Semi-marathon du Bois de Vincennes (75)

Dimanche 23 octobre 2022


Une semaine après le Trail du Soldat de la Marne et une autre avant mon quatorzième Marseille-Cassis, je me retrouve pour la seconde fois au départ du Semi-marathon du Bois de Vincennes, cinq ans après ma seule apparition. Une course populaire qui attire de nombreux coureurs prêts à arpenter le tracé dessiné intégralement dans le Bois de Vincennes. Des sas de niveaux mais également des meneurs d'allure sont à notre disposition. Je ne vais pas être le seul à défendre les couleurs de notre club du Pontault AAC puisque Mickaël, Mohamed, Maxime et Bernard sont également présents.


Le retrait des dossards se fait soit le jour même soit la veille. Pour être tranquille le jour J, je suis allé chercher le mien samedi. C'est sur l'esplanade Saint-Louis, à l'arrière du Château de Vincennes, que le village de la course est implanté. On m'a attribué le numéro 4335. Un tee-shirt technique est offert à tous les coureurs inscrits. Pour la médaille... bah faudra mouiller le maillot et parcourir les 21,095 km pour y avoir droit !





Vérification de la check-list complète de ma tenue de course à pied à la maison et fixation de mon dossard sur le maillot de mon club du PAAC. Tout est en ordre, rien n'a été oublié, il ne me reste plus qu'à prendre la route direction un des deux poumons de la capitale française : le Bois de Vincennes !


Le jour ne s'est pas encore levé lorsque je me stationne sur le parking le long du Parc Floral de Paris. Je suis vraiment très proche du village de la course. Je me prépare tranquillement à la voiture puis je rejoins les autres membres de mon club sur l'esplanade Saint-Louis. Un échauffement collectif est proposé en musique pour tous les coureurs. En ce qui me concerne, pendant que les copains se préparent, je pars débuter mon échauffement en solo avant de le terminer en leur compagnie.








C'est sur une des allées de l'avenue des Minimes, le long du Fort Neuf de Vincennes, que l'arche de départ est dressée. Il est déjà l'heure de s'en rapprocher. La température est idéale. Il fait environ 15 degrés et le vent est très léger. Il faudra surtout se méfier à certains endroits, lorsqu'il faudra passer sur des chemins étroits et en sous-bois, où on pourra retrouver un peu de boue et des feuilles d'arbres glissantes. Sinon, ça promet une jolie course. Mon objectif ? Poursuivre ma prépa pour Marseille-Cassis, ne pas trop en faire et... laisser le meneur d'allure de 1h30 derrière moi. Maxime, Mohamed, Mickaël et moi nous glissons dans le sas de départ des moins de 1h30, tandis que Bernard se dirige vers celui des moins de 2h. Dans ce premier sas, nous sommes tous les quatre alignés en troisième rideau, donc vraiment proches de la ligne de départ. Mais il y a un peu de retard car il faut attendre que le circuit soit totalement sécurisé. Pour faciliter l'accès à la ligne aux joëlettes (qui partent quelques minutes avant nous), nous devons bouger un peu, du coup je me retrouve juste devant mes trois camarades. Faudra pas que je les gêne lors du début de la course ! Après cinq bonnes minutes de retard (sept en fait), le coup de pistolet retentit et tout le monde s'élance.






Je suis parti relativement vite pour ne pas gêner les copains. Je trouve rapidement un tempo qui me convient. Et il est bien efficace. Nous quittons cette allée lorsqu'on rejoint la très large avenue du Tremblay, bien roulante. On n'y reste pas longtemps, c'est bête car le bitume rend vraiment bien. Virage à gauche pour retrouver un nouveau chemin bien défoncé, la route du Champs de Manœuvre, puis un autre chemin plus étroit encore sur notre gauche, la route Circulaire. J'avance toujours bien. Les arbres forment une sorte de tunnel, ce qui nous empêche de voir le ciel. Un peu plus loin nous devons négocier un virage très serré (et un peu glissant) sur notre droite route du Grand Prieur. Nous faisons pratiquement un tour complet du Lac des Minimes. C'est d'ailleurs à la fin de ce tour que Maxime me rejoint. Il est bien plus fort que moi, alors l'accrocher est impossible. Le km 3 est franchi.



Je reste tout de même une centaine de mètres accroché à sa foulée, mais dès qu'on négocie le virage serré à droite pour accéder à un autre endroit de la route Circulaire, je fais les frais de la relance. Je poursuis à mon propre rythme qui est toujours bien efficace. Km 3,5, on tourne à gauche route de la Ménagerie. Ce nouveau chemin va nous amener sur du bitume lorsqu'on rejoint la très longue avenue de Nogent sur notre gauche. C'est hyper large et hyper roulant. Je peux dérouler sans trop me fatiguer. Peu avant le km 5, j'entends des encouragements qui me sont destinés. C'est Laurent, de mon club, qui est venu soutenir les coureurs du PAAC, téléphone portable en mode appareil photo à la main. C'est très sympa de le voir !



Une centaine de mètres plus loin, le premier ravitaillement se profile. J'en profite pour attraper au vol un gobelet d'eau pour en boire une gorgée. Je poursuis toujours sur cette large avenue. Après pratiquement deux kilomètres de plaisir sur cet axe, je m'engouffre à nouveau en sous-bois sur des allées tout de même moins roulantes. Me voilà donc sur la route des Sabotiers. C'est à cet endroit qu'on a terminé notre échauffement tout à l'heure. Au bout, nous tournons à droite sur une des deux allées de la route des Minimes en sens inverse de la première ligne droite de la course. Nous avons donc l'arche de départ en point de mire. Beaucoup de spectateurs sont restés sur place pour nous encourager. Je passe sous cette arche (donc en sens inverse) puis lorsque j'arrive non loin du Château de Vincennes, je tourne deux fois sur ma gauche pour emprunter la seconde allée (parallèle à la première) de la route des Minimes.


Pile au km 7, j'entends Mickaël m'encourager alors que lui passe sous l'arche de départ. Nous continuons toujours tout droit avant de faire un gauche-droite qui va me ramener jusqu'à l'avenue du Tremblay et son beau revêtement. Comme tout à l'heure, on n'y reste pas très longtemps. Juste après le km 8, je tourne sur ma gauche route du Champs de Manœuvre, dans la foulée de la quatrième féminine. Laurent s'est cette fois positionné à cet endroit.



On reprend un peu le même parcours que tout à l'heure, mais au lieu de faire pratiquement le tour complet du Lac des Minimes, nous n'en couvrons que la moitié car nous poursuivons à droite route de la Cascade. Passage au km 10 et toujours pas de nouvelles du meneur d'allure des moins de 1h30 (tant mieux !). Au bout, nous tournons à droite pour une longue partie de bitume avec l'avenue de la Belle Gabrielle mais surtout sur la Route de la Ferme, puis à droite sur la route de la Pyramide.


J'avance toujours bien, pas de signe de faiblesse pour le moment. Sur ma gauche se trouve l'hippodrome de Vincennes. Lorsque j'arrive à un petit rond-point, là où le circuit en triangle pour les cyclistes se trouve, nous tournons à gauche pour longer ce circuit en faux plat montant très léger. Le sol rend beaucoup moins bien mais peu importe, même si un petit vent de face se fait ressentir. Virage à gauche, puis une centaine de mètres plus loin, nous tournons à droite pour longer la très longue ligne droite de l'hippodrome de Vincennes. C'est un long faux plat montant et le vent de face est beaucoup plus présent. Il s'agit de l'endroit le plus compliqué du parcours, même si ce n'est pas super méchant, donc il suffit de bien gérer cette portion. Passage au km 14 et à nouveau je retrouve Laurent qui n'arrête pas de se déplacer pour nous encourager un peu partout sur le tracé !



Virage à droite Route de la Tourelle. C'est à nouveau plat et un peu plus étroit. Je franchis le panneau indiquant le km 15 au même moment où ma Garmin signale ce 15ème kilomètre en 1h02'20''. Plus que 6,1 km ! Attention au virage glissant à gauche qui permet d'accéder à la route des Buttes, puis à droite route Aimable. Petite précision : depuis le début, lorsque je parle de ''route'', il ne s'agit que de chemins du Bois de Vincennes. Nous rejoignons la route de l'Asile National avant de faire une sorte de boucle sur la droite puis de revenir dans la continuité de cette route de l'Asile National. Peu après le km 16, je ressens un petit coup de pompe. Au km 17, j'entends Mohamed m'encourager. Il a quasiment fait la jonction avec moi. Lorsqu'il me rejoint, je suis incapable de lui suivre sa foulée. Il creuse rapidement un écart. Je le regrette car peu avant le km 18, ça va à nouveau très bien pour moi mais la trentaine de secondes qu'il m'a mise est irrémédiable pour moi. Un coureur dont le niveau est très proche du mien car depuis le début de la course, nous ne sommes jamais très loin l'un de l'autre, se met à marcher. Je l'encourage pour qu'il reprenne, ce qu'il fait aussitôt. Quelques minutes plus tard il m'en remercie. Un nouveau virage serré et glissant sur la droite est à négocier. Ça passe très bien. Je jette un coup d'œil sur ma Garmin. Je me rends compte qu'il n'y a aucune raison pour que je ne passe pas sous les 1h30 aujourd'hui. Je prends maintenant la direction du très grand rond-point de l'allée Royale. La moitié d'un tour me permet d'emprunter cette allée Royale où je croise Laurent monté sur son VTT. Virage à droite puis à gauche. J'aperçois au loin l'arche d'arrivée. C'est donc la dernière ligne droite de la course. Je poursuis toujours sur le même tempo. C'est efficace et ça ne m'entame pas vraiment. Plus que cent mètres ! Il y a de plus en plus de monde sur les deux côtés du parcours pour nous encourager. Dernier petit effort puis je franchis la ligne d'arrivée 298ème/3870 en 1h28'40''.



On nous offre une médaille, puis le cheminement m'amène au ravitaillement final où on nous donne une bouteille d'eau, une banane et une barre de céréales. Je retrouve ensuite Maxime et Mohamed. Maxime établit un très beau record personnel (bon c'était son premier semi). Nous attendons quelques minutes l'arrivée de Mickaël. Au classement le PAAC a bien fait le boulot :
125ème/3870 en 1h22'53'' (1h22'51'' réel) Maxime PELOUX
270ème/3870 en 1h27'42'' (1h27'40'' réel) Mohamed BASSOUR
298ème/3870 en 1h28'40'' (1h28'39'' réel) Jeff BACQUET (36ème M2)
562ème/3870 en 1h34'27'' (1h34'25'' réel) Mickaël GUILLOT
2173ème/3870 en 1h57'25'' (1h56'03'' réel) Bernard BOURRON.



Je ne m'attarde pas au Bois de Vincennes. Il faut respecter notre adage ''une course - un Mc Do''. Mais comme Julie est restée à la maison, c'est elle qui se met aux fourneaux pour nous concocter ses bons burgers. Miam !



La semaine prochaine, nous serons au départ de Marseille-Cassis ! Le quatorzième pour moi et le second pour Julie.

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