La 2ème Nuit des Laveuses au Coudray-Montceaux (91)

Samedi 3 septembre 2016


Aujourd'hui, course un peu spéciale car il n'y aura ni chrono officiel, ni classement. En effet, la seconde Nuit des Laveuses qui se déroule sur la commune du Coudray-Montceaux dans l'Essonne, est une course à allure libre qui se déroule la nuit. Pas de chrono, donc pas de dossard. Mais par contre le port de la chasuble est obligatoire, et pas n'importe laquelle. Comme il y a plusieurs distances ainsi qu'une marche au programme, chaque épreuve à sa propre couleur de dossard. Pour ma part, je vais participer avec Laura, à la course la plus longue, celle de 10 kilomètres... et la chasuble est de couleur rose ! Pas très viril, mais ça tombe bien pour Laura car il s'agit de sa couleur préférée.









Laura va courir à mes côtés, mais elle va surtout courir pour la Team Anita. Donc en sous-vêtements sportifs. 15 athlètes ou personnalités féminines vont courir pour cette Team Anita, dont Miss Nationale 2016, Miss Internet 2016, la Championne du Monde de Voltige, une perchiste qui a fait les JO de Rio, la Championne Île-de-France de boxe ... et ma ptite Laura ! Les sous-vêtements sont cette année aux couleurs du Brésil, vert et jaune. Ça attire bien l'œil surtout des messieurs même si les dames peuvent également se retourner sur elles.









Nous arrivons au Stade Dautier du Coudray-Montceaux sous le soleil bien chaud. Nous croisons Jean-Luc, l'organisateur des Foulées du Luxembourg qui se déroulent le 25 septembre où il est probable qu'on y court. Je vais retirer ma chasuble puis j'accompagne Laura pour qu'elle récupère sa tenue Anita. Elle se met en tenue et ça lui va parfaitement bien ! Pas très à l'aise au début, ça va beaucoup mieux par la suite. Retour à côté du stand où j'ai récupéré ma chasuble pour cette fois retirer nos bons pour le repas d'après-course.







Passage à la voiture pour nous préparer, puis Laura doit retrouver les autres filles du Team Anita sur le stade, afin de faire la présentation officielle auprès des coureurs et spectateurs. Elles sont présentées une par une avant de se présenter devant nous. Laura y passe avec le sourire. Trop belle !














La nuit commence à tomber. Un flashmob se déroule au même endroit. Il réunit de très nombreuses personnes dont Laura qui va danser pratiquement dans le rythme et le tempo. Pratiquement ! Un échauffement collectif a ensuite lieu. Je l'accompagne pour le faire. Mais je trouve toujours que le rose n'est pas la couleur qui me va le mieux. Enfin, les goûts et les couleurs...




Les marcheurs sont partis depuis 20h45 avec une chasuble rouge. Nous regardons le départ de la course du 7,5 kilomètres en chasuble orange puis celui du 8,5 kilomètres en chasuble vert. Et ensuite c'est au tour de notre course, sauf qu'on rate complètement notre départ. Nous n'avions pas fait attention qu'il s'agit de notre course et nous étions prêts à encourager les coureurs. Vite, vite, on rejoint le chemin dans le stade et notre course est lancée. Laura se cale derrière moi. Nous faisons un grand tour dans ce stade puis nous finissons par en sortir. Pour le moment notre frontal n'est pas trop utile mais ça ne va pas tarder à être le cas, surtout quand nous arrivons dans les rues du Coudray-Montceaux.


Comme les différentes courses sont parties avec quelques secondes d'écart, alors ça bouche. Je me fraye un chemin en zigzaguant et en jetant sans cesse un œil derrière moi pour constater que Laura est toujours dans ma foulée, car il est hors de question de la perdre. La lumière de ville est quasiment inexistante. C'est pour le moment roulant voire descendant, mais un peu après le km 1, un virage à gauche se profile et il faut monter une côte très raide. Mais nous sommes en forme et on l'avale sans aucune difficulté, contrairement aux très nombreux coureurs qu'on double et qui souffrent. Puis virage à droite pour du plat pendant quelques centaines de mètres avant de tourner à nouveau sur la droite où nous quittons le sol dur pour un chemin caillouteux et quelques virages. Un peu plus loin, nous sommes dans un passage étroit et surtout dans une descente vertigineuse qui nous fait passer sous la voie de chemin de fer et nous nous retrouvons face à ma Seine.


Nous tournons à gauche puis nous devons grimper la passerelle très raide qui enjambe la Seine. Nous redescendons de l'autre côté, et nous commençons à croiser les premiers de la course car il faut faire demi-tour un peu plus loin pour revenir sur nos pas et repasser sur cette même passerelle en sens inverse. Laura me dit que ça va trop vite alors je réduis un peu le rythme. Je m'arrache le bras gauche avec les ronces, puis nous arrivons à l'endroit du virage à 180 degrés, et sur le retour, c'est au tour de Laura de s'arracher le bras sur la même branche de ronce que moi ! Dans la montée de la passerelle, je double ... pour la seconde fois alors qu'elle ne nous avait jamais doublé ! Laura est un peu bloquée, alors une fois en haut, je m'arrête pratiquement pour l'attendre. Puis nous repartons.


Nous longeons la Seine pendant plusieurs centaines de mètres. Une boucle doit être faite sur la droite avant de revenir sur les bords de Seine. Mais cette boucle est très difficile. Ça commence par une belle montée. Quand on arrive pratiquement en haut et où se trouvent un groupe de musique et de nombreux spectateurs. La montée se termine par un escalier. Je laisse passer Laura pour ne pas la gêner et une fois en haut, nous prenons une descente rapide qui va donc nous ramener sur les bords de Seine.


Nous recommençons à les longer. Je veille à ce que Laura voit bien le chemin car sa frontale n'est pas aussi efficace que la mienne. Un long faux-plat montant nous permet de doubler de nombreux coureurs. Mais c'est ensuite un peu plus difficile car il n'y a plus personne devant nous et il nous faut découvrir au dernier moment le sol et les changements de direction. Plus question de me baser sur la lumière des coureurs devant. Au début je dois ralentir un peu, mais je commence à m'habituer et ça repart de plus belle. Nous tournons à droite et nous sommes maintenant dans la longue montée qui nous fait traverser le Golf du Coudray-Montceaux. Nous sommes très efficace. Nous finissons par arriver tout en haut et surtout la route en direction du Stade. J'entends des encouragements qui me sont adressés. Laura me demande de qui il s'agit. En fait il s'agit d'Alex qui fait parti de mon ancien club de MEGA.



Nous tournons à gauche pour pénétrer dans l'enceinte du Stade. Dernière ligne droite où nous doublons un nouveau coureur puis nous franchissons l'arche d'arrivée. Laura termine quelques centimètres devant moi. Nous finissons en 45'09''. Pas mal pour une sortie plus proche du footing que de la course.





Passage au ravitaillement où Laura ne se sent pas bien. Un peu de produits sucrés, et ça commence à aller un peu mieux. Il est très tard mais nous avons bien chaud. Nous avons joué le jeu de la course mais ce n'est pas le cas de nombreux coureurs, que nous avons doublé à plusieurs reprises alors que ces mêmes coureurs ne nous ont pas doublé. Pas grave, l'ambiance était fort bonne.





Laura file ensuite à la nacelle qui se trouve en plein milieu du stade. Pour les volontaires il est possible d'y monter et de sauter sur un immense matelas de cascadeurs d'une hauteur de 3, 5, 7 ou 10 mètres. Laura ne va pas hésiter à sauter. J'étais mieux en bas à l'admirer qu'à sa place avec mon fort vertige ! Alex nous a rejoint.



Après nous être changés, nous allons à l'endroit où le retrait des chasubles s'était effectué. Mais cette fois-ci c'est pour participer à la Pasta Party. Au menu, nous choisissons tous les deux, pâtes au saumon et tarte aux pommes. Le tout accompagné d'un rosé. Ce n'était pas mal. Il est plus de minuit, nous repartons à la maison car demain matin nous allons prendre la route de l'Aisne pour participer au Championnat départemental du 15 kilomètres !

2 commentaires:

Unknown a dit…

bravo à vous deux, ça parait pas mal comme ambiance.
bonne chance pour la suite.

Jeff a dit…

merci Christian, à bientôt !