L'Oxy'Trail ! Le rendez-vous incontournable des amoureux franciliens de la course à pied nature, concocté par Benoît Ponton et sa team de la Communauté d'agglo de la Vallée de la Marne est de retour. C'est toujours un grand plaisir d'y participer sur n'importe laquelle des distances proposées : 5 km, 13 km et 23 km. J'ai couru deux fois le 13 km en 2015 et 2016, puis le 23 en 2017. J'ai même aidé mon fils sur le 5 km après avoir terminé ma propre course. Donc je pense bien connaître les recoins des différents parcours. Cette année je m'aligne à nouveau sur le 23 km sans objectif chronométrique mais je vais me servir de cette épreuve pour tester grandeur nature mon sac de trail ainsi que le débardeur-trail de mon club de Pontault AAC en vue du Trail des Passerelles. Si je pouvais mettre moins de temps qu'en 2017 ça m'irait quand même !
Le tracé de la course va nous faire découvrir ou re-découvrir les très beaux jardins classés du Château de Champs-sur-Marne, ainsi que les bords de Marne avec la magnifique chocolaterie Menier classée monument historique depuis 1992, les Iles de Loisirs de Torcy et Vaires-sur-Marne, sans oublier le Bois de la Grange ou encore la Ferme du Buisson. Un régal quoi ! A noter que le passage au niveau de l'Ile de Loisirs de Vaires-sur-Marne va nous permettre d'observer le tout nouveau site olympique repensé pour Paris 2024. La course sera par ailleurs jalonnée de 18 groupes de musique, ce qui promet une matinée sportive, nature et festive. Un très beau programme !
De plus la course de 23 km est labellisée FFA national. Elle est la seule étape d'Ile-de-France du Trail Tour National (TTN) et est le support du tout premier Championnat d'Ile-de-France de la discipline. En continuant de parler chiffres, l'Oxy'Trail est le 8ème trail français en nombre de dossards. Je pense que Benoît Ponton et ses bénévoles peuvent être fiers de cette réussite assez fulgurante car nous n'en sommes qu'à la 7ème édition. Au niveau du programme, il y en a vraiment pour tout le monde. Du plus jeune au plus âgé !
De nombreuses animations et commodités sont prévues sur le village de la course implanté en plein coeur du Parc de Noisiel : espace ludique, consignes, parc à vélos, espace récupération, détente et restauration, sans oublier le bar à eau, j'en passe et des meilleures. Le retrait des dossards s'effectue le jour de la course à partir de 7h30 jusqu'à une demi-heure avant chaque départ, mais également la veille de 15h à 19h. C'est la seconde option que j'ai choisie. Notre club du Pontault AAC est sacrément bien représenté avec une trentaine de coureurs soit sur le 13 soit sur le 23 km. D'autres amis seront présents notamment Isabelle sur le 13 ainsi que David qui lui fera aussi le 13 mais également le 5 avec sa copine. Et en plus le soleil et la chaleur seront au rendez-vous, alors que demander de plus ? Que ma chérie soit là mais elle sera avec son frère à Chamonix pour le Cross du Mont-Blanc, soit 23 km et 1700D+. Et je vais évidemment avoir une grosse pensée pour elle !
Samedi en fin d'après-midi je me suis
rendu au Parc de Noisiel pour y retirer mon dossard numéro 5776. Il
faisait super chaud. Comme les années précédentes, le village de
la course est très bien organisé. Un grand mur affiche l'ensemble
des inscrits ainsi que les numéros des dossards. Je me souvenais du
mien car nous l'avions reçu par sms. Le stand de retrait des
dossards est immense. Je me dirige vers la file qui correspond à mon
numéro. Une file de … deux personnes dont moi. Quelle longue
queue ! Je retire donc mon dossard et on m'invite à me rendre
sur un stand plus loin afin de récupérer les cadeaux.
J'y retrouve David qui est bénévole
ce samedi avant de courir les 5 et 13 km le lendemain. On nous offre
un tee-shirt de la course rouge-rose, ainsi qu'un sac à chaussures
avec à l'intérieur quelques échantillons promotionnels. Avant de
quitter le magnifique Parc de Noisiel, je m'éloigne un peu du
village pour être à l'écart de la sono et je m'allonge à l'ombre
pour téléphoner à ma chérie qui en a terminé avec le Cross du
Mont-Blanc. Un peu déçue par son chrono, elle a mis un bon quart
d'heure de plus que l'an passé mais moi je suis très fier d'elle
car elle a été au bout en donnant tout ce qu'elle pouvait. Elle a
terminé 1064ème/1904 en 4h45'53''. Son frère Yoann était aussi de
la partie et a fait une très belle course en terminant 551ème/1904
en 4h07'55''. Bravo à tous les deux. Après cette conversation
téléphonique avec Julie, je suis reparti direction Pontault.
Ce matin je me lève vers 7 heures.
Petit déjeuner avec une banane, j'épingle mon dossard sur le
débardeur du club, je remplis la poche à eau de mon sac de trail
puis je prends la route pour Noisiel. J'ai décidé de me stationner
dans la cour de mon boulot, distante de l'entrée du Parc de Noisiel
de 5 minutes à pied. En plus je pourrai y prendre ma douche en fin
de course. Parfait. Lorsque j'arrive sur le site, c'est noir de
monde. Hier il y avait du monde mais c'était ridicule par rapport à
ce matin. Je suis arrivé en tenue prêt à courir mais j'ai quand
même pris un petit sac de change pour l'après course au cas où je
doive mettre des choses sèches pour retourner au boulot. Je dépose
ce sac à la consigne puis je pars me balader dans le village où je
croise des copains de MEGA (Ludo et Jep puis un peu plus tard,
Nathalie, Philippe et Carinne), ainsi que David et Julie.
Je n'ai pas encore vu les copains du
PAAC mais je ne peux pas trop les attendre car je dois partir
trottiner direction le km 1 de la course pour encourager les
Paacwomen et Paacmen qui font le 13 km et qui vont partir dans
quelques instants. Avec le flot de coureurs je n'arrive pas à
retrouver tous les membres de mon club. Devant, Cédric (Val d'Europe
Athlé) et Nico (FunRun 77) sont déjà dans le groupe de tête. Le
premier coureur du PAAC est sans surprise Arnaud qui a pris un départ
prudent. Bonne course à tous ! Je remonte en direction de l'aire de
départ. Je suis en contre sens du 13 bornes qui continue à passer.
Je croise David qui me demande si j'ai vu sa Julie mais
malheureusement non. Je le vois partir à toutes jambes pour la
retrouver. Ce n'est qu'au 4ème km qu'il fera la jonction. Ouf.
Christophe et Sandrine passent à côté de moi.
Je vais maintenant me placer dans la
zone de départ qui va se faire en deux vagues. D'abord pour les
coureurs FFA puis pour les autres. Ça évitera les bouchons de
l'accès au Parc de Champs-sur-Marne. Je n'ai jamais connu ça mais
lorsqu'on se retrouve dans la seconde partie de peloton, encore
compacte à ce stade de la course, c'est l'embouteillage assuré.
Bruno, Antonio et Guillaume ne sont pas loin de moi. Je suis aux
côtés de Norbert dans cette zone de départ. On va devoir patienter
quelques minutes car le speaker attend que le premier du 13 km
arrive. Et c'est Cédric Gonthier qui en termine en solitaire (enfin,
accompagné de ses enfants quand même). Bravo Cédric.
La musique d'avant course débute, puis
le coup de pistolet suivi d'un lancer de confettis est synonyme de
départ. Nous traversons la plaine qui se trouve en haut du Parc de
Noisiel avec une tranchée à franchir. Une fois au bout, nous
tournons à droite sur un chemin avec de gros cailloux et même des
parties sableuses. Il descend rapidement jusqu'à la plaine du bas du
Parc. Dans cette descente, un véhicule du SAMU était en
intervention. Dès que nous entrons dans cette immense plaine du bas,
je passe au km 1 et je peux observer l'interminable serpent de
coureurs. Je connais parfaitement le Parc de Noisiel pour y courir
régulièrement après le boulot. Au km 2, nous prenons la fameuse
grille donnant accès au bas du Parc de Champs-sur-Marne et qui est
souvent le théâtre de bouchons. Ça passe nickel. Le parcours à
l'intérieur de ce second parc se fait sur des chemins plus étroits
et ombragés. Enfin au début. Car nous arrivons en contrebas du
château où les allées sont immenses. Il faut franchir deux séries
d'escaliers pour arriver au pied du château. De nombreuses personnes
en tenue d'époque nous encouragent. L'une d'entre elle est même
équipée d'un ancien appareil photo sur trépied avec la petite
poire à la main qu'il faut utiliser pour déclencher la
photographie. Nous avons fait un voyage dans le temps l'espace de
quelques instants. Nous contournons ensuite le château pour sortir
de son enceinte par la grille principale qui nous mène sur la rue de
Paris à Champs-sur-Marne. Il y a énormément de spectateurs ici.
Gilles de mon club du PAAC est présent et m'encourage. Nous coupons
cette rue pour remonter l'allée herbeuse du château qui se trouve à
l'extérieur de son enceinte.
Le ravitaillement peu après le km 4 y
est placé. J'attrape au vol un gobelet d'eau que je jette presque
aussitôt dans le container prévu à cet effet. L'allée du château
est en faux plat montant. Déjà je me rends compte que je n'ai
pratiquement pas de jus. La chaleur peut-être, je ne sais pas. Nous
passons au-dessus de la voie primaire nord afin d'accéder à un
trottoir qui contourne les terrains de tennis et le stade de la
Fontaine aux Coulons. Le km 5 est franchi lorsque nous coupons le
Cours du Luzard pour pénétrer dans le bois qui porte le même nom.
Un peu de fraîcheur sous ces arbres. C'est plat et bitumé dans les
allées mais nous devons grimper un pont bien raide qui enjambe les
voies du RER A avant de redescendre aussi rapidement. Un groupe de
musiciens est placé à l'endroit où nous coupons l'avenue
Forestière pour entrer dans le Bois de la Grange par une très
longue ligne droite en faux plat montant. Après le km 6, nous
poursuivons dans ce même bois en tournant à gauche. Une centaine de
mètres plus loin, ça redevient beaucoup plus roulant avec du faux
plat descendant. Mais la forme n'est vraiment pas là. Virage à
gauche puis à droite avant d'emprunter la promenade de la
chocolaterie. C'est une piste piétonne qui va du haut de Noisiel
(Bois de la Grange) jusqu'au bas de Torcy (la Marne). Et elle est en
très léger faux plat descendant. Cette promenade passe sous le
boulevard Pierre Mendes France. Régis, un autre copain du PAAC,
s'est positionné à cet endroit pour nous soutenir. Je continue
toujours sur cet axe qu'on finit par quitter quelques instants en
tournant à gauche juste avant le club de tir à l'arc. Puis nous
prenons le trottoir qui passe entre le parking du magasin Super U et
la Ferme du Buisson, un très vieux bâtiment réhabilité en salle
de spectacle et espace culturel. Nous entrons dans l'enceinte de la
Ferme du Buisson où un nouveau ravitaillement y est dressé. Avant
de prendre un gobelet en verre, je passe sous le jet d'eau d'un des
bénévoles. Ça fait du bien ! Au moment de ressortir de ce bel
espace, je papote avec Benoît Ponton, l'excellent organisateur de
cette course. Il est sur son VTT mais reste en contact permanent avec
son équipe par téléphone. On a le temps de bien discuter. Je lui
propose d'échanger mes New Balance contre son VTT (lui qui était et
est encore un excellent coureur), mais c'est loupé, il refuse.
Pendant qu'on discutait, je n'ai pas vu le temps passer alors qu'on
était sur la route. Nous tournons à droite au niveau du gymnase
afin de quitter la route et retrouver la promenade de la chocolaterie
qui descend plus que tout à l'heure. Ce n'est qu'un faux plat mais
plus marqué. Une belle ligne droite qu'on finit par quitter en
grimpant une bosse dans un parc paysager pour surplomber le cimetière
de Noisiel. Nous doublons quelques coureurs du 13 km partis plus de
trente minutes avant nous. Une fois en haut, on quitte le chemin de
terre pour descendre à vitesse grand V dans l'herbe. J'ai peur pour
le genou car je sens toujours cette gêne dans le gauche mais pas de
vraies douleurs pour le moment. Une fois en bas, nous franchissons un
micro pont de bois avant de remonter puis de redescendre sur du dur.
Une fois que nous sommes au niveau de l'étang de l’Écluse, nous
tournons à droite pour le longer. Je me retourne pour discuter avec
deux coureurs qui me suivent depuis quelques temps en leur demandant
d'arrêter de parler d'apéro car ça me donne trop envie (lol) !
Nous poursuivons notre course avec le sourire.
Passage sous le cours
de l'Arche Guédon juste avant de tourner à gauche pour longer
l'étang de l'Arche. Le chemin remonte un peu avant de tourner à
droite pour du plat et surtout avant une belle difficulté. En effet,
nous pénétrons dans un amphithéâtre de plein air. Il faut grimper
des dizaines et des dizaines de marches pour arriver au sommet. Mais
pour y accéder je dois d'abord jongler avec les coureurs qui vont à
ma vitesse, mais surtout avec les retardataires de la course
précédente. Ça pourrait bouchonner un peu mais je slalome comme il
le faut. Une fois en haut, nous tournons à gauche et le faux plat
descendant permet de souffler un peu et surtout de bien relancer.
Nous tournons ensuite encore à gauche pour une descente bien pentue
dans l'herbe. Nouveau virage à gauche, puis à droite avec une
courte descente raide et le passage sur un pont en bois qui devance
une petite remontée puis le passage étroit entre deux habitations.
Je finis par déboucher sur la rue Albert Menier que je prends en
tournant à droite. Le km 10 est franchi. Les jambes n'ont toujours
pas plus de jus que tout à l'heure. Mais les spectateurs présents
aux abords de la course donnent un peu des ailes. Nous arrivons sur
la place Emile Menier où je prends un gobelet d'eau à ce nouveau
ravitaillement et j'apprécie le jet d'eau. Virage à droite où je
retrouve une nouvelle fois la promenade de la chocolaterie. A cet
endroit ça bouchonne un peu car un gros peloton du 13 km se trouve
devant moi. Mais je finis par m'en débarrasser (façon de parler)
juste avant de traverser la départementale 10P. Nico Guy, qui a fait
une excellente place sur le 13 km, attend sa copine Mary qui ne doit
pas être bien loin derrière moi sur le 23. Nous traversons le
parking de la société Menier avant de déboucher sur les bords de
Marne. Les coureurs du 13 km tournent à gauche et ceux du 23 à
droite. J'étais très tenté de prendre la foulée des coureurs du
13 ! Mais non, je suis sur le 23 donc c'est bien à droite. Un
signaleur ''signale'' à une concurrente du 13 qu'elle prenait la
mauvaise direction, mais avec ses écouteurs dans les oreilles elle
ne l'a pas entendu (je croyais que les écouteurs étaient interdits
en course!). Une fois à sa hauteur je lui dis et elle fait
demi-tour. Cette partie du chemin des bords de Marne n'est pas très
roulante. Elle est accidentée comme si nous étions sur un terrain
de cross. Mais ça ne dure pas très longtemps puisqu'on finit par
arriver au niveau du centre de canoë-kayak où le chemin a été
repensé il y a peu d'années. C'est vraiment très roulant et sans
le moindre piège. Je passe sous le pont qui enjambe la Marne. Sous
cet édifice, un groupe de percussions s'est installé. Ça fait une
grosse résonance. C'est vraiment sympa tous ces groupes disséminés
un peu partout sur le parcours. Nous poursuivons toujours tout droit
sur les bords de Marne mais ça redevient assez pourri comme au
début. De nombreuses péniches sont stationnées par ici. Nous
restons sur ce chemin jusqu'au km 13, où nous tournons à droite sur
un single qui nous fait entrer dans l'enceinte de la base de loisirs
de Torcy, puis nous fait grimper jusqu'en haut. D'où nous sommes,
nous dominons la plage de la base. Ça se voit qu'il fait beau car il
y a énormément de baigneurs. Nous redescendons pour arriver à un
ravitaillement. Toujours de l'eau pour moi. Je l'agrémente d'une
pâte de fruits que j'ai dans mon sac de trail. En ce qui concerne
mon nouvel équipement, à savoir mon débardeur de trail et ce sac
Kalenji, j'ai bien fait d'écouter ma chérie car j'en suis très
satisfait. Moi qui déteste courir avec quoi que ce soit, j'ai fini
par oublier que j'avais un sac sur le dos ! Nous longeons
ensuite par l'herbe l'étang de la Loy qui est l'immense plan d'eau
de la base de loisirs de Torcy. Nous allons jusqu'au bout. Nous
remontons sur le bitume une fois à hauteur du cirque permanent. Nous
empruntons ensuite un large trottoir qui nous conduit vers la sortie
habituellement verrouillée de la base de loisirs. Normalement nous
sortons par le carrefour des Cantines, mais là nous prenons un large
portail ouvert pour la circonstance et qui nous amène à la piste
cyclable de la route de Torcy qu'on prend en tournant à droite.
J'entends le groupe qui jouait des percussions tout à l'heure.
Normal, il se trouve juste sous le pont qu'on emprunte pour passer de
l'autre côté de la Marne. Nous arrivons sur la ''pointe de
l'écluse'' à Vaires-sur-Marne dont on va faire le tour. Nous
tournons à droite pour prendre le chemin de halage qui longe un bras
de la Marne. Cédric, de mon club, est revenu à ma hauteur. Mais je
ne peux pas lui emboîter le pas malgré ses encouragements. Entre le
fait de ne pas avoir de jus depuis pratiquement le départ et le
genou qui me gêne, ce n'est pas vraiment top. Km 16 franchi. Une
petite montée pour arriver au niveau de l'écluse avant de tourner à
droite afin de continuer le tour de cette pointe de l'écluse. Nous
longeons maintenant la Marne proprement dite. Je peux voir sur
l'autre rivage les coureurs qui ne sont pas encore entrés dans la
base de loisirs de Torcy. Sur ma droite, j'entends les encouragements
de Jiss, du club de MEGA, qui ne court pas aujourd'hui. Il fait
partie de l'organisation des 10 km de Vaires-sur-Marne qui auront
lieu à la rentrée. Je continue toujours sur ce chemin, puis nous
passons sous le pont de la route de Torcy. Je peux voir les coureurs
qui sont sur ce pont et qui ont donc du retard sur moi. Il faut
poursuivre toujours tout droit avec un sol en terre un peu plus
incertain. Il faut vraiment rester très vigilant. Pfffiou, j'en ai
limite marre. C'est horrible d'être sans jus. Je déteste subir, je
préfère largement maîtriser ce que je fais. Au pire je préfère
que ça se passe ainsi aujourd'hui et que sur le trail des
Passerelles dans deux semaines ça aille mieux. Courte grimpette sur
la droite en passant entre deux joueurs de cornemuse et me voilà
dans la base de loisirs de Vaires-sur-Marne, là où les épreuves
d'aviron ou encore de canoë-kayak se dérouleront lors des Jeux
Olympiques de 2024. Nous courons non loin de l'interminable plan
d'eau qui est long de plus de deux kilomètres. Le sol est en terre
ou en herbe avec des ornières. Je gagne quand même quelques places
mais j'ai vraiment l'impression d'être scotché sur le chemin. A
force de courbes et d'ornières évitées, j'arrive au dernier
ravitaillement de la course à deux kilomètres de l'arrivée. Je
prends comme à chacun d'eux un gobelet d'eau, puis je franchis la
passerelle qui enjambe la Marne et qui me mène dans le Parc de
Noisiel. Virage immédiatement à gauche sur un chemin de terre large
en direction de la chocolaterie Menier. Mary accompagnée de Nico me
doublent. Ils ont quelques mots gentils pour moi. Nous sommes tout en
bas de ce beau Parc de Noisiel. J'arrive au niveau des enclos des
ânes où il faut tourner à droite pour entamer une bien belle
grimpette qui va s'achever juste à l'entrée de la dernière ligne
droite de la course. Pour le moment c'est raide avant de tourner à
droite où c'est du faux plat montant, mais lorsqu'on passe sous les
arbres il faut prendre la branche de gauche et là ça remonte
franchement pas mal. C'est ainsi jusqu'à ce qu'on débouche sur la
plaine du haut du parc et où on tourne à gauche. Maxence, un copain
du SCBA m'encourage. Je l'aperçois du coin de l’œil courir à mes
côtés derrière les barrières. J'ai en point de mire l'arche
d'arrivée, mais je n'accélère pas. Je ne peux pas. Je termine donc
tranquillement ma course pour franchir cette ligne d'arrivée
290ème/1873 en 1h52'33''.
Une course mal maîtrisée, où je n'ai
jamais pu m'exprimer comme je le souhaitais. Mais ça reste néanmoins
une super course nature. Le parcours est parfait et l'organisation au
top. Les nombreux points d'eau étaient suffisants malgré cette
chaleur. Vivement l'année prochaine ou une autre édition pour que
je me refasse plaisir ici.
Une fois la ligne d'arrivée coupée,
on me met une jolie médaille souvenir autour du cou puis je me
dirige tout au bout de la zone arrivée réservée aux coureurs pour
me désaltérer au ravitaillement final. Un verre, deux, trois,
quatre, puis je sais plus combien mais j'avais vraiment soif. Comme
ce n'est pas la grande forme, je ne traîne pas et je retourne à
pied sur mon lieu de travail afin de prendre une bonne douche
salvatrice et de me changer avec des vêtements secs et propres. Lorsque j'arrive à l'appartement, je
peux relever les résultats de tous les copains et il y en a un
paquet !
Résultats du 5 km :
3ème en 16'40'' (16'39'') Cédric
GONTHIER (Val Europe Athlé)
18ème en 18'57'' (18'55'') David
GUEUDET (US Torcy)
509ème en 38'53'' (38'47'') Françoise
ALENGHI (PAAC) –1ère M4
527ème en 39'59'' (39'53'') Laurence
TAINE (PAAC)
Il y a 669 arrivants sur le 5 km.
Résultats du 13 km :
1er en 42'41'' (42'41'') Cédric
GONTHIER (Val Europe Athlé) –1er SEM
3ème en 44'50'' (44'47'') Nicolas GUY
(FunRun 77) –2ème SEM
38ème en 53'27'' (53'19'') Arnaud
BARBOS (PAAC)
109ème en 59'12'' (59'01'') Aurélie
BRUNET (PAAC) –3ème SEF
110ème en 59'12'' (59'01'') Laurent
BRUNET (PAAC)
261ème en 1h07'03'' (1h06'46'') André
AZEMA (PAAC)
289ème en 1h07'47'' (1h07'24'') Laure
COSTE (PAAC)
429ème en 1h11'44'' (1h01'56'') David
SEGOUIN (non licencié)
437ème en 1h11'54'' (1h11'29'') Eric
CHASLES (PAAC)
461ème en 1h12'22'' (1h12'09'') Yonnel
WARIN (PAAC)
476ème en 1h12'47'' (1h12'01'')
Nicolas CREUSOT (PAAC)
625ème en 1h15'59'' (1h15'35'')
Virginie LEDARD (PAAC)
626ème en 1h16'00'' (1h15'34'') Marc
WARTEL (PAAC)
666ème en 1h16'55'' (1h07'43'') David
GUEUDET (US Torcy)
667ème en 1h16'55'' (1h16'13'') Julie
DOLLANGERE (US Torcy)
668ème en 1h16'57'' (1h07'44'') Franck
NAUDIN (PAAC)
773ème en 1h19'19'' (1h18'54'') Hamid
TLEMSANI (PAAC)
934ème en 1h22'17'' (1h13'19'')
Bertrand COQUERELLE (PAAC)
Il y a 2145 arrivants sur le 13 km.
Résultats du 23 km :
10ème en 1h26'09'' (1h26'09) Bruno
PHILIPONA (PAAC) –1er M2
55ème en 1h33'41'' (1h33'38'') Antonio
FERRAZ (PAAC)
166ème en 1h43'45'' (1h43'37'')
Mohamed BASSOUR (PAAC)
200ème en 1h45'54'' (1h45'52'')
Guillaume FERRAZ (PAAC)
227ème en 1h47'56'' (1h47'41'') Cédric
GRUNDHEBER (PAAC)
290ème en 1h52'33'' (1h52'29'') Jeff
BACQUET (PAAC) –86ème M1
423ème en 1h59'48'' (1h53'55'')
Mathieu VAN DE VOORDE (Melun Tri)
691ème en 2h10'10'' (2h09'56'') Cyril
COUPE (PAAC)
756ème en 2h12'28'' (2h12'12'') Fanny
VOIROL (PAAC)
757ème en 2h12'28'' (2h12'11'')
Jocelyne ROCHA (PAAC)
758ème en 2h12'28'' (2h12'13'')
Laetitia DA SILVA (PAAC)
921ème en 2h18'03'' (2h17'48'')
Jean-Jacques DIAZ (PAAC) –3ème M4
937ème en 2h18'27'' (2h12'17'')
Isabelle GRESLE (PAAC)
1400ème en 2h35'31'' (2h29'20'') Paulo
LEITE DA SILVA GOMES (PAAC)
Il y a 1873 arrivants sur le 23 km.
Je n'ai reporté quasiment que les
classements des coureurs du Pontault AAC tellement il y avait de
copains d'autres clubs mais il n'y aurait plus eu de visibilité sur
cet article si j'avais mis tout le monde. En tous cas bravo à tous
les amis, j'étais très heureux de tous vous voir, c'est toujours un
réel plaisir.
Comme je le disais, la prochaine course
va se dérouler dans 15 jours en Isère lors du Trail de Passerelles
longue de 40 kilomètres que je vais faire aux côtés de ma chérie
Julie. Le point positif du jour est que même si j'avais une gêne
dans le genou gauche, la douleur était loin d'être aussi marquée
que lors des sorties précédentes. A dans 15 jours les amis !