Les 10 km de Corbeil-Essonnes (91)

Samedi 28 septembre 2024


Aujourd'hui, c'est ma 4ème participation au 10 km de Corbeil-Essonnes, organisé par l'ASCE Athlétisme. Il s'agit de la 17ème édition de cette course. Un peu en galère depuis quelques semaines avec une grosse tendinite au tendon d'Achille, je viens faire ce que je peux pour deux raisons : mon pote Bernard y est inscrit et j'aimerais tester ma gestion de cette douleur une semaine avant le semi-marathon d'Arkalochóri en Crète (Grèce). A noter que 2 euros par inscrit seront reversés à l'association ''Une Rose, un Espoir'' (chaque année, le dernier week-end du mois d’avril, les motards et leurs passagères sont invités à participer à une grande collecte de fonds au profit de la lutte contre le cancer). Direction donc le Stade Mercier de Corbeil-Essonnes. J'y retrouve Bernard qui semble bien en forme. Contents de se revoir. La prochaine fois, ça sera fin octobre lors de notre traditionnel Marseille-Cassis.








Une fois les dossards retirés (115 pour moi, 165 pour Bernard), nous nous préparons puis c'est parti pour notre échauffement. Les premiers pas sont compliqués pour moi dès que je pose le pied gauche au sol. C'est dans la tête, c'est dans la tête, c'est dans la tête. Mais j'ai quand même l'impression que le mollet va se détacher du tendon tellement c'est douloureux. Pendant cet échauffement a lieu la course de 1000 mètres réservée aux enfants âgés de 8 à 12 ans.





C'est déjà le moment de nous placer derrière la ligne de départ située sur la rue jouxtant le Stade Mercier. Mais contrairement à mes habitudes, je n'essaye pas de bien me placer. Je reste avec Bernard, dans le ventre mou du peloton. Franchement, quelques minutes avant le départ, je continuais à me demander si j'allais prendre part à la course ou faire le photographe pour Bernard, mais finalement je vais tenter le coup... tranquillement.



Nous sommes sous les ordres du starter. Enfin je le pense sans en être certain car étant plutôt derrière, je n'entends pas ce qui est dit devant. C'est quelques instants plus tard que le coup de feu retentit et les coureurs se mettent en mouvement. Je pars tranquillement sur cette rue du Bas Coudray qui longe le Stade Mercier. L'avantage de partir dans les derniers c'est qu'on est plutôt coincés par les coureurs qui nous précèdent. Du coup, je suis obligé de partir lentement et c'est exactement ce qu'il faut que je fasse vu ma blessure.





Une fois le stade derrière moi, me voilà sur la rue Saint Spire en direction du centre-ville. Le peloton s'étirant, cela me permet d'avoir des ouvertures et de commencer à remonter progressivement quelques places. C'est sympa lorsqu'on traverse l'étroite rue commerçante (Notre-Dame) où de nombreux curieux et riverains nous encouragent. Au niveau du square de l'Abbé Guiot, deux virages successifs sur la droite nous permettent de revenir dans le sens inverse tout en longeant les bords de Seine. Une bonne ligne droite avant le début des zigzags ! En effet, à cinq reprises nous passons du quai Jacques Bourgoin à la rue du Bas Coudray par des rues transversales : droite, gauche, gauche, droite, droite, gauche... Tournicoti, tournicoton ! Dès le km 2, la douleur vive qui m'avait laissé tranquille en début de course, est de retour. Les 8 kilomètres restants risquent de me paraître longs ! Après les cinq traversées, nous partons sur une très longue ligne droite depuis la rue du Bas Coudray qui va devenir le chemin des Bas Vignons. Plus de deux kilomètres de ligne droite.. C'est juste après le km 6, que je quitte le bitume en empruntant un virage à quasiment 180 degrés sur ma gauche pour attraper le chemin de halage qui longe la Seine. Le sol est beaucoup plus souple. J'avance moins vite mais je gère plutôt bien la douleur. Le parcours est vraiment sympa. Aux alentours du km 7, nous retrouvons le bitume du chemin des Bas Vignons pendant quelques instants, tout en croisant les coureurs attardés.




Puis, nous récupérons le chemin de halage jusqu'au km 8 où nous quittons définitivement les chemins de terre en débutant trois nouvelles transversales entre le quai Jacques Bourgoin et la rue du Bas Coudray. Ça fait environ deux kilomètres que je m'accroche à un petit groupe de coureurs et malgré la douleur, j'ai l'impression de bien gérer ma course, mais depuis le début je n'ai pas regardé une seule fois ma montre pour voir où j'en étais en terme de chrono. Si je pouvais franchir la ligne d'arrivée en 47 voire 46 minutes, j'en serai fortement satisfait ! Pour mon dernier passage rue du Bas Coudray, je longe tout le Stade Mercier avant de pénétrer dans son enceinte par une petite porte. Il ne me reste plus qu'à couvrir 300 des 400 mètres de la piste d'athlé du stade. Je les cours à bonne vitesse, tout en gestion. A 100 mètres de la ligne d'arrivée, j'encourage un coureur qui s'est mis à marcher. Quelques instants plus tard, je le vois me doubler au sprint comme une fusée alors que moi je termine plutôt tranquillement et surtout satisfait et surpris de mon chrono, car malgré le fait de courir sur une seule jambe, j'ai bouclé ce 10 km de Corbeil-Essonnes 118ème/303 en 44'26'' et 7ème M3.



Après avoir restitué ma puce de chronométrage, on me tend un sac ''récompense'' contenant de sympathiques victuailles (une barre protéinée à la myrtille, biscuits épeautre-sésame ''Biocoop'', pennes semi-complètes ''Montebello'', sauce tomate basilic ''Prosain'', brique de jus d'orange ''Vitamont''). Des cadeaux agréablement utiles !


Quelques instants plus tard, Bernard fait son apparition dans le stade. Je l'encourage pour ces 300 mètres de piste. Sur la dernière ligne droite, il accélère pour gagner quelques places. Il termine en 53'34'' et 3ème de sa catégorie ! Passage au ravitaillement final qui est bien fourni.








Puis c'est le moment de la douche et des habits propres avant de revenir au pied du podium où les récompenses et une tombola ont lieu. Nous retrouvons Franck, mon pote de MEGA que je n'avais pas vu depuis notre arrivée à Corbeil. Il a fait une belle course bouclée en 38'19'' avec une seconde place en catégorie. Nos dossards ne sont pas tirés au sort. Pas de chance. Par contre, l'association ''Une Rose, un Espoir'' se voit remettre un chèque de 680 euros. Pas mal !






C'est le moment de reprendre la route en direction de la maison. Mais même blessé, une course, un Mc Do' !


Prochaine course : dimanche 6 octobre en Crète avec le Semi-marathon d'Arkalochóri sur un parcours bien compliqué en espérant que le tendon d'Achille tienne le coup ! Mais pressé d'y être. A la semaine prochaine !

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