Samedi 22 décembre 2018
Moins de 24 heures après mon cross de Valenciennes, me revoilà parti pour arborer mon 598ème dossard de ma petite carrière de coureur à pied. En effet, comme l'an dernier, je vais participer à la Vérotière nocturne de Berck-sur-Mer dans le Pas-de-Calais. Et comme l'an dernier je devais la faire avec mon frère Olivier. Et comme l'an dernier il déclare forfait suite à une maladie. Décidément il ne va jamais la faire ! Quoi qu'il en soit, moi j'y vais bien même si ça aurait été plus sympa entre frères. Une bien belle course de 10,7 kilomètres avec beaucoup de chemins de terre ou de sable, des dunes et une grandes parties sur la plage. Le bitume est largement relégué en second plan.
Première étape en me stationnant à côté de la Mairie, Place Claude Wilquin, là où le départ sera donné à 17h30 et aussi là où est situé le secrétariat de la course. Je ne m'étais pas inscrit à l'avance alors je le fais. De toute façon le prix reste le même et pas besoin d'acheter un timbre postal ! En échange de mon dossier d'inscription, je me vois remettre mon dossard numéro 201. Je leur demande s'il est possible que je récupère celui de mon frère et ils ont la gentillesse de me le remettre. Puis passage au retrait du cadeau-souvenir. Cette année, il s'agit d'un bonnet du Père Noël. Comme l'an passé, je vais le mettre pendant la course.
Je reprends la voiture pour prendre la direction du Parking du 18 Juin, situé à deux pas de l'arrivée qui est bien loin du départ. Au moins, je ne vais pas attraper froid lors de l'après-course. J'aurai mon change à proximité. J'avais fait la même chose en 2017. Je me prépare tranquillement. Il me reste une demi-heure avant que je prenne la direction de la zone de départ. Je vais profiter de ce trajet pour faire mon échauffement. Une fois prêt, je quitte la voiture et en sortant du parking, j'ai la bonne surprise de tomber sur Christophe que je connais depuis mon passage au club de l'UA Chauny. Sa chérie Géraldine est bien présente mais ne peut courir aujourd'hui malheureusement. Ils avaient déjà participé à cette course l'an dernier. J'attends qu'il soit prêt et on part tous les deux en direction de la Mairie en faisant notre échauffement pendant près de trois kilomètres.
Même si le départ est avancé de trente minutes par rapport à l'édition précédente, la nuit commence à tomber assez rapidement. Il ne pleut pas et il fait même doux avec quand même un peu de vent. Il y a beaucoup de monde sur la zone de départ. Beaucoup de coureurs mais également beaucoup d'accompagnateurs et aussi de curieux. La Mairie et la place sont joliment décorées avec des centaines et des centaines d'ampoules qui les illuminent. Plusieurs joëlettes seront au départ. Christophe va dire bonjour aux Mères Noël présentent. Puis c'est le départ des joëlettes alors qu'il fait nuit noire, sous les applaudissements des autres coureurs.
Un petit briefing nous est ensuite réservé avant que le speaker entame un clapping de concert avec nous les coureurs. Monsieur le maire a la corne de brume en main et quand il l'active, le départ est donné. Nous quittons la Place Claude Wilquin en direction de la Rue de la Gare. C'est parti bien vite, la chaussée est assez moyenne ici. Puis virage à gauche Rue Henri Alquier qui longe l'Avenue du Docteur Quettier. Nous finissons par atterrir sur cette grande artère mais pour très peu de temps car une fois le cimetière laissé sur notre droite, nous tournons également sur la droite pour emprunter le Chemin de la Rampée qui est une étroite rue goudronnée. Mais il n'y a plus d'habitations par ici. Ça avance bien à la lumière de nos frontales, même si la mienne est une ventrale. Peu après le kilomètre 1, nous quittons le bitume en tournant à gauche sur le Chemin de la Tringue. De la boue, du sable et d'énormes flaques d'eau. Je double deux des joëlettes parties bien plus tôt que nous. Ensuite, le chemin tourne à droite avec les flaques qui ont laissé place à de véritables mares.
Virage à gauche Chemin de la Flaque Lamart et presque aussitôt à droite Chemin de la Grosse Pointe. Je suis un peu seul. Une dizaine de mètres devant moi se trouve un vététiste qui va à peu près à ma vitesse. Je reste très longtemps sur ce chemin de terre. Mes chaussettes sont à tordre. Un peu après le km 3, ce chemin est coupé en deux par des barrières de sécurité car dans un bon kilomètre, je vais me retrouver de l'autre côté et dans l'autre sens. En effet, je débute une petite boucle dans les dunes qui serpente au gré de la végétation avec trois passages de pont de bois à franchir, des petites montées, des descentes et surtout énormément de sable mou où je m'enfonce terriblement. Pas bon pour les coureurs lourds. Le vététiste me gêne, je dois lui dire à plusieurs reprises de se bouger un peu ! Je termine avec difficulté cette boucle d'un kilomètre car l'ultime montée est encore plus ensablée. Me voilà de l'autre côté des barrières de sécurité où je croise de très nombreux coureurs qui sont donc bien loin derrière moi.
Virage à droite dans un chemin avec un sol un peu plus clément même si nous sommes plutôt dans un faux-plat montant. Un coureur est calé juste derrière moi. J'ai franchement accéléré mon tempo. Lorsqu'on retrouve les premières maisons, on retrouve également le bitume de la Rue de la Station des Dunes. Un peu de répit même si ça va vite. Après le km 5, nous tournons à droite dans une sorte de goulet ensablé avec beaucoup de monde pour nous encourager ici. Nous débouchons sur un parking que je traverse, puis virage à gauche Rue du Docteur Calot à nouveau sur bitume où la luminosité publique est faible. Présence du ravitaillement et machinalement j'attrape un gobelet de coca même si j'en n'ai pas vraiment besoin. Je lève ensuite un peu le pied avant de reprendre de la vitesse. 500 mètres plus loin, nous quittons la route pour un chemin à droite avec uniquement du sable mou qui s'élève progressivement. Les trois coureurs juste derrière moi ne vont pas plus vite. La fin de la montée est bien plus difficile car on arrive au sommet de la dune. Une fois en haut, on descend d'une façon bizarre tellement on s'enfonce. Ça va mieux quand je me retrouve sur la plage. Une longue file de frontale me devance. Les trois coureurs qui étaient derrière moi sont passés devant et me lâchent. Je m'enfonce sur ce sable. Pas facile avec mes 84 kilos ! Plus de deux kilomètres de plage à effectuer.
Quand la seconde féminine et un autre coureur me doublent, je commence à enfin apprivoiser un peu mieux ce sable. Mais ils vont un peu trop vite pour moi. D'autres coureurs sont revenus sur moi, notamment un qui s'est calé juste dans ma foulée. J'arrive à hausser mon train. Les centaines et centaines de mètres défilent bien. Quelques spectateurs sont descendus sur la plage loin de l'Esplanade et tirent des feux d'artifice lors de notre passage. C'est vraiment cool ! J'entends sur ma droite, le roulement de la mer mais je ne peux la voir tellement il fait noir. Au loin, j'aperçois une lumière un peu plus vive. C'est cet endroit qu'on doit viser pour quitter la plage. Je constate que je ne perds plus de temps sur la féminine, j'ai même l'impression d'avoir regagné quelques mètres sur elle. La fin de la plage est terrible avec un sable hyper mou et des sillons de tracteurs bien difficiles à franchir. Je monte les quelques marches qui me conduisent sur la Promenade du Professeur Debeyre qu'on prend en tournant à droite. Ça fait du bien de retrouver du dur ! Je suis à une dizaine de mètres de cette féminine qui accélère. J'en fais de même et le coureur calé derrière moi également. Au km 8,5, nous prenons un virage serré sur la gauche afin d'accéder à l'Avenue du Phare. D'immense oyats se trouvent sur notre droite. En plein devant, la lumière du très beau phare tournoie. Cette avenue est un faux-plat montant qui serpente. Une fois le phare laissé sur ma droite, la rue tourne sur la gauche. Une belle ligne droite jusqu'à l'Avenue Saint-Exupéry que je prends en tournant encore à gauche. On va donc à nouveau en direction de la mer et de la plage. La seconde féminine double un coureur juste en tournant à droite lors de son arrivée sur l'Esplanade. On va très vite mais j'arrive quand même à encore accélérer pour doubler à mon tour ce même coureur. Je finis par revenir sur la fille que j'encourage à s'accrocher. Nous quittons l'Esplanade en tournant à droite Rue Suzanne d'abord relativement plate puis en faux-plat descendant. Quand la Rue Suzanne devient la Rue Singer, je me retourne pour me rendre compte que j'ai fait un petit trou derrière moi et surtout je reviens sur un autre coureur. Quand j'arrive à sa hauteur, il me dit qu'il me connaît par le biais de mon blog. On échange quelques mots rapides car je continue mon effort.
J'arrive sur l'Avenue du Général de Gaulle et une centaine de mètres plus loin, je tourne sur ma gauche afin de pénétrer à l'intérieur du Kursaal qui est la salle de spectacles de Berck. Je pénètre carrément dans cette salle en empruntant un tapis rouge. Une fois à l'intérieur, le tapis tourne sur la droite et je franchis les tapis de chronométrage 60ème/317 en 48'41''.
Ce qui fait 1'04'' de moins que l'an passé avec un sol bien plus détrempé, donc je suis largement satisfait. En plus, mon cross d'hier ne m'a pas laissé beaucoup de fatigue. J'ai vite récupéré. Je restitue ma puce de chronométrage. Derrière le Père Noël DJ, un grand écran laisse apparaître les classements en direct des arrivants. C'est bien sympa.
Puis je me dirige vers le ravitaillement où je prends un bon chocolat chaud ainsi que quelques carrés de chocolat au lait. Je retrouve Christophe accompagné de Géraldine. Lui il a opté pour un vin chaud. Effectivement, le ravito est bien cool avec du chocolat chaud, du vin chaud, de la bière, du coca, de l'eau, des oranges, des fruits secs, du quatre-quarts, des carrés de chocolat au lait...
Retour à la voiture pour me changer. Quelques minutes après mon arrivée, et surtout dès que je sors de la Kursaal, je ressens le froid. On est mieux au sec quand même. Lorsque je retourne vers la salle de spectacles pour voir les résultats officiels, Stéphane, un copain qui habite le même village que ma mère, vient me parler. Je ne l'avais pas vu ! Sympa même si c'était court. Petit bonjour à toute sa famille. Je jette un coup d'œil aux résultats avant de quitter Berck-sur-Mer, direction la Somme ! Quelle belle course c'était encore !
16ème/317 en 43'50'' Christophe TACHON (AS Gauchy).
60ème/317 en 48'41'' Jeff BACQUET (Pontault AAC).
97ème/317 en 52'36'' Stéphane GREMONT (non licencié).
16ème/317 en 43'50'' Christophe TACHON (AS Gauchy).
60ème/317 en 48'41'' Jeff BACQUET (Pontault AAC).
97ème/317 en 52'36'' Stéphane GREMONT (non licencié).
1 commentaire:
Course sympa ma première en nocturne avec lampe dommage vs m'avez doubler a la fin le gars qui vs a parler que je vs connaissais via votre blog le 62 ème de la course
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