Vendredi 14 septembre 2018
Il y a sept ans, j'avais participé à la Corrida Festive d'Arpajon, organisée dans le cadre de la Foire aux Haricots. Une course différente des autres avec de nombreux tours (1 petits et 4 plus grands), mais surtout avec un passage à chaque tour dans le cœur même de la Foire, avec les flâneurs qui vont de stand en stand, traversant les allées où nous passons. Il fallait faire de nombreux zigzags pour les éviter. Ça fait partie du charme de cette sympathique petite course. Cette année, il s'agit de la 87ème édition de la Foire aux Haricots qui regroupe outre cette course, un village gastronomique, une fête foraine, un espace festif avec de nombreuses danses, et plein d'autres choses.
Cette Foire, organisée par l'Athlétic Club Arpajonnais, se déroule du 14 au 16 septembre avec cette année les Antilles pour thème. La Corrida marque l'ouverture des festivités. Trois courses sont au programme :
- 20h00 : course enfants éveil athlé + poussins (1 km).
- 20h15 : course ado benjamins (2 km) et minimes (3 km).
- 20h30 : course cadets à masters (9,4 km).
Une course au parcours pas évident avec un tracé relativement exigeant.
Le stationnement sur le centre-ville
d'Arpajon est un peu problématique car il est complètement bloqué
à la circulation pour sécuriser totalement la 87ème Foire aux
Haricots. Je trouve une place sur le trottoir dans la commune voisine
et attenante de La Norville. Je ne suis d'ailleurs pas le seul à me
stationner de la sorte. 500 petits mètres de marche afin de me
rendre à l'école Victor Hugo, dans la rue du même nom, pour y
retirer mon dossard. Je m'étais préinscrit sur internet mais mon
dossier est introuvable. Peu importe, je remplis un nouveau bulletin
d'inscription et on m'octroie le dossard numéro 490. Je retourne
ensuite à la voiture pour me préparer et une demi-heure avant le
départ de la course, je pars faire mon échauffement sur une partie
du parcours afin d'encourager les enfants sur leurs courses.
Puis, la nuit est tombée, il va être
l'heure de nous placer derrière la ligne de départ située sur le
Boulevard Voltaire, à la jonction de la Rue Victor Hugo et de la Rue
Dauvilliers. Nous ne sommes peut-être qu'une bonne cinquantaine de
coureurs prêts à nous élancer. Au menu, 1 petite boucle suivie de
4 grandes boucles pour un total de 9,4 kilomètres. On discute un peu
entre coureurs, puis le Maire de la ville tend le pistolet en
direction du ciel de la nuit tombée avant que le coup de feu ne retentisse. C'est
parti pour la petite boucle. Aussitôt, un groupe de trois coureurs
se détache sur ce Boulevard Voltaire. Quand à moi, je suis parti un
peu vite, car pas très loin de ce trio de tête. Nous continuons
légèrement sur la droite afin de nous retrouver dans le Boulevard
Abel Cornaton. De chaque côté de la chaussée, sont dressées des
tentes servant aux exposants de la Foire avec pas mal de monde errant
de stand en stand. Il faut rester vigilant pour éviter de percuter
les piétons. Puis, nous prenons à droite la Grande Rue qui est
descendante et beaucoup plus calme. Elle est légèrement
serpentant, alors j'essaye de prendre au plus court en coupant au
maximum les trajectoires. Un coureur me double et tente de se
rapprocher du trio. Nouveau virage à droite pour emprunter la Rue
Dauvilliers, relativement plate au début, mais qui finit par être
en légère montée sur sa fin. J'aperçois le trio de tête devenir
un quatuor, avec la jonction du coureur m'ayant doublé. Au bout,
je tourne à droite sur le Boulevard Voltaire. Nous passons devant
les véhicules militaires stationnés afin d'attirer des jeunes à
leur stand de l'armée de terre, puis je franchis la ligne de départ
signifiant la fin de ma petite boucle à la 5ème place.
Mais je sais que je suis parti un peu
vite car j'ai du mal à retrouver mon second souffle. La traversée
de la rue très ''Foire'' est aussi compliquée que la première
fois, voire plus, car je manque de peu de percuter un piéton. Mais,
j'arrive néanmoins à tourner à droite dans la partie descendante
de la Grande Rue. Je coupe bien les trajectoires et au lieu de
tourner à droite Rue Dauvilliers comme lors de la petite boucle,
nous poursuivons tout droit avec une jolie montée dans cette rue
commerçante avec ses restaurants toujours ouverts. Pas facile, mais
j'arrive à me hisser au sommet avant de tourner à droite Rue de
l'Aître où je continue à monter sur une dizaine de mètres avant
de trouver un peu de plat et quand cette rue se courbe sur sa droite,
il y a une rapide descendante à faire. Rapide mais pas forcément
pour moi qui ait beaucoup de difficulté à me lancer à vive allure
dans ce type de descente, de peur que le dos cède à nouveau. En
bas, virage à droite et aussitôt à gauche pour me retrouver sur le
plat du Passage Louis Namy. Lorsque j'arrive au niveau du cinéma
Stars, virage à 90 degrés sur la gauche afin d'emprunter l'Avenue
du Général de Gaulle. Une longue ligne droite plate où je me fais
doubler et déposer par un peloton fourni qui se trouvait juste
derrière moi. Je perds six places d'un coup. Au bout, virage à
droite pour prendre le trottoir de la Rue Eugène Lagauche. C'est
également plat à cet endroit. Je finis par tomber sur l'Avenue
Hoche en tournant à droite avec un faux-plat montant me menant
toujours tout droit jusqu'au Boulevard Voltaire avant de boucler ma
première grande boucle à la 11ème place.
La boucle suivante est plus facile sur
le Boulevard Abel Cornaton, hormis juste avant de tourner à droite
dans la Grande Rue, car c'est juste à cet endroit qu'un stand de
nourriture rapide est pris d'assaut. Je passe sans forcer la montée
de la Grande Rue avant de tourner à droite dans la Rue de l'Aître,
où un coureur revient dans la foulée. Je fais la descente en tête,
suivie d'un droite-gauche et au niveau du cinéma, ce coureur me
passe. Virage à gauche sur la longue ligne droite de l'Avenue du
Général de Gaulle, où deux coureurs se sont placés dans ma
foulée. Je prends un tour à un retardataire. Virage à droite pour
la partie sur le trottoir et encore à droite pour l'Avenue Hoche.
C'est dans ce faux-plat montant que les deux coureurs me passent. Je
reste dans leur foulée jusqu'à la fin de cette seconde grande
boucle que je termine à la 14ème place. Je paye toujours mon départ
rapide. Je double une seconde retardataire, puis je perds contact sur eux
lorsque je débute la rue avec les stands de la foire. Arrivé
pratiquement au bout, j'évite miraculeusement une poussette sans
savoir comment j'ai pu faire pour ne pas me retrouver au sol. Mais
comme je le disais au moment de la présentation de cette course, ça
fait vraiment partie de son charme. C'est aussi bien aux piétons
qu'aux coureurs de faire attention. J'essaye d'avoir une foulée qui
me permet de récupérer un peu dans cette zone descendante, puis
j'enchaîne sur cette côte que je grimpe pour la troisième fois. En
haut, je termine de monter et avant d'enchaîner sur la descente
rapide, une bénévole m'encourage comme lors des passages
précédents. Un écart s'est creusé devant moi, mais il se
stabilise tout de même. Je vais terminer cette troisième grande
boucle à la même place que lors de la fin de la précédente, à
savoir à la 14ème place. C'est parti pour la dernière grande
boucle. Cette fois-ci, aucun problème dans le Boulevard Abel
Cornaton. J'entame ensuite la descente de la Grande Rue et dans la
montée, je double un nouveau retardataire, suivi de quatre autres.
C'est juste à la sortie du virage sur ma droite que j'en double un dernier qui est donc la 8ème personne à qui
je mets un tour. Nouvel encouragement de la bénévole de la Rue de
l'Aître que je remercie. Ça fait du bien. Je gère ma fin de course
et je ne me retourne qu'une fois sur l'Avenue Hoche pour jauger de
l'écart avec mon poursuivant qui n'est pas bien énorme mais ça va
me suffire. En effet, quelques centaines de mètres plus loin, je
tourne à droite Rue Victor Hugo, au lieu de poursuivre tout droit pour faire une
nouvelle boucle, et je franchis la ligne d'arrivée 14ème/34 en
39'43''.
J'ai bien sué car même s'il fait bien
noir, la répétition des côtes m'a bien épuisé. Je restitue mon
dossard, puis je retourne dans le gymnase de l'école afin de prendre
un ravitaillement liquide ainsi que quelques carrés de chocolat
noir. Je fais la connaissance d'Antoine avec qui on a un ami commun,
Guillaume, et qui a terminé second de la course.
Je ne perds pas trop de temps en
retournant en footing à la voiture afin de me changer pour ne pas
attraper froid. Une fois propre et sec, je reviens dans l'enceinte de
cette école en attendant les résultats et également la remise des
récompenses. Mais, le classement définitif n'est pas encore affiché
et comme je travaille demain matin très tôt, je ne vais pas
attendre plus longtemps. J'ai bien aimé cette course fort
sympathique et j'adore ce style ''corrida'' avec cinq boucles dont
quatre grandes. C'était ma seconde participation après celle de
2011. Vivement la prochaine ! Je ramène Antoine à la Gare de
Brétigny-sur-Orge car il est venu en transport en commun, puis je
quitte le 91 en direction du 77 !
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