Samedi 7 février 2015
Aujourd'hui direction la Région Centre et pour la première fois une course dans le département du Cher en ce qui me concerne. J'ai choisi la course des Foulées de Saint-Martin, qui se déroule en Sologne à Vierzon, une ville moyenne de 27 000 habitants. Le départ de la course est prévu à 15 heures et j'arrive sur place aux alentours de 13 heures 30. Le ciel est tout bleu, mais qu'est-ce qu'il fait froid ! La température est de 3 degrés mais le pire, c'est le violent vent glacial qui fait descendre encore plus la température ressentie.
Je me rends à l'annexe de la Mairie, Place Julien-Rousseau, pour le retrait des dossards. Dans la semaine, j'avais pu me faire inscrire par mail par la responsable de la course alors que le délai était dépassé. Merci beaucoup pour cette disponibilité. Je récupère mon dossard, le numéro 46, puis retour à la voiture pour ''tenter'' de me mettre en tenue, mais le froid est vraiment piquant. Pendant que je me prépare, j'entends des habitués de la course parler de ces ''Foulées de Saint-Martin'', notamment les nombreuses difficultés qui nous attendent avec pas mal de côtes, notamment celle du Gymnase Fernand Léger, qui est raide et à faire 3 fois car le parcours est composé de trois boucles identiques. Sans oublier les autres difficultés !
Je cours environ 3 kilomètres pour mon échauffement. Je supporte sans aucun problème les gants. Je n'arrive pas vraiment à mettre les muscles et les articulations à température. Puis je retourne une dernière fois à la voiture car je ressens comme une petite faim. Je sais que ce n'est pas très opportun mais j'opte pour m'enfiler une petite gaufre vanille. Vu que je suis stationné juste à côté de la ligne de départ, je fais quelques lignes droites en attendant le départ et en repassant boire un petit peu.
Le départ est placé Rue Léo Mérigot juste en face de la Place Julien-Rousseau. Les organisateurs annoncent 165 coureurs au départ. Il reste quelques minutes avant qu'on nous libère et on fait ce qu'on peut pour ne pas attraper froid.
A 15 heures le départ est donné. Nous allons tout droit pendant quelques dizaines de mètres puis nous tournons sur notre droite Rue Blanqui. On va tout droit, puis on bifurque à l'ombre sur la droite. La différence de température est flagrante entre le soleil et l'ombre. Je crois que je suis parti un peu vite car je n'arrive pas à dérouler correctement mes foulées. Le froid me contracte beaucoup.
Puis on entame une descente. Une descente vraiment raide ! D'ailleurs ça me fait immédiatement mal aux tendons d'achille et plus particulièrement le gauche. On tourne à gauche et ça continue de descendre jusqu'à la prochaine intersection. A cet endroit, on tourne encore à gauche Rue du Bas de Grange. Enfin sur le plat, je préfère. Je retrouve une foulée naturelle et je passe le km 1.
On continue tout droit puis je tourne sur ma droite pour quitter la zone d'habitation et aller vers la partie campagne du parcours. Mais pour y parvenir, il faut franchir le petit pont qui enjambe le Ruisseau du Verdun. C'est court mais ça casse le rythme. Puis on se retrouve dans la campagne. En tournant sur la droite on doit encore monter en direction de l'autoroute, mais bien évidemment on ne va pas la prendre. On redescend aussitôt pour passer dessous. Puis on longe des immenses prés où gambadent les chevaux du centre équestre. Au bout on tourne à droite et là on est en plein vent de face. Malheureusement je n'avais pas pu m'accrocher à un groupe qui m'a lâché petit à petit et maintenant je suis seul pour lutter contre ce vent de face.
On repasse un autre petit pont puis un peu plus loin, je me trouve dans la côte du Gymnase Fernand Léger. Ça ne dure que 200 mètres mais que c'est raide ! Je perds encore quelques places et une fois en haut j'ai du mal à me relancer. Heureusement que c'est plat. Au bout on tourne à gauche et je retrouve le fameux vent de face. Je n'ai encore personne pour m'abriter. 300 mètres de plat mais 300 mètres de vent violent de face. C'est interminable. Une fois enfin au bout, je tourne sur ma droite pour retrouver la Rue Léo Mérigot et j'en termine avec ce premier tour.
C'est donc reparti pour un second tour identique. J'essaye de me relancer correctement, mais c'est pas vraiment ça. Je me sens quand même mieux sur le plat, mais je sais que ça ne va pas durer. Je suis dans le début de la grande descente. Je n'arrive pas à m'y sentir bien car ma foulée n'est toujours pas naturelle. On continue de descendre puis dès que c'est plat, ça va mieux.
Je franchis le premier petit pont et je pars dans la campagne Vierzonnaise. La petite montée vers l'autoroute se passe bien puis la descente aussi. Je me trouve ensuite sur la longue ligne droite le long des prés où se trouvent les chevaux. C'est étroit et agréable, mais malheureusement, au bout quand on tourne sur la droite, le vent me scotche littéralement. Pendant la longue lignr droite qui a précèdé, j'avais gardé un coureur juste derrière moi et je comptais sur le fait qu'il me passe à cet endroit, pour que je puisse me protéger du vent ce tour-ci. Mais il reste dans ma foulée durant toute la partie venteuse. Et je continue à me fatiguer. Quand le vent n'est plus de face, il me passe et je ne peux pas m'accrocher.
C'est le second passage de la côte du Gymnase Fernand Léger. Je suis quasiment à l'arrêt. Mais en haut je relance beaucoup mieux et j'arrive à m'accrocher à un groupe. Je pense à la dernière ligne droite où il faut se protéger du vent. En tournant sur ma gauche, j'y arrive. Je suis calé derrière deux coureurs, et deux autres sont derrière moi. Mais au bout d'un moment, les deux coureurs devant s'écartent et je me retrouve en tête de groupe. Virage à droite et je retrouve la Rue Léo Mérigot. Fin du second tour.
Le dernier tour est enclenché. Je reste dans ce petit groupe jusqu'en haut de la grosse descente. Je ne peux pas aller aussi vite qu'eux à cet endroit car ça me fait vraiment mal au tendon gauche (mais je ne peux pas rester avec eux aussi à cause de la fatigue !). Je me retrouve un peu seul une fois en bas sur le plat. Je ne sais pas exactement si ma foulée est correcte ou non car depuis le début de la course je crois que je subis plus la course que je ne la maîtrise.
Le passage du petit pont et je vais dans la verdure de Vierzon. Quand j'arrive au niveau du prés où se trouvent les chevaux, ces derniers se mettent à courir à côté du groupe devant moi et à la même vitesse qu'eux. Je reviens sur un coureur qui s'est fait lâcher de ce groupe. Une fois face au vent, je lutte pour me rapprocher de lui et j'y arrive une fois le second petit pont franchi. C'est mon dernier passage dans la fameuse grosse côte. C'est dur mais je sais que ça sent la fin alors ça motive. Je suis derrière deux coureurs, mais un des deux s'en va inexorablement. J'arrive à maintenir juste devant moi le second pendant toute la ligne droite venteuse, puis en tournant sur la droite Rue Léo Mérigot, j'accélère et le double puis quelques dizaines de mètres plus loin je franchis la ligne d'arrivée 46ème/150 en 1h06'11''.
Que ce fut dur ! Je récupère comme je peux et je passe au ravitaillement final qui est le même que durant la course à chaque tour, mais je ne m'en étais pas servi. Puis je me change et je pars faire une petite récupération en courant sur le parcours en sens inverse. Histoire de défier une dernière fois la grosse côte, je la descends et la remonte une dernière fois.
Puis on va au chaud où j'avais retiré mon dossard avant la course. Café, chocolat, jus de fruits, nous sont offerts en attendant le classement général ainsi que la remise des récompenses. Ici, pas de tee-shirt ni de serviette en cadeau, mais une coupelle sérigraphiée de la course. C'est original comme cadeau !
Jusqu'à présent j'avais toujours trouvé que le 15 kilomètres d'Esbly qui se déroule dans mon département était le plus difficile auquel j'avais participé, mais ce 15 kilomètres de Vierzon, même si la vraie distance est plus importante, est vraiment plus difficile. Je pense que ça va être profitable quand je vais retrouver une course sur le plat. C'était une belle course, bien difficile, bien venteuse, bien glaciale, et très bien organisée. Mais j'en suis quitte à me passer le tendon d'achille gauche à la bande de glace.
Je me rends à l'annexe de la Mairie, Place Julien-Rousseau, pour le retrait des dossards. Dans la semaine, j'avais pu me faire inscrire par mail par la responsable de la course alors que le délai était dépassé. Merci beaucoup pour cette disponibilité. Je récupère mon dossard, le numéro 46, puis retour à la voiture pour ''tenter'' de me mettre en tenue, mais le froid est vraiment piquant. Pendant que je me prépare, j'entends des habitués de la course parler de ces ''Foulées de Saint-Martin'', notamment les nombreuses difficultés qui nous attendent avec pas mal de côtes, notamment celle du Gymnase Fernand Léger, qui est raide et à faire 3 fois car le parcours est composé de trois boucles identiques. Sans oublier les autres difficultés !
Je cours environ 3 kilomètres pour mon échauffement. Je supporte sans aucun problème les gants. Je n'arrive pas vraiment à mettre les muscles et les articulations à température. Puis je retourne une dernière fois à la voiture car je ressens comme une petite faim. Je sais que ce n'est pas très opportun mais j'opte pour m'enfiler une petite gaufre vanille. Vu que je suis stationné juste à côté de la ligne de départ, je fais quelques lignes droites en attendant le départ et en repassant boire un petit peu.
Le départ est placé Rue Léo Mérigot juste en face de la Place Julien-Rousseau. Les organisateurs annoncent 165 coureurs au départ. Il reste quelques minutes avant qu'on nous libère et on fait ce qu'on peut pour ne pas attraper froid.
A 15 heures le départ est donné. Nous allons tout droit pendant quelques dizaines de mètres puis nous tournons sur notre droite Rue Blanqui. On va tout droit, puis on bifurque à l'ombre sur la droite. La différence de température est flagrante entre le soleil et l'ombre. Je crois que je suis parti un peu vite car je n'arrive pas à dérouler correctement mes foulées. Le froid me contracte beaucoup.
Puis on entame une descente. Une descente vraiment raide ! D'ailleurs ça me fait immédiatement mal aux tendons d'achille et plus particulièrement le gauche. On tourne à gauche et ça continue de descendre jusqu'à la prochaine intersection. A cet endroit, on tourne encore à gauche Rue du Bas de Grange. Enfin sur le plat, je préfère. Je retrouve une foulée naturelle et je passe le km 1.
On continue tout droit puis je tourne sur ma droite pour quitter la zone d'habitation et aller vers la partie campagne du parcours. Mais pour y parvenir, il faut franchir le petit pont qui enjambe le Ruisseau du Verdun. C'est court mais ça casse le rythme. Puis on se retrouve dans la campagne. En tournant sur la droite on doit encore monter en direction de l'autoroute, mais bien évidemment on ne va pas la prendre. On redescend aussitôt pour passer dessous. Puis on longe des immenses prés où gambadent les chevaux du centre équestre. Au bout on tourne à droite et là on est en plein vent de face. Malheureusement je n'avais pas pu m'accrocher à un groupe qui m'a lâché petit à petit et maintenant je suis seul pour lutter contre ce vent de face.
On repasse un autre petit pont puis un peu plus loin, je me trouve dans la côte du Gymnase Fernand Léger. Ça ne dure que 200 mètres mais que c'est raide ! Je perds encore quelques places et une fois en haut j'ai du mal à me relancer. Heureusement que c'est plat. Au bout on tourne à gauche et je retrouve le fameux vent de face. Je n'ai encore personne pour m'abriter. 300 mètres de plat mais 300 mètres de vent violent de face. C'est interminable. Une fois enfin au bout, je tourne sur ma droite pour retrouver la Rue Léo Mérigot et j'en termine avec ce premier tour.
C'est donc reparti pour un second tour identique. J'essaye de me relancer correctement, mais c'est pas vraiment ça. Je me sens quand même mieux sur le plat, mais je sais que ça ne va pas durer. Je suis dans le début de la grande descente. Je n'arrive pas à m'y sentir bien car ma foulée n'est toujours pas naturelle. On continue de descendre puis dès que c'est plat, ça va mieux.
Je franchis le premier petit pont et je pars dans la campagne Vierzonnaise. La petite montée vers l'autoroute se passe bien puis la descente aussi. Je me trouve ensuite sur la longue ligne droite le long des prés où se trouvent les chevaux. C'est étroit et agréable, mais malheureusement, au bout quand on tourne sur la droite, le vent me scotche littéralement. Pendant la longue lignr droite qui a précèdé, j'avais gardé un coureur juste derrière moi et je comptais sur le fait qu'il me passe à cet endroit, pour que je puisse me protéger du vent ce tour-ci. Mais il reste dans ma foulée durant toute la partie venteuse. Et je continue à me fatiguer. Quand le vent n'est plus de face, il me passe et je ne peux pas m'accrocher.
C'est le second passage de la côte du Gymnase Fernand Léger. Je suis quasiment à l'arrêt. Mais en haut je relance beaucoup mieux et j'arrive à m'accrocher à un groupe. Je pense à la dernière ligne droite où il faut se protéger du vent. En tournant sur ma gauche, j'y arrive. Je suis calé derrière deux coureurs, et deux autres sont derrière moi. Mais au bout d'un moment, les deux coureurs devant s'écartent et je me retrouve en tête de groupe. Virage à droite et je retrouve la Rue Léo Mérigot. Fin du second tour.
Le dernier tour est enclenché. Je reste dans ce petit groupe jusqu'en haut de la grosse descente. Je ne peux pas aller aussi vite qu'eux à cet endroit car ça me fait vraiment mal au tendon gauche (mais je ne peux pas rester avec eux aussi à cause de la fatigue !). Je me retrouve un peu seul une fois en bas sur le plat. Je ne sais pas exactement si ma foulée est correcte ou non car depuis le début de la course je crois que je subis plus la course que je ne la maîtrise.
Le passage du petit pont et je vais dans la verdure de Vierzon. Quand j'arrive au niveau du prés où se trouvent les chevaux, ces derniers se mettent à courir à côté du groupe devant moi et à la même vitesse qu'eux. Je reviens sur un coureur qui s'est fait lâcher de ce groupe. Une fois face au vent, je lutte pour me rapprocher de lui et j'y arrive une fois le second petit pont franchi. C'est mon dernier passage dans la fameuse grosse côte. C'est dur mais je sais que ça sent la fin alors ça motive. Je suis derrière deux coureurs, mais un des deux s'en va inexorablement. J'arrive à maintenir juste devant moi le second pendant toute la ligne droite venteuse, puis en tournant sur la droite Rue Léo Mérigot, j'accélère et le double puis quelques dizaines de mètres plus loin je franchis la ligne d'arrivée 46ème/150 en 1h06'11''.
Que ce fut dur ! Je récupère comme je peux et je passe au ravitaillement final qui est le même que durant la course à chaque tour, mais je ne m'en étais pas servi. Puis je me change et je pars faire une petite récupération en courant sur le parcours en sens inverse. Histoire de défier une dernière fois la grosse côte, je la descends et la remonte une dernière fois.
Puis on va au chaud où j'avais retiré mon dossard avant la course. Café, chocolat, jus de fruits, nous sont offerts en attendant le classement général ainsi que la remise des récompenses. Ici, pas de tee-shirt ni de serviette en cadeau, mais une coupelle sérigraphiée de la course. C'est original comme cadeau !
Jusqu'à présent j'avais toujours trouvé que le 15 kilomètres d'Esbly qui se déroule dans mon département était le plus difficile auquel j'avais participé, mais ce 15 kilomètres de Vierzon, même si la vraie distance est plus importante, est vraiment plus difficile. Je pense que ça va être profitable quand je vais retrouver une course sur le plat. C'était une belle course, bien difficile, bien venteuse, bien glaciale, et très bien organisée. Mais j'en suis quitte à me passer le tendon d'achille gauche à la bande de glace.
4 commentaires:
Et bien, il faisait meilleur aujourd'hui hui à vincennes !
Du coup, tu vas exploser ton temps sur les 15 km de Charenton à mon avis plus facile que vierzon...
Je viens d ailleurs de m inscrire car je n y suis jamais allée...
Soigne bien ton tendon et à mardi.
Nathalie
Merci Nathalie. Bah c'est cool que tu te sois inscrite à Charenton.
Aujourd'hui j'avais vraiment du mal à marcher mais bon ...
Bonne récupération Jeff.
A Charenton sera Plus plat.
Allez on se voit à Charenton
Jean Emmanuel
Merci JEP, on se voit au club et dimanche pour la course !
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