Dimanche 14 octobre 2018
Il y a un an, le Semi-Marathon de Meaux avait laissé place à un Trail concocté avec qualité par Eric Leblacher et toute son équipe d'organisateurs et de bénévoles. Un vif succès avait été au rendez-vous au niveau du Monument Américain au pied du Musée de la Grande Guerre de Meaux. Pendant les deux jours de compétitions enfants et adultes, pas moins de 4000 participants avaient répondu présent. Un véritable succès ! Pour les adultes, il y avait deux choix possibles : le trail de 8 kilomètres et le 26. Moi, j'avais fait le long avec le bonheur d'emprunter des tas de jolis coins qui m'étaient inconnus. Des parties roulantes et des beaucoup plus raides. Malgré la longue distance, je n'avais pas eu le temps de m'ennuyer.
Cette année, comme je travaille l'après-midi, je suis obligé de participer à la première épreuve qui est un Trail de 10 kilomètres. En effet, les parcours ont évolué et il y a encore plus de choix. Au total, pas moins de 17 épreuves sont proposées pendant ce samedi et dimanche. Le samedi étant réservé aux enfants et le dimanche aux adultes. Pressé de me retrouver au départ de cette course. En attendant, un petit mot sur le programme complet de cette fabuleuse organisation.
Samedi 13 octobre (au complexe sportif Georges Tauziet à Meaux)
--13h30-- Le Challenge des Lycées.
1300 mètres -- 2 épreuves garçons et filles par niveau d'étude.
--14h00-- Le Challenge des Collèges.
1300 mètres -- 4 épreuves garçons et filles par niveau d'étude.
--15h30-- Le Challenge des Ecoles.
500 et 1300 mètres --8 épreuves garçons et filles par niveau d'étude.
Dimanche 14 octobre
--9h00-- Départ au Monument Notre Dame de la Marne à Barcy.
Trail de 10 kilomètres
--10h30-- Départ au Monument Notre Dame de la Marne à Barcy.
Trail de 20 kilomètres.
--10h30-- Départ au Monument Américain à Meaux.
Trail de 30 kilomètres.
Samedi, avant d'aller travailler, je
suis allé au Stade Georges Tauziet à Meaux pour y retirer mon
dossard, histoire d'être tranquille pour le lendemain matin. Un
magnifique ciel bleu domine ce Stade. Dire que la météo a prévu du
mauvais temps pour le jour de la course ! Les préparatifs des
courses enfants qui se déroulent ce samedi, touchent à leur fin. Au
moment où je me place dans la petite file d'attente pour récupérer
mon dossard, j'ai la bonne surprise de tomber sur Sandrine, que je
n'avais pas vue depuis bien longtemps. Ça fait plaisir ! Après
recherche dans le très long listing des inscrits, la bénévole
trouve mon nom et me donne le dossard numéro 332. En cadeau, nous
avons une bouteille de bière de Meaux et le choix entre un sac à
dos orange et un noir. J'opte pour le noir. J'ai ensuite quitté le
Stade Georges Tauziet, direction le travail.
Ce matin, je me lève tôt pour prendre
la direction de Meaux à proximité du Musée de la Grande Guerre.
J'y arrive vers 7h30. Je trouve une place de stationnement en bas de
la Route de Varreddes, qui sera la très longue montée finale vers
la ligne d'arrivée. D'ailleurs, je la remonte en grande partie pour
atteindre à pied le parking de ce Musée, où les navettes vont nous
prendre pour aller à Barcy, sur la zone de départ. Avant d'aller à
ce parking, je me suis mis en tenue de coureur avec le dossard
épinglé sur mon débardeur du club du PAAC. Contrairement à ce que
la météo avait prévu, il fait très doux malgré cette heure
matinale. Le ciel semble totalement dégagé, même si le soleil
n'est pas vraiment levé. Je prends donc la navette de 7h55, déjà
entièrement en tenue, même si une consigne est à notre disposition
à Barcy.
Une fois à ce petit village, on doit
marcher moins de deux cent mètres, pour nous approcher du Monument
Notre Dame de la Marne. Dans un champ à proximité, une
reconstitution de la Grande Guerre a été faite avec des silhouettes
plantées en terre. Dans le ''village de départ'', du café, du thé,
de l'eau, … sont à notre disposition. Je pars ensuite faire mon
échauffement sur le début du parcours. Je me rends compte que le
vent risque d'être de face pendant la majeure partie de la course.
Trois kilomètres d'échauffement me sont utiles pour me sentir pas
mal.
Une fois revenu vers le ''village de
départ'', je tombe sur Renaud, un collègue de travail, accompagné
de sa femme Claire et d'un de ses amis. On sera donc trois collègues
car Fabian est également présent. Un peu avant le départ, j'en
croise un quatrième mais qui a été récemment muté, Yvan qui est
avec son fils. J'ai également retrouvé Sandrine que j'avais vue la
veille au retrait des dossards. Un autre copain avec qui je papote
avant le départ, va participer à cette course et sera loin devant
moi, il s'agit de Bernard du club du Val d'Europe.
Il est l'heure de se placer derrière
l'arche de départ en musique. Une joëlette va partir quelques
minutes avant nous. Son départ est donné avant que notre compte à
rebours soit lancé. Le décompte est très rapide et c'est parti !
Nous commençons par une longue ligne droite sur un chemin de terre
où la poussière se soulève. Le soleil est de face. Le chemin est
assez large, ce qui permet de ne pas être trop gêné. Les champs nous entourent
à perte de vue. J'ai laissé sur ma droite la reconstitution d'une
scène de guerre. Nous passons au-dessus du pont de la ligne TGV
avant de descendre. Devant, un groupe s'est déjà détaché, dont
Bernard en fait partie. Nous tournons à droite pour prendre un chemin
avec de l'herbe et de belles ornières. Je me retrouve ensuite
rapidement seul. Le chemin tourne à droite, puis à gauche et encore
à gauche.
Vers le kilomètre 2, je reviens sur le
fils d'Yvan, parti rapidement. Je lui adresse quelques mots
d'encouragement tout en poursuivant sur ma lancée. Ça monte un peu
mais rien de bien méchant. Virage à droite et aussitôt à gauche
afin de prendre pendant une centaine de mètres du bitume jusqu'à
l'entrée de la commune de Chambry. Mais on n'y entre pas, car juste au
niveau des premières maisons, je prends un virage à droite qui me
ramène sur un chemin pour tracteurs qui grimpe bien. Devant au loin,
j'aperçois une banderole qui passe au-dessus du parcours. C'est
l'endroit du premier ravitaillement. Mais je m'en désintéresse.
Merci quand même aux bénévoles. Une fois sous cette banderole, on
tourne aussitôt à gauche où ça continue à grimper. Je gère bien
sans me mettre dans le rouge, le tout en aisance. Ça redevient plat
mais toujours sur terre. Je me rapproche du haut de la commune de
Chambry. Je traverse la Départementale 140 en entrant dans cette commune pour aller tout droit et grimper le Chemin Ferré qui est une belle
rue bitumée. Je suis plus à l'aise dans les montées sur route
qu'en chemin.
Une fois en haut, deux coureurs qui me
suivaient, me passent. Nous bifurquons légèrement sur la gauche
pour descendre à nouveau sur un chemin de terre avec de l'herbe qui
peut cacher des pièges Dans ce long faux-plat descendant, un autre
coureur revient à ma hauteur. Je reste à ses côtés un bout de
temps, mais il n'a besoin que d'allonger sa grande foulée aidée par
des longues jambes, pour me lâcher un peu.
Une fois en bas, le chemin passe à
travers un bois. Lorsque nous l'avons traversé, nous prenons
aussitôt à droite où ça remonte. Je reviens petit à petit sur un
coureur et une fois dans sa foulée, il met une bonne accélération,
me distançant largement. Mais je reviens à nouveau petit à petit
sur lui et je le passe en faisant attention où je mettais les pieds
quand je me suis décalé. Ça continue à monter, avant de retrouver
un peu de plat avec pas mal de spectateurs et de bénévoles à cet
endroit. Je traverse la grande route pour me retrouver de l'autre
côté et surtout grimper en plein champs en direction de la commune
de Crégy-les-Meaux. Ça monte pas mal, le sol en terre est troué de
partout et surtout le vent est en pleine face. Et comme je suis
souvent seul pendant cette course, je ne peux pas me planquer
derrière quelqu'un. Juste à l'entrée de Crégy-les-Meaux, nous
quittons le champ et nous prenons un virage serré sur la gauche pour
atteindre le Chemin Rural de Chantereine. Une longue descente douce
très caillouteuse, mais qui permet de bien se relancer. Je peux voir
sur ma gauche, les coureurs qui en sont dans la montée à travers champs.
Un peu plus loin, c'est à nouveau plat
et le chemin tourne à droite pour longer la grande route que j'avais
coupée quelques temps avant. ''Rod Geur'' joue au photographe à cet
endroit comme il fait très souvent et avec qualité. Un petit coucou
et un remerciement, puis je traverse un camp de soldats parfaitement
reconstitué, avant de pénétrer dans un ''single'' pas si facile
que ça.
En effet, ça a tendance à monter. Je reviens petit à
petit sur les coureurs devant moi. Nous longeons sur ma gauche, les
jardins des maisons de Meaux. Sur ma droite, ce n'est que de
l'épaisse végétation. Nous finissons par quitter ce Chemin Rural
de Chantereine devenu très étroit en tournant à gauche, puis à
droite, où un coureur chute devant moi. Il se tord la cheville. Je
m'empresse de prendre de ses nouvelles mais rien de bien méchant à
priori. Je descends longtemps la Rue du Docteur Graverny, qui est un
chemin de terre et avec plein de cailloux en sous-bois. Nous
retrouvons ensuite le bitume de a Rue de la Justice qui continue à
descendre. Un peu de répit en tournant à gauche mais quand on
quitte la route, on prend un chemin d'herbes passant derrière les
maisons et une très raide bosse va m'amener au pied de la Route de
Varreddes. Il fait bien mal pour beaucoup ce petit coup de cul. J'en
profite pour doubler, mais la relance est difficile car on est
directement dans la longue montée finale de 700 mètres. De très
nombreux encouragements fusent de chaque côté. La première
féminine est juste derrière moi. Je vois des copains sur les bords
de ce trottoir que nous empruntons lors de toute la montée. A 100
mètres du sommet, la première féminine me double rapidement mais
je n'ai aucun problème pour lui emboîter le pas. Je me retourne
pour voir où en sont les autres coureurs mais il y a de l'écart. Je
vais terminer tranquillement derrière elle. Une fois en haut, nous
quittons le trottoir pour traverser la Route de Varreddes et prendre
la direction de l'arche d'arrivée. Encore une cinquantaine de mètres
à faire et je franchis la ligne d'arrivée 32ème/653 en 41'44''.
Bernard a terminé troisième de la course !
Je restitue ma puce de chronométrage
et on nous offre une magnifique médaille ainsi qu'un diplôme de
finisher. Je continue ma procession jusqu'au ravitaillement final qui
est bien garni. Je prends surtout de quoi boire, ainsi que deux
carrés de chocolat et … un morceau de Brie de Meaux sur un morceau
de pain. Trop bon ! Plaisir de croiser Jean-Jacques et Stéphane.
Jean-Jacques va encourager sa chérie sur le 30 kilomètres et
Stéphane va participer à cette même course. Deux courageux !
Je descends ensuite entièrement la
Route de Varreddes, pour y déposer le diplôme à la voiture, puis
en revenant au niveau de la bonne grimpette qui donne accès à
l'ascension finale, je retrouve Renaud qui débute cette dernière
difficulté. Je vais rester à ses côtés pendant toute cette
ascension en essayant de le motiver. C'est difficile, mais il ne
lâche rien. Et la chaleur n'aide pas. Merci quand même à la météo
de s'être complètement plantée. Nous doublons une femme qui s'est
mise à marcher. Je la remotive en lui disant que c'était la fin,
alors elle a repris. Vers le haut, Renaud met une bonne accélération
pour franchir l'arche d'arrivée. Je fais le tour pour le retrouver
de l'autre côté de la ligne. Heureusement car il était passé à
côté de la bénévole qui délivrait les diplômes de finisher.
Donc demi-tour pour le récupérer. Après avoir soufflé un peu, il
va retrouver sa femme dans la côte finale.
Les résultats sont rapidement
affichés.
Pour le trail de 10 km :
3ème/653 en 35'56'' Bernard DA COSTA
(Val d'Europe Athlé) –1er M1M.
32ème/653 en 41'44'' Jeff BACQUET
(PAAC) –7ème M1M.
35ème/653 en 42'07'' Yvan DUGUET (non
licencié) –8ème M1M.
118ème/653 en 48'31'' Sandrine
MAGLIERI (EFS Reims Athlé) –5ème M1F.
329ème/653 en 58'31'' Renaud ASENSI
(non licencié) –78ème M1M.
394ème/653 en 1h00'46'' Fabian GOLDONI
(non licencié) –9ème ESM.
555ème/653 en 1h07'45'' Claire TARRIDA
(non licenciée) –95ème SEF.
Je n'ai pas pu voir les copains du 20
et du 30 km, mais leurs résultats donnent ce qui suit.
Pour le trail de 20 km :
1er/442 en 1h25'11'' Frédéric VIOLARD
(ACPM) –1er M1M.
7ème/442 en 1h37'29'' Ketsia JACQUET
(ACPM) –1ère SEF.
27ème/442 en 1h45'30'' Jean-Michel
PEINE (non licencié) –10ème M1M.
89ème/442 en 1h59'50'' Cédric PIPET
(non licencié) –27ème M1M.
Pour le trail de 30 km :
129ème/ en 2h54'46'' Philippe TOMAS
(MEGA) –13ème M2M.
176ème/ en 3h02'59'' Jean-Jacques
LESIAK (UAV) –20ème M2M.
298ème/ en 3h32'28'' Najette REZEG
(ACPM) –13ème M1F.
328ème/ en 3h43'02'' Stéphane
SCHENKER (non licencié) –110ème M1M.
C'est le moment de prendre la direction
de Noisiel pour aller bosser. Comment conclure cette belle
organisation ? En disant que c'était GENIAL, GENIAL, GENIAL,
GENIAL. Aucun reproche à faire, c'était une fois de plus top. Et un
dernier truc à ajouter. Que ce soit sur 10, 20 ou 30 kilomètres,
l'an prochain, IL FAUT ABSOLUMENT REVENIR !
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