Dimanche 28 octobre 2018
Qui dit dernier week-end du mois d'octobre, dit traditionnelle course internationale de Marseille-Cassis. Depuis 2008, je n'ai pas raté la moindre édition de cette magnifique et difficile course de vingt kilomètres, dont les dix premiers en ininterrompue ascension jusqu'au Col de la Gineste. Un parcours de toute beauté avec un départ devant le Stade Vélodrome, les passages à l'obélisque de Mazargues, au campus de Luminy ou encore de Vaufrèges qui vont emmener les 20 000 coureurs dans les pourcentages plus les difficiles jusqu'au sommet de ce fameux Col. Le paysage est à couper le souffle. Au rythme des lacets et des versants, la Méditerranée, la ville de Marseille, les îles, nous offrent leurs secrets en se dévoilant. La descente vers la petite mais néanmoins mignonne localité de Cassis est entrecoupée par un passage plat et même un peu remontant aux alentours du Plateau de Carpiagne et son paysage désertique. Comme l'an passé, nous n'allons pas descendre sur la plage de Cassis, mais rester sur les hauteurs de cette commune, qui permet une meilleure fluidité des arrivées.
Cette année est donc ma 11ème participation de rang, alors que le Marseille-Cassis 2018 en est à sa 40ème édition. Comme tous les ans, je vais y retrouver mon ami de Cagnes, Bernard, qui a encore plus de participation que moi à son actif. Quand on vient ici, on ne peut qu'aimer y revenir même si c'est difficile. Une très grosse délégation de mon club de Pontault AAC va également participer à cette épreuve qui pour la plupart de ces coureurs, sera une première. Les départs vont s'effectuer par vagues pour permettre de ne pas trop être gêné au moins sur les premiers kilomètres, notamment lors du départ devant le Stade Orange-Vélodrome de Marseille. Le départ officiel de la course est prévu à 9 heures avec les grands favoris que sont les coureurs des hauts plateaux.
Je suis venu en Ouigo avec mon fils pour un long week-end du jeudi au dimanche. Jeudi soir, nous sommes allés voir le match d'Europa Ligue entre l'Olympique de Marseille et la Lazio de Rome (Italie) avec malheureusement une défaite des Olympiens sur le score de 3 à 1 avec un beau coup-franc direct de Dimitri Payet. C'était le premier match de mon fils au Stade Vélodrome. Malgré la défaite et les huit-clos des deux virages suite à des préalables débordements, ça lui a beaucoup plu.
L'ouverture du Village de la course s'est ouvert ce vendredi à 10 heures au Parc des Expositions Chanot, juste au pied du Stade Orange-Vélodrome. Nous y sommes allés vers 11 heures. A gauche, entrée pour visiter le village proprement dit, et à droite pour retirer les dossards. Je me place dans une petite file d'attente pour récupérer le mien. Ce sera le numéro 1024. Ensuite, récupération du tee-shirt de la course qui est bleu cette année pour les hommes. Pas mal du tout ! Je pars ensuite flâner dans les allées du village pour y découvrir de nombreux stands de courses ou d'équipements sportifs. Je tombe sur le stand de la course de l'Orange Vélodrome Trail qui a lieu le 18 novembre. Une course dans les travées du Stade cher à mon cœur. C'est plus que tentant !
Vendredi après-midi, longue marche dans Marseille et bon footing de 12,3 kilomètres au Parc Borély et sur la Corniche loin d'être toute plate avec la mer à perte de vue. Une dizaine de kilomètres de marche par jour sont aussi au programme. C'est l'avantage de ne pas être venu pour la première fois à Marseille sans voiture. Obligé de se déplacer en marchant, on voit beaucoup plus de choses, on s'intègre beaucoup mieux dans la ville. Pour finir, samedi midi nous allons manger au restaurant avec Bernard et son épouse comme nous le faisons tous les ans.
Le soir, match de championnat de France de Water Polo entre le CN Marseillais et Douai. Un match fort sympathique comptant pour la seconde journée où Marseille était en tête après la première journée. On s'est perdus un peu dans le dédale des marches et des allées du Cercle des Nageurs Marseillais mais on a pu assisté à un match où Marseille a fait un match en sens unique avec une victoire sans appel de 11 à 5 en confortant ainsi sa place de leader. Un séjour sportif bien chargé comme je les aime !
L'ouverture du Village de la course s'est ouvert ce vendredi à 10 heures au Parc des Expositions Chanot, juste au pied du Stade Orange-Vélodrome. Nous y sommes allés vers 11 heures. A gauche, entrée pour visiter le village proprement dit, et à droite pour retirer les dossards. Je me place dans une petite file d'attente pour récupérer le mien. Ce sera le numéro 1024. Ensuite, récupération du tee-shirt de la course qui est bleu cette année pour les hommes. Pas mal du tout ! Je pars ensuite flâner dans les allées du village pour y découvrir de nombreux stands de courses ou d'équipements sportifs. Je tombe sur le stand de la course de l'Orange Vélodrome Trail qui a lieu le 18 novembre. Une course dans les travées du Stade cher à mon cœur. C'est plus que tentant !
Vendredi après-midi, longue marche dans Marseille et bon footing de 12,3 kilomètres au Parc Borély et sur la Corniche loin d'être toute plate avec la mer à perte de vue. Une dizaine de kilomètres de marche par jour sont aussi au programme. C'est l'avantage de ne pas être venu pour la première fois à Marseille sans voiture. Obligé de se déplacer en marchant, on voit beaucoup plus de choses, on s'intègre beaucoup mieux dans la ville. Pour finir, samedi midi nous allons manger au restaurant avec Bernard et son épouse comme nous le faisons tous les ans.
Le soir, match de championnat de France de Water Polo entre le CN Marseillais et Douai. Un match fort sympathique comptant pour la seconde journée où Marseille était en tête après la première journée. On s'est perdus un peu dans le dédale des marches et des allées du Cercle des Nageurs Marseillais mais on a pu assisté à un match où Marseille a fait un match en sens unique avec une victoire sans appel de 11 à 5 en confortant ainsi sa place de leader. Un séjour sportif bien chargé comme je les aime !
Nous voilà le jour J. Le réveil sonne
à 7 heures du matin (vive le changement à l'heure d'hiver ça nous
fait dormir une heure de plus). Petite préparation car tout était
pratiquement prêt la veille au soir après le match de water-polo.
Je quitte le Kyriad Palais des Congrès vers 7 heures 35, laissant
mon fils dormir. Il me rejoindra à Cassis en TER. Dix bonnes minutes
plus tard, je me retrouve à l'arrière du Stade Orange Vélodrome,
côté Ganay. Cette année, il faut déposer ses effets dans les
camions vestiaires avant de passer au filtrage de sécurité. L'an
dernier, c'était le contraire. Je retrouve quelques coureurs de mon
club du PAAC, Mick, Cédric, Didier, … Impossible de retrouver
Bernard. Mais un appel d'un numéro inconnu apparaît sur mon
smartphone. Bernard a emprunté le téléphone d'un autre coureur
pour m'appeler. On se retrouve ainsi. Nous laissons notre sac au
camion vestiaire numéro 6, qu'on retrouvera à Cassis. On prend
ensuite la direction du parvis Ganay pour les différents filtrages.
Je quitte Bernard au moment où les moins de 1h45 doivent faire le
tour du Vélodrome par la droite et les autres par la gauche.
Lorsqu'on arrive devant le Stade
Vélodrome par le Boulevard Michelet, on peut voir les coureurs ayant
pris sur la gauche, être parqués derrière du haut barrièrage en
attendant que nous soyons partis. Les départs en vagues permettent
vraiment de courir sans être gêné malgré 20 000 dossards. Pose
pipi oblige pour mes deux compagnons du PAAC. Merci pour le sourire
sur la photo les amis ! J'entre dans mon sas avec Cédric et
Mick. On retrouve quelques autres coureurs du PAAC qui sont dans le
sas précédent, mais simplement délimité par une corde. Une petite
photo de groupe s'impose avec notamment Gilles, Régis, Didier, Mick,
Cédric, … Merci au coureur qui nous a pris cette photo.
L'attente se fait paisiblement, sans la
moindre pression, mais également sans le moindre échauffement. Mes
tendons ne vont pas aimer les premiers hectomètres de la course. Le
speaker, accompagné de la Ministre des Sports, Roxana Maracineanu,
anime cette pré-course. Un quart d'heure avant qu'on parte, les
handisports s'élancent à l'assaut de la Gineste. Les cordes
délimitant les sas disparaissent et à ce moment-là, une envie de
pipi me prend. J'arrive à m'extirper du sas pour atteindre les
toilettes et je reprends ma place aux côtés de Mick et Cédric
quelques instants avant neuf heures.
Le décompte débute à cinq et
s’égrène très rapidement. A zéro, le coup de pistolet retentit.
Je passe sous l'immense arche de départ de couleur bleue. Une très
longue ligne droite s'offre à nous. Le Boulevard Michelet est très
roulant sur le premier kilomètre. La chaussée est immensément
large, donc aucune raison d'être bouchonné ou même bousculé. Sous
la banderole du km 1, je discute avec Mick, lui disant qu'on est
partis un peu vite, surtout moi. Je lève un peu le pied pour
attendre les meneurs d'allure. C'est à ce km 1, que la chaussée
s'élève pour un bon faux plat montant. De très nombreux
spectateurs se sont massés des deux côtés de ce boulevard.
L'obélisque de Mazargues se rapproche, où plutôt c'est nous qui
nous en rapprochons. Mick est parti bien devant, poursuivant sur son
rythme. Les Paacmen du sas précédent sont déjà bien loin. Il faut
noter que nous sommes près de 50 coureurs du club de Pontault AAC
présents sur cette belle course. Le brouillard est assez dense, mais
pas de pluie. Impossible de voir les monts escarpés que nous allons
gravir. Nous arrivons au niveau de l'obélisque de Mazargues quelques
dizaines de mètres après le passage sous l'arche indiquant le km 2.
Une foule immense y est présente, ça
fait chaud au cœur. Nous bifurquons légèrement sur la gauche pour
prendre l'Avenue de Lattre de Tassigny. Ça monte toujours mais ça
reste bien roulant. Par contre, vers le km 3, ça grimpe vraiment. Je
vois sur ma gauche Cédric en plein milieu de la route. Nous allons à
peu près à la même vitesse. Quant à moi, je reste le long du
trottoir, sur la droite. On finit par se retrouver l'un derrière
l'autre, mais je suis bien à l'aise pour le moment. Au panneau
indiquant le km 4, on passe sous un pont sur lequel de nombreux
spectateurs se sont regroupés. Merci pour leurs encouragements.
Ça redevient plus roulant. Nous contournons un rond-point par la gauche pour continuer toujours tout droit en direction du Campus de Luminy. Nous sommes maintenant sur la Route Léon Lachamp. Plus loin, juste avant d'arriver à ce Campus, nous passons au premier ravitaillement. C'est déjà le km 5. Je prends à la volée une petite bouteille d'eau, en bois une ou deux gorgées et la jette dans la poubelle placée un peu après ce point de ravito. La rue est en courbe sur la droite, mais je finis par traversée la chaussée pour atteindre le côté gauche car le prochain changement de direction est dans ce sens. Une fois au niveau du Campus de Luminy, nous tournons donc à gauche à la sortie du nouveau rond-point. Ça grimpe beaucoup plus, car nous sommes dans les contreforts de la véritable ascension de la Gineste, dans le quartier de Vaufrèges. Cédric est repassé devant moi. Je reste quelques dizaines de mètres avec lui, mais j'ai peur de craquer plus loin, alors je préfère rester raisonnable et reprendre sur ma vitesse de croisière. Je le vois partir petit à petit. Mais ce qui me mine le moral, c'est lorsque les meneurs d'allure de mon sas, me doublent et qu'ils m'est impossible de les accompagner. Eux aussi s’éloignent irrémédiablement. Ouille ! Km 6, puis km 7 franchis, ça continue à monter.
Ça redevient plus roulant. Nous contournons un rond-point par la gauche pour continuer toujours tout droit en direction du Campus de Luminy. Nous sommes maintenant sur la Route Léon Lachamp. Plus loin, juste avant d'arriver à ce Campus, nous passons au premier ravitaillement. C'est déjà le km 5. Je prends à la volée une petite bouteille d'eau, en bois une ou deux gorgées et la jette dans la poubelle placée un peu après ce point de ravito. La rue est en courbe sur la droite, mais je finis par traversée la chaussée pour atteindre le côté gauche car le prochain changement de direction est dans ce sens. Une fois au niveau du Campus de Luminy, nous tournons donc à gauche à la sortie du nouveau rond-point. Ça grimpe beaucoup plus, car nous sommes dans les contreforts de la véritable ascension de la Gineste, dans le quartier de Vaufrèges. Cédric est repassé devant moi. Je reste quelques dizaines de mètres avec lui, mais j'ai peur de craquer plus loin, alors je préfère rester raisonnable et reprendre sur ma vitesse de croisière. Je le vois partir petit à petit. Mais ce qui me mine le moral, c'est lorsque les meneurs d'allure de mon sas, me doublent et qu'ils m'est impossible de les accompagner. Eux aussi s’éloignent irrémédiablement. Ouille ! Km 6, puis km 7 franchis, ça continue à monter.
Puis, nous voyons le panneau indiquant
la sortie de la ville de Marseille et juste à ce moment là, toute
habitation a disparu et surtout on tourne à droite pour grimper,
grimper, grimper. Une banderole enjambe cette route précisant notre
entrée dans le Parc National des Calanques. Des coureurs se sont mis
à marcher. Je me règle sur une vitesse qui me permettra d'arriver
en haut sans trop de problème. Je peux voir en contrebas, les
milliers de coureurs qui sont encore dans les dernières centaines de
mètres dans la ville de Marseille. Par contre, je ne peux pas voir
bien loin, le brouillard étant toujours bien présent et épais.
J'entends l'hélicoptère de la télévision passer pas très loin,
mais je suis incapable de le voir. Les années précédentes, un
merveilleux paysage s'offrait à nous avec la mer, les îles,
Marseille, les calanques, … Mais là, je ne vois rien du tout à
part du gris. La route ne fait pas de lacets mais embrasse le relief
avec des courbes à gauche, à droite, … suivant le flanc de la
montagne. Momo, un coureur de mon club, me donne une petite tape pour
m'encourager. Il avait du partir dans un sas derrière mais il
remonte sacrément vite ! Au km 8, le brouillard est toujours là,
mais le soleil pointe juste derrière. Bon signe ? On verra plus
haut. Ça grimpe vraiment, mais toujours aucune vue sur la mer. Ça
permet au moins de se concentrer sur ce qu'on fait. Les courbes
s'enchaînent, la joie de me trouver sur cette course ne baisse pas
d'un iota. J'adore ! Si elle est classée parmi les 50 plus
belles au monde par l'IAAF, ce n'est pas pour rien. Et la Fédération
Internationale ne donne pas à la légère ce genre de distinction.
Au km 9, le soleil est là !!! En me retournant je vois que nous
sommes au-dessus des nuages. Le plafond était vraiment bas sur
Marseille. J'entends sur ma droite un petit allez le PAAC. C'est
Virginie qui me remonte. Tel un véritable chamois, elle grimpe
vraiment bien. Il reste moins de 700 mètres d'ascension. Dernière
courbe serrée sur la gauche avec énormément de monde. Dire que la
route accédant au Col de la Gineste était fermée à la circulation
depuis ce matin 6 heures, ce qui laisse penser que ces courageux
spectateurs sont montés soit à pied, en vélo ou très tôt en
voiture.
La musique provenant du sommet se fait
entendre. J'encourage un coureur qui s'est mis à marcher, lui disant
qu'on était quasiment en haut. Il reprend. Plus que quelques
centaines de mètres et je finis par passer sous l'arche avec une
cinquantaine de mètres plus loin, le panneau indiquant le Col de la
Gineste. Je prends encore à la volée une petite bouteille d'eau que
je jette dans la poubelle après en avoir bu quelques gorgées.
Passage sous l'arche du point kilométrique 10 avec un chronomètre
qui affiche un temps de 51'04''. Mon objectif était de passer en 50'
pour faire les 10 kilomètres suivants en 45 minutes, histoire de
boucler mon 11ème Marseille-Cassis en 1h35. Ce n'est pas si bien
parti que ça car j'ai 1'04'' de retard sur mon tableau de marche,
mais rien n'est perdu. Par contre, je ne me lance pas comme un fou
dans la descente car je sais que le changement de rythme peu m'être
préjudiciable avec l'arrivée de crampes. Je descends vite mais
comme j'aime, pas plus. On a commencé la descente en tournant à
droite, puis elle s'est poursuivie sur la gauche. Une longue ligne
droite avec un merveilleux paysage désertique de parts et d'autres.
J'adore !
La descente raide devient une descente légère qui me convient beaucoup mieux, car je peux aller plus vite sans me retenir. Un bon kilomètre plus loin, une petite remontée remet nos jambes en cause. De nombreux coureurs se font doubler. Moi, je me sens hyper bien, alors je reprends de nombreuses places perdues lors de l'ascension. On n'arrête pas de faire des inversions de places avec des coureurs. Un coup je suis devant, un autre il me lâche, et rebelote. Après le km 12, ça redescend longtemps mais toujours sur une sorte de descente douce. Ça va être ainsi jusqu'à mon arrivée sur le Plateau de Carpiagne où c'est plat avant de remonter pas très fort mais pendant près d'un kilomètre.
La descente raide devient une descente légère qui me convient beaucoup mieux, car je peux aller plus vite sans me retenir. Un bon kilomètre plus loin, une petite remontée remet nos jambes en cause. De nombreux coureurs se font doubler. Moi, je me sens hyper bien, alors je reprends de nombreuses places perdues lors de l'ascension. On n'arrête pas de faire des inversions de places avec des coureurs. Un coup je suis devant, un autre il me lâche, et rebelote. Après le km 12, ça redescend longtemps mais toujours sur une sorte de descente douce. Ça va être ainsi jusqu'à mon arrivée sur le Plateau de Carpiagne où c'est plat avant de remonter pas très fort mais pendant près d'un kilomètre.
Habituellement, le troisième
ravitaillement était placé ici, mais cette année, il est un peu
plus loin devant, au niveau du km 15. Je squatte toujours la partie
droite de la chaussée comme pratiquement toujours depuis le début
de la course. Passage à côté de la seule habitation présente dans
toute cette immense partie désertique. Une auberge où il doit faire
bon y passer une nuit sans être embêté par le voisin le … plus
proche ! Petites courbes avant de passer sous l'arche du km 15.
Plus que cinq kilomètres et surtout les deux qui suivent sont
rapides. On voit maintenant la mer et la plage de Cassis. Les
premières maisons sont également visibles. J'essaye de continuer à
grignoter un peu de places dans cette descente.
Je passe à côté du panneau indiquant
le km 16. Juste après, la route tourne à droite en plein vers la
mer, puis à gauche. On dévale cette pente à bonne allure, sous le
son de Nirvana chanté par un talentueux groupe de musiciens. Un
merci rapide en passant à leurs côtés. Plus on descend sur Cassis,
plus la foule de spectateurs est importante. Ils peuvent lire nos
noms sur nos dossards, ce qui nous permet de recevoir des
encouragements personnalisés. Sympa, vraiment ! Quelques
courbes plus tard, passage au km 17, juste avant de tourner à gauche
au rond-point qui nous permet d'entrer dans la charmante commune de
Cassis.
Nous continuons à descendre sur l'Avenue de Carnoux, mais quand elle tourne à droite, au niveau du Parking des Gorguettes, ça remonte grave ! Après une si longue partie favorable, c'est difficile de remettre le bleu de chauffe. Mais finalement ça passe bien pour moi contrairement à de nombreux coureurs. Nous quittons cette grande route, pour nous engouffrer sur une rue étroite sur notre droite sous les oliviers et arbres divers. Le Chemin du Plan Olive. C'est bien beau. Mais un peu plus loin, une petite montée a raison d’énormément de coureurs dont moi. Je suis au ralentis quelques dizaines de mètres avant de réussir à me relancer. Au km 19, la ruelle tourne à gauche pour une énième et dernière montée. Ça grimpe jusqu'au niveau de la Gare de Cassis. Toujours pas la présence de mon fils Lucas qui était censé être vers le parking des Gorguettes. Il était peut-être perdu dans la foule de spectateurs et c'est pour cette raison que je ne l'ai pas vu.
Nous continuons à descendre sur l'Avenue de Carnoux, mais quand elle tourne à droite, au niveau du Parking des Gorguettes, ça remonte grave ! Après une si longue partie favorable, c'est difficile de remettre le bleu de chauffe. Mais finalement ça passe bien pour moi contrairement à de nombreux coureurs. Nous quittons cette grande route, pour nous engouffrer sur une rue étroite sur notre droite sous les oliviers et arbres divers. Le Chemin du Plan Olive. C'est bien beau. Mais un peu plus loin, une petite montée a raison d’énormément de coureurs dont moi. Je suis au ralentis quelques dizaines de mètres avant de réussir à me relancer. Au km 19, la ruelle tourne à gauche pour une énième et dernière montée. Ça grimpe jusqu'au niveau de la Gare de Cassis. Toujours pas la présence de mon fils Lucas qui était censé être vers le parking des Gorguettes. Il était peut-être perdu dans la foule de spectateurs et c'est pour cette raison que je ne l'ai pas vu.
Une fois la gare passée, ça
redescend. Plus aucune difficulté ne va arriver. En bas, nous
tournons à droite Avenue des Albizzi pour la dernière ligne droite
de la course. Elle va se faire en faux-plat descendant. Des barrières
sont présentes de chaque côté de cette avenue comme sur les
arrivées d'étapes du Tour de France. J'aperçois un petit panneau
indiquant les mètres restants. Je pense qu'il s'agit des 500
derniers mètres mais en fait, je me rends compte que c'est pour
indiquer les 300 derniers ! Cette ligne droite n'est pas si
droite que ça car en très légère courbe sur la gauche. Au niveau
des 300 mètres, je peux apercevoir l'arche d'arrivée. Je ne me
relâche pas pour terminer au mieux. Je double même encore quelques
coureurs avant de franchir la ligne d'arrivée 1995ème/18758 en
1h35'06''.
Finalement j'ai remonté une grande
partie de mon retard sur mon tableau de marche, échouant à
seulement six petites secondes de mon objectif. Mon 11ème
Marseille-Cassis s'est bien passé. Je ne me sens pas épuisé, à
peine fatigué. Maintenant c'est la longue marche sur la suite de
l'Avenue de la Gare où on passe à la distribution de bouteilles
d'eau, puis d'un sac à dos de couleur rouge, ensuite de bananes,
encore d'eau et plus loin, pour finir, on nous offre la très belle
médaille de la 40ème édition de Marseille-Cassis ! Vraiment
très jolie ! J'appelle mon fils pour savoir où il se trouve.
Il est en fait … à la gare de Cassis, son TER ayant eu quarante
minutes de retard à Marseille et vient juste d'arriver. Je lui dis
de me rejoindre au camion-vestiaire numéro 6. Je poursuis ma marche
sur l'Avenue du Maréchal Foch avec un petit arrêt aux eaux de
Marseille pour y boire deux verres.
Plus bas, je retrouve les
camions-vestiaires, ainsi que Mick et Cédric. Je récupère mes
affaires et je me dirige dans l'allée privée située juste à côté
comme l'an passé pour me changer entièrement, histoire de retrouver
des vêtements propres et secs pour retourner en Région Parisienne.
Lucas me rejoint et une fois changé, on essaye de repérer Bernard.
Pendant ce temps, je tombe sur Antoine, un copain de la région
parisienne, qui a bouclé son second Marseille-Cassis dans un temps
de 1h29'. Bernard finit par arriver.
Il récupère ses effets et on
prend la direction des navettes mises à disposition des coureurs
pour retourner sur Marseille. On descend donc tout en bas de cette Avenue du Maréchal Foch où des dizaines et des dizaines de bus sont
stationnés en réserve l'un derrière l'autre. On prend place dans
celui tout en bas. A treize heures, nous sommes à Marseille. La
navette nous dépose à seulement 300 mètres de notre hôtel. Un
au revoir à Bernard et on va récupérer nos sacs dans la bagagerie
de l'hôtel qui a bien eu la gentillesse de nous les conserver. Puis
métro direction la Gare Saint-Charles, petite pause repas sur le
parvis et notre Ouigo en direction de Marne-la-Vallée à l'heure !
Plus tard, dans le Ouigo je peux voir
tous les résultats des coureurs du PAAC ainsi que de mes amis
présents. Ça donne ceci en espérant n'oublier personne !
75ème/18758 en 1h14'28'' Régis LE ROUX (PAAC)
223ème/18758 en 1h20'22'' Damien JOURNET (PAAC)
237ème/18758 en 1h20'47'' Jean-Michel BARRELA (PAAC)
354ème/18758 en 1h23'34'' Didier BARILLEAU (PAAC)
420ème/18758 en 1h24'31'' Gilles TROPLENT (PAAC)
648ème/18758 en 1h27'05'' Mohamed BASSOUR (PAAC)
726ème/18758 en 1h27'41'' Virginie DELZENNE (PAAC)
1017ème/18758 en 1h29'44'' Mickaël GUILLOT (PAAC)
1040ème/18758 en 1h29'57'' Antoine SCUVEE (non licencié)
1479ème/18758 en 1h32'38'' Cédric GRUNDHEBER (PAAC)
75ème/18758 en 1h14'28'' Régis LE ROUX (PAAC)
223ème/18758 en 1h20'22'' Damien JOURNET (PAAC)
237ème/18758 en 1h20'47'' Jean-Michel BARRELA (PAAC)
354ème/18758 en 1h23'34'' Didier BARILLEAU (PAAC)
420ème/18758 en 1h24'31'' Gilles TROPLENT (PAAC)
648ème/18758 en 1h27'05'' Mohamed BASSOUR (PAAC)
726ème/18758 en 1h27'41'' Virginie DELZENNE (PAAC)
1017ème/18758 en 1h29'44'' Mickaël GUILLOT (PAAC)
1040ème/18758 en 1h29'57'' Antoine SCUVEE (non licencié)
1479ème/18758 en 1h32'38'' Cédric GRUNDHEBER (PAAC)
1995ème/18758 en 1h35'06'' Jeff
BACQUET (PAAC)
2046ème/18758 en 1h35'20'' Philippe NEYROLLES (PAAC)
2131ème/18758 en 1h35'42'' Stéphane HANAU (PAAC)
3308ème/18758 en 1h40'02'' Laurent RICHE (PAAC)
3576ème/18758 en 1h40'54'' Laetitia DA SILVA (PAAC)
3593ème/18758 en 1h40'57'' Soraya ORFAO (PAAC)
3737ème/18758 en 1h41'22'' Marie-Lise WATTEL (PAAC)
3958ème/18758 en 1h42'03'' Dimitri PACAULT (PAAC)
4429ème/18758 en 1h43'22'' Nicolas CREUSOT (PAAC)
4488ème/18758 en 1h43'32'' Patrick TROCELLIER (PAAC)
4940ème/18758 en 1h44'53'' Aurélie BRUNET (PAAC)
4944ème/18758 en 1h44'54'' Fanny VOIROL (PAAC)
4951ème/18758 en 1h44'55'' Laurent BRUNET (PAAC)
4956ème/18758 en 1h44'55'' Sylvain DELZENNE (PAAC)
5398ème/18758 en 1h46'03'' Frédérique SAGNIER (PAAC)
6506ème/18758 en 1h48'57'' Evelyne NEYROLLES (PAAC)
6721ème/18758 en 1h49'24'' Didier PETIT (PAAC)
7724ème/18758 en 1h51'55'' Marc WARTEL (PAAC)
8104ème/18758 en 1h52'52'' Brigitte MAILLARD (PAAC)
8352ème/18758 en 1h53'25'' Laure COSTE (PAAC)
9278ème/18758 en 1h55'33'' Bernard LEFEVRE (ASPTT Nice)
9324ème/18758 en 1h55'38'' Fabienne ROUSSEAU (PAAC)
9770ème/18758 en 1h56'39'' Manuel FERREIRA (PAAC)
11046ème/18758 en 1h59'36'' Damien DUBEL (PAAC)
2046ème/18758 en 1h35'20'' Philippe NEYROLLES (PAAC)
2131ème/18758 en 1h35'42'' Stéphane HANAU (PAAC)
3308ème/18758 en 1h40'02'' Laurent RICHE (PAAC)
3576ème/18758 en 1h40'54'' Laetitia DA SILVA (PAAC)
3593ème/18758 en 1h40'57'' Soraya ORFAO (PAAC)
3737ème/18758 en 1h41'22'' Marie-Lise WATTEL (PAAC)
3958ème/18758 en 1h42'03'' Dimitri PACAULT (PAAC)
4429ème/18758 en 1h43'22'' Nicolas CREUSOT (PAAC)
4488ème/18758 en 1h43'32'' Patrick TROCELLIER (PAAC)
4940ème/18758 en 1h44'53'' Aurélie BRUNET (PAAC)
4944ème/18758 en 1h44'54'' Fanny VOIROL (PAAC)
4951ème/18758 en 1h44'55'' Laurent BRUNET (PAAC)
4956ème/18758 en 1h44'55'' Sylvain DELZENNE (PAAC)
5398ème/18758 en 1h46'03'' Frédérique SAGNIER (PAAC)
6506ème/18758 en 1h48'57'' Evelyne NEYROLLES (PAAC)
6721ème/18758 en 1h49'24'' Didier PETIT (PAAC)
7724ème/18758 en 1h51'55'' Marc WARTEL (PAAC)
8104ème/18758 en 1h52'52'' Brigitte MAILLARD (PAAC)
8352ème/18758 en 1h53'25'' Laure COSTE (PAAC)
9278ème/18758 en 1h55'33'' Bernard LEFEVRE (ASPTT Nice)
9324ème/18758 en 1h55'38'' Fabienne ROUSSEAU (PAAC)
9770ème/18758 en 1h56'39'' Manuel FERREIRA (PAAC)
11046ème/18758 en 1h59'36'' Damien DUBEL (PAAC)
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