Bilan du mois d'août 2020


Nombre de kilomètres : 336,2

Nombre de jours : 27

Nombre de courses : 5

Nombre de podiums : 0

Foulées Vendrestoises (77)

Dimanche 29 août 2010


Après ma course d'hier après-midi à Bourron-Marlotte et notre contre performance, aujourd'hui je me rends à Vendrest pour faire un 10 km très accidenté. Un parcours enchaînant côtes et descentes. Ça promet quelques difficultés pour mes jambes qui ressentent un peu la course d'hier. Je vais récupérer mon dossard, le numéro 16, puis je vais m'échauffer en repérant une partie du parcours. C'est dur ! La course est composée de deux petites boucles différentes puis deux grandes boucles similaires.


Il est 10 heures quand le départ est donné du centre de Vendrest. Ça part très vite et j'arrive à me positionner derrière les meilleurs. Même cette petite boucle n'est pas plate et à la fin de cette dernière j'arrive à passer devant et à mener la course. C'est la première fois que ça m'arrive d'être en tête. J'arrive à conserver cette place pendant toute la deuxième petite boucle puis on entame le début de la première grande.


Mais ça commence très fort avec une sacrée côte qui là, me laisse scotchée dans les pourcentages. Je me fais doubler de toute part. La course de Bourron me fait mal et j'ai beaucoup de difficulté à garder un rythme correct. Je préfère regarder mes pieds car dès que je lève les yeux je ne vois pas le sommet. Mais une fois en haut on bascule directement dans la descente. Au début j'ai du mal à relancer mais après quelques dizaines de mètres mon rythme redevient bien élevé.


Nous sommes sur la route en plein au milieu des champs. Si le parcours n'était pas si difficile, ce serait super agréable. Puis nous entrons dans la localité de Rademont, qui est encore plus petite que Vendrest. A la sortie de Rademont, je tourne sur la droite direction Vendrest et là ça monte à nouveau. C'est dur ! Puis c'est un enchaînement de faux plats montants et descendants jusque l'entrée de Vendrest où je passe au km 5 en 19'30''. J'étais passé en début de course au km 1 en 3'22''. C'est beaucoup plus dur qu'hier mais je suis beaucoup mieux.


Après avoir franchi ce panneau du km 5, ça monte jusque la ligne de départ puis ça enchaîne aussitôt avec la deuxième grande boucle et surtout sa côte. En gros ça monte depuis l'entrée de Vendrest jusqu'à sa sortie. Je pioche encore dans cette côte mais j'ai l'impression qu'elle passe un peu mieux qu'au premier tour. En haut de cette côte je suis classé 6ème puis on bascule à nouveau dans la descente avec un coureur juste derrière moi. Il me double dans le début de la descente et en me retournant je vois que deux autres coureurs se rapprochent.


J'arrive à accélérer et à les garder à distance, mais à la sortie de Rademont et sa côte, un des deux coureurs me double. je n'arrive pas à prendre sa foulée mais j'accélère tout de même. J'entre dans Vendrest. Dernière montée qui va me mener à la ligne d'arrivée. Une jolie petite foule nous encourage au centre de Vendrest et je franchis la ligne d'arrivée 8ème/58 en 40'24''.


Vu la difficulté du parcours mon chrono aurait été bien meilleur sur une course beaucoup plus roulante. C'est encourageant. Ma prochaine course aura lieu dimanche prochain à Mantes-la-Jolie. Mon fils Lucas a fait la course des enfants en terminant en 5'39'' en prenant la 4ème place sur 13 mais surtout la 1ère de sa catégorie.

Foulée Bourronnaise (77)

Samedi 28 août 2010


Après mes bonnes dernières prestations, je retrouve Sophie et Solenn à Bourron-Marlotte pour un dix kilomètres avec un objectif différent de mes dernières semaines. En effet, le but est d'aider Sophie à se rapprocher des 42 minutes afin qu'elle puisse battre son meilleur temps. On va s'échauffer quelque peu en reconnaissant une partie du parcours. Le temps est lourd et le parcours n'est pas tout plat. Mais ça ne monte pas franchement non plus.

A 16 heures le départ est donné du centre du terrain de football de Bourron. Nous sommes près de 200 coureurs sur la ligne de départ. On traverse le stade dans sa diagonale en faisant attention où on met les pieds pour éviter les trous et surtout l'entorse, puis on y ressort par la gauche. On commence par une petite boucle d'un peu moins de 2 kilomètres. Ça commence par un faux plat montant. Solenn part et je reste comme prévu avec Sophie. En haut de ce faux plat, on pique sur la gauche et on entame la descente qui nous mène au km 1 où on passe en 4'10''.


J'essaye d'imprimer un rythme pour hausser notre vitesse, mais je vois qu'elle n'arrive pas à accélérer et on commence même à perdre du temps sur notre objectif. Même beaucoup. Je tente de décontracter l'atmosphère mais rien ne marche. Je ne suis pas très bon, à priori, pour motiver. Une fois la petite boucle terminée, on débute la première des deux grandes boucles, avec le même passage en faux plat montant. Au pied de ce faux plat je prends un ravitaillement en eau car il fait chaud et pour ne pas gêner, je cours sur le bas côté. Je fais une jolie rencontre avec les orties que la jambe gauche adore.

En haut, on tourne à nouveau sur la gauche et nous arrivons à relancer le rythme pendant la descente mais dès que le terrain redevient plat, nous reperdons à nouveau du temps. Je n'arrive pas à imprimer le rythme. Je suis dégoûté. Je reste toujours juste devant Sophie mais je dois ralentir pour ne pas la lâcher. La fin de la grande boucle se fait dans la forêt avec une longue côte mais pas raide, mais avec un sol accidenté voir glissant à certains endroits. Puis nous sortons de la forêt pour un nouveau passage à proximité de la ligne d'arrivée où de nombreux spectateurs nous encouragent. C'est sympa.


Au km5 nous avons mis 22'10''. Pas terrible du tout. Nous entamons la dernière boucle qui est identique à celle que nous venons d'achever. Un petit ravitaillement en eau histoire de s'hydrater et c'est le faux plat montant qui nous mène toujours sur la descente. Comme les boucles précédentes, elle nous permet de nous relancer, mais à nouveau dès que le profil redevient plat, nous ralentissons. Sophie n'arrive pas à accélérer et moi je suis incapable de la tirer.

Durant toute la course, les spectateurs n'ont pas arrêter de crier à Sophie qu'elle était 4ème féminine mais moi, ils s'en foutaient. Hihi. Les ruelles de Bourron sont vraiment très jolies et je trouve le parcours très sympathique et pas si dur que ce que beaucoup de personnes m'avaient dit. On entame la dernière côte dans la forêt. Une fois en haut, je laisse Sophie descendre le plus rapidement possible la rue qui nous mène sous la banderole d'arrivée. Nous finissons tous les deux dans le même temps. Elle 82ème et moi 83ème/183 en 46'21''. Je suis très déçu de moi, de ne pas avoir réussi à l'aider à atteindre notre objectif. Solenn a fini en un peu plus de 42'. Nous allons retrouver leur père sur la parcours pour l'aider à finir. Il termine en environ 1 heure.


Nous allons à la remise des récompenses puis je regagne mon domicile. Demain matin à 10 heures je serais sur la ligne de départ d'un autre 10 kilomètres. A Vendrest avec pour objectif, me rapprocher à nouveau des 40'. Nous tenterons à nouveau les 42' le 12 septembre à Conflans.

10 km de La Chaussée à Chauny (02)

Dimanche 22 août 2010


Aucune course dans la région parisienne ce week-end, alors je prends la direction de l'Aisne et la ville de Chauny pour participer à un 10 km labellisé. Ce matin je me lève assez tôt pour pouvoir faire les 130 kilomètres qui vont m'amener sur la ligne de départ. Le temps est assez lourd contrairement à tout le mois d'août qui était très maussade. Sur place, je vais retirer mon dossard, le numéro 64. Puis c'est parti pour l'échauffement. Pendant cet échauffement je croise des têtes qui me sont connues en Seine-et-Marne.

A 10 heures 40, le départ est donné. Selon le speaker, nous sommes environ 250 partants pour cette course. Il fait bien chaud. Le parcours est composé de deux boucles. Une première de 5,3 km et une seconde quasiment identique mais un peu raccourci en son début. de 4,7 km.


Le départ est donc donné à l'heure, mais il faut pas mal jouer des coudes dès le départ car juste après avoir démarré, il faut tourner à droite puis à gauche afin de prendre l'autre rive du canal de l'Aisne. Le parcours est très roulant et je passe au km 1 en 3'27''. C'est un peu rapide pour moi, mais j'arrive à poursuivre mon effort sur les kilomètres suivants. Par contre de grandes lignes droites nous attendent. Entre le km 1 et le km 3, la grande ligne droite qui passe par une zone industrielle, paraît interminable avec un vent assez faible mais plein nez.

Puis on reprend la direction du canal de l'Aisne ou une petite montée bien raide me rappelle que les jambes souffrent, puis on bascule sur le chemin du canal abrité du vent et très agréable. Je m'accroche à un groupe de coureurs qui ont à peu près mon niveau mais la chaleur commence à faire des dégâts. Je double certains coureurs qui soit marchent, soit se mettent à courir au ralentit. Je passe le km 5 en 19'08'', à 5 petites secondes de mon meilleur temps de passage. Je rate un peu le seul ravitaillement car en prenant le gobelet j'en renverse la plupart au sol. Une petite gorgée et le reste sur la nuque et la course continue.


Je termine la première boucle en passant une première fois sur la ligne d'arrivée et à nouveau je change de rive pour faire presque la même boucle mais qui est un peu plus courte, car le début de la première boucle est escamotée. Je souffre de la chaleur mais jusqu'au km 6, ça va assez bien. Par contre les trois kilomètres suivants me sont beaucoup plus pénibles. Je perds environ 10'' au kilomètre, j'ai le léger vent dans le nez et les coureurs restent derrière moi sans me relayer. Je respire un peu mieux après le virage sur la droite qui me ramène vers le canal de l'Aisne. La petite côte de la première boucle qui permet de passer le canal et se retrouver sur l'autre rive vers l'arrivée, est encore plus dure sur le deuxième passage et je me fais doubler par quelques coureurs entre le 8ème et le 9ème kilomètre.

Pourtant j'essaye de relancer mon allure, mais ça devient un peu dur surtout dans la tête quand je vois le chrono défiler. Je passe le km 9 et en observant mon chrono je suis en 36'06''. Ca va être dur de passer sous les 40', mais d'un seul coup j'arrive à me remotiver en pensant à mes courses prochaines et j'accélère franchement. Je double assez rapidement deux coureurs qui essayent de se mettre dans mon sillage mais n'arrivent pas à soutenir mon rythme. Je tourne vers la droite après avoir passé le poste de ravitaillement que je ne prends évidemment pas.


Je jette un coup d'œil derrière moi et je vois que j'ai fait le trou sur les autres coureurs. Dernier virage sur la gauche, j'aperçois la banderole de la ligne d'arrivée ainsi que deux coureurs qui sont en train d'essayer de se départager, mais en voyant le chronométrage officiel, je donne tout ce qu'il me reste et j'arrive même à doubler les deux coureurs avant la ligne d'arrivée que je franchis 44ème/205 en 39'54''. 2 secondes de mieux qu'à Torcy. Un moment donné la course n'était pas très bien partie pour moi, mais mon dernier kilomètre m'a permis de rattraper mon retard et de bien finir.

La ligne d'arrivée franchie, je me rends sur la parking où se trouve ma voiture. Je prends une petite douche façon camping puis je reprends la route car je travaille l'après-midi. Prochaine course samedi prochain à 16 heures à Bourron-Marlotte pour les 10 km avec un autre objectif, puis suivie le lendemain matin des foulées Vendrestoises.

Foulées nature de la Baie d'Authie (62)

Samedi 7 août 2010


N'ayant pas beaucoup de course sur la région parisienne, je me rends dans le Pas-de-Calais pour participer aux Foulées nature de la baie d'Authie. Une course de 14 km sur le sable, dans les dunes et les chemins de bord de mer. Ça promet quelques difficultés et surtout un chouette paysage. Je me dirige donc vers la plage sud de Berck à la base nautique des sternes pour récupérer mon dossard. On m'a attribué le numéro 119. Je pars m'échauffer en faisant 4,3 km. Allure toute tranquille mais le premier contact avec le sable tout mou ne donne pas forcément confiance. Ça va être très dur.


Le départ était sensé être donné à 17 heures, mais les organisateurs ont préféré repousser le départ de 10 minutes afin de laisser le temps aux derniers coureurs, bloqués dans les bouchons en voiture dans Berck, de rejoindre la ligne de départ. A 17 heures 10 le départ est enfin donné. Nous sommes sur une sorte de promontoire qui descend aussitôt dans le sable mou. D'entrée ce n'est pas très facile, mais j'arrive à rester dans un groupe de chasse derrière le peloton de tête. Au km 1 je suis super surpris car je passe en 3'49''. Mais c'est déjà dur de lever les jambes. Je n'arrête pas de m'enfoncer dans le sable mou. Comme la plupart des autres coureurs, on fait quelques mètres en plus pour essayer de trouver un sable humide donc un peu plus dur.


Je passe en tête de mon groupe et j'accélère un peu avec pour objectif d'essayer de réintégrer le groupe de tête. Les autres coureurs restent dans ma foulée. Au bout d'environ 2,5 km, je me retrouve à la pointe de la plage et cette dernière tourne complètement sur la gauche avec un fort vent de face. C'est à ce moment là que j'arrive à réintégrer le peloton de tête. Mais dès que j'y arrive, je paye mes efforts et je suis aussitôt éjecter de ce groupe. Encore 500 mètres et on quitte la plage pour les passages de dunes pour une distance d'environ 1 kilomètre. Le sable est encore plus mou, et ça monte et ça descend. Mais je ne lâche pas les coureurs qui se trouvent juste devant moi. La dernière dune est un calvaire. Vers le sommet tout le monde doit s'arrêter de courir, le sable étant beaucoup trop mou et surtout la pente beaucoup trop abrupte. On marche, les mains sur les genoux, jusqu'au sommet et c'est reparti.


Maintenant on emprunte des chemins de bord de mer avec au sol du sable avec au-dessus un léger tapis d'aiguilles de pomme de pin, ce qui aide à moins s'enfoncer. Et c'est à ce moment là que je retrouve de bonnes sensations. Ma vitesse s'accélère beaucoup et je remonte un à un les coureurs devant moi. A un moment donné, les organisateurs n'ont pas trouvé mieux que d'installer un ballot de paille en plein sur le chemin, nous obligeant à le franchir. C'est haut mais je passe bien l'obstacle. Le coureur qui se trouve devant moi l'a franchi en sautant en «ventral», ce qui a beaucoup fait sourire les spectateurs qui nous encouragent bien, même dans les endroits reculés du parcours.


Ensuite je retrouve du bitume sur quelques centaines de mètres avant de retrouver un nouveau chemin avec sable et aiguilles de pommes de pin. Mais par rapport au premier tronçon où il y avait des montées et des descentes assez douces, là le relief est beaucoup plus marqué. C'est un véritable cross qu'on est entrain de faire. Au bout de ce chemin, le parcours se coupe en deux. A gauche pour ceux qui font l'épreuve du 7 km et à droite pour ceux qui font le 14 km comme moi. Le paysage est vraiment magnifique. Un premier ravitaillement est présent dans un champs de fleurs bleus-violets, des lilas de mer. Le chemin est très étroit mais c'est super joli. Un groupe de 4 coureurs se trouvent à une cinquantaine de mètres devant moi.


On quitte ce chemin par l'intermédiaire d'un fossé avec un fond d'eau puis c'est un chemin non couvert par les arbres avec un peu de boue au sol qui nous amène vers un passage de pont juste avant de retrouver le même type de chemin que précédemment. Je finis par rattraper un des quatre coureurs devant moi avec un autre coureur du club de Berck qui se trouve depuis plusieurs kilomètres calé dans ma foulée. Je passe au km 10 en 46'40''. Ce n'est pas mal pour un parcours aussi exigeant et pas stable du tout. Après ce chemin, encore un changement de sol avec un chemin très étroit on il est impossible de doubler, qui longe les champs. Toujours avec le coureur de Berck dans le dos, je continue ma remontée sur les coureurs devant moi et après le 11ème kilomètre, je reviens à la hauteur de deux autres coureurs qui faisaient partis du groupe de quatre de tout à l'heure. Mais là, la fatigue est vraiment présente et je ne suis pas capable de les doubler. Je reste quelques centaines de mètres dans leur foulée et juste avant le km 12 je lâche prise. Le coureur de Berck me double et essaye de me motiver pour l'accrocher. J'essaye très brièvement car je n'en peux vraiment plus.



La fin de parcours se fait dans les chemins des champs recouverts d'herbe. Et surtout avec trois derniers obstacles. Le premier il s'agit d'un passage sur un tuyau en béton d'une dizaine de mètres de longueur avec une corde sur le côté pour se retenir afin d'essayer de ne pas tomber dans le ruisseau qui se trouve en dessous. Le second, quelques centaines de mètres plus loin, est le passage d'un autre ruisseau à l'aide d'une planche, mais la remontée de l'autre côté de la berge se fait avec une «marche» de plus d'un mètre de haut. Les relances sont délicates et juste avant l'arrivée, un grand fossé avec de la terre détrempée avant et après ce fossé, est présent pour corser un peu plus la course. Une dernière relance après ce fossé et je franchis la ligne d'arrivée. Je suis 26ème/138 en 1h02'16''. Il s'agissait de ma 100ème course.


Un point très positif pour ma course est le fait qu'après avoir franchi les dunes, ce qui correspond aux 10 derniers kilomètres, j'ai remonté plein de coureurs et je ne me suis fait doubler qu'une seule fois à deux kilomètres de l'arrivée par le coureur de Berck.


Un bon ravitaillement et une bonne douche viennent me récompenser de cette course. C'était bien, mais qu'est-ce que ça fait du bien quand ça s'arrête. Prochaine course dans deux semaines dans l'Aisne à Chauny pour un 10 km.

10 km de Torcy Marne-la-Vallée (77)

Dimanche 1er août 2010


Quinze jours sans compétition dû au mois de juillet où le nombre de courses est plutôt limité. C'est avec une bonne envie que je me retrouve sur cette compétition qui se déroule juste à côté de chez moi. Avec Bernard, nous nous sommes donnés rendez-vous à 8h30 afin d'effectuer un échauffement tranquille. J'ai le dossard 77 et Bernard le 71. La course débute à 10 heures. Avant la course je suis assez confiant, car pendant le mois de juillet, j'ai avalé les kilomètres pendant l'entraînement. Mon meilleur temps sur la distance cette année est de 43'26''. Mon objectif est de me rapprocher des 42'.


A 10 heures le départ est donné Grande Rue. Nous sommes environ 300 coureurs au départ. Ça commence par une descente jusqu'à l'avenue Mittérand qui monte aussitôt pour nous amener au km 1. Mon départ est rapide (enfin pour moi et mon niveau). Je passe à ce km 1 en 3'36''. En haut de cette bosse, je suis dans un petit groupe de coureurs et j'arrive à relancer ma vitesse car la route est beaucoup plus roulante sur cette portion du parcours. J'ai l'impression de courir facilement. Je ne dis pas que je ne fatigue pas, mais j'ai l'impression de dérouler mes foulées très facilement à un rythme fort raisonnable.


Aux alentours du km 2, un premier ravitaillement est présent mais je ne m'en préoccupe pas. Le temps est gris et la température tourne autour des 20 degrés sans vent. Parfait pour pratiquer la course à pied. Ça descend ensuite un peu avant de tourner sur l'avenue Aragon qui elle est plate puis direction le quartier de la Mogotte où ma vitesse est toujours assez élevée. Je sais que dans quelques centaines de mètres les choses sérieuses vont commencer mais je continue de dérouler.


Virage à droite et là j'aperçois le pied de la difficulté. Ça commence par un léger faux plat montant avec une petite descente juste après et là ça monte. C'est le dur du parcours. Ça commence par monter assez tranquillement puis après le panneau du km 4, là ça devient beaucoup plus sérieux. Mais je m'accroche toujours aux coureurs devant moi et je me permets même d'en doubler quelques uns qui éprouvent quelques difficultés dans cette côte. Un dernier coup de rein en haut de cette côte, puis ça redescend aussitôt avec un ravitaillement dès le début de la descente. Un petit gobelet d'eau en continuant ma descente jusqu'au km 5 où je passe en 19'21''. C'est un super temps pour moi qui jusqu'à présent ne passais qu'en à peu près 21'00''.


Dès le panneau de ce km 5 franchi, je me retrouve dans la première côte de la course que j'ai faite au premier tour. Je double deux coureurs et je mène un petit groupe de coureurs jusqu'au sommet. La relance en haut est un peu plus dur qu'au premier tour. Je laisse repasser deux coureurs que j'avais doublé dans la côte mais j'arrive quand même à rester dans leur sillage. Ma vitesse s'accélère bien et je passe à nouveau au premier ravitaillement dont je ne préoccupe pas comme lors du premier tour.

Je passe au km 7 en 28' tout rond. Et je continue à maintenir mon rythme jusqu'au km 8 où j'aperçois à nouveau la plus dure difficulté pour le deuxième passage. Le faux plat est bien passé, la petite descente me permet de bien me mettre en rythme pour le début de la vraie montée. J'avale cette côte comme si elle était quasiment plate car pendant toute la grimpette j'ai accéléré vivement en compagnie d'un autre coureur avec qui on a "ramassé" plein de concurrents qui peinaient dans la difficulté.


En haut je me fais passer par deux coureurs qui font aussitôt un trou devant moi. mais je serre les dents et au passage du km 9 je ne suis qu'à une dizaine de mètres d'eux. On fait un petit tour du vieux Torcy avant d'entrer dans l'enceinte du stade du Frémoy. On contourne la piste par un chemin qui longe cette dernière. A 300 mètres de l'arrivée, je produis une première accélération qui me permet de repasser devant les deux coureurs qui m'avaient doublé un peu plus tôt. Puis à 100 mètres de l'arrivée où on rejoint la piste d'athlétisme, je donne tout ce qu'il me reste en doublant un dernier coureur et je franchis la ligne d'arrivée avant de me retrouver par terre, fatigué, mais très satisfait d'avoir réussi à conserver un bon niveau. Je suis surpris de ma performance.


Je termine
48ème/281 en 39'56''. C'est mon meilleur temps sur la distance depuis le 10 juin 2007. Plus de trois ans de galère avec les blessures à répétition. Je suis super content. On a su me remotiver comme il fallait. J'ai fait le premier 5 km en 19'21'' et le second en 19'35''. Bernard finit 169ème en 48'16''. Ma prochaine compétition se déroulera ce samedi dans le Pas-de-Calais pour les foulées nature de la Baie d'Authie. Un 14 km entre plage et chemin.