Samedi 25 novembre 2017
La semaine dernière, lors du
semi-marathon de Boulogne-Billancourt qui a été une compétition
sans plaisir pour moi, je me suis rendu compte combien j'étais
fatigué suite à l'enchaînement de nombreuses courses. J'ai décidé
alors de faire une petite pause pour me régénérer un peu. Bon, pas
trop longtemps quand même mais ça fait quand même bien longtemps
que je n'avais plus couru pendant pratiquement une semaine. C'est
donc sans entraînement que je vais aller me dégourdir les jambes
sur les hauteurs de la Montagne de Calipet. Il ne faut pas se
méprendre, je parle de ''montagne'', mais elle ne se trouve pas
quelque part dans les Alpes ou les Pyrénées. Non, rien de tout
cela, c'est seulement une colline qui surplombe la commune de
Pont-Sainte-Maxence dans le département de l'Oise.
Mon choix s'est porté sur la distance
du trail court nocturne, histoire de ne pas trop piocher avant de
reprendre un véritable entraînement la semaine prochaine. J'ai déjà
participé à cette course il y a deux ans et malgré les quelques
flocons de neige qui s'étaient invités à la fête, j'avais
vraiment aimé l'organisation. Une randonnée de 10 km et trois
courses de 5, 15 et 25 km sont au programme. Comme je l'ai dit, je
vais participer à la moins longue des trois : la course du 5
km. Je ne suis vraiment plus habitué à courir sur des distances
aussi courtes. Depuis près de trois mois, je ne faisais pratiquement
plus aucune course en-dessous de 20 kilomètres.
Horaires des départs :
- 16h00 : trail de 25 kilomètres.
- 16h30 : randonnée de 10 kilomètres.
- 17h00 : trail de 15 kilomètres.
- 17h30 : trail de 5 kilomètres.
Les départs et les arrivées se feront
devant le Gymnase de la Salamandre, rue du Stade.
Ça va piquer un peu pour la course,
car je me suis levé ce matin à 3 heures pour aller bosser. Une fois
terminé, petit repas et j'ai pris la route pour Pont-Sainte-Maxence.
Il a bien plu pendant le trajet mais depuis mon arrivée, le ciel
bleu a fait son apparition. Je trouve une place de stationnement sur
le parking de l'Allée des Loisirs. Puis direction le Gymnase de la
Salamandre pour y retirer mon dossard. Je pensais déjà pouvoir le
récupérer mais pour le moment on ne peut avoir que ceux des 25
kilomètres et de la randonnée de 10 kilomètres. Un peu plus tard,
c'est au tour du 15 kilomètres et à partir de 16h40, je peux
récupérer le mien qui sera le numéro 4.
Au moment du départ du 25 km, j'ai
fait la rencontre de l'organisateur du Trail de Verberie que j'ai
couru il y a quelques semaines. Très sympa, il a lu mon petit
compte-rendu et aime les critiques qui font progresser sa course qui
est déjà de très bonne qualité à mon goût. Je lui ai donné
rendez-vous l'an prochain car j'ai bien l'intention d'y retourner.
Sur ce 25 km, j'ai encouragé Astrid, qui l'an dernier était dans le
club de l'UA Chauny comme moi. Cool qu'elle soit là ! Je pars
ensuite à la voiture pour me préparer puis je débute mon
échauffement sur environ 2 kilomètres avec notamment une côte bien
raide, histoire de monter en température car il fait vraiment très
froid. Ça ne gèle pas mais il ne faudrait pas que la température
décide de descendre de 3-4 degrés, sinon ça serait le cas !
Je retourne au Gymnase de la Salamandre
afin de satisfaire à un petit besoin naturel et quand j'en sors, je
me rends compte que tous les coureurs de ma course sont dans le sas
de départ et qu'ils sont sous les ordres du starter. Je rentre dans
ce sas par l'arrière et je me faufile pour revenir le plus haut
possible. Quelques secondes plus tard, le départ est donné. C'était
moins une pour moi. Nous sommes donc parti de la Rue du Stade. Au
bout, nous tournons à droite Rue du Professeur Ramon. Je laisse sur
ma gauche la fête foraine, sa musique et ses manèges. Un coureur
commence déjà à se détacher. Quelques mètres plus loin, se
trouve un petit groupe de 5-6 coureurs, dans lequel je me trouve. Le premier
kilomètre est franchi. Un peu plus loin, nous tournons à gauche et
aussitôt à droite Quai de la Pêcherie. Je suis en bord d'Oise qui
est sur ma gauche. Ça va assez vite. Heureusement que la frontale
est obligatoire car pour le moment nous avons les lumières de la
ville, mais dans quelques instants nous serons en pleine forêt. Nous
tournons ensuite à droite sur un faux-plat montant. Un coureur est à
mes côtés et m'encourage. Je lui dis que je lève un peu le pied
car nous sommes au pied du ''mur'' qui va nous mener sur les hauteurs
de la Montagne de Calipet.
En effet, quelques mètres plus loin, nous
continuons tout droit sur la Rue du Cimetière qui est beaucoup plus
étroite, mais surtout d'entrée ça grimpe très fort. Plus on se
rapproche de ce cimetière, pire c'est. Le coureur qui me parlait
ainsi que deux jeunes me lâchent. Je suis à la septième position
si je ne me suis pas trompé. Ça serpente un peu et une fois qu'on a
passé ce cimetière, le chemin s'enfonce en sous-bois. Ça grimpe
toujours terriblement mais le bitume a laissé place au chemin de
terre. Comme il a bien plu ces derniers jours, ça glisse déjà un
peu. Un coureur est juste dans ma foulée. Je ne m'affole pas dans
cette ascension. Maintenant il fait nuit très noire. Des bandes
lumineuses ont été placées le long du parcours pour le baliser.
Vers la fin de cette montée, un photographe me surprend avec son
flash.
Je commence à creuser un trou avec les coureurs qui étaient juste derrière moi. Une fois que je suis tout en haut, je me rends compte que j'ai une centaine de mètres de retard sur les coureurs devant moi. Je suis passé au km 2. Je me trouve maintenant à l'orée du bois avec un grand champ sur ma gauche. Le chemin est très étroit et glissant. Il est fort utile d'être équipé de chaussures de trail. Ma frontale, qui n'est pas vraiment une frontale car elle se porte au niveau de la poitrine avec la seconde partie qui se trouve dans le dos et éclaire en rouge, est vraiment plus que nécessaire. Sans ça, je serai incapable de courir. Même si je commence à creuser un écart avec les coureurs qui me suivent, le fait d'avoir une lumière rouge dans le dos, permet de leur ouvrir un peu le chemin. Maintenant, le chemin est en faux-plat descendant, toujours très étroit et il s'enfonce légèrement plus en sous-bois. Ma lumière est assez puissante pour me permettre de bien voir les racines, les souches et les trous, malgré les feuilles et la boue. Au bout, je tourne à gauche sur une partie en boue plus plate. Je profite de ce virage pour jeter un coup d’œil derrière moi. J'ai une cinquantaine de mètres d'avance sur mes poursuivants. Je fais maintenant jeu égal avec les coureurs devant moi. Un peu plus loin, je tourne encore à gauche où maintenant il y a un long faux-plat montant. Le chemin est un peu plus large. Au début, j'ai du mal à trouver ma trajectoire, puis ça va beaucoup mieux. Je suis à nouveau à l'orée du bois le long du champ mais de l'autre côté par rapport à tout à l'heure. D'ailleurs, je peux apercevoir de l'autre côté, un long serpentin de ''frontales''. C'est beau dans le noir. Je ne m'attarde pas à m'ébahir devant cette jolie image, car mine de rien, je suis en course. Au bout, je tourne à droite pour entrer une fois de plus en sous-bois. Un petit mot de remerciement au bénévole présent à cet endroit. Je me retourne en voyant que j'ai un peu plus d'avance que tout à l'heure. Et je commence à revenir légèrement sur ceux qui me précèdent.
Je commence à creuser un trou avec les coureurs qui étaient juste derrière moi. Une fois que je suis tout en haut, je me rends compte que j'ai une centaine de mètres de retard sur les coureurs devant moi. Je suis passé au km 2. Je me trouve maintenant à l'orée du bois avec un grand champ sur ma gauche. Le chemin est très étroit et glissant. Il est fort utile d'être équipé de chaussures de trail. Ma frontale, qui n'est pas vraiment une frontale car elle se porte au niveau de la poitrine avec la seconde partie qui se trouve dans le dos et éclaire en rouge, est vraiment plus que nécessaire. Sans ça, je serai incapable de courir. Même si je commence à creuser un écart avec les coureurs qui me suivent, le fait d'avoir une lumière rouge dans le dos, permet de leur ouvrir un peu le chemin. Maintenant, le chemin est en faux-plat descendant, toujours très étroit et il s'enfonce légèrement plus en sous-bois. Ma lumière est assez puissante pour me permettre de bien voir les racines, les souches et les trous, malgré les feuilles et la boue. Au bout, je tourne à gauche sur une partie en boue plus plate. Je profite de ce virage pour jeter un coup d’œil derrière moi. J'ai une cinquantaine de mètres d'avance sur mes poursuivants. Je fais maintenant jeu égal avec les coureurs devant moi. Un peu plus loin, je tourne encore à gauche où maintenant il y a un long faux-plat montant. Le chemin est un peu plus large. Au début, j'ai du mal à trouver ma trajectoire, puis ça va beaucoup mieux. Je suis à nouveau à l'orée du bois le long du champ mais de l'autre côté par rapport à tout à l'heure. D'ailleurs, je peux apercevoir de l'autre côté, un long serpentin de ''frontales''. C'est beau dans le noir. Je ne m'attarde pas à m'ébahir devant cette jolie image, car mine de rien, je suis en course. Au bout, je tourne à droite pour entrer une fois de plus en sous-bois. Un petit mot de remerciement au bénévole présent à cet endroit. Je me retourne en voyant que j'ai un peu plus d'avance que tout à l'heure. Et je commence à revenir légèrement sur ceux qui me précèdent.
En bas
de cette longue ligne droite relativement descendante, un autre
bénévole m'indique le chemin sur ma gauche que j'emprunte. Me voilà
maintenant dans un ''single'' qui serpente entre les arbres et qui ne
cesse de monter et de descendre. Quelques centaines de mètres plus
loin, je ne vois pas la bande lumineuse et je me trompe de chemin. Je
me rallonge un peu et quand je m'en rends compte, j'accélère pour
éviter de perdre trop de temps. Je débouche sur le haut du chemin
de la première ascension. Je débute sa descente en allant bien
vite. Je suis dégoûté de ne pas être bien resté concentré et de
m'être égaré. Je ne peux m'en prendre qu'à moi. Quand je retrouve
le chemin d'où j'aurais du atterrir si je ne m'étais pas trompé,
je vois les deux coureurs qui me suivaient et qui avaient une petite
centaine de mètres de retard sur moi, déboucher. Ils se trouvent
maintenant juste dans ma foulée. J'ai tout de même conservé
miraculeusement ma septième place mais je n'ai plus du tout mon
petit matelas d'avance. Alors je décide de faire le forcing dans la
fin de la descente de la Rue du Cimetière quand je retrouve le
bitume. Je tourne aussitôt à gauche qui est toujours la Rue du
Cimetière. Ce n'est plus une vraie descente mais plutôt un
faux-plat descendant. Virage à gauche et aussitôt à droite Rue du
Moustier. Je poursuis mon effort. Ça va vite sans que je sois à
fond. J'ai recreusé un écart. En poursuivant tout droit, je coupe
la Rue Georges Decroze en remerciant les deux policiers municipaux
qui stoppent les véhicules. Je poursuis tout droit Rue Louis Boilet.
Je ne me retourne plus mais je sais que ça ne reviendra plus. Par
contre, je peux avoir des regrets de m'être planté, car devant ce
n'est plus si loin que ça. Tant pis. Virage à droite Rue Théophile
Richard. Elle tourne ensuite sur la gauche et il me suffit ensuite de
tourner à droite pour retrouver la Rue du Stade avec surtout l'arche
d'arrivée. Je franchis la ligne d'arrivée 7ème/48 en 23'05''.
Je suis quand même content de moi
malgré mon erreur. On nous offre une médaille, un tee-shirt et une
boisson énergétique. A l'intérieur du Gymnase de la Salamandre, je
retrouve le coureur avec qui j'ai discuté pendant la course au pied
de la grande ascension. Il a terminé 4ème. De la bonne soupe bien
chaude est mise à notre disposition. Je ne me fais pas prier, ça
réchauffe bien et en plus elle est bonne.
Je retourne à la voiture pour me
changer avant de revenir au gymnase. Le speaker annonce que le
montant d'inscription pour les coureurs du 25 kilomètres, allait
leur être remboursé car de gros problèmes de signalisations ont eu
lieu et il y a eu un grand nombre de coureurs perdus. Astrid me dira
que des chasseurs ont modifié, ou plutôt altéré volontairement le balisage du
parcours. Pas sympa, mais bon, ça ne m'étonne pas vraiment !
Par contre, c'est un beau geste de la part des organisateurs car mine
de rien ça va leur faire un sacré manque à gagner !
Bien sympa le vainqueur du trail court
avec qui on a discuté. Bravo à toi ! Puis les résultats de ma
course sont affichés. Je me rends compte que je fais podium. Je suis
en effet 3ème master 1 et j'ai donc bien conservé ma 7ème place au
scratch.
Hormis le problème de signalisation
sur le trail long, j'ai bien aimé cette organisation. Les bénévoles
ont bravé le froid vraiment bien froid pour nous permettre de pouvoir
participer à cette course. Le speaker, avec sa bonne humeur, a su
nous motiver et nous faire patienter avant la course et avant les
récompenses ... Avant de quitter Pont-Sainte-Maxence, je participe à
la remise des récompenses.
2 commentaires:
Bonjour monsieur,
Je suis moi même chasseur et également coureur. Bien évidemment, je condamne le fait de modifier volontairement le parcours. En revanche, je ne comprends pas votre remarque lorsque vous évoquez cette affaire et plus particulièrement les chasseurs ("ça ne m'étonne pas"). Je la trouve déplacée car en vous exprimant de cette manière vous faites des généralités qui sont fausses.
Cordialement
Benoît
Bonsoir Benoît.
Moi je comprends parfaitement ma remarque. J'ai trois exemples récents. Ce week-end c'est un premier exemple. Il y a quelques semaines lors du trail de Verberie encore dans l'Oise, le parcours passait à côté d'un champ et s'y trouvait un groupe de chasseurs, fusil à la main. Fusils non cassés portés à la taille canon en direction des coureurs. Géniale la sécurité ! Troisième exemple qui remonte en tout début d'année : Je m'entraînais avec mon club de l'époque dans la forêt de Saint Gobain (02) avec aucun panneau indiquant la présence de chasseurs. Par contre mes jambes s'en souviennent car j'ai pris du plomb. Quand j'ai voulu aller en parler à ces ''INDIVIDUS'' ils ont montré leur courage et ont quitté les lieux. Ok pas d'amalgame mais trois exemples alors que j'en n'ai rencontré que trois fois dans l'année alors je trouve le comportement nul. Oui nul je confirme de ces personnes !
D'où ma remarque. Je trouve déplacé le comportement de ces gens. Pas de généralité ok. Mais trois comportements débiles sur trois rencontres de chasseurs ...
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