30ème Foulée Melunaise (77)

Vendredi 11 juin 2010


Horaire assez atypique pour une course à pied. En effet pour la 30ème édition de la Foulée Melunaise, le départ est prévu à 21h15. Tant mieux car aujourd'hui la chaleur est bien présente. Tiens c'est étonnant les météorologues n'avaient pas prévu ça. Très étonnant ! Je vais à la salle des fêtes pour récupérer mon dossard. Le numéro 371. Puis je vais courir un peu moins de 5 kilomètres. L'arrivée de la course était initialement prévue au stade municipal. Mais un individu n'a pas trouvé mieux que de faire brûler volontairement le stade dimanche dernier. L'arrivée se fera donc en face au stade Paul Fisher.

Un peu avant l'heure de départ je vais vers la ligne de départ mais il y a déjà beaucoup de monde alors je me retrouve dans les derniers. Le départ est donné. Je suis un peu perdu au milieu de tous les coureurs. Je voulais accompagner Sophie dans les premiers kilomètres de la course mais je suis trop à la queue. Puis au détour d'un virage je la retrouve. Grâce à elle j'arrive à maintenir un niveau sympa mais je sais que ça ne va pas durer du tout. C'est trop dur. Il faut chaud, je suis fatigué et ce même avant le départ.


Le parcours est sympa. On a commencé par une petite boucle d'environ deux kilomètres. Dans la première grande boucle qu'il faut effectuer à deux reprises, entre le km 4 et le km 5, je dis à Sophie que je lâche prise et lui souhaite bonne chance pour la suite de la course. Et là, inconsciemment, je lève le pied mais d'une façon brutale. Mon rythme a largement baissé et quand je m'en rends compte, j'essaie d'accélérer un peu. Mais c'est impossible. J'ai l'impression d'être en plein jogging et non en course.

Je me fais déborder de tous les côtés, puis je cherche des points positifs. Je n'en trouve pas des masses mais finalement je me dis : j'aime ce sport. Alors je continue. Je n'étais pas loin de l'abandon mais à quoi ça sert de s'arrêter ? Courir c'est mon truc. Mon corps en ce moment le veut bien. Alors il faut continuer. En plus les bords de Seine sont sympathiques. Le ciel devient rosé car le soleil commence à bien être caché.

Même avec cette heure tardive, il y a quand même pas mal de monde pour nous encourager. C'est très bien. Surtout quand on n'est pas bien comme c'est mon cas. Je continue mon petit bonhomme de chemin dans la dernière grande boucle. Il fait noir. Avec un autre coureur, prénommé Xavier, on lie nos efforts pour essayer de limiter les dégâts. Ça fait un bon bout de temps que je ne regarde plus mon chrono. J'ai l'impression que je vais faire plus de 50'. La cata !!!

Un jeune garçon nous arrose avec un tuyau d'arrosage. Il fait encore bien chaud. Je commence à me rapprocher de l'arrivée. Derrière moi trois coureurs haussent leur niveau. J'accélère, mais ça ne va pas bien loin. Je dois aussitôt revenir à mon allure de sénateur et laisser passer les trois coureurs. Je franchis la ligne d'arrivée très très loin 333ème/509 en 48'49''.

L'honneur est sauf. J'ai quand même fini sous les 50 minutes. Mais que ce fut dur et que le résultat est catastrophique. Je retrouve Sophie qui a fait une contre performance aussi contrairement à sa soeur qui a encore assuré. Prochain rendez-vous après demain pour la marathon relais de Marne et Gondoire. J'espère que ça ira mieux !

3 commentaires:

Sophie a dit…

oh bah dis donc je suis souvent citée dans cet article! hihi!!!
eh oui, il y a des courses comme ça qu'on regrette un peu parfois lorsqu'on voit le chrono à l'arrivée! mais il y a d'autres courses qui viennent et nous rassurent!!
et puis l'essentiel c'est de les faire et de ne pas abandonner! quelque soit le chrono, il vaut mieux finir que s'arrêter!! ;o)

solenn life's a dit…

Même avec un chrono moyen, le tout est de ne pas abandonner! donc, voila, je te dis encore bravo! ton blog est bien sympa en tout cas!

Jeff Bacquet a dit…

Merci beaucoup les filles !!!