Marathon Poitiers Futuroscope : Semi-Marathon (86)

Dimanche 29 mai 2022


Après une bonne nuit passée dans notre hôtel et au lendemain d'un joli 5 km couru dans le parc de Blossac à Poitiers (article disponible en suivant le lien suivant : https://jeff-courseapied.blogspot.com/2022/05/marathon-poitiers-futuroscope-tout.html), nous nous levons tôt. Notre tenue est prête depuis hier soir, donc il ne nous reste plus qu'à sauter dedans, à prendre un p'tit déj' et à nous rendre face à l'hôtel de ville où le départ du semi-marathon sera donné.


Une fois le véhicule stationné le long de la voie ferrée, nous montons à pied pendant 1,5 km, histoire de nous retrouver dans la ville haute de Poitiers sur la place de son hôtel de ville. Lorsque nous y arrivons, il y a déjà du monde.
- Première étape : rechercher des WC ! Mission accomplie assez rapidement, ils se trouvent square de la République. En y sortant je retrouve même un copain amiénois avec qui j'ai fait pas mal de courses dans la Somme. Sympa et inattendu de voir Stéphane ici !
- Seconde étape : aller au camion-vestiaire pour que je puisse déposer mon sac de vêtements secs en vue de l'après-course. Mission deux accomplie.
- Troisième étape : faire mon échauffement en compagnie de Julie. Nous courons un peu moins de deux kilomètres sur une partie du circuit se trouvant à proximité de l'hôtel de ville. Troisième et dernière mission avant le départ accomplie !









C'est maintenant l'heure de nous positionner dans nos sas respectifs. Julie est dans le sas violet et moi le rouge. Le speaker nous fait patienter tout en motivant les spectateurs à tous nous applaudir. Cinq minutes avant nous, les handisports prennent le départ accompagnés de nombreux encouragements. Nous sommes maintenant aux ordres du starter. Les secondes s'égrènent rapidement. Et c'est parti au coup de pistolet !





Nous quittons la place du Maréchal Leclerc (qui est celle de l'hôtel de ville) en empruntant aussitôt la rue Magenta. Un peu de concentration est nécessaire pour ne pas se prendre les pieds dans ceux des autres concurrents, mais ça se passe très bien. Nous bifurquons légèrement sur la droite rue Alsace-Lorraine.


Au bout, virage à gauche puis à droite pour pénétrer dans la rue de Blossac qui nous amène jusque dans le parc du même nom que nous traversons entièrement. Une fois au bout, deux virages sur la gauche nous permettent de faire une seconde traversée du parc le long des remparts dans le sens inverse de ma course d'hier, ce qui signifie qu'il s'agit d'un long faux plat descendant. Une fois en bas, nous le quittons pour nous retrouver sur le boulevard sous Blossac. Plutôt roulant jusqu'à ce qu'il tourne sur sa droite et remonte. Nous tournons encore à droite dans la rue de la Tranchée. Une longue rue étroite et légèrement montante qui nous ramène jusqu'à la place de l'hôtel de ville vers le km 3,5.


Virage à gauche rue Victor Hugo jusqu'à la Préfecture de la Vienne, puis nous négocions un virage serré sur la droite en direction du commissariat de police avant de revenir une fois de plus sur la place de l'hôtel de ville. Nous prenons la direction du côté gauche de ce majestueux édifice. Il y a de nombreux virages dans ce dédale de ruelles, puis une longue descente nous permet de passer au-dessus des très nombreuses voies ferrées. Virage à gauche rue Maillochon, puis passage à gauche sur le Pont Achard avant un dernier virage dans le même sens afin d'atteindre un long boulevard. Le km 7 est franchi.



Passage sous le tunnel, ce qui demande un effort pour remonter à la surface. Je suis dans un petit groupe juste devant le meneur d'allure des 1h30. Pour le moment ça se passe bien, mais que ce vent de face est usant. Surtout que maintenant on risque de l'avoir toujours plein nez. Km 8,5, passage au-dessus de la Boivre avant de négocier une longue montée. Avec le vent c'est un peu sportif quand même. Nous entrons dans la petite commune de Bruxerolles sur la départementale 4 que nous allons suivre très longtemps. Après le km 13, nous quittons provisoirement cette départementale pour prendre la 87 sur notre gauche. Une ligne droite qui nous permet de passer au-dessus du Clain. Je croise les coureurs qui me précédent car pile au km 14, je dois négocier un virage à 180 degrés afin de revenir sur mes pas. Un peu fatigante cette relance ! Deux cent mètres plus loin, la ''corde'' qui me reliait au groupe des 1h30 se tend dangereusement avant de totalement céder. Vu la perte rapide de distance sur ce groupe, je fais un calcul rapide pour voir ce que ça pourrait donner pour la suite de ma course. Je sais que tranquillement je suis encore capable de finir en moins de 1h35, ce qui ne serait pas si mal que ça avec l'exigence du parcours et avec ce fichu vent de face qui ne veut absolument pas nous quitter. Je me retrouve à nouveau sur la départementale 4 où nous traversons maintenant les petites communes de Bonnillet et La Mondonnerie. Depuis qu'on a quitté Poitiers où le parcours était urbain, le paysage a totalement changé. Le semi-marathon est devenu très champêtre.


Traversée de L'Ormeau puis de Fontaine juste avant de quitter définitivement la D4 en tournant à gauche sur la D18. Passage au-dessus du Clain pile au km 17. Mon tempo est plutôt bon. Même si je ne force pas, j'avance bien. Je ne ressens qu'une légère gêne au niveau de la cheville droite (entorse lors du trail de Verrières-le-Buisson le 21 mai), donc mes appuis sont plutôt normaux. Je suis entré dans Chasseneuil-du-Poitou dans sa partie basse par la rue de Vert. Mais juste au km 19, nous tournons à gauche pour une bonne montée qui nous permet de récupérer la route du 21ème Siècle sur notre droite. J'arrive sur un premier rond-point qui me dirige sous la route de Paris et immédiatement après sur un second rond-point au km 20. Je prends l'avenue du Futuroscope pour une dernière ligne droite d'un kilomètre mais surtout avec une montée pentue de plus de 200 mètres. Une fois en haut je passe sous la porte d'accès au parking du parc. A cet endroit un orchestre joue Bella Ciao de la Casa de Papel. J'aperçois au loin cette arche d'arrivée qui semble loin tout de même. Je franchis un premier rond-point tout en continuant tout droit et un peu plus loin un second. A la sortie de ce dernier, il ne me reste plus que 100 mètres à couvrir. Je passe sous l'arche d'arrivée 117ème/1297 en 1h32'28'' (1h32'26'' temps réel).


Finalement j'ai bien limité les dégâts et en plus je finis frais. Surtout quand je vois les coureurs qui arrivent après moi et qui ont souffert avec le parcours et le vent. On nous remet une jolie médaille souvenir ainsi qu'un tee-shirt lui-aussi bien sympa aux couleurs de la course. En attendant l'arrivée de Julie, je me rends au ravitaillement final où je me régale avec le melon du Poitou. Son odeur et son goût, un vrai délice ! Le ravito est complet avec fromage, chips, bananes, oranges, fruits secs, pâtes de fruits et diverses boissons.




Julie est arrivée avec son record sur la distance en poche. Temps officiel : 1h43'00'' tout rond (1h42'44'' en temps réel). Une 329ème place au scratch et une 4ème en catégorie ! Bravo à toi ma chérie !!! Mon copain amiénois Stéphane termine 239ème en 1h39'59''.


Afin de revenir à Poitiers, nous allons prendre une navette prévue par l'organisation. Un petit clin d'œil pour la mission Tour de France 2021 à laquelle j'ai participé (avant de faire celle 2022) car le dernier hôtel avant de remonter en région parisienne était le Plaza au Futuroscope. Et le hasard fait qu'il se trouve entre la ligne d'arrivée et le lieu d'attente de la navette.


Qu'on soit en Île-de-France, en Crète ou dans la Vienne... une course, un Mc'Do !


Voilà, voilà ! Cet aprem visite de la ville et demain, journée au Futuroscope gratuitement. Merci à l'organisation du Marathon de Poitiers !

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