrivée. Je ne sais pas d'où ils viennent. Dans la montée de la Rue Robert Lemoine, je suis revenu sur le second qui m'a rapidement doublé et je le pousse un peu pour qu'il franchisse la ligne d'arrivée avant moi. Je termine 28ème/114 en 41'30''.
41'40'' est le temps officiel mais à ma TomTom, j'ai 10 secondes de moins. Je pense qu'ils ont un peu merdouillé avec le chronométrage mais qu'importe. Surtout que le coureur devant moi finit juste devant alors que sur le classement il est dix secondes devant ! Je pense qu'un dossard a été intercalé et que mon vrai classement aurait du être 28ème en 41'30''. Le plaisir d'avoir couru est bien là et je suis bien satisfait.
On nous offre un set de deux serviettes de toilette et de deux gants de toilettes. Puis passage au ravitaillement final, le seul de la course où je prends un bon chocolat chaud. Ça me suffira largement. Je retourne à la voiture pour changer mes manchons et me glisser dans un léger coupe-vent avant d'aller faire aussitôt mon footing de récupération. Je cours uniquement sur la première boucle de ma course avant de retourner une fois de plus à la voiture pour me changer complètement.
Nous allons ensuite au chaud dans la Salle de Cours Professionnels pour consulter l'affichage des résultats. De nombreuses coupes ornent la table des récompenses. Un magnifique arbre de Noël nous surveille au fond de la pièce. Merci à mon fils pour cette année de photographe sur mes courses. Voilà mon année 2018 qui se termine. La 600ème course de ma carrière s'est très bien passée. Vivement 2019 et ma première course... dès ce dimanche avec le semi-marathon de Cernay dans les Yvelines en compagnie de quatre autres coureurs de mon club de Pontault AAC. Bon réveillon et bonne année 2019 à tous !
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